France-Maroc : nouveau quinquennat de coopération

SIA2024 – Marc Fesneau et son homologue marocain Mohamed Sadiki renforcent la coopération bilatérale agricole entre la France et le Maroc, avec la signature d’un accord dans le domaine de la formation et de l’enseignement supérieur.

Vendredi 1er mars 2024, au Salon international de l’agriculture, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a rencontré son homologue marocain, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts du Royaume du Maroc. A cette occasion, ils ont échangé sur les enjeux de sécurité alimentaire, d’adaptation au changement climatique et de gestion de l’eau, mais aussi sur les coopérations en cours et à venir entre les filières agricoles françaises et marocaines.

Lors de leur rencontre, les ministres ont signé un arrangement administratif de coopération dans le domaine de la formation technique et professionnelle agricole et de l’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et forestier. Celui-ci sera mis en œuvre par Direction de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche (DEFR) du ministère marocain et la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche (DGER) du ministère français. Les deux Directeurs généraux, Benoît Bonaimé pour la France et son homologue marocain Bilal Hajjouji étaient bien entendus présents pour ce temps fort du partenariat entre les deux pays.

Le travail commun de coopération dans le domaine de la formation des équipes des deux pays ne s’est jamais arrêté. Le renouvellement de cet accord permet cependant aux équipes de disposer d’un cadre institutionnel renouvelé pour 5 ans.

Cet accord de coopération s’inscrit donc dans la continuité des nombreuses activités menées conjointement par la DEFR et la DGER ces dernières années. Il se structure autour de 6 axes.

Mobilités croisées

Il s’agit d’une part de promouvoir et faciliter la mobilité croisée, tout en encadrant la circulation, dans les deux sens, d’apprenants pour des stages ou des voyages d’études, individuels ou collectifs.

D’autre part, des enseignants et chercheurs s’associent pour organiser ensemble des séminaires, des recherches conjointes et des travaux en commun avec leurs étudiants, sur les deux rives de la Méditerranée.

Découvrir l’agriculture française

L’organisation de stages de découverte de l’agriculture française au bénéfice d’étudiants marocains existe entre les deux pays depuis 1990. Par exemple, en 2023, une cinquantaine d’étudiants de 15 instituts des techniciens spécialisés en Agriculture (ITSA) marocains, ont effectué un stage dans des exploitations agricoles françaises privées ou dépendant de l’enseignement agricole. Pendant 6 semaines, ils ont découvert l’agriculture et l’agro-alimentaire français en participant aux activités de la structure qui les accueille.

Par ailleurs, 46 étudiants de l’Ecole Nationale d’Agriculture (ENA) de Meknès, en 4ème année, issus de toutes spécialités ont été accueillis en voyage d’étude de 2 semaines à Montpellier et dans le Lot par l’Institut Agro Montpellier autour des thèmes de l’irrigation, l’installation des jeunes et la transformation des systèmes alimentaires en réponse au changement climatique.  Enfin, une quarantaine d’étudiants agro ou véto de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV), ont effectué des stages de 1 à 2 mois en France.

Ancrage territorial et économique

Un consortium de 5 EPL français (bientôt 8) coordonné par la DRAAF Bourgogne Franche Comté et de 4 établissements marocains accompagnés par la DEFR a mis en oeuvre des échanges techniques et des mobilités étudiantes dans le domaine de l’agro-alimentaire depuis 2022.

Un partenariat inter-établissements entre 4 EPL français et 4 ITSA marocaines, sous la houlette de l’institut Agro Montpellier et de l’ENA de Meknès est également en cours autour de l’agroécologie. Il s’agit d’accompagner la transition agro-écologique des « polygones pédagogiques » marocains par des échanges avec les exploitations agricoles et ateliers de transformation des lycées français et de partager l’expérience sur la gestion des conséquences du changement climatique en agriculture.

