Écologie et citoyenneté sur le territoire sicilien

Les apprenants de la classe de terminale « Gestion des milieux naturels et de la faune » du lycée agricole Charles Naveau de Sains-du-Nord ont conduit leur projet Erasmus+ sur les  » Pratiques écologiques et citoyenneté sur le territoire sicilien », au cours de la semaine du 13 octobre 2025.

Le projet Erasmus+  de ces jeunes de l’enseignement agricole s’inscrit dans une démarche d’ouverture européenne visant à favoriser l’engagement écologique et citoyen des apprenants tout en développant leurs compétences professionnelles et linguistiques.

Les objectifs de ce projet reposent sur quatre principes basés sur l’ouverture vers le monde extérieur en permettant aux apprenants de découvrir d’autres cultures et systèmes éducatifs afin de développer leur curiosité et leur ouverture d’esprit. Le visées pédagogiques sont l’enrichissement et l’accroissement des compétences professionnelles ainsi que le renforcement des compétences linguistiques et interculturelles. Enfin, les jeunes incarnent un rôle d’ambassadeurs de l’éco-citoyenneté.

Les apprenants et leurs enseignants ont été accueillis par l’Istituto Di Istruzione Superiore  » Antonello Gagini » de Syracuse en Sicile et Natura Secula, partenaires de ce projet.

Cette collaboration a donné lieu à de nombreux échanges et d’activités communes avec les jeunes siciliens : séances de travaux pratiques de chimie, atelier de taille d’olivier, activités sportives, visite de la réserve marine de Plemmirio et ascension des pentes de l’Etna ou encore visite du centre historique d’Ortigia.

Ces moments de partage ont permis aux élèves de mieux comprendre les spécificités du système scolaire italien et de renforcer leurs compétences dans un contexte multiculturel.

Ce séjour a été également marqué par la participation à des chantiers écologiques et des actions d’entretien au sein de plusieurs réserves naturelles : Priolo, Vendicari et Paypyrus. Ces activités ont favorisé une prise de conscience concrète des enjeux de la préservation des milieux naturels et de la biodiversité.

En parallèle des activités pédagogiques et environnementales, la classe de terminale a bénéficié d’un programme culturel riche : découverte du style baroque de la ville de Noto, visite du parc archéologique de Neapolis et exploration d’Ortigia.

Ces moments ont contribué à une meilleure compréhension du patrimoine historique et artistique sicilien, inscrivant pleinement le projet dans une approche globale de la citoyenneté européenne.

Cette mobilité a constitué une expérience formatrice, renforçant la motivation, la curiosité et le sens des responsabilités des participants.

Les apprenants reviennent enrichis sur le plan humain, professionnel et linguistique, et davantage conscients de leur rôle d’éco-citoyens européens.

Le Lycée Charles Naveau de Sains-du-Nord poursuit ainsi son engagement dans des projets favorisant l’ouverture européenne, la coopération éducative et la promotion des pratiques durables au sein de la communauté de l’enseignement agricole.

Contact : Pascale Labrousse, animatrice du réseau Italie, pascale.labrousse@educagri.fr




Vis la vie de professeur à Iwamizawa

Un professeur de l’Institut d’Anchin a eu la chance de vivre pendant quatre jours la vie lycéenne japonaise au sein de l’établissement professionnel agricole d’Iwamizawa, situé dans la préfecture de Hokkaido, au nord du Japon.

Dans le cadre de la coopération franco-japonaise gérée par le réseau Japon de l’enseignement agricole, l’enseignant français, Monsieur Aurélien FALSONE, a été accueilli avec bienveillance et gentillesse au Lycée Agricole d’Iwamizawa à Hokkaido, du mardi 10 juin au vendredi 13 juin 2025.

Il y a vécu des expériences très enrichissantes et a pu assister à divers enseignements au cours de cette semaine d’échanges et d’observation.
Il est important de noter que cette expérience n’est pas forcément représentative de l’ensemble du système scolaire japonais, car il existe différents types d’établissements, tout comme en France. Ce lycée se démarque sur quelques points qui seront abordés.

