Initiation aux arts paysagers traditionnels chinois 園

Quatre semaines de stage  autour de l’Aménagement Paysagers, avec comme fil conducteur les arts paysagers traditionnels chinois. Une expérience inoubliable pour six élèves français dans un environnement alliant tradition et modernité, dans la « petite » ville de Jurong en Chine.

Le Jiangsu Vocational College of Agriculture and Forestry (JSAFC), situé dans la province de Jiangsu en Chine, a accueilli en juin 2024 quatre élèves de BTSA du Lycée Georges Desclaude (Charente-Maritime) et deux élèves de Bac Pro du Lycée Horticole de Saint-Jean-Brévelay (Morbihan). Cet accueil découle d’un partenariat d’échange lié à la venue d’étudiants chinois en septembre 2019.

Les jardins traditionnels chinois, une histoire longue de plusieurs millénaires

Pour comprendre l’importance des jardins dans la culture chinoise, deux enseignantes spécialisées ont, au cours de la première semaine, délivré à nos étudiants des enseignements théoriques, incluant l’histoire et l’évolution du jardin traditionnel chinois à travers les différentes dynasties, sa composition et son aspect philosophique. Le mot jardin en mandarin 園 est lui-même composé de 4 caractères mettant en avant les quatre éléments de base de sa composition : bâtiment 土 , eau 水, plantes et enrochements 植, enceinte 囗.

La visite du Geyuan (« jardin de bambous ») dans la ville de Yangzhou leur a permis de mettre en image les enseignements reçus et d’appréhender les jardins traditionnels chinois comme des œuvres artistiques et spirituelles faisant écho à la nature environnante. Le Geyuan, construit en 1818 par un marchand de sel en s’appuyant sur les jardins Shouzhi de la dynastie Ming (1368 à 1644), tient son nom des nombreuses bambouseraies le composant et est connu pour ses différents enrochements symbolisant les quatre saisons de l’année.

Pour clore ces enseignements, nos étudiants ont conceptualisé un jardin en respectant les caractéristiques des jardins traditionnels chinois. La construction de ce jardin a eu lieu lors de la troisième semaine, en groupes composés de deux élèves français et d’un élève chinois dans le hall de travaux pratiques Aménagement Paysager de l’Université de Jurong : une belle occasion d’échanger et d’apprendre sur les techniques propres à l’Aménagement Paysager dans nos pays respectifs.

La culture du thé, une tradition encrée dans le quotidien

Le Jiangsu Vocational College of Agriculture and Forestry (JSAFC) a la chance de posséder une plantation de thé ainsi qu’un centre d’exposition autour de cette culture. Ce qui a permis aux élèves stagiaires de participer à un cours autour de la cérémonie du thé, ainsi qu’à un atelier de dégustation. Ils ont ainsi pu découvrir de nombreux thés qui leur étaient inconnus, et apprendre que leurs saveurs diffèrent de par leur origine et leur technique de production.

Ils ont également cueilli les feuilles de thé dans la plantation puis travaillé les feuilles fraîches à la main pour les transformer en thé. Une expérience inédite.

L’art floral traditionnel chinois

Nos élèves ont par ailleurs été initiés à l’art floral, une tradition exigeante qui a elle aussi évolué à travers plusieurs dynasties. Après une introduction historique et technique, les élèves se sont lancés dans différentes créations, appuyés par des enseignants chevronnés et des élèves qui se spécialisent dans cette discipline. Une belle découverte pour nos élèves français plongés dans une discipline qui leur était alors inconnue.

Durant ces semaines de stage, nos élèves ont été logés à l’hôtel de l’Université et ont pu également découvrir au sein de l’une des cantines différents plats traditionnels chinois. Ils ont même rapidement laissé de côté leurs couverts pour n’utiliser que les baguettes ! Ils ont fait preuve d’une grande adaptabilité et de curiosité pour la culture chinoise, en tirant un enrichissement personnel.

