SIA 2024 : l’Europe est dans la place

Une centaine de jeunes européens qui participera aux deux concours de jugement, des vins et du bétail, au SIA2024. Depuis 2006, ce sont plus de 1300 jeunes qui se sont frottés à ces compétitions!

L’équipe des réseaux Europe et International de l’enseignement agricole français prépare l’accueil des jeunes candidats européens qui seront présents pendant deux jours au coeur du Salon international de l’agriculture français.

Les étudiants européens en formation agricole ou oenologique et viticole ont été pré-sélectionnés dans leurs pays d’origine depuis décembre 2023. Les établissements et Universités d’enseignement agricole partenaires présenteront leurs meilleurs candidats pour les concours à Paris.

Rendez-vous les 27 et 28 février 2024 au Salon international de l’agriculture à Paris

Tous les partenaires des pays européens et de l’Europe orientale sont attendus pour participer au concours de jugement par les professionnels du vin (CPJV) et au concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ).

Depuis l’automne 2023, les candidats des pays européens, partenaires de l’enseignement agricole français, ont postulé pour concourir aux futures épreuves de jugement organisées pendant le Salon International d’Agriculture de Paris 2024. Depuis le mois de décembre 2023, les étudiants d’établissements de formation agricole et oenologique de 28 pays européens se préparent à pointer les bovins de différentes races françaises et à analyser les caractéristiques de plusieurs vins français.

Les délégations européennes retenues seront accueillis le lundi 26 février 2024 à Paris.

Encore une chance de réviser

Le mardi après-midi, les futurs candidats au concours européen des jeunes professionnels du vin (CJPV) bénéficieront d’un cours d’oenologie et de dégustation des différents cépages français afin de se préparer à l’épreuve du mercredi. Une révision des caractéristiques de pointage des différentes races bovines est également prévue pour les candidats du concours de jugement des animaux par les jeunes européens (CJAJ).

 Tous sur le Ring

Le mercredi 28 février au matin, les premiers candidats participeront au concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ) à la Porte de Versailles au SIA 2013, sur le Ring de présentation des bovins (Hall 1).

Les candidats du CJAJ jugent les animaux selon une grille de pointage : qualités corporelles, corpulence, musculature, membres spécifiques, aplombs, allures, aspect général de l’animal. Les réponses des candidats sont comparées à celles d’un jury de référence afin de noter leurs connaissances et leurs compétences à évaluer les spécificités de chacune des races choisies pour les épreuves.

Dans le silence du Hall-7

Les candidats du CJPV participeront à 3 épreuves tout au long de la matinée du mercredi 28 février, à huis-clos dans les étages du Hall 7, installé chacun à une table, vue sur la tour Eiffel. Le compétition consiste à d’étudier 9 échantillons de vin français (une épreuve de caractérisation sur 5 échantillons, une épreuve de notation sur 4 échantillons) puis une épreuve de dégustation commentée, uniquement réservée aux 3 meilleurs Français et aux 3 meilleurs Européens à l’issue des deux premières épreuves.

Un partage à l’échelle européenne

Les délégations européennes partageront un moment de convivialité au cours d’une soirée-rencontre et dégustation culinaire des produits des 28 pays, partagées par toutes les délégations présentes et organisée par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

Une distinction par les professionnels

Les remises des prix des deux concours de jugement se dérouleront au SIA, le jour même des épreuves, le mercredi 28 février 2024, les  lauréats du CJAJ et du CJPV y recevront leurs récompenses en présence de toutes les délégations européennes, des membres du jury des concours, des organisateurs du Concours général agricole, des représentants du Ministère français et des organisations professionnels et filières de l’élevage bovins et de la viti-oenologie français.

Les jeunes français et européens candidats et lauréats représenteront l’avenir des professions agricoles et porteront l’excellence des savoir-faire des métiers du vivant dans les 28 pays d’Europe.

Cette étape marquera à n’en point douter le parcours des agriculteurs européens de demain qu’ils sont tous.

Les candidats du CJAJ 2024 viennent de 27 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède, Suisse et Ukraine.
Les candidats européens du CJPV 2024 étudient en Allemagne, Autriche, Bulgarie, Croatie, Espagne, Estonie, Grèce, Hongrie, Italie, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suisse et Ukraine.

