Séquence découverte pour les Sri-Lankais

Le lycée agricole de Saint Germain en Laye a accueilli une délégation Sri-Lankaise, mercredi 29 mai 2024 après-midi, pour une séquence de découverte de l’enseignement agricole français et de l’exploitation horticole de cet établissement.

Cette visite répondait au souhait de M. Mahinda Amaraweera, le Ministre de l’agriculture du Sri-Lanka de profiter de sa présence en France à l’occasion de l’assemblée générale de l’Organisation Mondiale de la santé animale, pour avoir également un aperçu du modèle agricole français à travers des visites de terrain.

Le ministre de l’agriculture était accompagné de Pasan Amaraweeran, son assistant personnel, le Dr. Kacha Kothalawala, Directrice générale du département de la santé animale et de la production agricole du Sri-Lanka et de Mr Gayan Rajapakse et Mme Walaa MEKKY, tous deux conseillers aux affaires commerciales à l’Ambassade du Sri Lanka à Paris. Côté français, la délégation était accompagnée par les organisateurs de cette journée : Mme Monique Tran, conseillère aux affaires agricoles pour la zone Asie du sud, M. Vigan Dervishi du Bureau de Coopération Technique Internationale des Organisations Professionnelles de l’Elevage à l’Institut de l’élevage et de Sylvie Rizo chargée de mission Asie du Sud au bureau exportations et partenariats internationaux du MASA (DGPE).

Route des Princesses

A son arrivée au lycée, la délégation a été accueillie par M. Yves Guy, le Directeur de l’établissement d’enseignement agricole technique. Un premier temps a été consacré à présenter l’offre du lycée, les différents publics visés et les grandes spécificités de l’enseignement agricole français. Après une présentation de l’histoire particulière du site du lycée, une ancienne zone de chasse, la délégation Sri lankaise a rejoint M. Vengadessan KULANDAIVELU, le directeur de l’exploitation agricole et horticole qui a assuré la visite des différentes serres et répondu aux questions de la délégation. Celle-ci a été particulièrement impressionnée par la technicité des bâtiments, la diversité des productions et la qualité des infrastructures que l’enseignement agricole français met à disposition de ses élèves.

La Montbéliarde dans l’Oise

Dans la matinée, la délégation Sri lankaise avait été accompagnée dans une ferme laitière de l’Oise. Depuis 2017, Le Sri Lanka a développé la construction de mini-laiteries dans le cadre d’une coopération agricole avec la France. Le pays souhaite en effet accroître son autosuffisance en lait dans un contexte marqué par la dépendance aux importations de poudre de lait. Cette visite a été l’occasion de présenter le fonctionnement d’une ferme laitière française de 60 vaches mais aussi de faire découvrir la race Montbéliarde dans la perspective de déployer cette génétique au Sri-Lanka.

Les contacts sont pris

Cette journée a été particulièrement appréciée par la délégation Sri-lankaise. Elle a été l’occasion de tisser des liens, de promouvoir le savoir-faire français en matière d’horticulture et de races laitières françaises. Elle aura, peut-être aussi, permis de semer des graines pour une future coopération dans le domaine de l’enseignement agricole.

Rédaction de l’article proposée par Sylvie RIZO, chargée de mission Asie du sud/ sud-est, Bureau exportations et partenariats internationaux – DGPE (MASA)

Contact : Anne-Laure ROY, chargée de mission Asie – Bureau des relations européennes et de la coopération internationale – DGER (MASA), anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr




14 candidats intègrent AgreenMob 2024

AgreenMob est le nom du programme de recrutement mutualisé d’élèves ingénieurs d’universités partenaires Sénégalaises avec les écoles agronomiques françaises : 14 candidats admis à l’issue de la campagne 2024.

AgreenMob est un dispositif de recrutement mutualisé d’élèves ingénieurs développé par les écoles membres de l’Alliance Agreenium – AgroParisTech, Bordeaux Sciences Agro, ENSAT, Oniris VetAgroBio Nantes, ENSAIA, ENSTIB, VetAgro Sup et l’Institut Agro et ses 3 écoles et l’ENGEES, en partenariat avec des universités et écoles sénégalaises : l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), l’Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA) de Thiés, l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT) et l’Université Assane-Seck de Ziguinchor (UASZ).

A l’issue de la campagne 2024 du programme AgreenMob, 14 étudiants sénégalais ont été sélectionnés pour intégrer à la rentrée prochaine 6 établissements membres de l’alliance Agreenium ainsi que l’ENGEES.