Ces quatre semaines de stage ont été extrêmement bénéfiques à nos élèves, tant par la qualité des enseignements reçus que par les découvertes culturelles qu’ils ont pu faire. Les échanges avec les élèves et les enseignants chinois, principalement menés en anglais, les ont obligés à sortir de leur zone de confort et à fournir les efforts nécessaires pour communiquer efficacement. Cette expérience, qui pour plusieurs élèves aura été la première hors d’Europe, leur a également permis de gagner en autonomie, de renforcer leur ouverture d’esprit et de leur donner le goût du voyage.

Ce projet, porté par Max Monot, enseignant d’anglais et animateur du réseau national Chine de l’enseignement agricole, et Aurélie Houdart enseignante d’allemand et anglais, a été financé par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, la Région Nouvelle-Aquitaine ainsi que par l’université partenaire en Chine (Jiangsu Vocational College of Agriculture and Forestry). Ce partenariat a pour vocation de durer dans le temps avec l’envoi et l’accueil d’élèves pour des stages collectifs dans le domaine de l’Aménagement Paysager.

Auteur de l’article : Aurélie Houdart, enseignante d’allemand-anglais et référente Coopération Internationale au LEGTA Georges Desclaude de Saintes.
Contact : Max Monot, Animateur du réseau Chine de l’Enseignement Agricole, max.monot@educagri.fr




France-Corée, des défis communs

Une délégation du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire s’est rendue en Corée du Sud les 19 et 20 juin 2024, à l’occasion de la 4e réunion du comité de coopération agricole franco-coréen.

Des représentants des directions d’administration centrale du Ministère français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire se sont rendus à Sejong en Corée du Sud afin de rencontrer leurs homologues du Ministère coréen de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales à l’occasion de la 4e réunion du comité de coopération agricole franco-coréen. Initié en 2011 et reconduit en 2018 puis 2019, ce comité a pour objectif de croiser les regards sur les contextes, enjeux et politiques publiques agricoles et sanitaires des deux pays.

Des politiques agricoles face à des défis communs

La France et la Corée du Sud font face à des défis communs dans le domaine agricole, que ce soit en matière de sécurisation du revenu des agriculteurs (la Corée souligne un décrochage, ces dernières années, des revenus des ménages agricoles par rapport aux ménages urbains), de sécurité et de souveraineté alimentaires (la Corée vise une augmentation de ses taux d’auto-suffisance en céréales et soja), d’adaptation des systèmes agricoles au changement climatique couplée à un objectif de neutralité carbone, ou de renouvellement des actifs agricoles (la part des plus de 65 ans représentaient 44% des agriculteurs coréens en 2018 contre 5% en 1970) et d’attractivité des zones rurales afin de limiter la déprise agricole.

En particulier, la partie coréenne a pu mettre en avant sa politique de revitalisation rurale, tandis que la partie française a présenté l’organisation de l’enseignement agricole en France qui forme près de 210 000 jeunes par an, de la 4ème au doctorat, à plus de 200 métiers du vivant.

Perspectives de collaboration en recherche et innovation agricole

Cette rencontre a permis de réaliser un état des lieux des écosystèmes de recherche et d’innovation agricole dans les deux pays. En matière de recherche agricole, l’accord d’association de la Corée du Sud à Horizon Europe devrait être officiellement signé au second semestre 2024, permettant à la Corée de participer pleinement au programme à partir de 2025 et de faciliter les collaborations entre chercheurs des deux pays. Des rapprochements sont en cours entre l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et la Rural Development Administration (RDA). En matière d’innovation agricole, pour répondre aux défis combinés du changement climatique, de la pénurie de main d’œuvre et de la diminution des surfaces agricoles cultivées, le ministère coréen en charge de l’agriculture table en particulier sur le développement du smart farming – de l’agriculture intelligente. Ce concept rejoint celui, proposé par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), de transformation numérique de l’agriculture. A ce titre, le ministère coréen a manifesté de l’intérêt pour le réseau de 215 start-ups françaises de l’AgriTech et de la FoodTech, avec lesquelles des collaborations franco-coréennes pourraient être envisagées à terme.