Contacts : Paul Ménard et Vincent Vanberkel, coordonnateurs des concours de jugement pour l’enseignement agricole, paul.menard@educagri.fr, vincent.vanberkel@educagri.fr

Crédits photographiques : Isabelle HERVE




Accord signé avec l’Irlande

Marc Fesneau, ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, était en visite en Irlande fin octobre 2023, pour rencontrer le ministre McConalogue et signer un accord éducatif avec le Teagasc.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Mer, Charlie McConalogue T.D., a accueilli Marc Fesneau, le ministre français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et sa délégation en visite en Irlande le vendredi 27 octobre. Cette visite s’inscrit dans le cadre du plan d’action conjoint France-Irlande 2021-2025, signé en 2021 à l’occasion de la visite du président Emmanuel Macron en Irlande. Au cours de la visite, les ministres ont discuté de la possibilité de travailler ensemble dans des domaines d’intérêt agricole mutuel.

Au cours de la visite, une déclaration d’intention sur le renforcement de la coopération dans le domaine de l’enseignement agricole entre le Teagasc et la Direction française de l’enseignement et de la recherche a été signée.

La délégation française a commencé sa visite par le Centre de recherche alimentaire de Teagasc à Ashtown, Co. Dublin, où les ministres McConalogue et Marc Fesneau ont prononcé les discours d’ouverture de la conférence Teagasc EU50 célébrant le 50e anniversaire de l’adhésion de l’Irlande à l’Union européenne. Le ministre Marc Fesneau et la délégation française, en compagnie du ministre McConalogue, ont ensuite visité une exploitation agricole suivie par le Teagasc dans le Co. Meath.

S’exprimant lors de l’événement Teagasc EU 50, le ministre Marc Fesneau a déclaré : « Au sein de l’Union européenne, l’Irlande et la France sont des partenaires de confiance, notamment sur le plan agricole. La politique agricole commune, entrée en vigueur en 1962, est l’une des politiques européennes les plus anciennes et l’un des fondements majeurs de la construction européenne. Au sein de l’Union, l’Irlande et la France partagent une vision commune de l’agriculture : une agriculture durable, résiliente et performante, basée sur un modèle familial ».

Lors de la visite de la ferme, le ministre McConalogue a déclaré : « Je suis très heureux que mon collègue français ait visité une ferme de démonstration et qu’il ait pu découvrir un système de production de viande bovine durable familial. L’exploitation fait partie du réseau de 22 fermes de démonstration du programme Future Beef, que Teagasc a mis en place avec des partenaires du secteur pour mettre en avant la production durable de viande bovine en Irlande. Ces fermes démontrent comment les gains d’efficacité réalisés dans les exploitations bovines peuvent contribuer à améliorer la rentabilité tout en réduisant l’empreinte carbone de la viande bovine produite dans ces exploitations ».

Le ministre Marc Fesneau a déclaré : « Au cours de cette visite, j’ai pu constater que l’Irlande, comme la France, est une terre d’excellence pour l’élevage durable. Nous devons reconnaître et encourager tous les efforts fournis par nos éleveurs, en Irlande comme en France. Nous avons besoin d’élevage pour nous nourrir, mais aussi pour la transition et la lutte contre le changement climatique, et ce d’autant plus que, nous l’avons encore malheureusement vu récemment, les agriculteurs et les éleveurs sont les premières victimes du changement climatique. »

Les deux ministres ont ensuite tenu une réunion bilatérale au cours de laquelle ils ont abordé un large éventail de sujets, notamment l’agriculture durable, les accords de libre-échange, les discussions en cours sur le règlement relatif aux nouvelles techniques génomiques et la politique agricole commune.

À l’issue de la réunion bilatérale, le ministre McConalogue a déclaré que « la réunion bilatérale s’appuie sur la coopération continue dans le cadre du plan d’action conjoint et constitue une déclaration claire de l’engagement de nos deux pays à travailler en étroite collaboration sur des questions d’intérêt agricole mutuel. Je me réjouis de travailler en étroite collaboration avec mon collègue français sur le développement futur de la politique agricole commune et d’autres questions connexes ».

La visite s’est achevée par la signature de la déclaration d’intention avec le Teagasc. A cette occasion, le ministre Marc Fesneau a déclaré que « cette signature illustre, une fois de plus, la richesse de la relation bilatérale et s’inscrit pleinement dans le Plan d’action conjoint signé entre nos deux pays en 2021 ». Il s’est félicité que la déclaration d’intention « encourage les établissements à partager leurs expériences, notamment sur les questions liées au changement climatique et à la durabilité, qui sont évidemment des questions clés lorsqu’il s’agit de former les agriculteurs de demain ».

