Témoignage Moveagri d’une jeune indienne accueillie en stage

Kamali est étudiante spécialisée en Agroalimentaire dans une université partenaire de l’enseignement agricole en Inde. Elle témoigne sous la forme d’un Blog sur le site Moveagri sur sa riche expérience : ses découvertes, l’accueil des personnels de l’établissement, le réseau Inde de l’enseignement agricole, les autres projets et sa fin de mission en pleine crise du Covid-19.

Un grand bravo aux animateurs du réseau Inde et aux établissements engagés dans l’accueil des jeunes étudiants indiens pour leur professionnalisme et leur sens de l’accueil.

Extrait traduit en français

« Périgueux, le pays du foie gras, du rugby et de l’amitié

Moi et Samridhi Mehta avions été placés au lycée agricole du Périgord. Je ne peux pas continuer à écrire sans noter le niveau de confort physique et mental offert par les professeurs de l’école. Dès notre arrivée, nous avons participé à des activités telles que la conservation des zones humides du lac Saint-Estèphe, l’étude de la flore, de la faune et de la qualité de l’eau de la rivière Manoir, la visite de diverses fermes de truffes, de canards, de fromages, de jambons, de bœufs, de produits laitiers et de vergers. La plupart des fermes se sont concentrées sur la notion de terre à table qui est productive.

Lors de notre visite au laboratoire de transformation alimentaire de l’école, j’ai été impressionné par le fait que chaque institut en France est en grande partie autosuffisant, tant sur le plan financier qu’au niveau énergétique. Malheureusement, ce n’est pas courant en Inde.

Pour moi, la visite la plus passionnante a été celle de la filière viticole à Bergerac. Nous avons compris la production, la transformation, le conditionnement, la commercialisation et les défis qui s’y rattachent. La dégustation de différents types de vins et, surtout, du très célèbre Monbazillac a été passionnante.

C’est quelque chose d’appréciable que la direction fasse passer sa ferme de l’agriculture chimique à l’agriculture biologique. À ce propos, la plupart des citoyens français sont préoccupés par l’environnement et se mettent au vert.

En ce qui concerne les étudiants français, ils avaient tous le désir de devenir soit agriculteurs soit entrepreneurs et, en tant que jeune, je suppose que c’est quelque chose qui permettrait de relancer l’économie du pays. Au début, ils étaient tous timides pour s’ouvrir mais avec le temps, nous avions développé une amitié et partagé des moments de détente pendant les heures du soir. »

La suite est à découvrir sur  : https://moveagri.ning.com/profiles/blogs/amazing-55-days-at-land-of-beauty-france




Les concours de jugement au SIA 2020 résonnent en 24 langues européennes

Dans le cadre du SIA 2020, 87 jeunes européens ont mesuré leurs savoirs, en participant au concours de jugement des animaux (bovin) par les jeunes (CJAJ) et au concours des jeunes professionnels du vin (CJPV), le mercredi 26 février dernier. Chaque année, pendant trois jours, la DGER (BRECI) organise, avec l’aide des animateurs de réseaux Europe de l’enseignement agricole, la venue à Paris de plus d’une centaine de candidats et leurs accompagnateurs, issus d’établissements partenaires Européens.

Le concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ) consiste à évaluer les caractéristiques morphologiques de plusieurs races de vache laitière et à viande (Montbéliarde, Prim’Holstein, Blonde d’aquitaine, Charolaise, Brune et Limousine) selon les options choisies par les candidats. Ce concours se déroule sur présentation des bovins par les éleveurs au centre du ring de présentation des bovins.

Le Concours des jeunes professionnels du vin (CJPV), lui, se déroule isolé de l’agitation du salon, au cœur du pavillon du Concours Général Agricole. Il consiste à reconnaître neuf échantillons de vins sur la base d’une notation de leurs caractéristiques (cépage, millésime, élevage, région de production, appellation et indication du prix).

Parmi les 24 délégations Européennes, trois lauréats de chaque concours sont primés à l’issue de cette journée d’épreuves et reçoivent des prix, remis sur le stand de la Commission européenne en présence de tous les représentants professionnels et institutionnels en lien avec cet évènement.

Le palmarès 2020 a révélé les lauréats venant de Bulgarie (1er prix CJAJ), des Pays-bas (2d et 3ème prix CJAJ), de Suisse (1er prix CJPV), d’Allemagne (2d prix CJPV) et pour la première fois, de Roumanie (3ème prix CJPV).

En marge des concours, les 130 invités des 24 pays européens se sont retrouvé la veille lors d’une soirée festive permettant à chaque équipe de partager des spécialités culinaires de leur pays.

les concours en images…

Contact : Paul Ménard, Coordonnateur des concours jeunes européens pour l’enseignement agricole

[Article publié dans la Lettre Hebdo de la DGER]




Présentation en vidéo du partenariat franco-chinois Bressuire-Jurong

Lors d’une interview donnée sur le plateau de SIA TV, Jérôme Jacques, accompagné de deux élèves du lycée des Sicaudières de Bressuire, revient sur la construction du partenariat franco-chinois pour la préparation du TNLA et des échanges qui ont pris place entre les étudiants des établissements de Bressuire en France et ceux du Jiangsu Vocational College of Agriculture and Forestry de Jurong.




Une Russe, double-diplômée Ingénieur « Transformation-Bois »

Portrait de Dana GRIMBERG, étudiante russe, double-diplômée en 2018 « Ingénieur École Supérieure du Bois-Master Transformation du Bois Ekaterinbourg »

L’ESB de Nantes accueille chaque année des étudiants russes en mobilité académique dans le cadre de son double-diplôme avec l’Université agraire d’état de Ekaterinbourg.

Un parcours remarquable de l’une de ces étudiantes…

Dana, installée à Lannemezan (Haute-Pyrénées-Occitanie) depuis un peu plus d’un an a le sourire. Elle a de quoi être fière de son parcours. Ingénieure diplômée en 2018 de l’École Supérieure du Bois, la relation de cette étudiante russe avec la France remonte à ses années lycées.

Passionnée par la langue de Molière, elle décide en effet d’intégrer le lycée Français de Tcheliabinsk dans l’Oural. Elle intègre ensuite l’école d’ingénieur agronome de la ville. Puis, elle a la chance de découvrir la France grâce à un stage dans une exploitation agricole. Et, c’est avec un accord de Double Diplôme avec l’ESB de Nantes qu’elle revient cette fois-ci pour passer son diplôme d’ingénieur français.

Avant même d’être diplômée, Dana, qui parle couramment 4 langues, est repérée par PRUGENT DIAM EUROPE, groupe européen dans l’agencement pour des marques du luxe Français. Deviseur-métreur, elle gère la nomenclature des meubles, la distribution du temps et l’achat des matières premières pour la mise en production des différents projets, notamment en Russie.

Quand on lui demande comment elle se sent dans le sud de la France, elle se tourne vers les Pyrénées, qu’elle voit de son bureau et sourit « Ici, c’est un peu comme chez moi dans l’Oural, car il y a les montagnes, et puis j’y ai rencontré l’amour ».

Contact : Isabelle Glomot/David Baratgin, animateurs du réseau Russie de l’enseignement agricole