Arménie : de la physique à l’agroalimentaire

Les portraits de trois jeunes arméniens qui incarnent de la coopération entre l’Arménie et la France, en venant  poursuivre leurs études supérieures à Dijon : du Master au Doctorat.

Depuis plus d’une vingtaine d’années, l’université de Bourgogne Franche Comté (UBFC) construit un partenariat avec l’Arménie dans un tout premier temps autour de thématiques liées aux sciences physiques. Aujourd’hui cette coopération s’élargit à d’autres domaines telles que l’agroalimentaire.

Un fort partenariat depuis plus de 20 ans

UBFC a développé une réelle politique de partenariats internationaux avec l’Arménie, allant de l’échange récurrent d’étudiants à la création d’un double diplôme.

Depuis 2018, UBFC a accueilli en Masters plus de 40 étudiants originaires de l’université d’état d’Arménie (YSU). Plusieurs de ces étudiants ont poursuivi leurs études en doctorat à UBFC ou dans d’autres institutions françaises.

Pour renforcer la coopération scientifique et académique existante et l’étendre à d’autres domaines scientifiques, et pour renforcer son réseau en Arménie, UBFC a signé en 2018 des accords de coopération avec quatre établissements en Arménie : YSU, Russian-Armenian Unversity (RAU), NASA et Armenian National Agarian University (ANAU). Ces accords de coopération ont renforcé les échanges existants et déjà réguliers de professeurs et d’étudiants entre UBFC et les institutions arméniennes. Ils ont également stimulé de nouvelles coopérations.

Yevgenya Pashayan-Leroy, directrice du services relations internationales de l’UGB accompagnée d’enseignants chercheurs, assure chaque année une présentation de l’université auprès des jeunes étudiants arméniens inscrits à l’université d’état d’Erevan. Chaque année, quelques élèves quittent leur pays pour venir à Dijon réaliser un Master ou un doctorat. Ces élèves soutiennent leur mémoire avec brillantissime/ virtuosité.

Différents financements leur sont accordés : bourse interne de UGB, bourse du gouvernement français (BGF), bourse de mobilité Erasmus+ par le projet Mobilité Internationale de Crédits (MIC), bourse de l’agence universitaire de la francophonie (AUF).

A travers trois portraits de jeunes arméniens et arméniennes, découvrons les enjeux de cette coopération entre la France et l’Arménie.

Syuzanna, du bi-diplome à l’Université d’Erevan

Syuzanna commence ces études supérieures à l’université d’état de Erevan. De 2019 à 2022, elle réalisera un doctorat en co-tutuelle entre les deux établissements d’un coté l’université d’état de Erevan et l’Institut AgrosupDijon. Elle mettra alors en évidence les interactions entre la nature du contenant et le contenu : le vin. Aujourd’hui, elle travaille à l’Université d’État d’Erevan tout en maintenant une collaboration étroite avec l’université de Bourgogne et l’Institut Agrosup Dijon.

Portrait de Savmel : De la vigne aux plantes médicinales

En 2014, Savmel obtient son diplôme « bachelor degree » en Biologie, en Arménie. Il enrichit ses études par de nombreuses expériences dans différents pays européens. Tout d’abord, il étudie la propagation d’une maladie phylloxera sur les vignes en Arménie. Puis, en Italie, Savmel a ainsi découvert différents processus de cryoconservation.

En 2020, il arrive à l’Université de Dijon, Institut universitaire de la vigne et du vin « Jules Guyot », où il travaillera sur la composition en antioxydants dans les fruits de la vigne.

Parallèlement, Savmel est très dévoué auprès des étudiants étrangers en les aidant dans leurs démarches administratives.

En 2021-2024, il prépare une thèse à l’université UBFC en pharmacologie dont l’objectif est de déterminer les caractéristiques chimiques de certaines plantes médicinales arméniennes.

Il souhaite poursuivre cette collaboration entre les instituts français et arméniens en produisant des huiles essentielles et hydrolats à partir de plantes provenant d’Arménie.

