Qu’est ce que DEFIAA ?

Le projet DEFIAA ( Developping French Indian Exchanges in Agrofood and Agronomy) est un consortium d’institutions agricoles françaises désireuses d’accueillir des étudiants sélectionnés d’institutions indiennes.

Depuis 2012, date de la première mission de DEFIAA 1 en Inde, puis DEFIAA2 est organisée en octobre 2015. Cette mission est organisée par le réseau Inde de l’enseignement agricole français du ministère de l’agriculture et de l’alimentation, en collaboration avec le réseau français F2A (réseau de 47 établissements publics agricoles ayant une activité significative de formation en agroalimentaire) et l’ambassade de France à New Delhi. Participaient à cette mobilité en Inde des représentants de 6 établissements de l’enseignement agricole public, du réseau F2A et de l’école supérieure d’agronomie MontpellierSupAgro.

Les objectifs de la mission Defiaa 2 étaient de renforcer les partenaires existants, de développer une coopération solide et durable et de ettre en place des échanges entre les deux pays.

Comment mettre en place cette collaboration ?

Durant la mission, un MoU ( Memorandum of Understanding ou protocole d’entente) a été signé entre les coordinateurs du projet DEFIAA et G .B.Pant University. Pour en savoir plus sur la signature du MoU

Pour Qui ?

Le MoU est la naissance d’un programme d’accueil des étudiants de G.B. Pant University pour un stage de 2 mois en établissement français avec nos étudiants. En réciprocité, les étudiants français effectent un mois de stage en Inde. Le programme prévoit que seuls les frais de transport (billets d’avion et visas) sont à la charge des étudiants.

Comment se préparer à l’échange et à l’esprit DEFIAA ?

Visionnez les témoignages des étudiants français Lisa, Julien et Maxime : Comment accueillir les étudiants indiens ?

et Comment se comporter à Pantnagar ?

Lien utile vers Moveagri, le réseau des jeunes de l’enseignement agricole qui bougent à l’étranger, consulter la page Inde

Pourquoi la mission DEFIAA 3 ?

L’objectif est de conforter les actions mises en place depuis 2012 et de les généraliser afin de permettre à l’ensemble des formations de BTS de l’enseignement agricole français de participer au programme et aux mobilités.

En novembre 2017, une mobilité de plus grande ampleur s’est mis en place avec 14 institutions françaises dont l’Ecole Nationale Supérieur de la Formation des enseignants agricole de Toulouse (ENSFEA).

L’accueil d’une délégation de professeurs indiens de G.B.Pant, en janvier 2018, a dynamisé le programme au sein des différents collèges de l’université indienne. Dans chaque collège, un professeur indien joue un rôle moteur dans le programme DEFIAA.

Pourquoi conforter cet échange, Comment lui donner encore plus de rayonnement ?

Le réseau Inde de l’enseignement agricole travaille sur la préparation du futur projet MIC ERASMUS PLUS, en collaboration avec MontpellierSupagro. D’autre part, les membres du réseau Inde se réjouissent de la volonté affirmée des Indiens d’inclure le programme DEFIAA3 dans le programme NAHEP (National Agricultural Higher Education Project)  alors que de multiples sollicitations ont été formulées par d’autres universités prestigieuses de différents pays (Australie, USA…) !

Contact : Chantal Desprats et Christophe Groell, co-animateurs du réseau Inde : chantal.desprats@educagri.frchristophe.groell@educagri.fr

 

 




Enseigner l’agroécologie, l’exemple français présenté en Chine

Jeudi 19 novembre 2020, l’enseignement de l’agroécologie français a été présenté à des institutionnels et représentants d’entreprises chinois.

Cette présentation a pris place au cours du webinaire « La transition écologique de l’agriculture – un atout pour la biodiversité » organisé par l’ambassade de France en Chine.

M. Eric GENIN, enseignant en zootechnie et référent du Plan Enseigner à Produire Autrement de l’EPLEFPA Les Sicaudières de Bressuire, a permis aux nombreux acteurs chinois du secteur de l’agriculture présent, de découvrir l’enseignement agricole français et les projets agroécologiques que nous portons.

