France-Corée, des défis communs

Une délégation du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire s’est rendue en Corée du Sud les 19 et 20 juin 2024, à l’occasion de la 4e réunion du comité de coopération agricole franco-coréen.

Des représentants des directions d’administration centrale du Ministère français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire se sont rendus à Sejong en Corée du Sud afin de rencontrer leurs homologues du Ministère coréen de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales à l’occasion de la 4e réunion du comité de coopération agricole franco-coréen. Initié en 2011 et reconduit en 2018 puis 2019, ce comité a pour objectif de croiser les regards sur les contextes, enjeux et politiques publiques agricoles et sanitaires des deux pays.

Des politiques agricoles face à des défis communs

La France et la Corée du Sud font face à des défis communs dans le domaine agricole, que ce soit en matière de sécurisation du revenu des agriculteurs (la Corée souligne un décrochage, ces dernières années, des revenus des ménages agricoles par rapport aux ménages urbains), de sécurité et de souveraineté alimentaires (la Corée vise une augmentation de ses taux d’auto-suffisance en céréales et soja), d’adaptation des systèmes agricoles au changement climatique couplée à un objectif de neutralité carbone, ou de renouvellement des actifs agricoles (la part des plus de 65 ans représentaient 44% des agriculteurs coréens en 2018 contre 5% en 1970) et d’attractivité des zones rurales afin de limiter la déprise agricole.

En particulier, la partie coréenne a pu mettre en avant sa politique de revitalisation rurale, tandis que la partie française a présenté l’organisation de l’enseignement agricole en France qui forme près de 210 000 jeunes par an, de la 4ème au doctorat, à plus de 200 métiers du vivant.

Perspectives de collaboration en recherche et innovation agricole

Cette rencontre a permis de réaliser un état des lieux des écosystèmes de recherche et d’innovation agricole dans les deux pays. En matière de recherche agricole, l’accord d’association de la Corée du Sud à Horizon Europe devrait être officiellement signé au second semestre 2024, permettant à la Corée de participer pleinement au programme à partir de 2025 et de faciliter les collaborations entre chercheurs des deux pays. Des rapprochements sont en cours entre l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et la Rural Development Administration (RDA). En matière d’innovation agricole, pour répondre aux défis combinés du changement climatique, de la pénurie de main d’œuvre et de la diminution des surfaces agricoles cultivées, le ministère coréen en charge de l’agriculture table en particulier sur le développement du smart farming – de l’agriculture intelligente. Ce concept rejoint celui, proposé par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), de transformation numérique de l’agriculture. A ce titre, le ministère coréen a manifesté de l’intérêt pour le réseau de 215 start-ups françaises de l’AgriTech et de la FoodTech, avec lesquelles des collaborations franco-coréennes pourraient être envisagées à terme.

Embellies en matière d’accès au marché et maintien d’ouverture des marchés

Les représentants des deux ministères ont pu se réjouir de la résolution, en ce premier semestre 2024, de dossiers sanitaires emblématiques, avec la réouverture du marché coréen à la viande bovine française (qui s’était fermé au début des années 2000 à la suite de la crise de l’encéphalopathie spongiforme bovine) et l’ouverture du marché de l’Union européenne à la soupe Samgyetang coréenne. Cette réunion du comité de coopération agricole a permis d’acter et finaliser la réouverture effective du marché coréen à la viande bovine française issue d’animaux de moins de 30 mois : 7 premiers établissements français ont été agréés par les autorités coréennes à la suite d’un audit réalisé au mois d’avril, et les parties coréenne et française ont validé le modèle de certificat sanitaire qui accompagnera les marchandises. Par ailleurs, s’agissant de la filière porcine, les deux parties se sont accordées sur une révision du certificat sanitaire pour l’exportation de viande porcine française vers la Corée, prenant en compte les modalités d’accord de zonage relatif à la peste porcine africaine – de quoi permettre le maintien des exportations de viande porcine à partir de zones non touchées en cas d’apparition de la maladie en France.