Le lycée : spécificités et ambiance

Le lycée agricole dans lequel l’enseignant français s’est rendu est un établissement professionnel composé de sept sections : les sciences agricoles, le paysagisme, l’élevage de bétail, la foresterie, l’agroalimentaire, la floriculture et l’ingénierie civile. C’est une structure qui se veut moderne ; on n’y retire pas ses chaussures, chose particulièrement rare dans les établissements japonais. Le lycée est très grand : on y retrouve, en plus du bâtiment scolaire, des cultures de riz, de fruits et légumes variés, des serres et des hangars pour les animaux et pour entreposer les machines agricoles.
Si, en France, le fait de faire des groupes de niveau fait parfois polémique, au Japon, cette pratique est la norme. Il n’y a pas de groupes de niveau au sein des établissements, mais plutôt des lycées de niveau. Ainsi, selon les résultats des élèves à leur équivalent du brevet, ces derniers sont assignés (pour les établissements publics) au lycée du niveau qui leur correspond.

Concernant ce lycée, certains élèves y sont par choix, car ils connaissent déjà leur projet de vie et que l’établissement répond à leurs attentes, tandis que d’autres y sont parce qu’ils sont moins « scolaires ». Les cours théoriques (que j’oppose ici aux cours pratiques) y sont décrits comme plus « vivants » et les élèves comme plus « agités ». Il est vrai qu’on ne retrouve pas toujours l’image stéréotypée des élèves bien sages derrière leur table. Cela peut sembler être un cliché, mais les classes majoritairement féminines, comme celle de la section floriculture, sont plus calmes que les classes de sciences agricoles, composées quasi-exclusivement de garçons. Néanmoins, le niveau de bruit ne semble pas très différent de celui de la classe de terminale générale de Monsieur Falsone à l’Institut d’Anchin.

Au Japon, chaque classe a sa salle attitrée, et ce sont les professeurs qui se déplacent. Chaque enseignant dispose cependant d’un bureau dédié dans une salle du personnel. Le professeur est à la fois enseignant et membre de la vie scolaire. En effet, la vie scolaire telle que nous la connaissons n’existe pas au Japon. Les professeurs étant présents chaque jour de 8h20 à 16h45. Dans la pratique, il n’est pas rare qu’ils partent vers 18h ou 19h le soir, ils gèrent aussi bien leurs cours que l’aspect de la vie scolaire du lycée.
Le lycée possède également un internat, ou plutôt deux : un internat classique et un disciplinaire pour élèves difficiles. Comme indiqué, la notion d’élève difficile ne semble pas être tout à fait la même au Japon et en France. Les professeurs d’agriculture sont tenus de dormir à l’internat une fois par semaine, une sorte de nuit d’astreinte qu’ils effectuent chacun leur tour.

Horaires et rythme de travail des élèves

La journée commence à 8h20 avec une première sonnerie, dont la mélodie est emblématique et souvent entendue dans la culture populaire japonaise (animation, cinéma, télévision). Cette première sonnerie indique aux élèves qu’il sera bientôt temps de se rendre en classe et aux professeurs que la journée de travail commence. Dans la salle du personnel, le proviseur indique aux professeurs les événements prévus dans la journée, et les professeurs peuvent, s’ils le souhaitent, prendre la parole pour transmettre une information à leurs collègues.
À 8h30, une seconde sonnerie indique aux élèves qu’ils doivent se rendre en classe. Le professeur principal de chaque classe se rend dans sa classe pour un « Short Home Room » (SHR), un temps d’échange de 10 minutes. Il fait l’appel, donne des informations aux élèves le cas échéant, et permet aux élèves de poser des questions ou de partager des informations.
À 8h40, une nouvelle sonnerie indique la fin du SHR, et à 8h45 sonne la première « heure » de cours, qui dure 50 minutes. Une pause de 10 minutes est observée entre chaque cours, ce qui permet aux élèves de se détendre avant le cours suivant.

Après quatre cours, à 12h35, la pause déjeuner débute. Les élèves sortent leur bento* et mangent froid le déjeuner préparé par leurs parents ou par l’établissement pour les internes. Quarante minutes plus tard, la pause se termine, les élèves disposent de cinq minutes pour rejoindre leur salle et reprendre leurs deux cours de l’après-midi.

