Comment réussir vos projets avec l’Afrique subsaharienne ?

Ce sont 75 personnes qui se sont réunies autour de cette question, du 22 au 26 janvier 2024 au Campus Nature Provence à Aix, d’une part en suivant la formation proposée par les réseaux Afrique et d’autre part en participant au regroupement des volontaires internationaux animé par le RED, avec l’appui de l’Institut Agro de Florac.

En proposant cette formation, inscrite au Plan National de Formation, les réseaux Afrique ont pour objectif général d’accompagner et soutenir les établissements de l’enseignement technique agricole dans le montage de projets de coopération.
Pour ce faire, les participants ont été amenés tout d’abord à comprendre et appréhender la stratégie du MASA et de la DGER en matière de coopération internationale (présentée en ouverture par Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne), à connaître et comprendre l’environnement institutionnel et les enjeux politiques et économiques de la coopération française avec l’Afrique subsaharienne. C’est également l’opportunité d’appréhender les diversités socio-culturelles et à tenir compte de l’interculturalité dans l’élaboration de projets de coopération. Il s’est agi aussi d’arriver à connaître et être capable de mobiliser les moyens et outils mis à disposition des établissements permettant de favoriser la coopération avec les pays de l’Afrique subsaharienne, d’identifier les sources de financement possibles, pour être capable de construire et mettre en œuvre un projet de coopération avec un partenaire africain.
Les différentes séquences ont été menées par les animateurs des réseaux Afrique Australe Océan Indien, Afrique de l’Ouest, Nigeria, et par le chargé de coopération Afrique subsaharienne et ECSI du BRECI, et par plusieurs autres·intervenants.

Conférence d’Ali Béty, agronome nigérien, ancien ministre et haut-commissaire de l’initiative 3N “Les Nigériens nourrissent les Nigériens”

Formé au Maroc et à Montpellier, Ali Béty a été chef de service au ministère de l’agriculture du Niger et a travaillé pendant treize ans à l’Agence française de développement (AFD) comme expert en environnement, développement durable et eau.
Il a fait l’honneur aux participants à la formation et aux jeunes volontaires internationaux de partager son expérience en apportant son éclairage sur les enjeux qui lient agriculture et formation en Afrique. Introduction aux enjeux démographiques, économiques et agricoles en Afrique, sa conférence a mis l’accent sur les enjeux géostratégiques et sur la place de la formation comme levier de développement. « Grand témoin », il a conclu ces trois jours par son regard sur les coopérations de l’enseignement agricole avec les pays africains, conclusion à (r)écouter.

Erasmus+ et l’Afrique

Pour réussir des projets de coopération, il est besoin de réflexion, d’énergie, et bien sûr de financement. Vincent Rousval et Aude Richard de l’agence Erasmus+ ont invité l’ensemble des participants à se saisir des opportunités offertes par les programmes Erasmus+ désormais ouverts aux pays africains.

Alors pourquoi ne pas concrétiser un projet de 12 à 36 mois grâce à un dossier KA2 « Partenariats de coopération » pour un montant allant de 120 000 à 400 000 € ?

Il y a aussi la possibilité de s’engager dans un « Capacity building » avec un autre pays européen et deux pays hors Europe pour 2-3 ans ou 3-4 ans, avec des budgets de 200 000 à 1 000 000 €, ou de déposer avec un partenaire africain un dossier « Jean Monnet » intégrant au moins 40 heures de cours sur une thématique agricole.

Focus sur les volontaires internationaux

Depuis 2019 les réseaux Afrique invitent à leurs Rencontres annuelles les services civiques africains. Et pour la troisième année consécutive, ce sont tous les volontaires internationaux, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient, accueillis dans des établissements d’enseignement agricole qui sont invités par le RED et l’Institut Agro Campus de Florac au moment de la formation animée par les réseaux Afrique.
Ce regroupement permet aux jeunes de mieux se connaître, de pouvoir échanger sur leurs différentes missions dans les établissements, entre pratiques autour de l’agroécologie, animation sur l’éducation à la citoyenneté et la solidarité internationale, ateliers de découverte de leurs pays respectifs aux apprenants, appui sur les exploitations… Durant ces trois journées de formation, ils ont notamment travaillé sur des propositions d’activités et de projets à soumettre à leur établissement, en s’inspirant des expériences de chacun.