Place à la formation initiale et continue des formateurs

Ce partenariat entre la DEFR et l’Ecole nationale Supérieure de Formation de l’Enseignement Agricole français (l’ENSFEA ), se concrétise en 2023-2024 par les deux personnels de la DEFR qui suivent le Master Ingénierie de la Formation et des Systèmes d’Emplois (IFSE) de l’ENSFEA.

L’ENSFEA et la DEFR prévoient d’organiser des webinaires d’échanges d’expérience entre enseignants.

Echanges sur l’inspection et le conseil

En 2022 et 2023, 4 missions de l’Inspection de l’enseignement agricole (IEA) français ont appuyé la mise en place d’un service de l’Inspection au sein de la DEFR (appui à la définition des missions et à la structuration du service en 2022, appui à l’élaboration des guides d’inspection et formation des futurs inspecteurs à l’entretien en 2023). Ce travail conjoint a permis de déployer dès janvier 2024 un dispositif pilote d’inspection-conseil pour la formation professionnelle agricole au Maroc. Fin 2024, l’IEA pourrait accompagner la DEFR dans l’analyse des pratiques et la capitalisation de cette expérience pilote, afin d’envisager son éventuelle extension.

L’IEA pourrait par ailleurs accueillir en France en stage d’observation 2 ou 3 futurs inspecteurs marocains.

Expertise sur les politiques publiques de formation et d’enseignement supérieur

Il s’agit d’échanger sur la politique publique de formation professionnelle et d’enseignement supérieur, sur des thématiques d’intérêt commun : l’attractivité des métiers et des formations, les passerelles entre niveaux de formation, l’évolution des pratiques pédagogiques dans un contexte d’évolution rapide des moyens d’accès à l’information.

Une volonté commune de garder le lien

En signant cet accord, les deux Ministres ont rappelé leur volonté commune de favoriser le développement et la consolidation des échanges et coopérations entre les institutions d’enseignement et de formation professionnelle sous leur tutelle. Ils ont également mis en évidence l’importance du renforcement les liens des acteurs de la formation agricole avec les autres intervenants des filières agricoles et agroalimentaires marocaines et françaises. Tous ces acteurs participent ensemble au développement agricole des deux pays.

Contact : Anne-Laure ROY, chargée de mission Maghreb, Asie au Bureau des relations européennes et de la coopération internationale – DGER, anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr

Jan SIESS, animateur du réseau Maroc de l’enseignement agricole, jan.siess@educagri.fr




France – Maroc : la coopération redémarre !

Dans un contexte sanitaire encore fragile, le réseau Maroc de l’enseignement agricole français, en partenariat avec la Direction de l’Enseignement de la Formation et de la Recherche du Ministère marocain en charge de l’agriculture et l’Ambassade de France à Rabat, a organisé la reprise des échanges sur les formations en agroalimentaire, un des sujets phares de la coopération entre les établissements français et marocains.


Visite de la halle de technologie de l’ITSA de Témara, dont la conception a été appuyée par l’EPLEFPA de La Roche sur Foron. De gauche à droite : Tarik MOUBARHINE, formateur IAA en charge de la halle technologique ; Rachid LAHBOUBI, directeur de l’ITSA ; Bertrand WYBRECHT, Conseiller agricole adjoint à l’ambassade de France à Rabat.

Côté marocain, des établissements de 3 régions sont impliqués : l’ITSA de Témara, dans la banlieue de Rabat, les ITSA de Fquih Ben Salah et Sidi Hammadi, dans la région de Béni Mellal – Khénifra et l’ITSA de Aïn Jemaa, dans la région de Casablanca. Du côté français, le redémarrage des activités de coopération se fera avec un consortium d’établissements mené par l’ENIL de Besançon-Mamirolle et impliquant également pour l’instant le CFPPA de Montmorot, le LPA de Tournus et l’EPLEFPA de Quétigny – Plombières-les-Dijon.