Il vient d’obtenir un post-doctorat en co-tutelle entre INRAE et l’Institut universitaire de la vigne et du vin « Jules Guyot ».

Ruzanna, spécialisée dans la sécurité alimentaire

Doctorante en toxicologie, Ruzanna une brillante étudiante d’origine arménienne vient de rejoindre l’entreprise Lactalis à Laval (53).

En 2018, elle obtient sa licence de biochimie à l’université d’état à Erevan. En 2020, Ruzanna poursuit ses études en France, en master de microbiologie et physico-chimie des procédés agro-alimentaires à l’institut AgrosupDijon. Au cours de son master, elle bénéficiera d’un programme d’échange ERASMUS + avec l’Italie.

Sortie majeure de promotion, Ruzanna poursuit ses études en réalisant une thèse portant sur l’évaluation des risques de contamination des produits alimentaires provenant d’emballages métalliques. Sa ténacité et son envie de réussir vont la conduire à l’obtention d’un prix Eurotox de début de carrière dans le domaine de la sécurité alimentaire et à l’écriture de plusieurs publications.

« A dream for me »

Ces jeunes arméniens et arméniennes ont choisi de venir en France car c’était un rêve pour eux depuis longtemps, une opportunité pour poursuivre leurs études supérieures.

A Dijon, une réelle solidarité entre les jeunes arméniens, arméniennes s’installe facilitant ainsi leur intégration. L’un des étudiants m’a dit : Dijon, est une ville où je me sens à la maison .

Des cours de linguistique leur sont proposés en vue de préparer le diplôme d’études en langue française (DELF).

Plus de 20 ans de coopération entre l’UGB et l’Arménie s’illustre également par des mobilités sortantes comme celle toute récente de Rodolphe, jeune étudiant français, qui vient de commencer une thèse en Arménie.

En mars 2024, une délégation de 5 enseignants d’AgrosupDijon assurera des cours en Master au département de biologie à l’Université d’Etat de Erevan.

Contact : Evelyne Bohuon, animatrice du réseau Arménie de l’enseignement agricole, evelyne.bohuon@educagri.fr

 




International content

This part of PORTAILCOOP will provide you with some material in English or other languages presenting various actions or documents of interest for the actors of the European and international cooperation of the French Ministry of Agriculture and their partners.

Discover the different training, research, innovation actions and projects that the Ministry, its schools and the actors of agricultural education carry out with almost a hundred countries around common topics concerning agriculture, food, environment, citizenship and ways to respond to global challenges.

La Valle d’Aosta viene premiata a SIA2024

Successo per gli studenti dell’Institut Agricole Régional al 60° Salone Internazionale dell’Agricoltura di Parigi

Domenica 3 marzo 2024 è giunta al termine l’avventura della classe V tecnico dell’Institut Agricole Régional della Valle d’Aoste (Italia) al 60° Salone Internazionale dell’Agricoltura di Parigi che ha visto oltre 600 mila visitatori nei 9 giorni di apertura al pubblico… Leggi di più

   

Ana Euler, da EMBRAPA, convidada para o Fórum Franco-Brasileiro 2023

No fórum franco-brasileiro realizado em Bourges de 22 a 27 de outubro de 2023, Ana Euler, Diretora de Negócios da EMBRAPA, fez uma apresentação sobre a pesquisa agronômica brasileira na conferência « Produzir e consumir de forma diferente: que transições? » em 25 de outubro de 2023. Após sua apresentação, ela nos deu suas impressões sobre o fórum e o futuro dos intercâmbios franco-brasileiros… Leia mais


French farmers and researchers’ groups talk to Australians

On September 13, the French Embassy, through its Counsellor on Agricultural Affairs, organized a hybrid event aimed at promoting to Australian counterparts the approaches of farmers’ groups in France, as drivers for achieving sustainability targets: reducing the use of inputs, improving soil health, taking better account of animal welfare, improving resilience through value adding… Read more

Donut revisited in Franco-Indian colors

The Pantnagar University of Agriculture and Technology organized a cooking competition on the theme of coarse grains, to celebrate the national millet festival.
Young French agricultural students from the DEFIAA-2023 program, on placement in India, took part in the competition, and third prize was won by a Franco-Indian pair.
« The aim was to make a dish from millet. The Indian girl who was with me came up with the idea of making doughnuts » – testifies Nicolas.
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More… Report from FrenchDEFIAA students in India

Intercambio agricola internacional

Aprendices del Liceo Agrícola Francés viajan a Colombia y aprendices del Sena viajan a Francia.