Ces regroupements sont aussi l’occasion pour eux de témoigner de leur expérience en France, de leur vécu de l’interculturalité au quotidien, et surtout de nourrir leur réseau.
Parmi eux, cette année ce ne sont pas moins de 25 jeunes africains et africaines qui sont accueillis dans des lycées agricoles français pour y effectuer une mission de service civique. Ces mobilités entrantes constituent donc une modalité importante de coopération avec les partenaires africains, et toujours en lien avec les espaces de France Volontaires implantés dans plusieurs pays. Une séquence de la formation, menée avec Pierre Revel, représentant régional de France Volontaires, a donc permis de présenter et préciser le fonctionnement de l’accueil de jeunes africains en service civique dans des lycées agricoles français dans le cadre de partenariats ainsi consolidés.

Une séquence sur l’interculturalité

La coopération internationale suppose de travailler en contexte interculturel, ce qui ne peut s’improviser. Aussi cette nouvelle séquence avait-elle pour objectif, à partir d’échanges, d’exemples de situations vécues ainsi que de références bibliographiques, de permettre aux participants d’aborder quelques clés de l’interculturalité. Prendre conscience des questions de différences notamment de communication, de prise de décision, de confiance, de gestion du temps, entre les cultures paraît indispensable pour réussir la construction de partenariats internationaux.

Ressources

Au cours de ces trois jours de formation, outre les temps de convivialité entre les deux groupes (danses, chants et sketchs des volontaires sur nos manières de vivre ou promenade sur le vieux port de Marseille), ont aussi été présentés les activités de chacun des réseaux Afrique, les témoignages de 30 ans de coopération avec le Sénégal, Madagascar ou des pays d’Afrique australe et Océan Indien, le dispositif African Book Truck, des éléments de méthodologie de projets, d’interculturalité, d’écriture de dossiers de financement (FONJEP par exemple), autant de ressources à retrouver.

Enfin, que soient chaleureusement remerciés pour la qualité de leur accueil et leur implication sans faille dans la réussite de ces rencontres  Marie-Laure Para, enseignante documentaliste et référente coopération internationale, et Hassan Samr, directeur de l’établissement, le Campus Nature Provence.

Contacts :

Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne et ECSI au Bureau des relations européennes et de la coopération internationale, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

Les animateurs des réseaux Afrique : William Gex (Nigéria, Afrique australe Océan Indien) william.gex@educagri.fr, Didier Ramay (Afrique australe Océan Indien) didier.ramay@educagri.fr, Jean-Roland Arbus (Afrique de l’Ouest) jean-roland.arbus@educagri.fr, Vanessa Forsans (Afrique de l’Ouest) vanessa.forsans@educagri.fr

Les animateurs du réseau de l’ECSI, le RED : Julien Amouret, julien.amouret@educagri.fr, Danuta Rzewuski, danuta.rzewuski@educagri.fr

Le dispositif national d’appui (Institut Agro de Florac) : Christian Resche, christian.resche@supagro.fr, Léa Woock, lea.woock@supagro.fr

 




Afrique Subsaharienne – L’école sans l’Etat ?

L’école sans l’Etat ? La « suppléance » éducative en zone rurale et prériurbaine en Afrique Subsaharienne

– Webinaire, le 28 février de 14h00 à 15h30
  • Animé par Elodie Riche, Linda Zanfini, Rohen d’Aiglepierre

Intervenants :

  • Moriké Dembélé, Sociologue, MaCoTer (Université de Bamako)
  • Gilles Holder, Anthropologue, Co-directeur de MaCoTer, CNRS

Dans nombre de pays en développement, faute d’offre scolaire publique ou privée, les populations développent des solutions éducatives qu’on peut qualifier de « suppléantes ».