Ces deux livrables constituent des avancées notoires pour l’accès au marché coréen. Mise à mal depuis de nombreuses années par l’embargo sur le bœuf, la relation sur les sujet sanitaires et phytosanitaires (SPS) est désormais très favorable, débarrassée de cet irritant majeur, et s’appuie par ailleurs sur des outils robustes (reconnaissance du zonage, acceptation de la vaccination) pour le maintien des flux de la France vers la Corée.

Les échanges du comité de coopération agricole ont été complétés par une visite de terrain aux quarantaines animale et végétale de l’aéroport international d’Incheon, où les services coréens ont pu présenter notamment les modalités de contrôle renforcé sur les bagages des passagers, avec le recours à des chiens détecteurs et à des installations rayons X pour prévenir l’introduction de maladies animales ou végétales.

En marge du 4e comité de coopération agricole franco-coréen, des échanges complémentaires avec des représentants professionnels et avec la Délégation de l’Union européenne

En marge de la rencontre entre ministères, la délégation française a eu l’opportunité d’échanger, en présence de l’Ambassadeur, avec les représentants d’entreprises françaises présentes en Corée, d’importateurs de produits français, ainsi qu’avec les équipes locales de Business France et de Hopscotch Season. Ces échanges ont été l’occasion d’évoquer les opportunités et défis du marché coréen, notamment en lien avec la réouverture des marchés à la viande bovine française. Une rencontre a également été organisée avec la Délégation de l’Union européenne à Séoul, afin de faire un partage d’informations et d’ainsi favoriser une action française coordonnée avec celle menée à l’échelon européen.

Crédit photo de tête : Sejong CITY x CITY Catalogue BETA

Contact : Anne-Laure ROY, chargée de mission Asie – Bureau des relations européennes et de la coopération internationale – DGER (MASA), anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr




Young Europeans, get ready for SIA 2025

Wine judging and animal scoring competitions for young Europeans: 2 judging competitions of the Concours Général Agricole open to young Europeans. 91 participants from 28 participating countries in 2024. How many will take part in 2025?

During SIA 2024, 91 young Europeans put their knowledge and skills to the test, taking part into the Young Cattle Judging Competition (CJAJ) and the Young Wine Professionals Competition (CJPV) on Wednesday, February 28, 2024. Every year, for three days, the French Ministry of Agriculture and Food Sovereignty (DGER-BRECI), with the help of European and international agricultural education network coordinators, organizes the visit to Paris of around a hundred candidates and their accompanying adults, from European partner establishments.

The CJAJ (Concours de Jugement des Animaux par les Jeunes) consists in evaluating the morphological characteristics of several dairy and beef cow breeds (Montbéliarde, Prim’Holstein, Brune, Blonde d’Aquitaine and Limousine), depending on the options chosen by the candidates. The competition is based on the presentation of cattle by breeders in the center of the cattle presentation ring, which serves as a reference for « pointing out » the animal’s characteristics.

To find out which characteristics and elements to point out, please consult the grids to be completed by candidates, according to the options chosen: Montbéliarde, Limousine, Charolaise, Brune and Blonde d’Aquitaine.

Relive the cattle judging competition by breed alongside the young Europeans at SIA2024 – Trophy for the best pointer in the Show Ring

The Concours des Jeunes Professionnels du Vin (CJPV) takes place away from the hustle and bustle of the show, in the heart of the Concours Général Agricole pavilion. The first characterization test involves recognition of 5 samples: grape variety, vintage, production region, appellation and price segmentation. The second test is similar to a sensory analysis. It involves rating the organoleptic characteristics of 5 wines on a structured scale from 1 to 5. At the end of these 2 tests, the 3 best candidates take part in a final commented tasting of a mystery wine to determine the final podium.

Young people from French agricultural schools are also competing in these 2 competitions. The tests and wine samples are the same for all French and European candidates, but the results are split into two sections: a French section and a European section.

To find out what is expected, consult the grids to be filled in by candidates for the various competition tests: scoring test, characterization test, commented tasting test Discover the wines selected by the jurors for the CJPV 2024 tests, with a few indications about the appellations, estates and their specific features.