Article publié sur le site du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire – Alimagri

Contact : Stéphanie MANGIN, chargée de mission Europe – Bureau des relations européenne et de la coopération internationale – DGER-MASA – stephanie.mangin@agriculture.gouv.fr




Collaborations franco-japonaises pour des défis communs

Une délégation du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est rendue à Tokyo les 18 et 19 octobre 2023, à l’occasion du 8e groupe de travail agricole franco-japonais.

Des représentants des directions d’administration centrale du ministère français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire se sont rendus à Tokyo afin de rencontrer leurs homologues du ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche à l’occasion du 8e groupe de travail agricole franco-japonais. Initié en 2014, il se réunit depuis chaque année alternativement en France et au Japon. Ce temps d’échange permet de nourrir la relation entre nos ministères, et de faire le point sur les nombreux enjeux communs et sur l’état d’avancement des coopérations entre nos deux pays en matière agricole.

Des politiques agricoles face à des défis communs

Ce groupe de travail a notamment permis d’aborder les réformes des politiques agricoles japonaise et française, avec la révision japonaise en cours de la Loi fondamentale sur l’alimentation, l’agriculture et les zones rurales (Basic Law on Food, Agriculture and Rural Areas) et le projet français de pacte et loi d’orientation et d’avenir agricole (PLOAA). Ces réformes, et les initiatives qui les accompagnent, visent à relever des défis communs, qu’il s’agisse du renouvellement des actifs agricoles (sujet particulièrement prégnant au Japon, où l’âge moyen des exploitants agricoles est de 68 ans, avec 70% de la population agricole qui a plus de 60 ans), de l’adaptation au changement climatique, ou des enjeux de sécurité et de souveraineté alimentaires (le Japon a un taux d’autosuffisance alimentaire de 47% en valeur mais de 37% seulement si l’on raisonne en apports caloriques).

Un dialogue soutenu, des coopérations suivies

À la suite de la déclaration conjointe franco-japonaise sur les régimes alimentaires équilibrés publiée en septembre 2021 à l’occasion du sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, les deux pays ont réaffirmé leur volonté de poursuivre leur coopération dans le domaine de l’éducation à l’alimentation et de la promotion de nos cultures gastronomiques.

Cette réunion a permis d’effectuer un bilan des trois premières années du programme de coopération dans l’enseignement agricole conclu en 2019 entre les deux ministères, et d’évoquer les perspectives et projets de l’année à venir portés par des élèves et des équipes pédagogiques engagés. Ce programme de coopération a su se structurer dans le contexte de la pandémie de Covid-19 autour de webinaires entre enseignants et apprenants de l’enseignement technique. L’année 2023 a permis de démarrer les échanges d’étudiants en présentiel, avec la venue d’élèves de quatre écoles japonaises en France en février. Les deux pays ont réaffirmé leur volonté de poursuivre et développer ces échanges fructueux.

Les collaborations franco-japonaises sont également denses dans le domaine de la recherche agricole, elles s’appuient sur une relation bien établie entre l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et le National Agricultural and Food Reasearch Organzation (NARO) d’une part, ainsi qu’entre le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et le Japanese International Research Centre for Agricultural Sciences (JIRCAS) d’autre part. Le ministère français a rappelé son intérêt à ce que le Japon rejoigne l’initiative PREZODE (Preventing ZOonotic Disease Emergence), une initiative internationale pour prévenir l’émergence des zoonoses. Les échanges du groupe de travail sur ce sujet ont été complétés par une visite au siège du NARO, situé dans la préfecture d’Ibaraki, où les représentants du NARO ont exposé leurs recherches en matière d’analyse des sols, de robotique, d’intelligence artificielle et d’agriculture intelligente (smart farming). Ils ont également présenté l’état d’avancement de leurs recherches et expérimentations en matière d’alimentation et de régimes alimentaires.

Lire aussi l’article L’INRAE renforce ses collaborations au Japon

La poursuite des négociations dans les domaines sanitaire et phytosanitaire

Les représentants des deux ministères ont pu faire le point sur les négociations en cours dans les domaines sanitaire et phytosanitaire. S’agissant de la peste porcine africaine, il a pu être acté que la version technique du projet d’accord de zonage est désormais stabilisée, et que celle-ci va pouvoir être soumise à l’examen du comité d’experts japonais correspondant. Par ailleurs, les deux ministères se sont accordés à ouvrir des négociations pour adapter les conditions sanitaires japonaises à la suite de la mise en œuvre de la campagne de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène depuis le 1er octobre 2023 en France.