Un programme de recherche porté par le laboratoire MaCoTer s’est penché sur le cas des écoles « suppléantes » ou « spontanées » dans les espaces ruraux et périurbains du Mali, pour comprendre leur étendue, leur fonctionnement, leur apport et leurs limites.

La séance permettra de questionner la pertinence de ces solutions palliatives, la manière dont les États locaux peuvent les encadrer, le soutien que l’aide au développement peut leur accorder.

Les échanges se tiendront en français sans traduction simultanée.

S’inscrire au webinaire en ligne

En savoir plus sur les conférences au SIA2024 du lundi 26 au jeudi 29 février 2024 – stand CIRAD-AFD

Crédit photographique : site AFD




Favoriser l’entreprenariat des jeunes en Afrique

La Chaire Systèmes alimentaires et entrepreneuriat en Afrique : un dispositif en faveur de l’entrepreneuriat des jeunes et de systèmes alimentaires durables.

L’Afrique connaît des mutations importantes, avec un accroissement et une urbanisation forte de sa population, une demande en biens alimentaires en augmentation et qui tend vers des produits transformés et standardisés appropriés à la consommation en ville. Elle est également confrontée à des enjeux forts d’employabilité des jeunes chaque année plus nombreux sur un marché du travail insuffisamment structuré, n’offrant pas assez d’opportunités et dont les besoins ne sont pas toujours en adéquation avec les offres de formation.

En 2020, des acteurs académiques et privés ont uni leur force afin d’apporter une réponse collective à ces enjeux. Ainsi, la Chaire Systèmes alimentaires et entrepreneuriat en Afrique a été créée avec pour objectif de favoriser l’entrepreneuriat de jeunes africains dans les secteurs agricole et agroalimentaire, de manière à apporter une réponse aux enjeux alimentaires et au défi de l’employabilité. Ce dispositif est le fruit d’une coopération internationale entre quatre établissements d’enseignement supérieur en agronomie : Bordeaux Sciences Agro (BSA) en France, l’Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA) de l’INP-HB de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) de l’Université de Dschang au Cameroun et l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA) de l‘Université d’Antananarivo à Madagascar (qui a rejoint le consortium en 2023), et soutenue par le Fonds de dotation Pierre Castel.

Face à ces défis, la Chaire se positionne au niveau de la Sensibilisation à l’entrepreneuriat d’environ 500 étudiants chaque année dans les 3 pays africains partenaires et sur la Formation et l’accompagnement d’une dizaine de porteurs de projet par pays et par an, dans la maturation de leur projet entrepreneurial. La formation est fondée sur la pédagogie par l’action, avec une application immédiate des compétences entrepreneuriales acquises sur les projets portés par les jeunes. La durabilité est la première composante de la formation afin que les projets développés intègrent dès leur conception les externalités positives et négatives.

La Chaire Animation scientifique contribue au développement de projets communs de recherche afin de produire et diffuser des connaissances sur les thématiques d’intérêt pour le dispositif (freins et leviers à l’entrepreneuriat, emballages écologiques, innovation, etc.). Et elle participe à al Création d’un écosystème favorable en fédérant les acteurs engagés en faveur de l’entrepreneuriat des jeunes, afin d’apporter aux porteurs de projet de la visibilité et d’éventuelles opportunités.

Depuis sa création, le dispositif a accompagné 70 étudiants en fin de cursus ingénieur agronome ou jeunes diplômés dans la maturation et la concrétisation de leur projet.

La dynamique engagée par la Chaire concrétise les engagements* de l’enseignement agricole de partenariat avec l’Afrique du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire (MASA) via la Direction Générale de l’Enseignement et de la la Recherche (DGER), en particulier en matière de formation croisée et d’entrepreneuriat. Elle répond également à la stratégie d’internationalisation de Bordeaux Sciences Agro.

* les 4 engagements de l’Enseignement Agricole pour l’Afrique

A sa création, la Chaire a bénéficié du soutien du Ministère français de l’Europe et des Affaires Étrangères avec son programme d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur Français en Afrique (ADESFA) et dispose aujourd’hui du soutien de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) Europe Occidentale via son programme Co//ectif.