Embellies en matière d’accès au marché et maintien d’ouverture des marchés

Les représentants des deux ministères ont pu se réjouir de la résolution, en ce premier semestre 2024, de dossiers sanitaires emblématiques, avec la réouverture du marché coréen à la viande bovine française (qui s’était fermé au début des années 2000 à la suite de la crise de l’encéphalopathie spongiforme bovine) et l’ouverture du marché de l’Union européenne à la soupe Samgyetang coréenne. Cette réunion du comité de coopération agricole a permis d’acter et finaliser la réouverture effective du marché coréen à la viande bovine française issue d’animaux de moins de 30 mois : 7 premiers établissements français ont été agréés par les autorités coréennes à la suite d’un audit réalisé au mois d’avril, et les parties coréenne et française ont validé le modèle de certificat sanitaire qui accompagnera les marchandises. Par ailleurs, s’agissant de la filière porcine, les deux parties se sont accordées sur une révision du certificat sanitaire pour l’exportation de viande porcine française vers la Corée, prenant en compte les modalités d’accord de zonage relatif à la peste porcine africaine – de quoi permettre le maintien des exportations de viande porcine à partir de zones non touchées en cas d’apparition de la maladie en France.

Ces deux livrables constituent des avancées notoires pour l’accès au marché coréen. Mise à mal depuis de nombreuses années par l’embargo sur le bœuf, la relation sur les sujet sanitaires et phytosanitaires (SPS) est désormais très favorable, débarrassée de cet irritant majeur, et s’appuie par ailleurs sur des outils robustes (reconnaissance du zonage, acceptation de la vaccination) pour le maintien des flux de la France vers la Corée.

Les échanges du comité de coopération agricole ont été complétés par une visite de terrain aux quarantaines animale et végétale de l’aéroport international d’Incheon, où les services coréens ont pu présenter notamment les modalités de contrôle renforcé sur les bagages des passagers, avec le recours à des chiens détecteurs et à des installations rayons X pour prévenir l’introduction de maladies animales ou végétales.

En marge du 4e comité de coopération agricole franco-coréen, des échanges complémentaires avec des représentants professionnels et avec la Délégation de l’Union européenne

En marge de la rencontre entre ministères, la délégation française a eu l’opportunité d’échanger, en présence de l’Ambassadeur, avec les représentants d’entreprises françaises présentes en Corée, d’importateurs de produits français, ainsi qu’avec les équipes locales de Business France et de Hopscotch Season. Ces échanges ont été l’occasion d’évoquer les opportunités et défis du marché coréen, notamment en lien avec la réouverture des marchés à la viande bovine française. Une rencontre a également été organisée avec la Délégation de l’Union européenne à Séoul, afin de faire un partage d’informations et d’ainsi favoriser une action française coordonnée avec celle menée à l’échelon européen.

Crédit photo de tête : Sejong CITY x CITY Catalogue BETA

Contact : Anne-Laure ROY, chargée de mission Asie – Bureau des relations européennes et de la coopération internationale – DGER (MASA), anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr




Séquence découverte pour les Sri-Lankais

Le lycée agricole de Saint Germain en Laye a accueilli une délégation Sri-Lankaise, mercredi 29 mai 2024 après-midi, pour une séquence de découverte de l’enseignement agricole français et de l’exploitation horticole de cet établissement.

Cette visite répondait au souhait de M. Mahinda Amaraweera, le Ministre de l’agriculture du Sri-Lanka de profiter de sa présence en France à l’occasion de l’assemblée générale de l’Organisation Mondiale de la santé animale, pour avoir également un aperçu du modèle agricole français à travers des visites de terrain.

Le ministre de l’agriculture était accompagné de Pasan Amaraweeran, son assistant personnel, le Dr. Kacha Kothalawala, Directrice générale du département de la santé animale et de la production agricole du Sri-Lanka et de Mr Gayan Rajapakse et Mme Walaa MEKKY, tous deux conseillers aux affaires commerciales à l’Ambassade du Sri Lanka à Paris. Côté français, la délégation était accompagnée par les organisateurs de cette journée : Mme Monique Tran, conseillère aux affaires agricoles pour la zone Asie du sud, M. Vigan Dervishi du Bureau de Coopération Technique Internationale des Organisations Professionnelles de l’Elevage à l’Institut de l’élevage et de Sylvie Rizo chargée de mission Asie du Sud au bureau exportations et partenariats internationaux du MASA (DGPE).