Winners of the 2024 edition

At the end of the day’s events, three winners from each of the 28 European delegations received their prizes, in the presence of all the professional and institutional representatives involved in the event: the competition juries, the General Agricultural Commissioner and his team, representatives from the French Ministry of Agriculture and Food Sovereignty (BRECI-DGER) and the Erasmus + Agency.

Remise des prix sur le Ring Porcin (vidéo à visionner à partir de la minute 9’04)
European evening

Alongside the competitions, the 137 guests from 28 European countries gathered for a festive evening, during which each team shared culinary specialities from their country and enjoyed a buffet offering products from a dozen of French agricultural schools.

Aerial view of the « European evening » in the pig ring (pavilion 1, SIA)


Buffet hosted by the Ukrainian team, accompanied by Nelly Fesseau, Director of the Erasmus + France Agency.

Erasmus + France partners European competitions
Introduction to the European evening by Nelly Fesseau, Director of the Erasmus + France Agency

This year, 30% of European candidates were able to finance their mobility through the Erasmus action « KA121-VET – Participation in VET skills competitions », reserved for mobility projects for trade competitions at accredited establishments for learners and staff in vocational education and training.

As a partner of these European competitions and represented at the highest level during the festivities (European evening and prize-giving ceremony), Erasmus+ France contributes to the recognition of the skills of these young professionals by endorsing, in collaboration with MASA, the open-badges (digital certificates of participation) awarded at the end of the competitions.

28 European countries and more in 2024

Austria, Belgium, Bulgaria, Croatia, Czech Republic, Denmark, Estonia, Finland, Germany, Greece, Hungary, Ireland, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Netherlands, Norway, Poland, Portugal, Romania, Slovakia, Slovenia, Spain, Sweden, Switzerland, Ukraine, United Kingdom (Scotland).

As in 2023, a courageous Ukrainian delegation did us the honor of taking part in the European youth competitions at the Salon International de l’Agriculture, despite the war situation and a grueling 44-hour bus journey. The delegation comprised 4 students and a professor of oenology from the Universities of Kyiv and Bila Tserkva.

See the Competition page on PortailCoop for all the information you need.

Contact: Paul Ménard and Vincent Vanberkel, coordinators of the European youth competitions for agricultural education, paul.menard@educagri.fr and vincent.vanberkel@educagri.fr

 




Tour de France des Ovinpiades mondiales

La France a accueilli la 3éme Coupe du Monde des Jeunes Bergers du samedi 25 mai au samedi 1er juin 2024 et tous ont découvert l’emblématique Bergerie Nationale pour connaître le podium des 3 meilleurs jeunes bergers du monde.

Après 10 ans d’absence, la France relance les Ovinpiades mondiales. Une quinzaine de délégations étrangères ont participé à la 3ème « Coupe du Monde des Jeunes Bergers ». Ainsi une trentaine de jeunes âgés de 18 à 26 ans, suivant une formation agricole ou déjà en activité, se sont disputé le titre de Meilleur Jeune Berger du Monde du 25 mai au 1er juin 2024 dans un format itinérant.

Après avoir été accueillis à Paris, tous les compétiteurs ont embarqué dans un bus vers le Limousin, l’Aveyron, l’Auvergne, la Bourgogne et la Bergerie Nationale de Rambouillet pour découvrir la diversité de l’élevage ovin français. Ils ont retrouvé les épreuves mythiques des Ovinpiades nationales et quelques nouveautés comme la tonte et la pose de clôture mobile en quad.

Un concours français devenu mondial

En France, dans les prochaines années, plus d’1 éleveur de brebis sur 2 partira à la retraite.

C’est dans un contexte de revalorisation de cette filière qu’INTERBEV Ovins et l’ensemble de la filière ovine organisent les Ovinpiades des Jeunes Bergers depuis 2005, que les Championnats Européens sont organisés annuellement et qu’après 10 ans d’absence, les Ovinpiades mondiales font leur retour en France.