* boîte à repas

À 15h10, les cours se terminent et les professeurs principaux rejoignent à nouveau leur classe pour un SHR de cinq minutes afin de faire le bilan de la journée. C’est donc à 15h15 que retentit la dernière sonnerie. Une poignée d’élèves restent quelques minutes dans la salle pour le nettoyage quotidien : effacer proprement le tableau et balayer la salle.
Pour les élèves, c’est ensuite le moment de rentrer chez soi, de rejoindre un club scolaire (sport, cérémonie du thé, lecture…) ou de partir au travail, nombreux sont les jeunes de plus de 16 ans à avoir un travail à temps partiel dans une supérette, par exemple.

50 minutes « inside a course »

Durant cette semaine, Monsieur Falsone a pu assister à différents cours.
En cours de paysagisme en classe de seconde, les élèves, en tenue de sécurité, ont travaillé en groupe sur des parcelles qu’ils devaient décorer en suivant certaines recommandations. Les plus belles parcelles sont ensuite reproduites pour décorer le lycée lors de sa fête annuelle, le festival d’été.
En cours de paysagisme en classe de première, les élèves coupaient des petits rondins de bois à la scie afin de créer des décorations pour le festival d’été.
En cours de musique en première, alors que les matières artistiques sont moins développées dans nos lycées, au Japon, les arts restent présents dans le cursus lycéen. Ainsi, Monsieur Falsone a pu assister à un cours de musique, axé sur le chant. Le professeur jouait du piano et les élèves chantaient des chansons japonaises. Dans une deuxième partie, les élèves avaient préparé un petit événement musical pour leur hôte français. Ils ont chanté l’hymne de leur école ainsi que quelques autres chansons. Chaque école, de la maternelle au lycée, possède son propre hymne.
Les élèves de terminale apprenaient la programmation HTML en cours d’informatique. Ils réalisaient des pages web simples.
Les jeunes de seconde étudiaient en cours de japonais les « Waka », une forme de poésie. Cela ressemblait d’abord à un cours magistral : le professeur expliquait comment composer des wakas, les élèves écoutaient et prenaient en note ce que disait le professeur. Ensuite, les élèves se sont exercés et la participation s’est faite plus active, rendant le cours très similaire à un cours français.
Pour l’occasion de la venue de Monsieur Falsone, le professeur d’anglais avait préparé avec ses élèves de terminale une présentation simple pour chacun d’entre eux. Le cours lui-même se passait uniquement à l’oral, sans prise de notes, et le professeur et l’assistant de langue avaient très souvent recours au japonais pour aider les élèves à suivre. Monsieur Falsone leur parlait en anglais, mais une traduction quasi systématique était réalisée par l’un ou l’autre. Un autre professeur a indiqué qu’il procédait tout autrement, il axait son enseignement sur la grammaire et proposait de petits tests sous forme d’exercices à la fin de chaque cours pour évaluer les élèves.


Observations sur l’anglais et la gestion administrative

Concernant l’anglais, il est important de noter que la liberté pédagogique des professeurs est largement respectée. Bien qu’il existe des programmes nationaux définis par le Ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (MEXT), l’anglais n’étant pas évalué par un test national normé en fin de lycée, chaque enseignant dispose d’une autonomie significative quant à ses méthodes d’enseignement et au choix des activités. Le gouvernement n’intervient donc pas directement dans les pratiques pédagogiques quotidiennes.
Sur l’aspect plus administratif, les lycées sont gérés par les départements japonais. Les professeurs sont payés par le département et non par l’État. Aussi, leur certification n’est valable que dans le département en question ; s’ils souhaitent déménager dans une autre région, ils doivent repasser la certification.

Le « petit marché » de l’école

L’école vend tous les vendredis sa production. Ce jour-là, ils vendaient asperges, fraises, riz, saucisses, glaces, œufs, pieds de tomate et fleurs. Même si les quantités sont faibles, les prix sont très attractifs, ce qui assure une clientèle régulière. Les élèves, encadrés par les professeurs, présentent et vendent eux-mêmes les produits. Ils gèrent la caisse et accueillent les clients.