Route des Princesses

A son arrivée au lycée, la délégation a été accueillie par M. Yves Guy, le Directeur de l’établissement d’enseignement agricole technique. Un premier temps a été consacré à présenter l’offre du lycée, les différents publics visés et les grandes spécificités de l’enseignement agricole français. Après une présentation de l’histoire particulière du site du lycée, une ancienne zone de chasse, la délégation Sri lankaise a rejoint M. Vengadessan KULANDAIVELU, le directeur de l’exploitation agricole et horticole qui a assuré la visite des différentes serres et répondu aux questions de la délégation. Celle-ci a été particulièrement impressionnée par la technicité des bâtiments, la diversité des productions et la qualité des infrastructures que l’enseignement agricole français met à disposition de ses élèves.

La Montbéliarde dans l’Oise

Dans la matinée, la délégation Sri lankaise avait été accompagnée dans une ferme laitière de l’Oise. Depuis 2017, Le Sri Lanka a développé la construction de mini-laiteries dans le cadre d’une coopération agricole avec la France. Le pays souhaite en effet accroître son autosuffisance en lait dans un contexte marqué par la dépendance aux importations de poudre de lait. Cette visite a été l’occasion de présenter le fonctionnement d’une ferme laitière française de 60 vaches mais aussi de faire découvrir la race Montbéliarde dans la perspective de déployer cette génétique au Sri-Lanka.

Les contacts sont pris

Cette journée a été particulièrement appréciée par la délégation Sri-lankaise. Elle a été l’occasion de tisser des liens, de promouvoir le savoir-faire français en matière d’horticulture et de races laitières françaises. Elle aura, peut-être aussi, permis de semer des graines pour une future coopération dans le domaine de l’enseignement agricole.

Rédaction de l’article proposée par Sylvie RIZO, chargée de mission Asie du sud/ sud-est, Bureau exportations et partenariats internationaux – DGPE (MASA)

Contact : Anne-Laure ROY, chargée de mission Asie – Bureau des relations européennes et de la coopération internationale – DGER (MASA), anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr




« Indian Time »

Ils sont en bachelor, en Master, en pHD en agroalimentaire, en agriculture, des étudiants indiens de l’université de G.B.PUA&T Pantangar en Inde embarquent depuis l’aéroport international Indira Gandhi de New Delhi pour la France avec des visages joyeux et enthousiastes, comme le souligne Seema, une des étudiantes accueillie en France dans le cadre du programme DEFIAA !

Au départ, le 8 mars 2024, au total, 20 étudiants indiens sélectionnés sur leurs résultats scolaires embarquent pour vivre l’aventure française au sein de la communauté éducative dans les établissements agricoles du consortium DEFIAA.

Les jeunes Indiens sont accueillis pour quelques jours d’intégration au LEGTA de Théza à Perpignan, afin de s’immerger dans la culture française avec un Perpignan express (jeu), puis au travers du carnaval de Théza le 10 mars 2024.

Puis les étudiants indiens partent en stage, en binôme, dans les 12 établissements du consortium DEFIAA à la rencontre de leurs pairs français avec lesquels ils auront passé près de 4 semaines en immersion dans l’enseignement agricole français.