La 1ère Coupe du monde des jeunes bergers a été organisée en 2011 par la Nouvelle Zélande (à Oamaru). L’année suivante, les professionnels ovins ont décidé de fonder l’Association Internationale pour créer un réseau dynamique de la formation agricole, favoriser les échanges entre les jeunes et l’installation de futurs éleveurs de brebis.

La 2ème coupe du monde a été organisée par la France, en 2014 lors du Sommet de l’élevage en Auvergne.

Le Championnat au niveau Européen est lui organisé chaque année lors de la finale nationale des Ovinpiades au Salon International de l’Agriculture.

Aux 4 coins du monde, susciter des vocations et échanger

Lors de ce concours le métier d’éleveur de brebis dévoile ses atouts pour susciter des vocations. En effet, tout comme la France, d’autres pays sont confrontés aux mêmes difficultés de renouvellement des éleveurs de brebis.

En organisant la Coupe du Monde des Jeunes Bergers, l’Association Internationale des Ovinpiades vise à favoriser les échanges autour du thème de la formation. D’autres actions sont proposées aux jeunes comme des bourses « coup de pouce » pour des stages individuels en production ovine ou des voyages d’études filière dans les pays moutonniers de l’Union européenne : Royaume-Uni, Irlande, Europe de l’Est, Italie, Espagne, etc…

Les objectifs et intérêts de ces stages et voyages sont multiples : susciter l’intérêt des jeunes pour l’élevage ovin, découvrir et apprécier les modes de pratique des professionnels des filières ovines d’autres pays tous secteurs confondus, connaître les modes d’enseignement sur la thématique ovine chez les voisins européens, constituer un « carnet d’adresses » européen de la filière ovine…

Près de 500 jeunes ont déjà pu bénéficier de ces fonds par le passé. En relançant les Ovinpiades mondiales, la France a souhaité également relancer ce dispositif d’échange.

14 pays vivent une semaine de compétition et + encore

La France a invité des nations à forte tradition moutonnière du globe. L’Argentine, l’Arménie, l’Australie, la Belgique, le Bénin, le Canada, le Chili, la Côte d’Ivoire, l’Espagne, l’Irlande, le Pérou, le Royaume-Uni et le Togo ont répondu à l’appel !

Au cours de la dernière semaine de mai 2024, 14 pays ont été représentés par 29 candidats. Les délégations sont composées de 2 jeunes – filles et garçons – entre 18 et 26 ans (en formation agricole ou en activité depuis moins d’un an) et d’un accompagnateur, et elles se sont disputées le titre de Meilleur Jeune Berger du Monde.

Les réseaux Europe et International de la DGER se sont fortement mobilisés pour identifier, organiser et / ou accompagner en particulier les délégations issues des continents africain (Bénin, Côte d’Ivoire, Togo), américain (Argentine, Chili, Pérou, Québec) et européen (Arménie, Belgique, Espagne, Irlande, Royaume – Uni).

Par ailleurs, certaines délégations sont arrivées une semaine en amont de l’événement et sont allées visiter des établissements agricoles (Benin, Chili, Côte d’Ivoire et Togo) et d’autres restent une semaine après l’événement (Argentine, Pérou).

La France était représentée par Iris et Benoît, meilleurs jeunes bergers 2024 sélectionnés le 24 février 2024 lors de la finale nationale des Ovinpiades au Salon International de l’Agriculture à Paris.

5 départements traversés, 6 épreuves…

Afin de faire découvrir la diversité de l’élevage de brebis, il a été choisi de réaliser une compétition itinérante mêlant épreuves, visites et échanges.

Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur de brebis de l’intérieur, à travers des gestes concrets. La compétition mondiale poursuit la tradition en reprenant les épreuves mythiques de la finale nationale, mais pimente l’expérience en ajoutant 2 nouvelles épreuves emblématiques : la tonte et la pose de clôture en quad.

And the winners are…

  • Benoît, représentant la France, à la première place,
  • Gaby, représentant l’Australie à la deuxième place,
  • Iris, représentant la France à la troisième place.