Deux webinaires en mai et en juin permettront aux équipes des établissements de faire connaissance et de discuter des attentes des uns et des autres en termes de partenariat, sur la base d’un tableau que chaque établissement a déjà complété. Ces échanges déboucheront sur l’élaboration d’une convention-cadre puis de conventions particulières précisant les objectifs et modalités de collaboration entre les établissements. Une visite d’étude au Maroc prévue en octobre ou novembre permettra aux équipes de mieux se connaître et de bâtir un programme de travail pour l’année 2022 pouvant comporter des appuis à la mise en route des nouvelles infrastructures pédagogiques marocaines (halles de technologie, laboratoires, unités de valorisation,…), des échanges de pratiques autour de la gestion technique, pédagogique et commerciale des halles de technologies et laboratoires, un travail conjoint sur les cursus de formation en agro-alimentaire, des échanges croisés d’enseignants et d’étudiants ou encore des accueils de stagiaires et des stages en binômes franco-marocains.

Du côté marocain le contexte est très favorable à la reprise du partenariat. D’importants efforts de mise à niveau des infrastructures des établissements de formation ont été réalisés au cours des dix dernières années dans le cadre du Plan Maroc Vert : rénovation des salles de cours et de TP, des internats et des réfectoires, modernisation des exploitations associées aux établissements et création de halles de technologie et d’ateliers agro-alimentaires. Ces efforts vont se poursuivre dans le cadre de la mise en place de la Stratégie Génération Green (2021-2030), qui prévoit de former 150.000 jeunes dans les métiers de l’agriculture et l’agro-alimentaire, d’en accompagner 180.000 dans une démarche d’installation comme exploitant agricole et 170.000 vers les métiers du service à l’agriculture ou de la transformation agro-alimentaire. Chaque établissement est invité, dans le cadre d’une coordination régionale et nationale, à réviser sa carte des formations pour participer pleinement à cet effort de modernisation de l’agriculture marocaine. De quoi motiver d’autres établissements français à relancer des partenariats en état de co-hibernation ou à se lancer pour une première expérience de coopération franco-marocaine !

Pour info – La crise COVID a considérablement ralenti depuis un an les activités de coopération. Toutefois des perspectives sanitaires favorables s’esquissent pour la fin de l’année : déjà 12% de la population vaccinée au Maroc (dont les personnels des établissements d’enseignement), 8% en France au 26 avril. Les vols entre les deux pays sont encore suspendus mais il n’est pas déraisonnable de penser que des rencontres en présentiel pourront se dérouler avant la fin de l’année. S’il est encore un peu tôt pour programmer des mobilités d’élèves et d’étudiants, des échanges entre enseignants peuvent être envisagés.

Contact : Jan Siess, animateur du réseau Maroc de l’enseignement agricole – jan.siess@educagri.fr

Bertrand WYBRECHT, Conseiller agricole adjoint à l’ambassade de France à Rabat




Retour sur le voyage d’étude au Maroc des BTS ACSE et STAV de Figeac

En novembre 2019, le lycée agricole La Vinadie de Figeac a organisé un voyage d’étude au Maroc avec sa classe de BTS ACSE 2 et sa classe de STAV.

Les objectifs du voyage d’étude :

– Comparer les deux agroécosystèmes (territoire de Figeac et de l’ouest de Marrakech)

– Comprendre la gestion de la ressource eau dans un climat aride et semi-aride

– Découvrir, partager et échanger sur les différences culturelles et de modes de vie en France et au Maroc

Plusieurs visites techniques ont été organisées chez différents partenaires : Le CIPA (Carrefour des Initiatives et Pratiques Agroécologiques), l’ITSA Souilha (Institut Supérieur Technique Agricole), domaines royaux, Musée Mohammed VI pour la civilisation de l’eau au Maroc…

Aussi, du côté culturel, plusieurs sites ont pu être découverts : Mosquée, Hammam, Randonnée en montagne, Medina..

