Agropuzzle, découverte des plantes grâce à Erasmus+

Dans le cadre d’un projet Erasmus+ partenariat de coopération, Agropuzzle , l’EPLEFPA de la Guyane a contribué à l’édition d’un livre présentant les plantes médicinales utilisées dans les pays partenaires du projet.

Ensemble des partenaires du projet Erasmus+ Agropuzzle

Agropuzzle 4 est un projet Erasmus+ du secteur « partenariat de la formation professionnelle ». Il traite de l’utilisation quotidienne des plantes aromatiques et médicinales spécifiques de chaque pays partenaires à savoir la Guyane, la Pologne, la République Tchèque, l’Espagne, la Roumanie et le Portugal.

Comment utiliser ces plantes médicinales dans la vie de tous les jours ?

Les participants ont l’occasion de se familiariser à l’organisation de petites entreprises locales sur les thématiques de l’agrotourisme, l’apiculture, l’herboristerie. Ce Livre est structuré en fonction des informations fournies par les partenaires du projet Agropuzzle 4 concernant l’utilisation des plantes aromatiques et médicinales dans les pays participants, sur la base des activités professionnelles menées par des stagiaires en mobilité .

Consultez le Livre Agropuzzle en anglais

En ce qui concerne la Guyane, les personnels et apprenants ont pu participer à 2 rencontres.

Timothée, stagiaire accompagné de l’équipe du lycée de Guyane

 

Contact : Frédérique LOUMETO-IPOLO, animatrice du réseau Caraïbes de l’enseignement agricole, frederique.loumeto-ipolo@educagri.fr




La mangue à toutes les sauces

Le réseau Caraïbes a participé aux journées techniques du festival de la mangue du 15 au 19 juin 2022, à Bani en République Dominicaine, au côté des partenaires du projet INTERREG Caraïbes REACT.

Ce festival a été l’occasion de rencontrer une grande partie des acteurs de la filière agricole fruit de la République Dominicaine, plus particulièrement les producteurs de mangues réuni dans une coopérative ou Cluster de la mangue dominicaine – PROMANGO.

En plus des rencontres avec les responsables de filières, cette fête de la mangue a permis d’échanger avec les élèves des établissements agricoles présents sur le salon notamment ceux de l’Instituto Politécnico Loyola, de rencontrer les enseignants et le directeur de l’Institut. Ces derniers ont exprimé leur souhait de mettre en place des échanges fructueux entre les établissements agricoles français et les dominicains. Une visite technique d’une délégation Française en République Dominicaine est à envisagée.

L’Institut Polytechnique Loyola (IPL), fondé en 1952, est un établissement d’enseignement public polyvalent agricole situé dans la province de San Cristóbal, à 1h30 de Santo Domingo, la capital de la République Dominicaine. Il propose des formations du niveau Initial (équivalent des classes de 4è et 3ème de l’enseignement agricole français) au Baccalauréat.

Fruit de l’économie dominicaine

La mangue s’est positionnée comme un produit important pour l’économie dominicaine. La superficie plantée a dépassé 130 000 hectares avec environ 1 800 plantations commerciales regroupées autour du Cluster PROMANGO. Il s’agit d’une filière bien organisée et qui répond aux normes européennes d’exportation. Cette filière devrait générer en 2022 près de 40 millions d’euros de rentabilité pour la République Dominicaine (source Ministère de l’Agriculture Dominicain).

La demande locale et internationale pour les variétés de mangues dominicaines se démarque, comme « Mingolo », qui est devenue la principale variété d’export avec 22% des exportations, suivie de « Crema de Oro » et « Banilejo » avec 6% chacun, des exportations vers les marchés d’Europe, des États-Unis d’Amérique et du Canada.

Pour mieux connaître les 120 variétés

Une exposition des variétés génétiques de la mangue dominicaine s’est tenue autour de plus de 120 variétés avec des dégustations des principales commercialisées dans le pays, la vente de mangues et de produits à base de fruits, une exposition de matériel et de fournitures.  Durant les séminaires, un exposé sur les technologies de production, la gestion des pathologies et l’impact du changement climatique sur les habitudes de plantation a remporté un vif succès auprès des participants. De nombreuses délégations internationales étaient présentes dont la plus importante venue de la Jamaïque.