Pour connaître le palmarès complet, en savoir plus sur la notation par épreuve

Opportunités pour l’enseignement agricole

Au-delà de la compétition, cet événement est une opportunité pour valoriser l’engagement de l’Enseignement agricole dans la promotion de la filière ovine, de mettre en avant la priorité accordée à l’insertion professionnelle des apprenants formés dans l’Enseignement agricole et la volonté de contribuer ainsi au renouvellement des générations dans le secteur agricole. Surtout, l’ampleur de ce concours met en avant la dimension européenne et internationale dans la formation des futurs agriculteurs ainsi que l’ouverture des établissements agricoles français qui se concrétise à travers l’accueil d’apprenants étrangers.

L’action des réseaux Europe et International de l’enseignement agricole se sont fortement mobilisés aux côtés des organisateurs des Ovinpiades pour faire venir leurs partenaires et contribuer ainsi à renforcer la présence des délégations étrangères en provenance des continents européen, africain et sud-américain.

Sur ce dernier point, cet événement est l’occasion de renforcer ou de construire des partenariats ou des actions mises en œuvre par les établissements d’enseignement et de formation agricoles.

Le pastoralisme : entre formation et profession

Le réseau Afrique de l’Ouest a invité 3 équipes – Bénin, Côte d’Ivoire, Togo – à participer aux Ovinpiades mondiales organisées par Inn’ovin . Chaque équipe était accompagnée d’un représentant des Fédérations nationales des communes pastorales (FNCP), faisant ainsi le lien entre la formation et la profession.

Une préparation spécifique aux Ovinpiades a été organisée dans chacun des 3 pays, d’une part in situ avec les accompagnateurs, auprès d’éleveurs et de centres ovins, d’autre part à distance avec des lycées agricoles français de 3 régions différentes réputées pour leur production ovine (PACA, Occitanie, Normandie) avec partage de conseils, documents, photos et vidéos, et en lien avec la profession ovine locale.

Du projet FSPI aux Ovinpiades

La délégation péruvienne était composée des représentants de deux établissements identifiés dans la cadre d’un projet FSPI sur l’Alimentation durable, mis en œuvre entre 2022 et 2023. Lors de ce projet, 3 établissements péruviens avaient été identifiés et mis en relation avec 3 établissements français.

S’entrainer avec le vice-champion 2024 !

La délégation chilienne venait d’un établissement du sud de la Patagonie (Coyaique), nouveau partenaire du réseau Chili identifié lors du dernier forum franco-chilien de l’enseignement agricole organisé en 2022. C’était donc l’occasion pour cet établissement de faire venir en France pour la première fois des apprenants et de concrétiser le partenariat naissant. La délégation chilienne est arrivée en amont des Ovinpiades et a été reçue par l’EPL de Nevers et l’EPL de Fontaines, où ils ont rencontré le vice-champion 2024 pour un entrainement.

Opportunités de développer les partenariats

La délégation argentine était issue de la province de Santa Cruz (en Patagonie) et c’est le résultat d’un travail conjoint avec l’Institut national de l’Enseignement technique (INET) d’Argentine, qui répondait à la volonté d’identifier des provinces en lien avec le principal acteur de la formation professionnelle en Argentine (l’INET) avec lesquelles mettre en œuvre des partenariats entre établissements de ces provinces et les établissements agricole français. Après les Ovinpiades, ils ont été accueillis par le Lycée agricole Jean Errecart, l’EPL de Pau et l’EPL de Castelnaudary afin de découvrir, toujours en lien avec la filière ovine, les acteurs de la formation et le secteur professionnel.

Côté Europe

Parmi une dizaine d’établissements ibériques, l’école des bergers d’Andalousie (Escuela de pastores de Andalucia), à Grenade, a été sélectionnée pour participer à ce concours, en raison de son dynamisme, de sa réactivité et de sa volonté de développer des coopérations. Les candidats ont été rencontrés par l’animateur des réseaux Espagne/Portugal dans les estives de la Sierra Nevada en décembre 2023. Les projets de mobilités et de partenariats envisagés avec la Direction de l’école seront ensuite travaillés au bénéficie des jeunes espagnols et des jeunes français.