Focus sur la coopération de La Saussaye avec l’Inde

Le lycée de la Saussaye (Chartres) a accueilli deux étudiantes et un étudiant indien du 13 au 23 Mars 2024, Ms Aabha Rawat, étudiante en Diététique, Ms Roopal Gangwar,étudiante en Management Agro Business, Mr Ankesh Kumar Srivastava, étudiant en Agriculture. Les jeunes indiens ont suivi les cours et les travaux pratiques avec les étudiants BTSA Bioqualim. Ils apprennent à fabriquer du pain, des conserves, du ketchup et des yaourts. en respectant les normes européennes. La visite d’exploitations agricoles et d’entreprises est également organisée au cours de leur séjour en établissement. L’aspect culturel n’est pas négligé avec la visite de la cathédrale de Chartres et de Paris. Trois étudiants du BTSA Bioqualim partiront en Inde suivre des cours de nutrition (nourriture végétarienne, épices) pendant le mois d’août 2024. Il s’agit de Cameron Ruella Le Bars, Elisa Maupetit et Lucas Boutant. Depuis 2015, le lycée La Saussaye participe, à un partenariat avec l’université de Pantnagar en Inde dans le cadre des missions de coopération. Un voyage d’étude à Pantnagar a eu lieu en Décembre 2023 pour une délégation de directeurs d’établissement et de professeurs français. Chaque année, le lycée reçoit des stagiaires indiens et propose à des jeunes français de partir réaliser un stage d’un mois en Inde. L’accueil en France d’une délégation de professeurs indiens est prévu pour juin 2024.

C’est l’occasion pour les étudiants français de se connecter à la culture indienne et ainsi se préparer à leur propre départ en Inde en août 2024. Après avoir briser la glace, les 45 étudiants français et indiens participent à une session géante d’Agrochallenges avec Danuta Rewuzski, l’animatrice en Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale. Une grande satisfaction pour les coordinateurs du programme DEFIAA de voir la synergie du groupe.

Grâce aux réseaux professionnels agricole et agroalimentaire partenaires des établissements agricoles membres de DEFIAA, les programmes d’activités (travaux pratiques en génie alimentaire en Biochimie, en microbiologie) seront établis et adaptés au mieux aux spécificités des jeunes.

Ils sont invités à réaliser des visites d’entreprises en lien avec leurs spécialités, accompagnés de leur pair français. Ils sont en interaction avec la communauté éducative au sens large. Les familles invitent les étudiants indiens à vivre à la française et partagent des moments interculturels.

C’est Holi !

Le 25 mars 2024 était la fête des couleurs en Inde.

Une journée spéciale indienne est organisée dans les établissements pour partager un thé indien ou un chaï, des plats traditionnels indiens et une projection d’un Bollywood.

Les aînés du groupe, en thèse, sont invités à réaliser des travaux avec les instituts de recherche comme l’INRAE. Le Pôle d’excellence de micro-biologie industrie innovation à Aurillac a proposé à l’étudiante Seema de travailler sur un projet de procédés de fermentation végétale dans le domaine de la transformation laitière.

Seema, accueillie à l’EPL Aurillac, nous livre ses impressions.
Peux-tu nous parler de ton séjour en France ?

L’adaptation à la vie en France a été pour moi une expérience formatrice. Au début, la barrière de la langue et la cuisine, qui m’était inconnue, m’ont posé des problèmes, mais avec le temps, j’ai appris à apprécier les deux. C’était touchant de voir les Français expliquer patiemment les choses, ce qui a facilité mon intégration. Aujourd’hui, non seulement je comprends mieux la langue, mais je ressens également un sentiment d’appartenance à la communauté. Dans l’ensemble, ce qui m’avait semblé intimidant s’est transformé en une expérience enrichissante.

Quels sont les sujets sur lesquels tu as échangé avec les étudiants français ?

Pendant mes 29 jours au milieu des étudiants français, j’ai engagé des discussions sur le système éducatif français et ses différences par rapport au système indien. Nous avons approfondi les sujets qu’ils étudient, en particulier dans le domaine de l’agroalimentaire, et ça a été fascinant d’assister à leurs expériences au spectrophotomètre. Nous avons également exploré leur perception de l’Inde et de sa culture, en discutant des fêtes indiennes, de la nourriture et du mode de vie. Ca a été une expérience enrichissante que d’échanger nos points de vue sur nos cultures et nos systèmes éducatifs respectifs, en comblant le fossé entre nos deux mondes.

Quelles visites as-tu effectuées et les as-tu trouvées utiles ?