Comme chaque année, pour la célébration de l’Expo Mango, le Comité d’organisation a préparé un vaste programme éducatif et culturel. Comme les  journées techniques auxquelles nous avons participé aux côtés de notre partenaire l’Instituto Dominicano de Investigaciones Agropecuaria (IDIAF) . Cet institut  possède une station expérimentale de fruits à Baní, dédiée à la recherche en culture fruitière avec une zone tropicale, un centre expérimental de 1 275 hectares et dispense une assistance technique aux agriculteurs. En son sein on retrouve le Cluster  Ovino Caprino dédié aux Ovins-Caprins.

Opportunités de stages pour les jeunes

Durant cette mission, d’autres rencontres ont eu lieu avec des partenaires, tels que la Chambre de Commerce Franco- Dominicaine, qui pourra identifier des lieux de  stage pour  des étudiants de l’enseignement agricole français, notamment avec un profil bac+2  dans les filières agricoles organisées de la république Dominicaine : les filières fruits, les entreprises de transformation agroalimentaire, entre autres.

Voir les reportages des médias locaux  :

  • Abriendo La Mañana :

Pour connaître le projet INTERREG Caraïbes REACT, retrouvez les précédents articles

Contact : Frédérique LOUMETO-IPOLO, animatrice du réseau Caraïbes de l’enseignement agricole, frederique.loumeto-ipolo@educagri.fr




Desde Versailles hasta Cuba

4 lycées agricoles français ont finalisé leur participation au projet innovant Agrécocarribe par la production d’un outil pédagogique intégrant des principes de l’agroécologie – Résultat d’une collaboration avec leurs partenaires Cubains pour une transmission des savoirs.

Le projet Agrécocarribe, financé par le Fond de solidarité pour les projets innovants (FSPI), a permis des missions franco-cubaines, débutant par une mobilité d’enseignants-chercheurs cubains à Maule (Yvelines). Ce premier échange a été suivi d’une mission composée d’enseignants, de chefs d’exploitation et d’agriculteurs français à Cuba.

Les projets FSPI couvrent des secteurs variés dont le domaine de l’éducation pour 40%. Le projet Agrécocarribe s’inscrit dans une dimension régionale forte impliquant notamment les sections BTS des lycées de Martinique, Guadeloupe, Guyane et du LEAP du Buat (Yvelines), mais également dans une coopération sud-sud.

Entre horticulture et patrimoine

« Dans le cadre du projet de construction de l’outil pédagogique, le LEAP du Buat, en collaboration avec les établissements publics agricoles des Antilles-Guyane, a accueilli du 19 au 29 janvier 2022, une délégation de onze enseignants-chercheurs cubains et leurs homologues d’Outre-mer pour une série de séminaires et d’ateliers sur le thème de l’agroécologie.

La délégation de scientifiques en provenance de 6 universités cubaines est arrivée à l’aéroport de Roissy sous un ciel froid et pluvieux, bien différent de la douceur tropicale de l’ile de Cuba. Le choc thermique passé, la délégation cubaine a suivi une série de séminaires dispensés par l’établissement du Buat sur les thèmes de la politique agricole commune en Europe, les attentes sociétales au sein du marché français, les formes de commerce et de distribution ou encore les certifications du secteur agroalimentaire.

Des ateliers d’échange ont permis aux scientifiques cubains de se rapprocher des professionnels français et d’acquérir une vision concrète du modèle commercial français. Par la même occasion, la délégation cubaine a pu se familiariser avec le système éducatif et comprendre les différences entre la formation en alternance et la formation scolaire dans l’enseignement agricole français.

Ces rencontres ont permis aux acteurs de se forger un regard croisé sur les modèles agricole, éducatif et commercial franco-cubain. La délégation a échangé directement avec des acteurs du monde agricole en visitant le marché des producteurs locaux de Versailles, la ferme expérimentale de Plaisir Grignon, et la coopérative BioCoop.

La délégation a également pu aller à la rencontre des personnels de l’école nationale supérieur du Paysage de Versailles (ENSP) et du potager du Roi, suivi par la visite du château, ainsi que d’autres sites culturels phares de l’île de France, tels que le musée du Louvre et la Tour Eiffel. »

 
Les Français à Cuba

Du 1er au 9 février 2022, c’est au tour de la délégation française d’être reçue à Cuba pour finaliser les travaux de recherche et aborder les perspectives de futurs projets. La délégation française, composée d’enseignants du LEAP du Buat, des équipes des établissements (enseignants et chef d’exploitations) des lycées de Matiti en Guyane, de la Guadeloupe, ainsi que des agriculteurs et de chercheurs du CIRAD, est arrivée à l’aéroport de la Havane pour le séminaire de clôture du projet FSPI-Agrecocarribe sur le thème de l’agroécologie.