Redorer la place des fleurs

L’enseignement français a pu remarquer qu’en effet, seules les personnes les plus âgées avaient acheté des fleurs.

Le Japon, et particulièrement cette école, cherche à répondre à une problématique importante : comment attirer à nouveau les Japonais vers les fleurs ?

La clientèle de ce domaine est vieillissante et l’établissement cherche à attirer les jeunes. C’est sur ce sujet qu’ils souhaitent développer la coopération internationale avec des partenaires français, afin de trouver des pistes marketing pour attirer les nouvelles générations vers l’achat de fleurs.

Contact : Franck COPIN, animateur du réseau Japon de l’enseignement agricole, franck.copin@cneap.fr




Deux français ont un métier en or

Deux jeunes ligériens ont remporté la médaille d’or en aménagement paysager à la compétition européenne des métiers 2025, organisée au Danemark du 9 au 13 septembre 2025.

A Herning (Danemark), 12 équipes de jardiniers-paysagistes, originaires de 12 pays européens, ont été mises au défi de créer un jardin de 42m², en suivant des plans prédéfinis et dans un délai de 18 heures.

La réalisation du sujet a demandé une utilisation minutieuse de divers matériaux (végétal, bois, pierre, etc.), et a impliqué différents types d’ouvrages comme la construction d’un bassin et d’un banc en bois, réalisation de cheminements en pavage, ainsi qu’une installation d’arrosage automatique et de l’éclairage et le tout planté.

Cette finale européenne a aussi mis les compétiteurs à rude épreuve sur le plan physique et psychologique : plusieurs tonnes de matériaux à déplacer, de nombreuses règles de sécurité et de propreté à respecter, des émotions fortes à gérer et une prestation à assurer face aux 12 membres du jury international et quelques milliers de visiteurs.

Benjamin Bourreau et Quentin Gaboriau constituaient l’équipe de France dans la catégorie Jardiniers-paysagistes.

Tous deux sont issus d’un cursus de formation au centre de formation d’apprentis intégré à l’établissement public d’enseignement agricole Le Fresne à Angers. Ils y ont obtenu un baccalauréat professionnel Aménagements paysagers en 2022, suivi d’un certificat de spécialisation Constructions paysagères en 2023.

Ils ont été sacrés vice-champions de France lors de la 47ème Compétition nationale des métiers de Lyon 2023.

Depuis plus de deux ans, ils se sont engagés dans l’aventure EuroSkills avec le soutien de l’Union Nationale des Entreprises du Paysage (Unep) et de WorldSkills France, et ont bénéficié d’une préparation intensive au sein de l’établissement Angers – Le Fresne, qui a mobilisé professionnels, expert métier et formateurs.

“Participer à la compétition EuroSkills a été une expérience incroyable et un véritable défi pour nous deux. Remporter la médaille d’or est l’aboutissement de plusieurs années de travail et de passion pour notre métier. Chaque étape de la compétition nous a poussé à donner le meilleur de nous-mêmes, tant sur le plan technique que personnel. Cette victoire est non seulement une fierté personnelle, mais aussi une reconnaissance pour la filière paysagère française. Nous espérons que notre succès inspirera d’autres jeunes à se lancer dans cette aventure passionnante et à découvrir la richesse de notre métier.” – déclarent Quentin Gaboriau et Benjamin Bourreau.

Au-delà de leur mérite individuel et par équipe, leur réussite consacre également, au niveau européen, l’expertise et le savoir-faire français des établissements d’enseignement agricole, ainsi que l’engagement des professionnels du secteur.

 

Article publié sur le site de la DRAAF Pays de la Loire

Crédits photographique : EuroSkillsHerning2025




250 voix franco-brésiliennes pour l’avenir

Le Forum franco-brésilien est une rencontre biannuelle, renforçant les liens avec la jeunesse pour faire face à la crise climatique mondiale. En 2025, de nouveaux défis et perspectives ont animé le 8ème forum au Brésil.