Des échanges complémentaires en marge du 8e groupe de travail agricole franco-japonais

Des échanges ont eu lieu avec les représentants d’entreprises françaises présentes au Japon ainsi que d’importateurs de produits français pour évoquer les opportunités offertes par l’entrée en vigueur, depuis le 1er février 2019, de l’accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et le Japon pour les exportations agroalimentaires françaises, et sur les améliorations possibles. La délégation a également pu s’entretenir avec l’Agriculture & Livestock Industries Corporation (ALIC), agence administrative japonaise chargée de l’import de produits agricoles, et notamment de la gestion des quotas consentis à l’organisation mondiale du commerce (OMC), en particulier les quotas de beurre, dont la France est le deuxième bénéficiaire avec 24% du total en 2023. La délégation française a fait part à la délégation japonaise de difficultés d’accès de nos entreprises à ce quota pour certains produits très spécifiques.

Enfin, la directrice générale adjointe de l’alimentation et cheffe des services vétérinaires français Emmanuelle Soubeyran a complété ce déplacement par une rencontre avec les services du ministère japonais de la santé, du travail et de la protection sociale pour échanger sur des questions relatives à la sécurité sanitaire des aliments, ainsi qu’avec la représentation régionale Asie-Pacifique de l’organisation mondiale de la santé animale (OMSA).

Article publié sur le site du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire – Alimagri

Contact : Anne-Laure Roy, chargée de mission Asie-Pourtour Méditerranéen – Bureau des relations européenne et de la coopération internationale – DGER-MASA – anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr




Du nouveau sur BO-Agri

2 textes officiels, publiés récemment sur BO Agri, concernent la mise en oeuvre de la mobilité en Europe et à l’international dans l’enseignement agricole.

Deux textes importants, l’un décrit l’évolution de l’outil de déclaration des mobilités sortantes, uniquement pour les établissements de l’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et du paysage, relevant du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire. Le second décrit les conditions de reconnaissance de la mobilité scolaire européenne et internationale pour les candidats préparant le baccalauréat technologique, série sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV).

HERMES, une base uniquement pour le SUP long

HERMÈS est l’outil de recensement en ligne des actions de coopération européenne et internationale mis en place en 2011. Il a permis le suivi systématique des mobilités sortantes des apprenants et des agents de l’enseignement agricole public et privé.

La nouvelle instruction, parue le 26 septembre 2023, décrit l’évolution d’HERMES vers un outil uniquement consacré à la déclaration des mobilités sortantes des étudiants (apprentis compris) et des agents des établissements d’enseignement supérieur agricole agronomique, vétérinaire et paysager public et privé.

Depuis 2023, en ce qui concerne l’enseignement technique, HERMES a été remplacé par la plateforme Démarches Simplifiées.

Note de service DGER/SDRICI/2023-609 du 26-09-2023

Reconnaissance de mobilité sur le diplôme STAV

La note de service, publié le 15 septembre 2023, décrit les conditions dans lesquelles doivent être appliquées, pour leur organisation, les dispositions de l’arrêté du 19 mai 2023 relatif aux conditions de reconnaissance de la mobilité scolaire européenne et internationale pour les candidats préparant le baccalauréat technologique, série sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV).

Pour les élèves de première technologique de la série STAV, le texte précise les modalités de reconnaissance des périodes de mobilité scolaire européenne et internationale qui peuvent se réaliser dans deux types de situations, soit dans un établissement scolaire dans un pays étranger, qui est encadrée par un contrat d’étude, ou par une convention de stage, dans le cas d’une période encadrée dans une entreprise ou un organisme professionnel d’un pays étranger.

Cette note précise également les modalités d’attribution de la mention «mobilité européenne et internationale» qui figurera sur le diplôme du baccalauréat technologique STAV. L’attribution de cette mention repose sur une période de mobilité d’une durée minimale de quatre semaines et sur une évaluation orale adossée à la production par l’élève d’un rapport écrit. Les dispositions précisées dans cette note de service sont applicables à compter de la rentrée scolaire 2023.

Note de service DGER/SDPFE/2023-579 du 15-09-2023

BO-Agri est le site commun de publication des documents publiés au Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et des circulaires, notes et instructions du Ministère en charge de l’agriculture.