« Après la surprise du cadre enchanteur de Cuba, la délégation française a suivi aux côtés des chercheurs cubains les séminaires de synthèse sur les travaux menés dans les domaines de l’agroécologie mais également sur la pédagogie et la création d’outils communs entre la France et Cuba en matière de transmission des savoirs. »

La pédagogie comme transmission des savoirs agroécologiques

Les ateliers ont permis l’élaboration de documents de travail faisant le lien entre les différents référentiels de l’enseignement agricole et les avancées scientifiques du projet FSPI/Agrecocarribe. Ce séminaire de clôture a également permis de jeter les ponts de futures collaborations entre Cuba et la France, tant pour le personnel enseignant que pour les apprenants.

Durant ces échanges, l’ensemble des résultats d’expérimentation mais aussi des méthodes d’enseignement, tel que le transfert aux apprenants de la connaissance et la technologie des Microorganismes Autochtones Bénéfiques (MAB)déjà utilisées dans les pratiques écologiques cubaines ont fait l’objet d’échanges.

Les partenaires franco-cubains vont pouvoir continuer à travailler ensemble sur la thématique de l’agroécologie à travers le nouveau projet Interreg Caraïbes REACT – suite logique au projet FSPI – qui s’est terminé au 28 février 2022.

La transition avec REACT

Le projet du Réseau d’Enseignement de l’Agro-écologie dans la Caraïbe : la Transition (REACT), qui a été lancé officiellement le 25 janvier 2022, vise à renforcer le capital humain des territoires ultramarins afin « d’Enseigner à produire autrement » en favorisant la formation et la professionnalisation des élèves, des étudiants et des enseignants des lycées agricoles, ainsi que les maîtres de stage et les enseignants-chercheurs en agrobiosciences via des mobilités entre établissements d’enseignement, entreprises et ONG ou encore organismes de recherche à l’échelle de la grande Caraïbe.

Les partenaires Caribéens du projet REACT travaillent dans la formation et la recherche et sont issus de sept pays : Aruba, Barbade, Cuba, France, République Dominicaine, Saint-Martin et Trinidad et Tobago.

Le projet est une initiative du réseau Caraïbe de l’enseignement agricole français qui le porte avec l’établissement d’enseignement agricole de Guyane.

Ce projet de coopération internationale s’inscrit dans le Plan Enseigner à produire autrement 2 (EPA2) du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il a obtenu un financement de plus 1, 5 Million dont 75% du Fond européen de développement régional (INTERREG) et une participation financière des partenaires à hauteur des 25% restant.

La dimension formation, coordonnée par le lycée agricole de Matiti à Macouria en Guyane proposera des mobilités entre les institutions cubaines et les sections BTSA des lycées de Martinique, Guadeloupe et Guyane ainsi que des mobilités de niveau master et doctorat d’ici la fin de l’année 2022.

A lire aussi le précédent article sur le projet Agrecocarribe

Également l’article sur le lancement officiel de REACT

Le Fond de solidarité pour les projets innovants, les sociétés civiles, la francophonie et le développement humain (FSPI) est un dispositif de financement phare du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, qui permet aux ambassades de mener sur le terrain des actions innovantes à impact rapide et fortement visibles au bénéfice des populations locales. Le projet peut être porté au niveau national ou régional.

Article proposé en commun par l’EPLEFPA Guyane et LEAP le buat

Liste des Établissements partenaires :

Universidad de Artemisa
Universidad de Ciego de Ávila
Universidad de Guantánamo
Universidad de Matanzas
EEPFIH (Estación Experimental de Pastos y Forrajes « Indio Hatuey »)
CENSA (Centro Nacional de Sanidad Agropecuaria)
IIHLD (Instituto de Investigaciones Hortícolas Liliana Dimítrova)
CIRAD (Centro de cooperación internacional en investigación agronómica para el desarrollo)
IRD (Instituto de investigación para el desarrollo)
ANAP-Perico (Asociación Nacional de Agricultores Pequeños)
ANAP-Colón (Asociación Nacional de Agricultores Pequeños)
EPLEFPA Croix Rivail // Liceo agrícola Croix Rivail, Martinica
EPLEFPA du Robert // Liceo agrícola Robert, Martinica
EPLEFPA Guadeloupe // Liceo agrícola de Guadalupe
EPLEFPA Matiti // Liceo agrícola de Matiti, Guyana
LEAP Le Buat

Contact : Frédérique LOUMETO, animatrice du réseau Caraïbes de l’enseignement agricole, frederique.loumeto-ipolo@educagri.fr




Lancement de la Transition agroécologique Caraïbes

Le Réseau d’enseignement de l’agroécologie dans la Caraïbe lance officiellement, le 25 janvier 2022, l’opération «Transition » dans le cadre du programme INTERREG Caraïbes.

Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Thibault Lechat-Véga, 3è vice-président de la CTG, délégué à l’Europe, aux affaires institutionnelles, à l’égalité et aux relations avec les Guyanais de l’extérieur, Didier Bereau, vice-président de l’Université de Guyane en charge des relations internationales, Gilles Adelson, maire de Macouria, Daniel Le Couviour, directeur de EPLEFPA Guyane et plusieurs élèves qui bénéficieront de cette initiative étaient présents à l’occasion de ce lancement.

Le projet REACT

Cette initiative vise à renforcer le capital humain des territoires ultramarins afin d’enseigner à produire autrement, en favorisant la formation et la professionnalisation des élèves, étudiants et enseignants chercheurs en agro-sciences, à travers les mobilités entre les établissements d’enseignement, les entreprises, les ONG, et organismes de recherche à l’échelle de la région Caraïbe.

Pour la première fois, des élèves guyanais partiront se former au sein même du bassin Caraïbes dans des centres de recherche des pays comme Aruba, Barbade, Cuba, Saint-Martin ou encore en République Dominicaine. Une initiative unanimement saluée lors de ce lancement de même que l’implication de l’EPLFPA Guyane et de la CTG.

« Il est indispensable pour nos jeunes de pouvoir se former au sein de leur bassin géographique et d’avoir le sens des réalités en ce qui concerne la pratique agricole. C’est pourquoi, il était important de lancer ce programme INTERREG Caraïbes en partenariat avec la CTG » – explique Frédérique Loumeto-Ipolo, cheffe de projet REACT pour l’enseignement agricole.

Au total, 1,2 M€ ont été investis dans ce programme via les fonds européens (FEDER CTE ) pour lesquels la Collectivité Territoriale de Guyane est autorité de gestion et également, sur les fonds propres de la CTG (50 000 euros).

L’originalité du projet est de proposer une approche qui intègre à la fois le volet formation, recherche et développement.

Objectifs :

  • Renforcer les systèmes de formation en agro-sciences et la qualité des formations dispensées
  • Mettre en place des échanges de savoirs et des formations pratiques pour les apprenants et personnels éducatif
  • Co-construire, transférer et promouvoir la mise en œuvre de pratiques innovantes en agro écologie
  • Renforcer la capacité des partenaires à travailler en réseau dans un contexte international

 

« La Guyane fait face à des enjeux importants dans le domaine agricole et est le seul territoire français à augmenter sa surface agricole. Nous nous réjouissons aujourd’hui de voir des jeunes se tourner vers l’agriculture qui est pour nous une filière d’avenir. C’est pourquoi, le lancement de ce programme INTERREG REACT constitue un tournant important en matière de coopération puisqu’il permettra aux étudiants et formateurs d’accéder à des solutions de mobilité au sein du bassin caribéen. », affirme Thibault Lechat-Véga, 3è vice-président délégué à l’Europe, aux affaires institutionnelles, à l’égalité et aux relations avec les Guyanais de l’extérieur.

 

 

Ont également participé à cette matinée de lancement : Annie Robinson-Chocho, 2è vice-présidente de la CTG, déléguée à l’Éducation et aux constructions scolaires, Roger Aron, 7è vice-président, délégué à l’Agriculture, la pêche et à la souveraineté alimentaire, Karine Cresson, 12è vice-présidente déléguée à l’Emploi, la formation et l’insertion professionnelle, Christiane Barbe, conseillère territoriale déléguée à l’Agroalimentaire et Sherly Alcin, conseillère territoriale déléguée au Climat et à l’éducation à l’environnement.

Contact : Frédérique Loumeto-Ipolo, animatrice du Réseau Caraïbes de l’enseignement agricole et cheffe de projet REACT pour l’enseignement agricole – frederique.loumeto-ipolo@educagri.fr