Ce programme a été mis en place en 2019 avec l’appui de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche (MASA). Il permet la mobilité d’étudiants sénégalais de niveau Master 1, issus de cursus d’établissements sénégalais partenaires dont les programmes sont en adéquation avec une poursuite d’études en 4ème et 5ème années des cycles Ingénieur proposés en France.

Le processus de sélection du programme repose sur une épreuve d’admissibilité (examen du dossier des candidats) puis une épreuve d’admission (entretien de motivation et test d’anglais) menées par un jury composé des écoles membres de l’Alliance Agreenium et l’ENGEES.

AgreenMob est soutenu par le ministère sénégalais de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation qui octroie une bourse d’excellence aux étudiants admis, par l’Ambassade de France au Sénégal à travers les bourses que le Service de Coopération et d’Action Culturelle attribue à plusieurs étudiants, ainsi que par l’Union Européenne via un programme Erasmus+ qui aide financièrement les étudiants à réaliser leur mobilité en France. Dans ce dernier cas, cela est possible s’il s’agit d’une mobilité encadrée, c’est-à-dire que l’étudiant prolonge ses études en France tout en restant inscrit dans son établissement d’origine au Sénégal qui reconnaît la formation réalisée en France.

Pour en savoir plus sur le programme AgreenMob

Crédit Photo de couverture, Saint-Louis vu du ciel (source Le Quotidien)

Contact : agreenmob@inrae.fr




Dos santacruceños competirán en la “Ovimpiada” de Francia

Los alumnos Darián Pacheco y Lisandro Sanhueza de 6to año de la Escuela Agropecuaria Provincial N° 1 de Gobernador Gregores representarán a la Argentina en la Olimpiada Ovina que se realizará en Francia. Cómo fue posible esta oportunidad única y cuáles son las expectativas de la delegación santacruceña.

Publicado por  La Opinión Austral el 12 de mayo 2024

Los alumnos Darián Pacheco y Lisandro Sanhueza de 6to año de la Escuela Agropecuaria Provincial N° 1 “Heroínas de Malvinas” de la localidad de Gobernador Gregores representarán a Santa Cruz y a la Argentina en las próximas Olimpiadas Ovinas en Francia.

“Es la conclusión de aquella gestión que se hizo en el viaje realizado en noviembre a China y a Francia, junto con el ministro de Economía y el decano de la UTN, también acompañaron en esa misión dos funcionarios actuales (NdR. Daniel Álvarez, jefe de Gabinete y Gustavo Martínez, ministro de la Producción, Comercio e Industria) que en aquel momento designó el gobernador electo para que tomaran parte de ese viaje”, recordó Javier De Urquiza, expresidente del Consejo Agrario Provincial a La Opinión Austral.

“En una reunión que tuvimos en la Embajada Argentina en Francia, con gente vinculada a la educación rural, específicamente el responsable en el marco universitario y de títulos secundarios en Francia, Gerardo Ruiz, nos consultó dónde teníamos alguna vinculación, desde Santa Cruz, con este tipo de orientación pedagógica o de estudios. Hablar en Santa Cruz de educación agropecuaria es hablar de la escuela agropecuaria de Gregores“, completó.

La Olimpiada Ovina se desarrollará del 26 de mayo al 8 de junio.

Creada en 1962, “la Escuela Agropecuaria tiene un modelo de capacitación y de educación totalmente interesante, los alumnos conocen la actividad rural, la practican y se capacitan. Y también se capacitan en establecimientos rurales de la zona y hacen las prácticas. En la Agropecuaria se capacitan y estudian muchos alumnos que después obtienen una preparación para desarrollarse en el medio rural”, subrayó.

Prácticas

“Estamos en una preparación tanto práctica como teórica desde hace dos meses. Es una Olimpiada Mundial de Ovinos, ‘Ovimpiada’, participa Argentina, Chile y Perú en cuanto a América, y el resto de países es de Europa, en total son 15 los países que vamos a competir. El que salga elegido será el mejor pastor del mundo”, señaló el docente y médico veterinario Martín Kaschewski en diálogo con LU12 AM680.

En cuanto a cómo se realizó la selección de los alumnos, comentó que el 6to año “este año es muy numeroso, hay 40 alumnos, tuvieron un examen muy riguroso tanto escrito como práctico y de ahí salieron los dos alumnos elegidos para la competencia (NdR. Ambos oriundos de Gobernador Gregores)”.