Le dispositif de formation et d’accompagnement de la chaire permet à la fois l’autonomie des établissements membres et la mise à disposition d’un format partagé standardisé et adaptable. Il a été conçu pour pouvoir être dupliqué dans de nouveaux établissements. La chaire cherche aujourd’hui de nouveaux partenaires pour un changement d’échelle et son déploiement dans de plus nombreux pays en Afrique.

Pour en savoir plus consulter les informations sur le site de la Chaire, Rapport d’activités 2021-2022

Contacts : Christophe ALEMANY, Enseignant en management d’entreprise à Bordeaux Science Agro Département Entreprises & Territoires
Responsable spécialisation Stratégie, Entrepreneuriat et Management des Entreprises Agricoles / Référent entrepreneuriat / Responsable pédagogique parcours Agro Finance Banque, christophe.alemany@agro-bordeaux.fr
Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique subsaharienne / ECSI / expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Réussir son projet Coop avec l’Afrique subsaharienne

Concevoir, mettre en œuvre et réussir un projet de coopération avec l’Afrique subsaharienne : formation dispensée lors des rencontres des réseaux Afrique de l’enseignement agricole.

L’EPL de Vire, emmené par son directeur Frédéric Regourd, a accueilli du 25 au 27 janvier dernier la 3e session de formation « Rencontres des réseaux Afrique de la DGER ».

Cette formation, ouverte aux enseignant·es / formatrices-eurs et personnels de l’enseignement agricole technique,  public comme privé, se propose de donner les outils, contacts et méthodologies nécessaires à la réussite de son projet de coopération en Afrique subsaharienne.

Philippe Renard, chef du BRECI (Bureau des Relations Européennes et de la Coopération internationale), en visioconférence depuis Paris, rappelle que la coopération internationale, 5e mission de l’Enseignement Agricole est transversale et vient enrichir les 4 premières grâce aux expériences à l’étranger. Il précise également que, pour aider à construire les projets, les réseaux géographiques et le BRECI apportent leur appui aux équipes des établissements. Dans ce contexte Philippe Renard souligne que la coopération avec le continent africain est une priorité pour le gouvernement et par conséquent également pour le MASA.

Pourquoi et dans quels cadres monter un projet de coopération avec l’Afrique ?

Rachid Benlafquih, responsable des réseaux Afrique subsaharienne, présente les objectifs généraux et pédagogiques de la formation puis les différentes dynamiques de coopération du MASA dans les 3 zones (Afrique de l’ouest, Cameroun-Nigéria, Afrique Australe et Océan Indien) : coopération bilatérale, renforcement des capacités en matière de Formation Agricole et Rurale (FAR), productions agricole et alimentaire, transformation et commercialisation, entreprenariat et installation des agriculteurs, sécurité alimentaire et nutritionnelle, agroécologie, mobilités, doubles diplômes, attractivité aux métiers de l’agriculture,… il souligne notamment qu’avec sa forte croissance démographique l’Afrique est au cœur des défis sociaux, agricoles et alimentaires.

Les 5 animateurs et l’animatrice de réseaux géographiques (Vanessa Forsans et Jean-Roland Arbus pour le réseau Afrique de l’ouest, Florent Dionizy et Yann Jagoury pour le réseau Cameroun-Nigéria, Didier Ramay et William Gex pour le réseau Afrique Australe Océan Indien) présentent les activités de leurs zones respectives puis la quarantaine d’enseignant·es et de personnels de direction expose, par pays, ses projets en cours ou futurs.

François Doligez, chargé de programme / Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement IRAM explique lors de sa conférence « Regards critiques sur l’agropolitique / la coopération agricole avec l’Afrique subsaharienne » que l’Afrique est le continent dont la population augmentera le plus avec 330 millions de personnes supplémentaires d’ici 2031 et sur lequel la part d’agricultrices et d’agriculteurs reste élevée (entre 40 et 50 % de la population active).

Il précise que la majorité des 500 millions de ruraux africains travaillent dans des exploitations agricoles familiales dont 33 millions (soit 80 %) ont de moins de 2 ha ! « Nous assistons à un métropolisation de l’Afrique de l’Ouest » explique-t-il à l’aide des images de https://africapolis.org/en.