À l’EPL d’Aurillac, j’ai visité le laboratoire de technologie fromagère, le hall de génie alimentaire, le labo viande, les labos de microbiologie mais aussi l’exploitation de l’EPL et sa laiterie. J’ai par ailleurs visité l’INRAE et [l’entreprise de fabrication de levure] Lallemand. Chaque expérience m’a offert une perspective unique sur les processus complexes de la production alimentaire, des techniques microbiologiques avancées (à l’INRAE) à la manipulation méticuleuse des cultures de levure (chez Lallemand). En assistant aux rituels du matin de l’exploitation de l’EPL et aux méthodes précises de transformation de la viande au labo viande, j’ai été touchée par le dévouement et l’expertise des personnes impliquées dans les industries agricoles et agroalimentaires. L’exploration du laboratoire de technologie fromagère a été un délice des sens, car j’ai été émerveillée par la fusion de l’art et de la science dans la fabrication du fromage. Globalement, ces visites m’ont permis d’approfondir mon appréciation de la complexité de la production alimentaire et ont alimenté ma passion pour continuer à explorer et à contribuer dans ce domaine fascinant.

Conclusion de Abhishek, au Lycée de Perpignan

« Au cours de mon séjour, j’ai eu l’impression qu’il y avait encore des pensées stéréotypées sur l’Inde qui prévalaient et qui peuvent être facilement éliminées avec d’autres interactions et échanges culturels. À la fin, je remercie DEFIAA, le ministère français de l’Agriculture, GBPUAT Pantnagar, Agricampus 66 Theza, Mme Chantal Desprats, M. Christophe Groell et le Dr H. J. Shiva Prasad pour ce programme. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont fait de ce programme une occasion unique pour moi et en ont fait un succès. »

[il termine par cette citation] « le monde est une seule famille »

वसुधैव कुटुम्बकम् (The World Is One Family)! जननी जन्मभूमिश्च स्वर्गादपि गरीयसी! «

Revue de presse 

 Article de Seema à Aurillac – Publié sur Moveagri en version française et en publication de Seema sur Moveagri version anglaise

Article HitRadioFM 1er mars 2023 arrivée à Auch des 2 indiens

Article DRAAF Occitanie – Lycée Beaulieu Lavacant accueille deux étudiants indiens pour une expérience enrichissante

Recueil de Podcasts spécial DEFIAA

Audioblog – Podcast 03 avril 2024  sur ArteRadio : émission spéciale DEFIAA (Developping French Indian Exchanges in Agrofood and Agronomy), qui est un consortium d’institutions agricoles françaises désireuses d’accueillir des étudiants sélectionnés d’institutions indiennes.
Après 3 semaines de stage d’observation, interview de deux étudiants indiens de la GB Pant University, Nisha DANI et Akash SUNDRIYAL, ainsi que l’assistante linguistique Inci ÖZDEL, venue de Turquie pour l’année scolaire

Audioblog 4 Podcast sur ArteRadio sur la semaine d’intégration DEFIIA – Dans le cadre du programme franco-indien de l’enseignement agricole français, DEFIAA, Hosting 2024 20 étudiants indiens de l’université GBPUAT Pantnagar, en mobilités entrantes en France sont rassemblés pour une semaine d’intégration à l’Agricampus 66.

ABLOCRADIO.FR propose d’écouter l’émission de webradio réalisée au LEGTA d’Auch Beaulieu-Lavacant (Gers), animée en anglais. Elle rassemble autour des micros Nisha DANI, Akash SUNDRIYAL, les deux étudiants indiens venus dans le Gers grâce au réseau DEFIAA découvrir l’Enseignement agricole, ainsi qu’Inci ÖZDEL, assistante linguistique venue de Turquie pour l’année scolaire avec le dispositif Erasmus +. Les échanges sur leur expérience furent très riches et enthousiastes.

Sur Moveagri…

Blogs Moveagri créés par les étudiants indiens, accueillis en France dans le cadre du programme DEFIAA, en mars 2024

 

Auteurs du Focus sur la coopération de La Saussaye avec l’Inde / accueil des jeunes indiens : Sévignienne Ulysse et Alain Devailly

Contacts : Animateurs du réseau Inde – Chantal Desprats, chantal.desprats@agriculture.gouv.fr, Christophe Groell, christophe.groell@agriculture.gouv.fr