“Están estudiando y estamos a full todos los días con los animales, metiéndole práctica con el objetivo de salir lo mejor posible en las olimpiadas”, marcó al tiempo que dio a conocer que ya cuentan “con el itinerario de todo el trabajo desde el 26 de mayo al 8 de junio, vamos a tener competencia de esquila, competencia de revisación clínica de animales, reconocimiento de razas, lectura de condición corporal, tipificación de media res de animales ya faenados, armado de corral”.

“Estamos entrenando y con lo que estamos un poquito en duda es respecto a las razas, ya que son razas que no tenemos en Argentina”, acotó.

Hace unos 20 días, la Escuela Agropecuaria recibió la visita de dos representantes de Francia. “Estuvimos hablando, nos comentaron que el campo más grande tiene 40 hectáreas y yo le comentaba que nosotros tenemos 20.000 hectáreas en un campo normal y no podían creer la extensión de la superficie. El mayor productor tiene 200 – 300 ovejas y son razas carniceras y lecheras y muy pocos Merinos como productor de lana”, comentó.

Proyectando lo que será la experiencia en la “Ovimpiada”, sostuvo: “Va a ser muy, muy buena. Una vez que terminen las Olimpiadas nos quedamos una semana más y nos vamos a una ciudad, al norte de Francia, a una Escuela Agrotécnica donde estaremos una semana haciendo pasantías. Para finalizar, nos invitaron al arreo de campo de invierno al campo de verano, así que vamos a hacer el arreo que se llama trashumancia, es una actividad muy de las raíces de Francia, llevar los animales arriando a pie a los Pirineos, va a ser una experiencia inolvidable”.

La Agropecuaria

“Veníamos con promociones de 14 – 15 alumnos, 40 es un número importante. El año pasado se recibieron 20, eran 14 mujeres y 6 varones”, marcó el docente.

“Es un desafío para dar clases, hace 10 días nos fuimos de viaje de estudio a la zona del Tucu Tucu a un campo a trabajar con vacas. De campamento, los 40 en carpa, nos agarró nieve, frío, todo, así que estuvo muy bueno y es lo que queremos mostrar a los chicos, el campo no es fácil, tiene sus cosas buenas y sus cosas malas, pero hay que disfrutarlas y como sea y bajo el clima que nos toque. Creo que para ellos ese viaje fue una experiencia muy buena”, valoró.

Un total de 15 países participará de la Olimpiada Mundial de Ovinos en Francia.

Sobre el lugar que ocupa la genética en la enseñanza, señaló: “Es uno de los pilares fundamentales de la producción. Tenés manejo, sanidad, alimentación y genética, podés dar la mejor alimentación, pero si no tenés una buena genética el resultado final no va a ser el óptimo. Con los cuatro pilares vas a tener que avanzar en cualquier producción animal. La genética avanzó mucho, los chicos la trabajan en la escuela, la inseminación artificial, hacen todo, salen con una base sobre reproducción“.

Asimismo, Kaschewski explicó que la idea “es continuar los años siguientes y hacer intercambios, que chicos de la escuela vayan a Francia y que vengan chicos de Francia acá, así que creo que va a ser toda una experiencia para los chicos a los que les toque vivir eso”.

En general, en cuanto a las posibilidades en el campo laboral, manifestó: “Uno lo ve en la actividad privada y hay una demanda interesante, hay que aprovechar la posibilidad que tenemos de estudiar y después, desarrollarnos como profesionales en el rubro. Nueva Zelanda, Australia, son países que demandan mano de obra. Al argentino lo buscan porque se desempeña en todo ámbito, el europeo se especializa en un tema y no toca los otros, pero el argentino tiene el coraje de tocar varios temas en lo que se le presente. Están buscando el verdadero técnico que se desempeñe en cualquier ámbito“.

Es de destacar que los gastos de ida y vuelta de transporte y alojamiento, de los únicos representantes argentinos, están cubiertos por el Ministerio de Agricultura y Soberanía Alimentaria de Francia.

“Este es un viaje que hay que aprovecharlo, les va a abrir mucho la mente, vamos a ver otros sistemas de producción. Lo que les digo a los chicos es que si hay posibilidad de trabajo, no lo duden, es una buena oportunidad para hoy o para el futuro. Lo bueno es que podemos tener contacto con otros países, con otros sistemas productivos, hacer contactos y ver qué se puede seguir haciendo a futuro”, cerró.

Por su parte, De Urquiza consideró: “Hay que tener gente capacitada y preparada para lo que viene. Desde hace mucho tiempo en distintas gestiones se habla de la recuperación agropecuaria de Santa Cruz, de buscar alternativas, de ver cómo esta situación bastante compleja, sobre todo la que tiene la actividad ovina, pueda ser recuperada y una de las condiciones para poder tener esa recuperación, es tener profesionales capacitados y estos alumnos en sus seis años de curricula tienen esa posibilidad”.

“Todo lo que podamos hacer para incentivar a la Escuela Agropecuaria de Gobernador Gregores siempre va a ser un hecho positivo. Además, tienen un cuerpo de docentes que siempre está preocupado en buscar estas posibilidades. Que todo ese conocimiento lo puedan aplicar en una olimpiada a nivel internacional es importante, pero sin descuidar de la necesidad de fortificar estos modelos educativos para que esos egresados luego se inserten en el medio“, observó.

“Este viaje es muy importante para que ellos también tengan una participación y una visión desde estas olimpiadas en la actividad ovina”, subrayó.

Cerrando, De Urquiza, destacó de manera positiva, la continuidad que ha tenido esta línea de trabajo a nivel Provincia: “Dos actuales funcionarios nos acompañaron en ese viaje, fue una decisión importante del gobierno tanto del que participábamos como del nuevo. Hay que mirar para adelante, ver cuáles son las cosas que podemos recuperar y cuáles hay que profundizar para que a esta provincia cada vez le vaya mejor“.




Dos pastores Andaluces en las Ovinpiadas Internacionales 2024

Dos andaluces competirán en Francia por el título de mejor pastor del mundo. Un granadino que pastorea en Sierra Nevada y una sevillana que lo hace en la Sierra Norte participarán en esta competición a la que acuden representantes de [14] países.

Ambos se han formado en la Escuela de Pastores de Andalucía, un proyecto que desde hace años trabaja en el fomento del relevo generacional en el sector de la ganadería extensiva.

CANAL SUR MEDIA | 20 mai 2024

La Escuela de Pastores de Andalucía va a representar a España en el Campeonato Mundial de Jóvenes Pastores que se celebra en Francia. Durante una semana y a través de diversas pruebas se decidirá quién es el mejor pastor del mundo. Un granadino que pastorea en Sierra Nevada y una sevillana que lo hace en la Sierra Norte de Sevilla optan al premio.

El Campeonato Mundial de Jóvenes Pastores lo organiza la Interprofesional del ovino francesa en diferentes sedes alrededor de Francia.

Este campeonato, que tendrá lugar entre el 25 de mayo al 1 de junio de 2024, se configura como un concurso itinerante para descubrir la diversidad de la ganadería, entre cuyas pruebas se encuentran el esquilado de ovejas, el testeo de la condición de la salud de los animales o la conducción de un rebaño.

En concreto, jóvenes de entre 18 y 23 años que sigan una formación en ganadería pastoral o estén en proceso de incorporación a la actividad competirán en este evento por el título de Mejor Joven Pastor del Mundo. El objetivo del concurso es fomentar los intercambios entre jóvenes y la creación de redes entre futuros profesionales de la ganadería para contrarrestar el problema de la incorporación de jóvenes a la actividad ganadera.

Tras ser recibidas en París, las delegaciones de cada país iniciarán un viaje desde la Bergerie Nationale de Rambouillet a Limousin, Aveyron, Auvernia, Borgoña hasta volver a la región parisina, localizaciones donde se irán desarrollando cada una de las pruebas.

En esta edición de 2024 participarán un total de [14] países de cuatro continentes y España estará representada por los dos jóvenes pastores andaluces. Un equipo de Canal Sur ha estado con uno de ellos. Francisco Javier Castro Miralles se está incorporando al sector con una ganadería de ovino de carne en el municipio granadino de Güejar Sierra.

La Escuela de Pastores de Andalucía, un proyecto conjunto y colaborativo de la Consejería de Agricultura, Pesca, Agua y Desarrollo Rural de la Junta de Andalucía coordinado por el Ifapa, es una formación singular que transmite al alumnado aquellas habilidades tradicionales de la ganadería extensiva propias de la figura del pastor, además de facilitarles las herramientas y conocimientos necesarios para afrontar los retos de la ganadería actual.

Con ello se apoya el necesario relevo generacional y se busca dar respuesta a las necesidades de este sector estratégico para la gestión del territorio y la conservación del medio ambiente en muchas comarcas andaluzas. Entre los objetivos de esta formación también se encuentra mejorar la sensibilidad de la opinión pública respecto al pastoreo.

Reportaje y entrevista de Canal Sur

Crédito de la fotografía : Franciso Javier Castro Miralles, Ganadero de Extensivo en Sierra Nevada