La 8ᵉ édition du Forum franco-brésilien Science et Société s’est tenue du 20 au 24 octobre 2025 au Brésil. Il a réaffirmé l’importance stratégique du partenariat entre la France et le Brésil pour la sécurité alimentaire mondiale et la recherche de solutions face aux changements climatiques.
Sous le thème central « Systèmes alimentaires et changements climatiques : défis et perspectives », l’événement a marqué le 20ᵉ anniversaire du Forum et s’est inscrit dans les célébrations des 200 ans des relations diplomatiques franco-brésiliennes.

Soutien institutionnel

Accueilli par l’Institut fédéral d’éducation, de science et de technologie du Minas Gerais (IFMG) – campus de Bambuí, le Forum a bénéficié du soutien de l’Ambassade de France au Brésil, du Ministère français de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Souveraineté alimentaire et de l’Institut Français. Au Brésil, il a été organisé avec l’appui du Conseil national des institutions du réseau fédéral (CONIF), du Secrétariat à l’éducation professionnelle et technologique (SETEC/MEC) et de l’Entreprise brésilienne de recherche agricole (Embrapa).

Les débats techniques et les présentations de projets menés par des groupes franco-brésiliens se sont articulés autour de thèmes clés pour l’agriculture et le développement durable.
Les échanges ont porté sur le rôle individuel et collectif dans la lutte contre les changements climatiques, les technologies et stratégies pour une production agricole durable, et enfin sur la gestion rationnelle des ressources naturelles, incluant l’utilisation durable de l’eau, des sols et des intrants agricoles.

Connaissances et innovations

Gerardo Ruiz, adjoint au chef du Bureau des relations européennes et de la coopération internationale à la Direction générale de l’enseignement et de la recherche au MAASA, a souligné le rôle essentiel des établissements d’enseignement agricole, qui sont « des lieux de création de connaissances et d’innovations agricoles ».
La dimension stratégique de la coopération scientifique a été mise en avant par Pierre-Adrien Romon, conseiller agricole régional à l’Ambassade de France, qui a rappelé que le Brésil est le principal partenaire de la France en matière de recherche et d’agriculture en Amérique latine.
Il a également souligné que l’agriculture constitue aussi « une partie essentielle de la solution aux enjeux alimentaires mondiaux ».
Patrick Lanusse, attaché de coopération scientifique et universitaire à l’Ambassade de France, a complété cette vision en insistant sur le caractère global de la production alimentaire durable.

Un Forum pour réfléchir ensemble

Le Forum a réuni environ 250 participants – enseignants, étudiants, chercheurs et autorités – qui ont réfléchi ensemble à la production alimentaire durable et aux effets des changements climatiques.
Les participants ont également eu l’occasion d’effectuer des visites techniques dans des exploitations agricoles de la région de Bambuí, favorisant un contact direct avec les pratiques durables et reliant les arguments théoriques discutés lors des tables rondes à la réalité du terrain.
Une fête culturelle et gastronomique, aux couleurs de la France, organisée en partenariat avec la mairie de Bambuí, a célébré la culture et la cuisine locales, constituant un moment important d’échanges entre les communautés française et brésilienne.
Tout au long de la semaine, les participants ont pris part à des conférences, des ateliers, des visites techniques et des activités culturelles illustrant la diversité des deux nations.

La clôture du Forum, le 24 octobre, s’est achevée par la lecture de la « Lettre de Bambuí », document symbolique réunissant les réflexions communes sur les perspectives pour l’avenir environnemental, et réaffirmant le rôle de la jeunesse dans la construction de systèmes alimentaires plus justes, durables et solidaires.
Ce texte met également en lumière l’importance du dialogue international pour relever les défis climatiques mondiaux.

Le succès de cette 8ᵉ édition du Forum franco-brésilien renforce une dynamique de coopération qui a déjà son prochain rendez-vous en 2027, avec l’organisation, cette fois-ci en France, du prochain Forum Science et Société.

 

Retrouvez les 6 vidéos du Forum Science et société 2025

Auteur : Deryck Santos Alves Teixeira, Service Civique au sein du réseau Brésil

Contact : Fanny DE OLIVEIRA SANTOS, animatrice du réseau Brésil de l’enseignement agricole, fanny.de-oliveira-santos@educagri.fr