Durante su estancia de 30 días, su principal objetivo es sumergirse en la cultura colombiana y familiarizarse con los procesos agrícolas tropicales, diferentes a los que están acostumbrados en Francia, como parte de su formación como tecnólogos en gestión agroalimentaria…. Seguir leyendo

Defiaa, a wave of color over France

The India network organizes the reception of Indian students and their internships in a dozen agricultural high schools in France. After a week of integration at the Lycée Agricole Français de Théza in Perpignan, they head off to partner establishments in the DEFIAA program – Developping French Indian Exchanges in Agroffod and Agronomy – and experience the French adventure.

Some fifteen young Indian students hosted in March 2023, as part of the DEFIAA program, share their experiences on the Moveagri social network, which is specially dedicated to sharing the experiences of young people in agricultural education… Read More

Erasmus+ at the heart of the Bergerie

The Erasmus+ agency has organized a European meeting with 12 invited countries at the Bergerie nationale de Rambouillet on the theme of « Agroecology, technical and educational approach », in mid-April 2023.

The 35 participants present from April 12 to 14, 2023, from Belgium, Germany, Luxembourg, Denmark, Finland, Latvia, Turkey, Poland, Sweden, Spain, Estonia and France, took an active part in the activities proposed around agroecological issues to build their future projects with one or more of the European partners present… Read more

Cross-experiments of veterinarians France-Japon

Léa Cordebar and Barbara Ramos are both veterinary students at the end of their studies. Originally from Brazil, Barbara studied veterinary medicine in Japan thanks to a scholarship, while Léa is in her final year at VetAgro Sup. While Léa is going to Japan for a 4 weeks internship at the Equine Medical Center of the Faculty of Veterinary Medicine of Kagoshima University, Barbara is coming to France to do a 4 weeks internship at the veterinary hospital of VetAgro Sup, especially at the Clinéquine. They tell us about their experience !

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Minister of Agriculture and Food Sovereignty of France Pays Visit

Ulaanbaatar, April 11, 2023 /MONTSAME/. By invitation of the Minister of Food, Agriculture and Light Industry Kh. Bolorchuluun a delegation of the Ministry of Agriculture and Food Sovereignty of the French Republic headed by Minister Marc Fesneau paid an official visit to Mongolia on April 7-9, 2023.

The two Ministers worked towards boosting the cooperation in the following three directions: Bilateral cooperation between the Ministries…Business-to-business collaboration… and Bilateral cooperation in the field of Veterinary Services – livestock and animal health, vaccination, exchange of experts, expertise, participation in international events and training courses. Read more…

Reunión se inscribe en el marco del proyecto “Alimentación Sostenible en el Perú”

El lunes se realizó de manera virtual el Primer Encuentro de directores de Institutos de formación agrícola de Perú y de Francia. Esta reunión se inscribe en el marco del proyecto “Alimentación Sostenible en el Perú” que financia la Embajada de Francia y que permitirá a 6 Institutos de ambos país beneficiar de un apoyo a la movilización de profesores y alumnos este 2023.

Agradecemos al Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire y AVSF – Agrónomos y Veterinarios Sin Fronteras por la organización de este evento y permitir que se desarrollen colaboraciones entre institutos franceses y peruanos que perduren en el tiempo.