Le prochain rendez-vous des Ovinpiades sera européen, en direct du SIA 2025 et on espère que le format international n’aura pas une trêve de 10 ans avant confronter à nouveau les cultures pastorales de chaque pays de tradition d’éleveurs d’ovin.

Contacts : Paul Ménard et Vincent Vanberkel, coordonnateurs des concours des jeunes internationaux pour l’enseignement agricole (+ demander les coordonnées des animateurs de réseaux des pays correspondants), paul.menard@educagri.fr et vincent.vanberkel@educagri.fr




From Pantnagar to ENIL Aurillac

Bonjour and Namaste to all the lovely peoples who are going to read this blog and enjoy it as much as I did during this journey. I will try to summarize skills that I personally learned during my 29 days of internship in France under different headings for you to understand each part of my internship.

So, without further ado, let’s begin the journey…

How Developing French Indian Exchanges in Agrofood and Agronomy (DEFIAA) happen to me ?

Under DEFIAA students from various colleges within G.B Pant University travel to a French vocational institution for a one-month professional training period. In return, French students participate in a one-month training program at G.B. Pant University. The internships aim to provide students with hands-on experience in food science, technology, and agricultural fields, particularly emphasizing food processing. This year GB Pant University released the application form in January 2024. After submitting the form in February, we were shortlisted based on our grades and then proceeded to an interview round. Just a day after the interview, we received an email of our selection from the Director of International Affairs, Prof. H.J. Shiva Prasad. In total, 20 Indian students were selected under the DEFIAA consortium for different Agri Campus in France. With joyful faces and enthusiasm, we embarked on our journey to France, starting from Indira Gandhi International Airport in New Delhi on March 8th 2024.

Bonjour in France !

It was time for us to switch from « namaste » to « bonjour. » We, all 20 of us, arrived at Perpignan Agri Campus Theza by bus from Barcelona Airport on March 8th, where DEFIAA cordinators Ms. Chantal and Mr. Christophe warmly welcomed us with smiling faces. During our one-week stay at Perpignan campus, we immersed ourselves in French cuisine, language, and culture, preparing ourselves for our upcoming experiences at different agri campuses. Throughout these seven days, I learned the basics of the French language, with my two favorite words being « bonjour » and « merci beaucoup » . Apart from language, we also experienced the food and culture of France by attending the Theza carnival. Now, on March 13th, 2024, it was time for us to head to our allotted agri campus.

George Pompidou – ENILV Lycee Agricole Aurillac

After completing a week-long orientation program in Perpignan Agri campus, I arrived at G. Pompidou Agri campus Aurillac to explore advancements in agro alimenta. I was astonished by the beauty of this agri campus, nestled amidst mountains and snow. During my stay here, I explored the meat lab, cheese lab, dairy farm, and microbiological culture lab. The most special experience for me was the opportunity to visit INRAE, where I had the chance to work with highly sophisticated instruments. Let’s take a closer look at my experiences in the above-mentioned lab.

National Research institute for Agriculture, Food and Environment (INRAE)

Visiting INRAE was a long-held dream of mine, and DEFIAA made it possible. At INRAE, I delved into the realm of advanced microbiology and fermentation technologies. I was introduced to sophisticated instruments such as MALDl Biotyper Sirius, which play pivotal role in microbiological strain analysis. Additionally, I gained insights into cheese making techniques, exploring the intricate processes involved in creating this beloved dairy product. Furthermore, I learned about innovative methods for inhibiting the growth of harmful microbes, particularly in ensuring food safety from farm to fork. Interacting with professors dedicated to inhibiting bad microbes was enlightening, as I delved into their research on combating pathogens and ensuring the integrity of our food supply. Overall, my experience at INRAE provided me with a comprehensive understanding of cutting-edge technologies and methodologies in microbiology and fermentation, leaving me inspired and eager to continue exploring this fascinating field.

