Le programme Erasmus+ à l’honneur au SIA 2020

La séquence relative à la mobilité, pendant la formation et pendant la vie professionnelle, s’est tenue sur le stand du MAA le mardi 25 février.

Elle a été l’occasion d’illustrer les apports du programme Erasmus+.  Des jeunes de l’enseignement agricole ont témoigné de leurs expériences à l’international : un stage en entreprise en République tchèque ou encore une mobilité académique en Espagne.

En lien avec la préparation à l’installation en agriculture et dans l’objectif de structurer l’offre de mobilité à l’étranger, François-Étienne Mercier, du syndicat Jeunes Agriculteurs, a présenté le programme «Stage d’application en exploitation agricole à l’étranger», soutenu par le MAA dans le cadre du Plan de Professionnalisation Personnalisé.

Enfin, Nicolas Chomel est intervenu au titre du programme »ErasmusforYoungEntrepreneurs »(EYE), qui met en contact, quelque soient l’âge et le secteur d’activité, des jeunes entrepreneurs avec des entrepreneurs expérimentés dans les pays participants.

Extrait de la Lettre Hebdo-DGER du 2 mars 2020 n°8




25 pays européens attendus au SIA 2020

Le MAA (DGER), avec l’appui des réseaux Europe de l’enseignement agricole, accueille 91 jeunes européens de 25 pays de l’Union Européenne (Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République-Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède) et pays voisins (Russie et Suisse) pour participer aux concours de jugement (bétail et vin) au SIA 2020, les 24, 25, 26 février 2020.

Le mardi 25 février 2020, la veille des épreuves, les jeunes candidats sont réunis pour un ultime entrainement au pointage de bovin et en oenologie.

CJAJ : Le concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ) consiste à évaluer les caractéristiques morphologiques de plusieurs races de vaches laitières et à viande (Montbéliarde, Prim’Holstein, Blonde d’aquitaine, Charolaise et Limousine, selon les options choisies par les candidats). 

CJPV : Le Concours des jeunes professionnels du vin (CJPV) consiste à reconnaître neuf échantillons de vins sur la base d’une notation de leurs caractéristiques (cépage, millésime, élevage, région de production, appellation et indication du prix ainsi qu’accord vin et mets)       .

Bonne chance à cette promotion européenne 2020, qui va vivre un salon un peu particulier, sous le signe d’un anniversaire marquant : les 150 ans du Concours Général Agricole !




Mobilités des personnels portugais en Martinique via Erasmus+

Dans le cadre de sa stratégie en matière de coopération internationale, l’EPLEFPA du Robert a accueilli du 27 Janvier au 05 Février dernier, trois représentants des partenaires de Madère et de Conde de Sao Bento (Portugal).

La délégation était composé du responsable qualité à l’industrie de production de bière à Madère (ECM), d’un enseignant-chercheur à l’université de Funchal et de la directrice-adjointe et enseignante en agroalimentaire à l’école professionnelle agricole Conde de Sao Bento.

Suite aux mobilités de stage réalisées du 17 Mai au 20 Juillet 2019, huit de nos étudiants ont eu l’opportunité de s’ouvrir à d’autres pratiques en milieu professionnel en étant en totale immersion dans ces pays conventionnés.

Il a donc semblé indispensable de conforter les échanges avec les socio-professionnels rencontrés. Ainsi, un atelier sur les processus de fabrication de produits fermentés a été mis sur pied pour les classes de BTSA Sciences et Technologies des aliments du lycée par le biais de ces trois mobilités entrantes. L’organisation de ce projet a fait l’objet d’un Projet d’Initiative et de Communication (PIC) où était prévu à cette occasion, des modules de cours techniques sur mesure dispensés en anglais/français, abordant les thématiques spécifiques de la fabrication du vin et du fromage. Le point d’orgue a été le cocktail de restitution où les élèves ont pu présenter leur expérience à l’international dans des domaines variés, aussi bien en nutrition animale que dans les domaines de la bière, de l’industrie laitière, de la boulangerie-pâtisserie et de la confiserie. Ils ont démontré leur investissement tant sur le plan administratif et financier que professionnel.

 

 

 

 

 

 

 

Dans un contexte d’échanges de pratiques et de développement de la coopération entre les Régions Ultrapériphériques (RUP) sur l’innovation et la mutualisation des connaissances en agroalimentaires, nos invités ont également rencontré des acteurs locaux tels que Soc High Tech entreprise spécialisée dans la production de boissons, vins et spiritueux et l’Université des Antilles.

 

 

 

 

 

 

 

Sur les plans culturel et linguistique, ils ont pu découvrir des lieux emblématiques du patrimoine de la Martinique ce qui leur a permis d’appréhender l’île sous un autre angle et d’identifier des points de convergence.

 

 

 

 

 

 

 

Bilan :

Les retours d’expérience des bénéficiaires de l’an passé sont d’ores et déjà très positifs tant sur le plan professionnel (niveau liguistique, compétences transversales, savoir-faire pratiques) que personnel (enrichissement, découverte, ouverture). De plus, les collaborations existantes ont été confortées puisque des mobilités à Madère, au Portugal  ainsi qu’en Slovénie sont envisagées sur l’année 2019-2020. Grâce aux actions de sensibilisation menées par l’établissement, la nouvelle promotion d’étudiants a d’ores et déjà montré sa volonté de participer au programme. 11 d’entre eux envisagent d’effectuer leur période de stage principale à l’étranger, ce qui équivaut environ à 60% de l’effectif. Rencontrer leurs potentiels maîtres de stage a permis de mieux les préparer à leur mobilité future. Par ailleurs, suite aux discussions initiées, la promesse de partenariats sur des thématiques de recherches est de bon augure.

Contact : Karell ROMUALD, chargée coopération internationale EPLEFPA du Robert




Études vétérinaires à Moscou, deux jeunes français témoignent

Chaque année, 5 à 6 étudiants de l’enseignement agricole partent en mobilité académique en Russie. Ce sont des étudiants des écoles d’ingénieurs.

La mobilité vers la Russie peut être différente ! C’est le témoignage d’Emma, qui, après une première année de BTSA, présente sa poursuivre d’études à Moscou.

En partenariat avec les lycées membres du réseau Russie de l’enseignement agricole français, l’Académie vétérinaire de Moscou envoie ses étudiants en stage dans des élevages entre autre en France. C’est ainsi qu’Emma a découvert la possibilité qu’offre cette université à de jeunes étrangers d’intégrer un cursus de formation en Russie. Elle a eu envie de témoigner sur son expérience internationale.

Nous sommes Emma et Tom, deux étudiants français, de la région de Châteauroux et nous avons décidé de partir étudier à Moscou, capitale de la Russie.

L’Académie d’état de médecine vétérinaire et de biotechnologie SCRIABINE de Moscou

Nous avons fait le choix de partir étudier à l’académie vétérinaire « SCRIABINE » de Moscou.

Depuis septembre 2019, nous effectuons une année de préparation à la langue russe, qui est une langue difficile à apprendre, mais avec du travail et de l’envie c’est tout à fait possible.

Durant cette année nous n’avons pas officiellement le statut d’étudiant, ce qui veux dire que les prix du visa (235€), de l’année scolaire (environ 1700€) et du logement (autour de 175€/mois) sont à notre charge.

L’année prochaine nous allons suivre des études différentes : Tom va suivre une formation de maître-chien, formation proposée aussi à l’académie Scriabine et qui est réalisable sans obtention du bac et moi je vais suivre les cours de vétérinaire.

Pour devenir maître-chien c’est 3 ans d’études, pour devenir vétérinaire c’est 5 ans.

Cette fois, dès notre première année nous aurons droit à des bourses (année scolaire gratuite, logement à des prix très réduits et de nombreuses réductions, notamment pour les musées, le métro, etc.).

Avant de venir à Moscou, j’étais en BTSA au lycée agricole de Châteauroux. C’est là que j’ai découvert cette possibilité, car 3 étudiantes de l’académie vétérinaire de Moscou, dont une française (Pauline CLEMENT), sont venues témoigner dans notre classe.

Véto, c’était mon rêve, alors… à la fin de ma 1ère année de BTSA, j’ai franchi le pas !

[L’accès à la formation vétérinaire est différente que dans le système français]. [Actuellement] En France, il faut d’abord suivre deux années préparatoires puis passer un concours [en Russie, l’Université propose d’intégrer les études vétérinaires directement].

Nous sommes les deux seuls français dans l’académie. Nous étudions la langue russe avec beaucoup d’étrangers (syriens, algériens, chinois), mais beaucoup parlent français !

Une fois les 5 années d’études finies ce sera beaucoup de « paperasse » afin que le diplôme soit reconnu en France, il faudra aussi passer un petit examen afin d’avoir l’équivalence.

C’est une expérience très enrichissante, Moscou est une très belle ville et la vie y est beaucoup moins chère pour des étudiants.

Le lac Кузьминки -Kuzminki-dans Moscou

Moscow City un quartier équivalent à La Défense à Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne regrettons pas d’avoir quitté la France et d’avoir fait le pas d’aller vivre une nouvelle vie à Moscou malgré le froid et la neige !

Emma, Moscou, Janvier 2020 – emmacoubronne@gmail.com

Réseau Russie de l’enseignement agricole – Contacts : isabelle.glomot@educagri.fr et d.baratgin@institut-st-christophe.com