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Darryl Jacobs receives a knighthood in the Order of Agricultural Merit

On Friday 21 October 2022 at the Elsenburg Agricultural Training Institute in Stellenbosch, Mr Darryl Jacobs, Deputy Director of the Western Cape Department of Agriculture, was bestowed with the award of Knight in the Order of Agricultural Merit by the Consul General of France in Cape Town, M. Laurent Alberti. The ceremony was attended and introduced by the Western Cape Minister of Agriculture, Mr Ivan Meyer. Read More

Global Health Challenge

From October 17 to 23, a Mozambican delegation of about ten people was received on Reunion Island (FRANCE). This trip was organized as part of the European Union funded project, H2020 ROADMAP- « Rethinking the use of antimicrobials in livestock production systems ».
This project responds to the challenge for global health posed by the proliferation of antimicrobial resistance,… Read more

 

French National Veterinary School / Photo crédit MASA-Xavier Remongin

“One Health” Ministerial Conference on Antimicrobial Resistance – Paris, March 7, 2022

Proposing concrete solutions at a European level to fight against a threat to global public health

The “One Health” (human, animal and ecosystem health) ministerial conference on antimicrobial resistance aims to assess the European Union’s progress on this major public health issue. Read more

YEDODE for food security in Ethiopia

Have you ever wondered if the food that you buy from supermarket is safe? If yes, then you are not alone !

ENVT, the French National Veterinary School of Toulouse, is involved in a cooperation project on the « Farm to Fork » for the avian sector… Read More

Hello from Down under !

Portrait of Vincent HEBRAIL, Agricultural Affairs Advisor for Australia and New Zealand

You are the new (and first !) Agricultural Affairs Advisor based in Canberra for Australia and New Zealand, effective January 1, 2022. What is your professional background ? Read more…

NECTAR – New Education transition in agroecology and rurality

NECTAR project (New Education Transition in Agroecology and Rurality) must achieve shared pedagogical activities and compared reflective analysis on agro-ecological transition teaching between France and Austria. We want to connect high schools and work on key concepts : soil fertility, local food and autonomy, agroforestry and local seeds. We want to tackle learners urgent societal issues and develop tools for the teachers who must understand how learners are learning to be more efficient.

NECTAR Eramus+ project

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Un diplomate japonais de retour en Alsace !

Monsieur Yusuke Kambayashi, premier secrétaire aux affaires agricoles de l’Ambassade du Japon en France, a donné une conférence sur l’agriculture et l’alimentation du Japon dans l’établissement agricole des Sillons de Haute Alsace sur le site du lycée du Pflixbourg.

Accueil du Premier secrétaire aux affaires agricoles à Paris, Yusuke Kambayashi à l’établissement agricole des Sillons de Haute Alsace sur le site du lycée du Pflixbourg

Après avoir présenté son parcours notamment avec un passage par l’Ecole Nationale de l’Administration française qui l’avait conduit une première fois en Alsace, Monsieur Kambayashi a expliqué les missions assurées par l’attaché agricole à l’Ambassade du Japon à Paris, notamment l’étude des bonnes pratiques dans les pays étrangers. Pour cela, la France est particulièrement intéressante à étudier.

Portrait de l’agriculture au Japon

Le Premier secrétaire a évoqué le vieillissement de la population au Japon et le besoin de chercher des marchés dans les pays étrangers pour maintenir la production japonaise, au risque de perdre des terres agricoles. Il a mentionné le plan stratégique d’exportation mis en place par le gouvernement. Pour l’instant, la France est plus exportatrice vers le Japon que l’inverse.

Il a évoqué un grand événement à Lyon à la Cité internationale de la gastronomie, dont il a été à l’initiative : un mois culinaire basé sur des démonstrations, ateliers, et ventes de produits japonais.

En tant que représentant du Japon en France, Yusuke Kambayashi a dressé un portrait de l’agriculture au Japon. Ainsi, la superficie du Japon représente la moitié de celle de la France avec peu de terres agricoles, soit 12% de surface agricole pendant qu’en France elle atteint 53%. En conséquence, le taux d’autosuffisance alimentaire du Japon de 38 % est très faible.

Le fonctionnement

Ensuite, Monsieur Kambayashi a précisé les spécificités de l’agriculture au Japon. Le riz y est cultivé dans les plaines qui sont peu nombreuses. La culture des fruits et légumes est répandue partout dans le pays. Cependant, le raisin est essentiellement cultivé dans le centre du Japon. La variété la plus populaire est le Koshu. Des Japonais sont allés étudier en France et surtout dans la région de Bordeaux où l’entreprise Suntory est propriétaire d’un château.