Les échanges culturels, sportifs, gastronomiques et festifs restent aussi de très bons souvenirs pour le groupe et les encadrants.

Voici quelques photos tirées de la présentation réalisée par les élèves au retour de cette inoubliable expérience. Bravo aux encadrants et accompagnateurs d’avoir rendu possible ce projet.

Diaporama des étudiants disponible en téléchargement : Voyage d’étude Maroc 2019

 




Comment réussir vos projets avec l’Afrique subsaharienne ?

Ce sont 75 personnes qui se sont réunies autour de cette question, du 22 au 26 janvier 2024 au Campus Nature Provence à Aix, d’une part en suivant la formation proposée par les réseaux Afrique et d’autre part en participant au regroupement des volontaires internationaux animé par le RED, avec l’appui de l’Institut Agro de Florac.

En proposant cette formation, inscrite au Plan National de Formation, les réseaux Afrique ont pour objectif général d’accompagner et soutenir les établissements de l’enseignement technique agricole dans le montage de projets de coopération.
Pour ce faire, les participants ont été amenés tout d’abord à comprendre et appréhender la stratégie du MASA et de la DGER en matière de coopération internationale (présentée en ouverture par Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne), à connaître et comprendre l’environnement institutionnel et les enjeux politiques et économiques de la coopération française avec l’Afrique subsaharienne. C’est également l’opportunité d’appréhender les diversités socio-culturelles et à tenir compte de l’interculturalité dans l’élaboration de projets de coopération. Il s’est agi aussi d’arriver à connaître et être capable de mobiliser les moyens et outils mis à disposition des établissements permettant de favoriser la coopération avec les pays de l’Afrique subsaharienne, d’identifier les sources de financement possibles, pour être capable de construire et mettre en œuvre un projet de coopération avec un partenaire africain.
Les différentes séquences ont été menées par les animateurs des réseaux Afrique Australe Océan Indien, Afrique de l’Ouest, Nigeria, et par le chargé de coopération Afrique subsaharienne et ECSI du BRECI, et par plusieurs autres·intervenants.

Conférence d’Ali Béty, agronome nigérien, ancien ministre et haut-commissaire de l’initiative 3N “Les Nigériens nourrissent les Nigériens”

Formé au Maroc et à Montpellier, Ali Béty a été chef de service au ministère de l’agriculture du Niger et a travaillé pendant treize ans à l’Agence française de développement (AFD) comme expert en environnement, développement durable et eau.
Il a fait l’honneur aux participants à la formation et aux jeunes volontaires internationaux de partager son expérience en apportant son éclairage sur les enjeux qui lient agriculture et formation en Afrique. Introduction aux enjeux démographiques, économiques et agricoles en Afrique, sa conférence a mis l’accent sur les enjeux géostratégiques et sur la place de la formation comme levier de développement. « Grand témoin », il a conclu ces trois jours par son regard sur les coopérations de l’enseignement agricole avec les pays africains, conclusion à (r)écouter.

Erasmus+ et l’Afrique

Pour réussir des projets de coopération, il est besoin de réflexion, d’énergie, et bien sûr de financement. Vincent Rousval et Aude Richard de l’agence Erasmus+ ont invité l’ensemble des participants à se saisir des opportunités offertes par les programmes Erasmus+ désormais ouverts aux pays africains.

Alors pourquoi ne pas concrétiser un projet de 12 à 36 mois grâce à un dossier KA2 « Partenariats de coopération » pour un montant allant de 120 000 à 400 000 € ?

Il y a aussi la possibilité de s’engager dans un « Capacity building » avec un autre pays européen et deux pays hors Europe pour 2-3 ans ou 3-4 ans, avec des budgets de 200 000 à 1 000 000 €, ou de déposer avec un partenaire africain un dossier « Jean Monnet » intégrant au moins 40 heures de cours sur une thématique agricole.