Lallemand: The world of microorganisms and their derivatives

During my visit to Lallemand France, I was impressed by their expertise in the storage, processing, and packaging of various microbes, particularly yeast. I learned about their meticulous methods for handling yeast cultures and ensuring their quality before distribution worldwide. It was fascinating to see how they are one of the largest suppliers of yeast for wine production in France, underscoring their significant role in the industry. Overall, my experience at Lallemand France provided valuable insights into the intricacies of microbial technology and its applications in diverse markets, leaving me with a deeper appreciation for their contributions to the field.

G. Pompidou school farm

Visiting G. Pompidou school farm at the break of dawn proved to be incredibly rewarding for me. Witnessing the morning hustle and bustle, I gained valuable insights into dairy farming practices. I was particularly fascinated by the process of making Chantal cheese and was amazed by the efficiency of the automatic milking machine. Seeing the automatic calf feeder in action was also a highlight, providing a glimpse into modern farming technology. Moreover, encountering different breeds of cows, such as Salers, added to the enriching experience. However, what truly stood out was the warmth and generosity of the people working at the farm, who welcomed me with open arms and willingly shared their knowledge. Overall, the early morning visit to G. Pompidou school farm was not only educational but also filled with moments of appreciation for the beauty and intricacies of dairy farming.

My experience in the G.Pompidou meat lab

Visiting the G. Pompidou meat lab was an eye-opening experience for me. As an Indian, witnessing the processing of a large number of pigs and their transformation into various products was truly remarkable. I observed the intricate ways in which the meat was cut and processed, gaining valuable insights into different techniques utilized in meat processing. Additionally, I learned about the technology involved in making different types of sausages, including the drying mechanism and the process of transforming meat into minced products. Beyond these aspects, visiting the meat lab also helped me to learn about quality control measures, food safety protocols, and the importance of hygiene in meat processing. I also understood various cuts of meat, the nutritional aspects of different meat products, and the role of meat in culinary traditions around the world. Overall, my experience at the G. Pompidou meat lab provided me with a comprehensive understanding of meat processing and its significance in the food industry.

Fruitful day at the Cheese technology laboratory

During my visit to the cheese technology lab, I delved into the intricate processes involved in the production and testing of blue cheese. I was fascinated to learn about the utilization of infrared technology for assessing milk quality and the techniques employed to determine the dry extract of cheese. The meticulous attention to detail in selecting and adding specific cultures for various cheese types, along with the precise control of pH and temperature during culture addition, underscored the artistry and science behind cheese-making. Understanding the significance of culture selection, pH regulation, and temperature control deepened my appreciation for the craftsmanship inherent in cheese production. Additionally, discovering the magnitude of the cheese market in France provided valuable insights into the global impact of this beloved culinary tradition. Overall, my experience in the cheese lab was both enlightening and enriching, offering a glimpse into the complex world of cheese production and innovation.

Acknowledgements: Gratitude for Support and Guidance during my stay at G.Pompidou

I am deeply grateful for the invaluable support and guidance I received from numerous individuals during my enlightening journey at G.Pompidou . Firstly, I extend my heartfelt appreciation to all those who contributed directly or indirectly to my experience. A special mention goes to my dedicated coordinator, Ms. Annie, whose unwavering support and commitment ensured my comfort and fulfillment throughout my stay. I am also indebted to Ms.Eline for her significant role in facilitating my journey and providing assistance whenever needed. My profound gratitude extends to Director G. Pompidou, Mr. Eric , and Vice Director Mr. Emmanuel for their visionary leadership and invaluable insights shared during my stay. Additionally, I wish to express my sincere thanks to the wonderful teachers and students of Pompidou, whose kindness and generosity created unforgettable moments that will be cherished for a lifetime. This journey would not have been possible without the collective efforts of these remarkable individuals, and for that, I am truly grateful.

Visit my blog (2024 april) Moveagri – Seema Singh, DEFIAA 2024 student. Food Technologist, focused on implementing technology in food production to sustainbly feed the growing population.

Contacts : Animateurs du réseau Inde – Chantal Desprats, chantal.desprats@agriculture.gouv.fr, Christophe Groell, christophe.groell@agriculture.gouv.fr