La culture des fleurs est assez limitée car le caractère timide des hommes Japonais n’encourage pas le commerce. Les fleurs sont surtout utilisées au fleurissement des cimetières.

On retrouve l’élevage de tous les animaux mais avec peu de chèvres. La race Wagyu, vache japonaise, s’est développée à l’extérieur du Japon notamment en Australie.

On assiste à une concurrence entre les différentes utilisations des terres (usines, habitations…), avec une forte pression pour l’artificialisation des terrains agricoles. Les travaux d’aplanissement des terrains dédiées à la riziculture fait partie des missions du Ministère en vue d’une meilleure efficacité des travaux. Parfois, ces parcelles travaillées sont adaptées à la construction de bâtiments (hôpitaux, etc…) et certains agriculteurs vendent leur terrain malgré une règlementation stricte qui vise à limiter l’artificialisation des terres.

En raison de la raréfaction des terres agricoles, les montagnes ont été investies et leur aménagement représente un coût important, sans compter les risques de glissements de terrain. Aujourd’hui l’activité agricole n’est pas concurrente par rapport aux produits importés. Beaucoup de terres agricoles sont aujourd’hui abandonnées et leur surface a tendance à baisser.

Même si la riziculture est populaire, elle est peu rentable. La tendance est à la baisse de consommation de riz en raison du changement de mode de vie de la population. L’importation de céréales du Canada, USA, France prend le pas sur la production locale. La culture du riz ne nécessite pas de travailler tous les jours mais le problème majeur du Japon est de renforcer les recrutements en main d’oeuvre agricole.

Le nombre d’agriculteurs est en forte diminution, majoritairement due au vieillissement de la population. En 2023, l’âge moyen des agriculteurs est de 67,8 ans !

La taille moyenne des exploitations est beaucoup plus petite qu’en France, en moyenne 15,2 ha contre 60,9 ha en France. Le Ministère travaille au regroupement des parcelles.

Les défis

Le changement climatique représente un autre défi majeur. Ainsi, un plan gouvernemental définit divers objectifs dans les secteurs agricoles, de la forêt et de la pêche pour s’y adapter.

Le Japon utilise beaucoup de pesticides mais traditionnellement, dans les rizières, ils sont peu utilisés en raison de la présence de l’eau. Dans les serres, les productions sont réalisées plusieurs fois par an, ce qui augmente le pourcentage d’utilisation des pesticides (comme aux Pays-Bas).

L’agriculture biologique représente actuellement moins d’1% des surfaces agricoles et en raison du climat, sa culture est difficile à opérer.  Les consommateurs ne choisissent pas ce type de produits car ils coûtent plus cher que les autres. Ils pensent également que les produits japonais représentent une forme de sécurité, par rapport aux produits bio importés.

La tradition comme patrimoine culinaire

La conférence s’est achevée par une présentation du Washoku, le repas traditionnel japonais. Il s’agit d’un plat complet traditionnel composé d’un bol de riz, de soupe de miso, et de 3 plats (1 viande et 2 légumes). Le Washoku a été inscrit en 2012 au patrimoine mondial de l’Unesco venant directement après la cuisine française. Depuis, les Japonais retrouvent le goût de cette tradition, surtout dans les restaurants scolaires. Chaque plat a un sens différent.

Monsieur Kambayashi a évoqué l’umami : le 5e goût au Japon, indépendant des autres (sucré, salé, amer, acide).

L’alimentation fermentée est une spécificité de la cuisine japonaise : miso, soja, radis jaune, saké (vin de riz fermenté). Il est peu développé en France, Yusuke Kambayashi travaille à son développement.

D’autres saveurs entrent dans la connaissance culinaire comme le wasabi, le wakame dont une filière bio existe en Bretagne (production durable car les algues poussent sans intervention humaine), l’azuki est un haricot rouge, production existant en Alsace.