Focus sur les volontaires internationaux

Depuis 2019 les réseaux Afrique invitent à leurs Rencontres annuelles les services civiques africains. Et pour la troisième année consécutive, ce sont tous les volontaires internationaux, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient, accueillis dans des établissements d’enseignement agricole qui sont invités par le RED et l’Institut Agro Campus de Florac au moment de la formation animée par les réseaux Afrique.
Ce regroupement permet aux jeunes de mieux se connaître, de pouvoir échanger sur leurs différentes missions dans les établissements, entre pratiques autour de l’agroécologie, animation sur l’éducation à la citoyenneté et la solidarité internationale, ateliers de découverte de leurs pays respectifs aux apprenants, appui sur les exploitations… Durant ces trois journées de formation, ils ont notamment travaillé sur des propositions d’activités et de projets à soumettre à leur établissement, en s’inspirant des expériences de chacun.

Ces regroupements sont aussi l’occasion pour eux de témoigner de leur expérience en France, de leur vécu de l’interculturalité au quotidien, et surtout de nourrir leur réseau.
Parmi eux, cette année ce ne sont pas moins de 25 jeunes africains et africaines qui sont accueillis dans des lycées agricoles français pour y effectuer une mission de service civique. Ces mobilités entrantes constituent donc une modalité importante de coopération avec les partenaires africains, et toujours en lien avec les espaces de France Volontaires implantés dans plusieurs pays. Une séquence de la formation, menée avec Pierre Revel, représentant régional de France Volontaires, a donc permis de présenter et préciser le fonctionnement de l’accueil de jeunes africains en service civique dans des lycées agricoles français dans le cadre de partenariats ainsi consolidés.

Une séquence sur l’interculturalité

La coopération internationale suppose de travailler en contexte interculturel, ce qui ne peut s’improviser. Aussi cette nouvelle séquence avait-elle pour objectif, à partir d’échanges, d’exemples de situations vécues ainsi que de références bibliographiques, de permettre aux participants d’aborder quelques clés de l’interculturalité. Prendre conscience des questions de différences notamment de communication, de prise de décision, de confiance, de gestion du temps, entre les cultures paraît indispensable pour réussir la construction de partenariats internationaux.

Ressources

Au cours de ces trois jours de formation, outre les temps de convivialité entre les deux groupes (danses, chants et sketchs des volontaires sur nos manières de vivre ou promenade sur le vieux port de Marseille), ont aussi été présentés les activités de chacun des réseaux Afrique, les témoignages de 30 ans de coopération avec le Sénégal, Madagascar ou des pays d’Afrique australe et Océan Indien, le dispositif African Book Truck, des éléments de méthodologie de projets, d’interculturalité, d’écriture de dossiers de financement (FONJEP par exemple), autant de ressources à retrouver.

Enfin, que soient chaleureusement remerciés pour la qualité de leur accueil et leur implication sans faille dans la réussite de ces rencontres  Marie-Laure Para, enseignante documentaliste et référente coopération internationale, et Hassan Samr, directeur de l’établissement, le Campus Nature Provence.

Contacts :

Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne et ECSI au Bureau des relations européennes et de la coopération internationale, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

Les animateurs des réseaux Afrique : William Gex (Nigéria, Afrique australe Océan Indien) william.gex@educagri.fr, Didier Ramay (Afrique australe Océan Indien) didier.ramay@educagri.fr, Jean-Roland Arbus (Afrique de l’Ouest) jean-roland.arbus@educagri.fr, Vanessa Forsans (Afrique de l’Ouest) vanessa.forsans@educagri.fr

Les animateurs du réseau de l’ECSI, le RED : Julien Amouret, julien.amouret@educagri.fr, Danuta Rzewuski, danuta.rzewuski@educagri.fr

Le dispositif national d’appui (Institut Agro de Florac) : Christian Resche, christian.resche@supagro.fr, Léa Woock, lea.woock@supagro.fr