Le premier soir, encadrée par Danuta Rzewuski et Vincent Rousval du RED (Réseau Éducation du Développement et à la Citoyenneté Internationale), la trentaine de jeunes volontaires en service civique venue du Bénin, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, d’Allemagne, d’Espagne ou du Royaume-Uni et de Madagascar, a clôturé la journée par des sketchs/scénettes humoristiques traduisant leurs anecdotes vécues en France.

La journée du lendemain est rythmée par les projets du réseau international FAR, Formation Agricole et Rurale, présentés par Marie Picard (à gauche sur la photo) ou encore ceux de Lucie Lombard de France Volontaires (22 antennes dans le monde et 8854 volontaires).

Quels outils pour monter un projet et avec quels acteurs ?

Les RRMA (Réseaux Régionaux Multi-Acteurs), riches ressources en régions grâce à leur travail de connexion des actrices et acteurs de la coopération internationale sur les territoires, sont mis à l’honneur grâce aux interventions de Tony Ben Lahoucine, président de la Conférence Inter-régionale des Réseaux Régionaux Multi Acteurs (CIRRMA), de Jaqueline Baury (ci-contre), vice-présidente de la CIRRMA Coopération internationale au RRMA Normandie

Ensuite, l’animatrice du réseau Afrique de l’Ouest présente les financements Erasmus+ pour des partenariats avec des pays d’Afrique subsaharienne et rappelle que des personnes ressources sont à disposition parmi les animateurs et animatrices réseaux, que des sessions de formations sont organisées tous les ans en janvier (voir le Plan National de Formation).

L’après-midi les participant·es ont pu se concentrer sur le développement de leurs projets par zones dans divers ateliers de rédaction ; méthodologie de montage d’un dossier Fonjep (Fond de Coopération de la Jeunesse et de l’Education Populaire), création d’une demande de service civique ou mise en œuvre d’une mobilité Erasmus+.

L’interculturalité … un levier essentiel !

En début de soirée, les jeunes volontaires internationaux ont présenté des contes, des danses et des musiques de leurs pays respectifs. Enfin la première présentation du spectacle « Slam Nature – Terres sacrées d’Afrique et d’Auvergne » d’Adebayo Hounsou (slameur en résidence artistique de 6 mois à l’EPL du Bourbonnais, article https://portailcoop.educagri.fr/slam-nature-terres-sacrees-dafrique-et-dauvergne/) et William Gex est venue clôturer cette soirée culturelle internationale.

A ces 3 jours riches en apprentissages, il faut ajouter des brise-glaces, un world café, se remémorer les mises en garde de Sylvie Brunel (géographe et ancienne présidente d’Action contre la faim, auteure de la « Géographie amoureuse du maïs ») sur « le sauveur blanc » ou le « blantourisme » et se souvenir que « Ceux qui aiment la paix doivent apprendre à s’organiser aussi efficacement que ceux qui aiment la guerre », Martin Luther King.

Les diapositives de la formation sont à retrouver sur : https://fermewikisagro.fr/PnfAfrique2023/?Ressources

Vous pouvez déjà tester vos compétences en citoyenneté mondiale grâce à l’outil Globalsteps http://www.globalsteps.eu/fr et pour quiconque désire créer, monter, affiner son projet avec l’Afrique subsaharienne, RDV l’année prochaine !

Contacts :

Réseau Afrique de l’ouest : Vanessa Forsans vanessa.forsans@educagri.fr et Jean-Roland Arbus jean-roland.arbus@educagri.fr

Réseau Cameroun-Nigéria : Florent Dionizy florent.dionizy@educagri.fr et Yann Jagoury yann.jagoury@educagri.fr

Réseau AAOI, Afrique Australe Océan Indien : Didier Ramay didier.ramay@educagri.fr et William Gex william.gex@educagri.fr

Rachid Benlafquih, chargé de mission Afrique/ECSI/Expertise DGER/BRECI, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr