Expertise en Guinée-Bissau

Les journées organisées par nos partenaires du Réseau régional multi-acteurs- RRMA Pays de la Loire Coopération internationale se veulent être des temps d’échanges et de rencontres entre les acteurs de la solidarité internationale. C’est ainsi à l’occasion d’un de ces événements, en juin 2021, que le chargé de coopération internationale du SRFD a rencontré l’ONG Univers-Sel, créée il y a 30 ans sur la commune de Guérande par des paludiers.

Grâce à une forte expertise professionnelle sur la gestion de l’eau, Univers-Sel accompagne des producteurs de sel et de riz de mangrove dans les pays du Sud. En particulier depuis 2016, l’ONG Univers-Sel conduit dans la région Oio de Guinée-Bissau une action d’accompagnement dans le cadre de laquelle sont expérimentés des aménagements de gestion de l’eau (projet DEDURAM, cofinancé notamment par l’AFD et le Conseil Régional). Durant ces missions ont été aussi observées des pratiques de pêche dans les canaux et casiers rizicoles, mais qui pour l’heure ne peuvent contribuer à satisfaire la sécurité alimentaire des populations locales. De ce fait, il a semblé comme une évidence pour les représentants de l’ONG et de la DRAAF, lors de la journée RRMA, que le lycée professionnel Olivier Guichard de Guérande, via sa filière aquaculture, avait vocation à jouer un rôle dans ce projet. Les enseignants mènent en effet des démarches de recherche-action depuis plusieurs années, et la filière est identifiée comme une référence à l’échelle nationale pour certains de ses travaux, notamment en aquaponie. En parallèle, l’ouverture à l’international constitue de longue date un axe essentiel du projet d’un établissement original, qui fonctionne sous tutelle de trois ministères : Éducation nationale (hôtellerie, mécanique, agro-équipement), Transition écologique (cultures marines), Agriculture (aquaculture, horticulture, paysage). En particulier, les enseignants de la formation aquacole ont conduit de 2004 à 2019 un important projet européen avec leurs partenaires norvégiens et tchèques, soutenu par l’agence nationale Erasmus+, et articulé autour de l’aquaculture durable et des enjeux alimentaires présents et à venir. Un autre acteur essentiel de ce partenariat est l’ONG APDRA, qui travaille sur le développement et la promotion d’une pisciculture durable, notamment au travers d’activités piscicoles dans les rizières de bas-fond. APDRA est reconnue pour ses résultats, comme l’illustre son partenariat historique avec le CIRAD.

 

L’EPL de Guérande a sa place

Dès septembre 2021, une première réunion s’est tenue entre le lycée de Guérande (représenté notamment par son directeur, qui à cette

occasion a manifesté son souhait d’impliquer activement l’établissement dans le projet), l’ONG Univers-Sel et le SRFD, à l’écoute d’un projet qui s’intègre pleinement dans l’axe stratégique « Afrique » de la mission de coopération internationale portée par la DRAAF Pays de la Loire et dans le cadre du projet régional de l’enseignement agricole. Les échanges ont confirmé l’intérêt de mener un travail conjoint de recherche et d’expertise, afin d’évaluer le potentiel technique de développement de la pisciculture dans les rizières de mangrove. Ils ont aussi naturellement abouti à la conclusion de la nécessité de la conduite d’une mission commune sur site. Cette mission s’est donc concrétisée en octobre 2022.

Paysage de riziculture de mangrove en Guinée-Bissau

L’expertise vient aussi du CFA

C’est Jordan Bellier, formateur en aquaculture sur la partie CFA, qui y a participé au nom de l’établissement. Les objectifs étaient clairs : rencontrer des producteurs de riz en mangroves et observer leurs pratiques de pêche ; évaluer les possibilités techniques pour permettre une activité piscicole à partir des structures en place ; identifier les poissons présents et évaluer leur capacité d’adaptation à de la pisciculture traditionnelle (poly ou monoculture, possibilité d’obtention d’alevins ; évaluer l’intérêt porté par les populations locales au développement de la pisciculture ; confirmer l’intérêt de la filière rizipiscicole en termes d’aménagement du territoire rural, de gestion de l’eau, d’accroissement de la production agricole, de structuration et de développement de l’emploi (notamment féminin) et des circuits de distribution des produits.

Le déroulement de la mission a, en premier lieu, montré une forte demande des riziculteurs locaux en termes d’apprentissage de techniques piscicoles, dans le sens d’une production diversifiée : des plus petits spécimens, destinés à la confection de la sauce pour le riz, et des plus gros, destinés à la vente. Afin d’aller dans cette direction, il a donc aussi été évoqué la nécessité d’accueillir sur le site du lycée Olivier Guichard les acteurs guinéens du projet, c’est-à-dire les partenaires d’APDRA et bien sûr les agriculteurs, dans la perspective de la mise en place d’actions de formation continue dans le domaine de la pisciculture continentale : apports sur les bases biologiques et techniques de reproduction, d’alevinage et d’élevage de poissons d’eau douce.

Les BTSA sur le chemin des écosystèmes de mangrove

Mais d’autres pistes de coopération sont aussi à l’étude, impliquant les apprentis du BTSA aquaculture de l’établissement de Guérande : dans le cadre du MIL du nouveau référentiel, les étudiants travailleront sur les pistes d’amélioration de la productivité piscicole dans les écosystèmes des rizières de mangrove. En ce sens, la faisabilité d’un voyage d’études pourrait être bientôt envisagé, avec comme objectif un volet pratique d’aide à la réalisation d’une mini-écloserie. Mais toutes les options sont ouvertes, selon les besoins, attentes et évolutions du projet Deduram, dont le lycée professionnel de Guérande pourrait  devenir un véritable partenaire dans un avenir proche.

Crédits Photo – tête d’article : ONG Univers-Sel, Femme dans les rizicultures de mangrove

Contacts :

Julien Pichon, chargé de coopération internationale en DRAAF-SRFD Pays de la Loire, julien.pichon@educagri.fr

Vanessa FORSANS, animatrice du réseau CEFAGRI, vanessa.forsans@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




L’Europe et moi

Comment vit-on l’Europe et la citoyenneté européenne au quotidien sur notre territoire et dans l’enseignement agricole ?

« Europe et moi », c’est une série de podcasts de l’Institut Kervégan, du think tank « citoyen nantais » et de la Maison de l’Europe à Nantes.

Dans l’épisode d’Europe et moi dédié à la mobilité au service de la citoyenneté européenne, le micro a été laissé à acteurs de l’enseignement professionnel : élèves, enseignants coordonnateurs Erasmus+, chef d’établissement et Rectorat qui ont pu expérimenter la mobilité en Europe.

Quel regard ont-ils maintenant sur leur citoyenneté ?
Qu’est ce que cela a changé pour eux ?

De la 10ème à la 15ème minute de l’épisode, c’est l’enseignement professionnel agricole qui a la parole :

Cécile Chevillard et Camille Nobillet, représentantes du consortium ERAS’MOV, qui regroupe 4 lycées agricoles de Loire Atlantique (CNEAP), nous disent comment les élèves sont accompagnés dans leurs mobilités pendant leur parcours en baccalauréat professionnel.

Les jeunes de différentes filières sont concernés, qu’ils soient en formation Aménagement Paysager, Service aux personnes et aux territoire (SAPAT), Production Horticole, Viticole, ou en Conduite et gestion d’exploitation agricole (CGEA), également en Gestion des milieux naturels et forestiers… etc.

Chacun suit un programme complet organisé par les équipes pédagogiques, constitué par une préparation au départ afin de limiter les freins à la mobilité pour le jeune comme pour sa famille, un accès à une plateforme de pratique de l’anglais qui est proposée pour faciliter les échanges avec les professionnels un fois en situation dans le pays européen. A la fin du séjour, une évaluation est faite par le maître de stage puis une valorisation des acquis et des compétences est prévue au retour du stagiaire (renseignement d’un livret, journée de restitution, formalisation des acquis d’expérience sur un CV/Europass et prise de recul sur les savoirs). Toutes ces étapes participent à une prise de conscience de la notion de citoyenneté européenne.

Vous pouvez l’écouter  »La mobilité au service de la citoyenneté européenne » en ligne :

Bonne écoute !

Contacts : Julien Pichon, chargé de coopération internationale, DRAAF-SRFD Pays de Loire, julien.pichon@agriculture.gouv.fr 

Pour l’Institut Kervégan : Jonathan Calves et pour la Maison de l’Europe – Europa Nantes : Jean-Marie Fouilleul

 




5 jours pour un avenir européen

La PFUE a labellisé le projet ambitieux de la région Pays de Loire. Un programme est organisé pour valoriser la mobilité et la coopération comme vecteurs de citoyenneté européenne. Reproduire 5 événements dans les 5 départements de la région sur 5 dates, à destination d’un large public de 300 apprenants et personnels issus en majorité de l’enseignement professionnel et technologique.

A l’occasion de ce moment européen important qu’est la Présidence Française du Conseil de l’Union européenne. C’est donc tout naturellement que les institutions régionales en charge d’impulser et de piloter la politique internationale se sont retrouvés pour proposer un nouvel événement commun, au profit des jeunes en formation dans les établissements d’enseignement de la région Pays de Loire .

C’est de longue date qu’en région Pays de la Loire le Rectorat, via la La Déléguée Académique aux Relations Européennes Internationales et à la Coopération (DAREIC), et la DRAAF, via le Chargé de Coopération Internationale en Service Régional de Formation et Développement (SRFD), nous collaborons étroitement sur le développement de l’ouverture européenne dans les établissements d’enseignement. Dès 2014, lors de la mise en place du nouveau programme Erasmus+, nous avions proposé une journée de formation au sein du Conseil régional, à destination des personnels en charge de ces sujets dans les établissements. Puis, nous avions organisé conjointement des Erasmus’Days dès la première édition de 2017, ce qui a contribué les années suivantes à l’essaimage de l’événement sur le territoire régional.

La Présidence Française, une occasion en or

C’est donc ensemble que nous nous sommes emparés de cette opportunité, marqué par la PFUE, pour créer des temps et des espaces de réflexion pour les élèves et les enseignants sur les enjeux, les défis et l’avenir de l’Europe. Ces temps forts ont aussi été l’occasion de présenter aux participants les possibilités de mobilités offertes par l’Europe.

Il s’agissait en outre de toucher le plus grand nombre d’établissements de chaque territoire. Le projet s’est aussi voulu fédérateur : il était à nos yeux fondamental d’impliquer dans l’élaboration de ces journées des acteurs importants de la promotion de l’Europe, à savoir les Maisons de l’Europe et les centres Europe Direct. Si nous travaillons depuis longtemps avec nos partenaires de la Maison de l’Europe de la Sarthe et du centre Europe Direct attaché à la commune de La Roche/Yon, notre initiative nous a permis de renforcer les liens avec leurs homologues de Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne. Que ce soit dans la préparation de chaque événement ou lors de leur déroulement, nous avons eu la chance de nous associer à des équipes dynamiques, rompues à l’animation d’activités avec les jeunes autour des questions européennes. Leur expertise a ainsi été une des clés de la réussite des cinq journées. Enfin, elles ont ouvert à l’évidence la voie à de futures et riches perspectives de collaboration.

La citoyenneté, ça s’apprend entre jeunes

Un autre partenaire essentiel fut le Parlement Européen des Jeunes, association internationale d’éducation à la citoyenneté portée par et pour les jeunes, et qui détient depuis 2008 l’agrément jeunesse et éducation populaire. Présents lors de quatre journées sur cinq, Candice, Clara, Léa, Idriss, Salomé…, tous, étudiants ou lycéens, ont à chaque fois apporté leur bonne humeur, leurs talents d’animation, leur connaissance de l’Europe et leur attachement à ses valeurs, et ont contribué eux aussi à la réussite et à la convivialité de ces moments.

Nous avons donc collectivement souhaité que les cinq journées s’organisent selon le même déroulé, car nous avions à coeur que tous les participants, élèves et accompagnants, quel que soit leur territoire, puissent tous vivre un temps identique de rencontre et d’échanges autour de l’Europe.

La mobilité à tous les niveaux

La diversité des temps et des lieux a cependant permis de créer des moments inédits qui ont personnalisé chaque événement. Au lycée agricole de Rouillon (72), une plénière a mis en lumière de riches échanges entre élèves et étudiants partis en mobilité. Aux Écuries des Oudairies, le témoignage précieux d’une cheffe d’entreprise vendéenne accueillant chaque année des jeunes stagiaires européens a permis de faire un focus du point de vie de l’entreprise. Au lycée Robert Buron de Laval, un buffet somptueux a valorisé auprès des participants la formation et le travail des élèves de la filière hôtellerie-restauration. La visite inattendue de l’ambassadeur des Pays-Bas à Europa Nantes, et même un flashmob européen au lycée agricole Le Fresne d’Angers, ont été autant de points d’orgues de ces journées.

L’échange comme maître mot

Les ateliers proposés par les animateurs des différentes équipes, tout autant ludiques que
pédagogiques, ont rencontré un réel succès. Ils se sont inscrits naturellement dans l’objectif
commun de ces journées : l’interaction des jeunes d’horizons souvent assez différents
selon leur établissement d’origine. Les groupes étaient constitués lors d’un
temps de team building en début de programme qui donnait bien le ton de la journée ! pour ensuite échanger sur la diversité culturelle au sein de l’Europe, sur les institutions de l’UE ou encore l’impact de celle-ci dans leur quotidien.

Chaque journée a été marquée par des temps fort de réalisation médias, sous la forme d’une vidéo en mode “youtubeur”, sur le thème “C’est quoi la PFUE ?”. Ces réalisations étaient alors visionnées en fin de journée avant que tout le monde ne se sépare. Là encore, de beaux moments de rires et d’échanges, mais toujours avec l’Europe en ligne de mire…

Mission : Volontaire européen

Ces journées furent d’autant plus marquées du sceau de l’Europe que les équipes des Maisons de l’Europe comptaient des jeunes volontaires européens actuellement en mission via le programme Erasmus+ Jeunesse et le corps européen de solidarité (CES), ou bien via le service civique international. Les organisateurs tout comme les participants ont été ainsi ravis de rencontrer Savannah, Francesca, Vicente, Fani… et de les voir animer activement des ateliers. Leur présence a, en outre, permis aux jeunes de découvrir les possibilités de mobilité en Europe offertes par le volontariat.

Selon les journées, différents dispositifs de mobilité ont été présentés par des témoignages en plénière. Également, lors des forums, les élèves déambulaient pour écouter et interroger des jeunes ayant vécu une expérience de mobilité en Europe, que ce soit dans le cadre de stages en entreprise avec le programme Erasmus+, dans le cadre du CES ou encore grâce à des actions plus informelles tel que le woofing.

Quelle qu’en fut la forme, ces moments furent eux aussi très appréciés tant des jeunes que des personnels qui les accompagnaient. De plus, ce fut l’occasion pour celles et ceux qui les présentaient de valoriser leurs projets réalisés ou en cours, tout en mettant en évidence l’Europe en tant qu’espace de découverte, de rencontres et d’acquisition de compétences précieuses dans leurs vies personnelles et professionnelles.

Les jeunes, les piliers de l’avenir européen

Outre le vrai succès de ces journées, l’un des effets les plus significatifs fut, à nos yeux, la relation particulière tissée entre les élèves et les animateurs du Parlement européen des Jeunes. Le fait que ces participants souhaitent désormais en savoir plus sur les objectifs de cette association, voire s’y impliquer, pour, à leur tour, parler d’Europe à d’autres jeunes, fut la plus belle des récompenses. Une heureuse nouvelle qui s’inscrit parfaitement dans cette Année Européenne de la Jeunesse, qui a de nombreux atouts à faire valoir, et qui est, bel et bien, le pilier de l’avenir de l’Union européenne.

Le 9 mai comme conclusion du cycle

Ces cinq journées ont totalisé plus de 300 participants, dont près de 250 élèves. Une partie de ceux-ci sont revenus le 9 mai, pour une journée de clôture de ce cycle d’événements autour de la PFUE. Cette journée a consisté en une simulation de session parlementaire, animée cette fois exclusivement par l’équipe élargie du Parlement Européen des Jeunes. Là encore, ce fut une grande réussite et un apprentissage très concret du débat démocratique pour les jeunes présents.

 

Contact : Julien Pichon, Chargé de coopération internationale en DRAAF-SRFD Pays de Loire, julien.pichon@agriculture.gouv.fr

 




Pays de la Loire en action – retour sur 2019/2020

L’année scolaire 2019-2020 ne s’est heureusement pas limitée à la gestion de crise, ou à réconforter des jeunes qui n’ont pu réaliser durant l’été 2020 leur projet de stage en Europe, au Canada, en Australie, en Afrique. De très belles actions se sont déroulées dans les établissements de l’enseignement agricole de Pays de Loire.

L’aquaculture comme FUTURE Erasmus+

Les trois établissements, de Trebon en République Tchèque, Skjervoy en Norvège, et le lycée professionnel Olivier Guichard de Guérande, sont associés dans des projets européens depuis 2004.
Ces partenariats se sont construits sous le prisme de leur filière commune, l’aquaculture. Le dernier projet en date, FUTURE, qui s’est déroulé de 2018 à 2021, a de nouveau vu le jour dans le cadre des appels à projets Erasmus+. […]

Renaissance des coopérations avec la Côte d’Ivoire

Suite à une mission en Côte d’Ivoire conduite en novembre 2019 par le réseau Afrique de l’Ouest de la DGER et à laquelle ont participé les EPLEFPA de la Roche/Yon et de Château-Gontier, les partenaires ivoiriens des deux établissements sont à leur tour venus en France en février et mars 2020, dans le cadre de la tenue du Salon international de l’agriculture.[…]

C’est le 24 janvier 2020, au sein du musée des Beaux-Arts d’Angers qu’une soixantaine de participants, issus tant de l’enseignement que du monde associatif, de l’entreprise, de collectivités, ont pu assister à une demi-journée riche en interventions et échanges.[…]

Nantes Terre Atlantique et Ebolowa : une nouvelle étape

Nous avons à de nombreuses reprises évoqué l’important partenariat entre l’EPLEFPA Nantes Terre Atlantique et le collège régional d’agriculture d’Ebolowa, au Cameroun, autour de la filière cacao et de la mise en place de tous les moyens nécessaires à sa production locale. Le projet s’incarne désormais dans le film-documentaire Keka Wongan, réalisé par Julie Lizambard, de société de production Com Son Image, où elle y restitue fidèlement l’histoire de ce partenariat, dont la réussite a aujourd’hui égalé l’ambition.[…]

Ashlesha, une jeune Indienne en Vendée

Durant deux années consécutives, le lycée agricole de Laval a accueilli deux jeunes volontaires indiennes, venues en France avec le concours de la précieuse Aswathi Chandramohan, en charge de l’espace France Volontaires à Pondichéry.  Malgré le déroulement inédit de l’année du fait de l’épidémie de coronavirus, c’est cette fois la jeune Ashlesha Joshi que l’établissement a eu le plaisir d’accueillir à partir de novembre 2019, pour une mission d’une durée de huit mois. Si celle-ci était avant tourné vers l’assistanat durant les cours d’anglais, un autre objectif essentiel fut de faire découvrir la culture indienne, tant aux apprenant(e)s qu’aux membres de la communauté éducative.[…]

Avec la filière SAPAT, un autre aspect des coopérations avec le Maroc

En partenariat avec le lycée Les Buissonnets d’Angers (CNEAP), la présidente de l’association Widad pour la femme et l’enfant a rendu visite à l’établissement afin de parler aux élèves et à la communauté éducative du travail qu’elle fait au Maroc. Parallèlement, depuis plusieurs années, le lycée envoie chaque année des élèves de sa filière bac professionnel Services aux personnes et au territoire en stage au sein de l’association, plus précisément dans le centre d’hébergement qui accueille les femmes et enfants qui en ont besoin.[…]

 

Il nous aurait semblé injuste de ne pas vous faire partager ces quelques exemples de projets que vous pourrez retrouver intégralement dans le document de la rétrospective Coopération internationale 2019-2020 du Projet régional de l’enseignement agricole des Pays de Loire (PREA) téléchargeable ici.

Contact : Julien Pichon, Chargé de coopération internationale de la DRAAF Pays de Loire – julien.pichon@agriculture.gouv.fr