A la suite de l’intervention, une session de questions-réponses s’est tenue entre les participants.

Pour en savoir plus, consulter le dossier du Plan à Produire Autrement, pour les transition et l’agro-écologie sur le site Chlorofil.

Contact : Max MONOT // Animateur réseau Chine // max.monot@educagri.fr




Coopération France-Japon : le coup d’envoi !

17 établissements agricoles en France et au Japon prennent déjà part à une coopération culturelle, pédagogique et professionnelle.

Ce sont 8 lycées agricoles français qui sont aujourd’hui membres du réseau Japon : Fontaines (Bourgogne), Pontivy (Bretagne), Wintzenheim (Grand-Est), Rochefort-montagne, Saint-Flour, Pressin, Ressins (Auvergne-Rhône Alpes) et Pau (Nouvelle Aquitaine). Aux Français se joignent 9 lycées agricoles japonais. 3 sont situés dans la région de Hokkaïdo, 2 à Hyogo, 1 à Niigata, Hiroshima, Aichi et Kumamoto.

Création d’un réseau d’établissements agricoles

Lycées japonais partenaires
Lycées japonais impliqués dans la coop France-Japon

Carte des membres du réseau français
Lycées français impliqués dans la coop France-Japon 

Pour coordonner les actions communes de ces établissements, le réseau Japon de l’enseignement agricole français a vu le jour, avec l’appui de la DGER, le 1er septembre 2020. L’animateur, Franck Copin, en charge de ce réseau a débuté sa mission à la rentrée scolaire 2020-2021.

Un Webséminaire pour lancer les travaux de coopération

Afin de marquer le lancement officiel des travaux d’échange, un web-séminaire réunira tous les établissements d’enseignement agricole impliqués dans ces partenariats franco-japonais dès février 2021.

Lors du futur web-séminaire, les lycées présenteront les 14 projets de coopération sur lesquels ils ont travaillé. Les échanges porteront sur une série de thématiques très variées telles que la culture culinaire et la transformation alimentaire, le renforcement de l’attractivité de l’emploi en agriculture, la fermentation des aliments et la fabrication d’alcool ou encore l’aménagement paysager, l’agrotourisme et l’élevage.

Focus technique

Un focus important sera réservé aux techniques d’agriculture biologique et un projet de réimplantation d’une variété ancienne de poire française, oubliée dans l’hexagone mais très populaire à Tokyo : la poire d’Orléans.

Porier Variété Le Lectier
La poire d’Orléans, variété de 1889, dédiée à Pierre Le Lectier, procureur du roi Louis XIII à Orléans.

Au niveau gouvernemental, les représentants du Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries japonais et du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ont en effet retenu comme prioritaire la coopération agricole entre les deux pays lors du groupe de travail bilatéral franco-japonais qui s’est tenu le 30 septembre 2020.

Une coopération qui s’est construite depuis 2017 avec l’accueil d’une délégation japonaise, venue en France, suivie par une mission d’une délégation française au Japon en 2018 pour engager des coopérations entre établissements agricoles japonais et français. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des accords signés par le Premier Ministre japonnais, Shinzo Abe et le Président de la République française, Emmanuel Macron.

2021 – Saison de la France au Japon

2021, année de la France au Japon devrait être l’occasion de réunir les partenaires engagés dans cette coopération entre établissements agricoles. En effet, au printemps 2021, un projet d’événement « Enseignement agricole » se profile et permettra aux acteurs japonais et français de marquer le fruit de leurs premières collaborations .

Selon le contexte sanitaire, cet événement pourrait être reporté à l’automne 2021.

Contact : Franck Copin, animateur du réseau Japon de l’enseignement agricole – franck.copin@cneap.fr




Namasté, Chantal !

Quel est votre parcours professionnel ?

En quelques mots : après des études en Chimie à l’école du Génie Chimique de Toulouse et à l’Université de Toulouse Paul Sabatier, j’ai été diplômée d’un DEA de Chimie moléculaire et supramoléculaire. Puis, j’ai préparé et obtenu le CAPESA de sciences physiques. J’exerce dans l’enseignement agricole depuis 27 ans les sciences physiques et la biochimie de la seconde au BTS Agroalimentaire. J’ai débuté ma carrière à Limoges les Vaseix, depuis je poursuis à Auch Beaulieu-Lavacant où je coordonne la filière BTSA STA.


Dans quel contexte avez-vous pu aborder la coopération internationale ? sur quel(s)pays ou quelle(s) zone(s) ?

Très vite, je me suis investie dans la coopération internationale. En 2006, j’ai participé à la création de la Section Européenne en baccalauréat technologique. Je suis habilitée par l’Inspection en anglais et dispense des travaux pratiques/cours de DELE en Chimie, c’est une belle expérience. Afin de rendre la section dynamique, j’ai co-élaboré des projets avec les jeunes et organisé des mobilités européennes. De même avec les BTSA, apprentis et scolaires, j’ai co-organisé des mobilités de classe à l’étranger.

J’ai également participé avec les jeunes à un projet agro-puzzle en Grèce dans lequel 5 pays étaient impliqués en 2011.

De plus, au sein du consortium ERASMIP, j’ai effectué une mobilité professionnelle en Croatie en 2015, puis accueilli et intégré sur notre établissement des étudiantes de l’université croate de Knin en stage de Master.

Persuadée que l’ouverture d’esprit des jeunes passe par une mobilité à l’international, j’accompagne les jeunes BTSA dans leur projet de stage à l’étranger (Canada, Espagne, Angleterre).

 

Oeuvre réalisée lors de la semaine d’intégration à Auch en janvier 2020 par les étudiants indiens et français, joli partage !

Après avoir contacté le duo d’animateurs de choc, Jean Christophe Ygrié et Christophe Groell, en 2017, j’initie sur l’établissement auscitain, l’échange d’étudiants avec GB Pant université de Pantnagar, en Inde.

Après avoir rejoint le réseau DEFIAA, j’ai pu intégrer la délégation française de la mission DEFIAA 2 en Inde, accompagnée de Thierry Bizeul, Directeur de L’EPL d’Auch. Ce fut le départ d’un bel échange avec nos amis indiens. Chaque année, nos étudiants participent à l’accueil de jeunes indiens dans notre lycée et certains ont le privilège de partir vivre une aventure en Inde. Ils en reviennent avec des étoiles pleins les yeux et enrichis de cette merveilleuse ouverture d’esprit qui leur est proposée !

J’ai eu l’opportunité de présenter ma candidature à la succession de Jean Christophe Ygrié, en juin 2020, pour co-animer le réseau auprès de Christophe; cette mission me réjouis.


– En quelques mots, quels sont les objectifs que vous allez poursuivre pour le réseau en tant que co-animatrice aux côtés de Christophe ?

L’objectif est de poursuivre les échanges franco-indiens entre étudiants et les représentants des instituts français et indiens dès que la situation sanitaire sera apaisée. Il s’agit surtout de maintenir les liens de coopération avec les référents indiens et français et de les étendre à de nouveaux partenaires.

L’Inde ne se raconte pas, l’Inde se vit. Ce pays de 1.3 milliards d’habitants a un sacré potentiel économique et humain . L’expression « Incredible India » caractérise ce pays en pleine transformation, où l’ascenseur social passe par les études !

Je terminerai par un monument d’une construction remarquable qui m’a particulièrement éblouie, le symbole ultime de l’Amour de l’Inde, patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983, il s’agit du Taj Mahal !

Dhanyavad !

[Traduction de l’Hindi – Namasté : Bonjour, Dhanyavad : Merci]

Contact des animateurs du Réseau Inde de l’enseignement agricole : chantal.desprats@educagri.fr et christophe.goell@educagri.fr