A l’issue de la conférence, les élèves et les enseignants du lycée ont posé de nombreuses questions. La monoculture et l’épuisement des sols, l’origine de l’eau utilisée dans la culture du riz, l’agriculture biologique, les appellations d’origines protégées, la méthanisation et les aides à l’installation ont ainsi été abordées.

Yusuke Kambayashi ne s’est pas rendu au lycée du Pflixbourg-Wintzenheim par hasard. En effet, cet établissement est entré dans le réseau de la coopération avec le Japon en 2018 sous l’impulsion d’une enseignante en aménagements paysagers, Magali Dalloz. Aujourd’hui, ce lycée est un des établissements les plus actifs dans la coopération avec le Japon.

Article co-écrit par Franck COPIN animateur du réseau Japon et Hélène ZOUINKA chargée de communication de l’EPLEFPA « Les Sillons de la Haute-Alsace ».

Contact : Franck COPIN, animateur du réseau Japon de l’enseignement agricole, franc.copin@cneap.fr




AgreenMob – 4ème édition

L’accueil d’un nouveau partenaire universitaire fait entrer l’agroforesterie dans la 4ème édition de l’aventure AgreenMob.

Alors que la 4e édition du programme AgreenMob* est désormais lancée, nous sommes heureux de compter un nouveau partenaire sénégalais avec l’Université Assane Seck de Ziguinchor à travers le département d’agroforesterie. Les étudiants sénégalais pré-sélectionnés par leur établissement ont pu postuler jusqu’au 4 février 2022 en vue de poursuivre leur parcours en France dans une des écoles d’enseignement supérieur en agriculture au sens large.

27 places sont ouvertes à ce jour. Cette aventure humaine, qui vise à améliorer l’internationalisation des formations pour une meilleure compétitivité sur la scène mondiale, contribue à faire vivre la coopération entre nos deux pays conformément aux quatre engagements de l’enseignement agricole pour l’Afrique.

Étudiants et jeunes professionnels qui partagent leur ressentis

Écoutez les témoignages des étudiants, Binetou, Momar, Ndéyé et Aïcha

 Et les alumni, Siny, Mor, Malick et Moustapha : que sont-ils devenus ?

Pour connaître le parcours des anciens étudiants qui ont suivi un parcours d’étude en France et connaître le chemin qu’ils ont suivi, retrouvez les derniers portraits des alumni qui expliquent leur choix de l’enseignement agricole en France et leur insertion professionnelle au Sénégal.

  • Siny Samba, CEO Le Lionceau, alumni de IA M, répond sur son choix pour l’enseignement agricole :

Visionnez son second témoignage sur son insertion professionnelle : https://youtu.be/9XOIkEa23aE

  • Mor Talla Sall, Directeur Plantation CSS, Alumni de IA M

Choix de l’enseignement agricole pour Mor Talla Sall : https://youtu.be/SfUFc97YQjM

Son orientation professionnelle

  • Malick NDIAYE, DG La Banque Agricole, alumni de APT

Le choix de l’enseignement agricole pour un Directeur général d’une banque

Le profil professionnel de Malick : https://youtu.be/BUOfZCwDpzE

  • Moustapha Diop, Coordonnateur collecte du lait pour La laiterie du berger, Alumni de ESA Angers

L’expérience dans l’enseignement agricole de Moustapha : https://youtu.be/pf5FA0Q1LUc

Qu’elle a été la trajectoire de Moustapha, entre son parcours dans l’enseignement agricole et son poste de Coordonnateur aujourd’hui :

 

Pour en savoir plus sur le programme (témoignage d’étudiants, mode de recrutement, calendrier, etc.) : https://www.agreenium.fr/international/projets/AgreenMob

AgreenMob *programme lancé depuis 2019 et porté par l’Alliance Agreenium de recrutement concerté avec leur établissement d’origine au Sénégal (UCAD/ESP, UGB, UT/ENSA, EPT et UASZ) d’élèves ingénieurs sénégalais en agrobiosciences.

Contacts :

Maryline Loquet, Attachée de coopération – Enseignement agricole, Ambassade de France au Sénégal – maryline.loquet@diplomatie.gouv.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr