2023, un millésime exceptionnel !

1999 – 2023 : 1235 jeunes candidats d’Europe accueillis au SIA en 23 ans de concours et cette année, la participation 2023 a atteint un record !

L’équipe des animateurs de réseaux de l’enseignement agricole a accueilli 93 participants venus de 27 pays d’Europe aux concours de jugement des vins et des animaux par des jeunes européens, le 28 février 2023 et le 1er mars 2023.

Candidates ukrainiennes, inscrites aux concours CJPV et CJAJ

La Norvège était présente pour la première fois à ces épreuves au SIA – Paris et 4 candidates ukrainiennes sont venues se mesurer aux 26 autres pays dans chacun des concours de jugement.

Après une année blanche en 2021, due aux contraintes causées par la crise sanitaire, toute l’équipe de l’enseignement agricole français a été ravie de retrouver, à nouveau, ses partenaires de longues dates et d’accueillir avec plaisir près d’une centaine de candidats européens, pendant deux jours, au coeur du Salon international de l’agriculture français à Paris.

Le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire organise et soutien la venue de ces délégations grâce au dispositif du budget d’action internationale. Une nouvelle action Erasmus+ permet aux équipes participant à des compétitions de métier (Participation in VET skills competitions) de bénéficier d’un financement. Un peu plus de 20% ont choisi cette option d’appui pour participer à ces concours 2023.

Les étudiants européens en formation agricole ou en oenologie/viticulture ont été pré-sélectionnés dans leurs pays d’origine jusqu’en décembre 2022. Les établissements ou Universités partenaires formant à l’enseignement agricole ont présenté leurs meilleurs candidats pour représenter leur pays à Paris.

Cette année, 30 jeunes de 17 pays européens et des pays voisins se sont mesuré lors des épreuves des concours de jugement par les professionnels du vin (CPJV) et 63 inscrits de 26 pays pour le concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ).

Challenge d’adaptation

Le principe du concours consiste à juger des élèves de l’enseignement secondaire ou supérieur agricole, sur leur aptitude au pointage des animaux. Les candidats jugent les animaux selon une fiche d’appréciation traduites selon les langues comprises par les candidats. Leurs réponses sont comparées à celles d’un jury de référence. La difficulté pour ces jeunes européens résulte dans leur connaissance des races françaises, parfois différentes des races élevées dans leur pays mais également dans l’adaptation de pointage « à la française » qui ne correspond pas forcément aux principes dans différents pays européens.

Les candidats du Concours de Jugement des Animaux (CJAJ) doivent être âgés de 15 à 25 ans à la date d’ouverture du Salon International de l’Agriculture de Paris. permet d’évaluer leur aptitude au pointage et à  l’appréciation morphologique des bovins de deux catégories (races laitières et races à viande).

Connaissance pointue du terroir viticole français

Le concours s’inscrit dans la démarche de sensibiliser les jeunes à l’importance de la dégustation dans la pratique de leur métier et de les encourager dans leurs actions de formation professionnelle réalisées dans ce domaine.

Le concours est ouvert majoritairement aux jeunes français mais un tiers des places accueillent des candidatures de jeunes européens sélectionnés dans le cadre d’une collaboration entre les réseaux français de l’enseignement agricole et leurs établissements partenaires européens et pays proches.

Maitrise de la dégustation à l’aveugle

Les candidats du concours CJPV doivent impérativement être âgés de 18 ans et à 25 ans, le jour du concours. Ce concours met en évidence les aptitudes à la dégustation des vins des futurs jeunes professionnels de la filière viticole française et européenne.

La première partie du concours consiste en une épreuve de caractérisation, qui porte sur la reconnaissance de 5 échantillons : du cépage, du millésime, de l’élevage sous-bois (ou non), de la région de production, de l’appellation et de la segmentation du prix.

La deuxième épreuve se rapproche de l’analyse sensorielle. Elle consiste à noter les caractères organoleptiques sur une échelle structurée de 1 à 5 de 5 échantillons.

La difficulté pour les candidats européens est de connaître toute la variété des cépages français et de les identifier au regard de leur propre savoir sur le terroir régional ainsi que les spécificités gustatives de chaque pays viticole souvent différentes des particularités françaises.

Tête à tête avec le Jury

Une épreuve de dégustation commentée est réservée aux 3 meilleurs Français et aux 3 meilleurs Européens à l’issue des deux premières épreuve, elle consiste à tester, commenter, retrouver toutes les caractéristiques d’un vin mystère.

Cette épreuve finale est une dégustation commentée réalisée devant un jury d’une huitaine de personnes afin de déterminer au mieux l’identité du vin. Les commentaires du candidat sont évalués sur sa capacité à déterminer la nature du vin à travers son terroir, son appellation et le(s) cépage(s), sa vinification et son élevage, mais encore la description organoleptique (qualités et défauts) également le potentiel de garde, le service et l’accompagnement (vin et mets) et sa fourchette de prix.

La prestance du lauréat, la clarté de son discours et la compréhension des questions ainsi que la pertinence des réponses sont pris en compte dans la notation.

Ce vin à commenter s’avère être très souvent une production d’exception d’autant plus un mystère pour les jeunes européens. Le secret d’une bonne réussite est d’analyser avec concentration ce breuvage pour en sortir les moindres informations qui pourront définir au plus près les caractéristiques qui le définissent pour gagner la première place sur le podium.

Pour l’épreuve finale 2023, le commissaire général du CJPV a proposé un Saussignac, vin liquoreux, vignoble du Sud-Ouest dans l’appellation régionale de Bergerac. En savoir plus sur les caractéristiques du Saussignac

Depuis 2012, une épreuve facultative de communication est proposée aux candidats du CJPV dont les points sont ajoutés à ceux des épreuves obligatoires. Cette option, qui est souvent oubliée par les jeunes européens, peut néanmoins faire la différence sur le classement final.

Valorisation par Open-Badge numérique

Un Open-Badge a été mis en place à partir de cette année 2023 pour les candidats européens et atteste de la préparation et la participation de chaque candidat au Challenge CJAJ et CJPV à Paris à l’occasion du Salon International de l’Agriculture, après que les jeunes aient rédigé leurs motivations à concourir sur la plateforme prévu à cet effet.

Ce support numérique est une reconnaissance officielle des aptitudes développés par les candidats pendant le épreuves du CJAJ, soit la compréhension de l’importance de la description et de l’appréciation morphologique des animaux dans le travail de sélection, qui peut avoir un impact sur le revenu de l’éleveur, ou encore les capacités de caractérisation d’échantillons et d’évaluation sensorielle, dans le cadre du CJPV, dans une démarche de sensibilisation des jeunes à l’importance de la dégustation dans la pratique de leur métier.

Au delà de la compétition : la convivialité

La venue des délégations européennes au SIA va bien au delà des concours. En effet, les représentants des pays candidats se retrouvent le mardi, en amont des épreuves pour s’entrainer au pointage et à la dégustation œnologique afin de mieux appréhender les spécificités des races et cépages français. Toutes les délégations sont invités pour une soirée conviviale autour d’autant de buffets que de délégations présentes. C’est l’occasion pour chaque pays de partager un peu de son territoire grâce à la dégustation de leurs spécialités culinaires. L’organisation française représente dignement les produits hexagonaux en composant un buffet des denrées transformées dans les ateliers pédagogiques des établissements agricoles français.

Cette vitrine culinaire prend la forme d’un échange interculturelle. Cette année, 28 nations européennes ont fusionné sur le Ring Porcin au milieu du Pavillon des animaux pour une belle soirée européenne !
Les concours de jugement par les jeunes européens sont des moments d’émotion importants, qui permettent de concrétiser la construction européenne grâce aux partenariats de l’enseignement agricole au sein même du Salon international agricole de Paris.

Pays participants aux concours 2023 : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays – Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Ukraine. 

Podium 2023 CJAJ : 1ère Jenny Anderson – Suède / 2ème Sophie Leithold – Allemagne / 3ème Tjasa Legan – Slovénie
Podium 2023 CJPV : 1er Alex Finn – Royaume-Uni / 2ème Zvonimir Paponja – Croatie / 3ème Alberta Vection – Italie

Contact : Paul Ménard, coordonnateur des concours des jeunes européens pour l’enseignement agricole, paul.menard@educagri.fr

Animateurs de réseaux européens et les chargés de mission Europe et du programme européen

 




Bună ziua, Cyrille

Les conseillers aux affaires agricoles français sont les intermédiaires entre les États, les administrations et les entreprises. Ils assurent un relais d’influence et de diplomatie dans plus de 120 pays du globe. Depuis le 17 octobre 2022, Cyrille Schweizer a débuté sa mission pour faciliter la coopération internationale y compris dans le domaine de la formation et de la recherche entre la France et la Roumanie, ainsi que la Hongrie et la Bulgarie.

Bună ziua*, Cyrille [*Bonjour en Roumain]
– Vous êtes le nouveau Conseiller aux affaires agricoles (CAA) en poste à l’Ambassade de France à Bucarest, compétent également pour la Bulgarie et la Hongrie, depuis l’automne 2022. En quelques mots, quel est votre parcours professionnel ?

J’étais précédemment en charge des questions européennes au sein de la Sous-Direction des Filières Agricoles à la DGPE, rattaché directement à la sous directrice. J’ai notamment beaucoup travaillé au sein des groupes d’experts et comités de gestion de la Commission européenne pour les sujets relevant de l’organisation des marchés (règlement 1308/2013 OCM unique) mais j’ai surtout été mobilisé sur la réforme de la PAC et la réalisation du plan stratégique national.

Avant cela, j’étais en charge des questions de coopération internationale et européenne, au sein de la mission internationale de FranceAgriMer.

– Dans quel contexte avez-vous abordé la coopération internationale ? sur quel(s)pays ou quelle(s) zone(s) et sur quelle(s) thématique(s) ?

Compte tenu de mon parcours, je distingue deux volets en matière de coopération internationale : celui de la coopération avec les pays tiers – que je connais bien pour avoir travaillé dans ce domaine quelques années lorsque j’étais à FranceAgriMer, et celui de la coopération européenne, qui plus encore que la première, relève d’une logique d’influence dans le cadre des négociations et discussions européennes sur les réformes en cours et à venir, en particulier relatives à la mise en place de la stratégie « Farm to fork « .

Aujourd’hui, mon poste de CAA en charge des échanges bilatéraux avec 3 Etats membres de l’Union Européenne s’inscrit dans cette logique. Ma mission s’appuie bien évidemment aussi sur des actions de coopération, notamment dans le domaine de l’enseignement et de la formation agricole portées par la DGER. 

 – Quelle opportunité vous a amené à intégrer votre poste en Roumanie et pourquoi avoir postulé pour une mission de CAA ?

Cela fait déjà quelques années que je souhaitais un poste de CAA, en particulier au sein d’un Etat membre de l’UE compte tenu de mon parcours et de mon expérience en matière de politique agricole commune. Après 5 années passées à la DGPE, l’occasion de candidater à ce poste de CAA en Roumanie s’est présentée et je l’ai saisie, en remerciant bien sûr les personnes qui, au sein du MASA, m’ont accordé leur confiance.

 – En quelques mots, quels sont les objectifs que vous allez poursuivre en tant que CAA ?

J’en ai évoqué déjà un certain nombre, mais ils peuvent être résumés ainsi :

  • Partager nos positions avec mes interlocuteurs en Roumanie, en Hongrie et en Bulgarie sur l’ensemble des réformes en cours conduites par la Commission européenne ;
  • Faire vivre les accords de coopération avec ces pays, au premier rang desquels celui entre la France et la Roumanie sur les corridors de solidarité signé en septembre dans le contexte de la guerre en Ukraine et en initier de nouveaux ;
  • Initier et faciliter autant que possible l’ensemble des échanges entre la France et les pays de ma zone tant dans le domaine institutionnel, en particulier en matière d’enseignement, de formation et de recherche, mais également au niveau professionnel auprès des filières et des entreprises françaises en collaborant avec Business France et les chambres de commerce françaises présentes dans ces trois pays.
 – Pouvez-vous nous partager un axe de coopération qui caractérise votre nouvelle mission ?

Évidemment le premier qui me vient à l’esprit est celui que je viens d’évoquer concernant les corridors de solidarité en Roumanie, signé avant mon arrivée et qui depuis prend de l’ampleur. Celui-ci relève en fait du Ministère des transitions écologiques chargé des Transports plus que du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire mais il m’appartient de l’animer et de faciliter les échanges et les missions d’experts entre la France et la Roumanie. Il vise à accompagner la Roumanie dans l’amélioration de ses capacités logistiques – maritimes, ferroviaires et fluviales – pour faciliter les exportations, principalement de céréales ukrainiennes via la Roumanie dans le contexte actuel de la guerre. Il s’agit d’un sujet essentiel qui vise également à garantir la sécurité alimentaire mondiale.

 – Dans le contexte particulier que le monde traverse en 2022, comment abordez-vous l’organisation de votre mission, la «construction » des contacts avec les acteurs, les membres du réseau et les partenaires français et étranger ?

Je ne crois pas que le contexte actuel change la nature de mes missions… Elles ont a minima un impact sur la nature de celles-ci. En Roumanie, elles sont en outre facilitées par l’implication de notre pays auprès de la Roumanie avec une participation active, au sein de l’OTAN, de la France, qui joue le rôle de nation cadre et a envoyé des unités militaires dans ce pays. Je ne reviens pas ici sur notre implication également en matière de développement des capacités logistiques. Cela nous met collectivement dans une position singulière, très positive et nous engage plus encore.

– Souhaitez-vous développer un volet particulier de votre mission ou une collaboration spécifique dans le domaine de la formation, de la recherche ou de l’innovation ?

A ce stade, j’en suis encore à faire l’inventaire des actions conduites. En matière d’enseignement et de formation, les actions engagées sont nombreuses et les échanges riches, plus en Roumanie qu’en Hongrie et en Bulgarie cependant. D’ores et déjà, si je peux aider à les rendre plus faciles et plus fluides, j’en serais heureux. En tout cas, je reste naturellement au service de la DGER et son réseau d’animateurs à l’international pour les assister dans toutes les actions qui seront engagées.

En matière de recherche et d’innovation, j’ai déjà eu des échanges avec l’Académie agricole de Bulgarie, qui est très dynamique et souhaite développer ses actions de coopération en particulier avec la France.

A suivre donc…

– Pour finir sur une note culturelle – quelle référence vous tient à cœur (artistique, scientifique, philosophique, linguistique…etc.) et représente, pour vous, le pays dans lequel vous exercez votre mission ?

Pour le coup, je n’évoquerai ici que la Roumanie qui est mon pays de résidence. Je connaissais déjà ce pays avant pour y avoir effectué quelques missions mais y vivre est sensiblement différent.

Je dirai que les principales caractéristiques qui me viennent à l’esprit au bout de ces deux premiers mois sont la latinité, revendiquée, de ce pays. Une sorte d’ilot perdu au milieu d’un monde slave ! qui va de pair avec son histoire singulière et son dynamisme culturel.

– Merci à vous et nous vous donnons rendez-vous dans quelques mois pour en savoir plus sur les opportunités de coopération en faveur de l’enseignement agricole et la recherche que vous aurez pu identifier en particulier en collaboration avec le réseau Roumanie-Bulgarie de l’enseignement agricole.
Comment vous traduiriez « Au revoir » en roumain ?

« La revedere » [bien prononcer « é » sur chaque e]

 

Photo de tête d’article : crédit photographique – Dragos Asaftei

Contact : Cyrille Schweizer Conseiller aux affaires agricoles pour la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie, cyrille.schweizer@dgtresor.gouv.fr




A la découverte de l’enseignement horticole irlandais

Une délégation d’enseignants de 6 établissements agricoles français, accompagnée par l’animateur du réseau Irlande de la DGER, a pu découvrir début novembre 2022 l’enseignement de l’horticulture « made in Ireland » au College of Horticulture de Dublin.

A noter que cette dénomination Horticulture couvre un champ très large qui se retrouve dans différentes formations en France : horticulture, aménagement paysager, entretien des terrains de sports (rugby, football, golf, football gaélique et hurling) et maraîchage.

Démonstration de prise de mesures

Comment ça marche ?

L’enseignement agricole en Irlande s’effectue soit dans des établissements de formation géré par TEAGASC, soit dans des instituts de technologie. Les partenariats entre les deux systèmes sont nombreux, notamment dans la délivrance des diplômes de niveau 7 (équivalent à un BTSA/Licence 3). Les formations sont de niveaux 5 à 7. Dans le système de formation agricole français, le niveau 5 équivaut à des tâches que l’on confierait à des élèves en CAPA et le niveau 7 davantage au niveau BTSA. Les collègues ont pu suivre certains cours de niveau 6 et 7 : écologie & environnement, design d’aménagements paysagers, identification des plantes et leur utilisation, botanique et production entre autres.

Les membres de la délégation ont pu découvrir d’autres approches de l’enseignement, notamment un important recours à la plateforme Moodle et le fait que de nombreux cours théoriques puissent être

Temps de présentation du fonctionnement du College of Horticulture

enregistrés en vidéo et mis à disposition des apprenants. Les formations agricoles en Irlande sont accessibles dès l’obtention du Leaving Certificate, c’est à dire que ces formations sont toutes post-baccalauréat.

Apprendre de 7 à 77 ans

Les apprenants sont donc âgés de 17 à…. 77 ans !  En effet, les collègues qui participaient à cette mobilité ont tous et toutes été surpris par la multiplicité des âges présents lors des cours. Autre surprise, le fait que les apprenants ont une certaine proximité avec les enseignants dès qu’ils sont en extérieur (en les appelant par leur prénom) et d’autres pratiques, telles que porter obligatoirement un gilet de sécurité.

Opportunité rime avec Mobilité

Pour l’avenir, les collègues français ont déjà en stock des lieux de stages en France pour les étudiants irlandais et le réseau travaille dès à présent à l’accueil potentiel de formateurs irlandais en France.

Une semaine bien remplie et de l’avis de tous les membres une belle réussite tant au niveau de l’ambiance de groupe que du contenu. Certains sont déjà demandeurs d’une nouvelle mobilité l’année prochaine notamment sur la thématique équine.

L’aventure Franco-Irlandaise n’est donc pas près de s’arrêter !

Photo de tête d’article : Le College of Horticulture de Dublin bénéficie des installations du National Botanic Garden

Contact : Frédéric Mesure, animateur du réseau Royaume-Uni, Irlande de l’enseignement agricole, frederic.mesure@educagri.fr

 




L’Europe et moi

Comment vit-on l’Europe et la citoyenneté européenne au quotidien sur notre territoire et dans l’enseignement agricole ?

« Europe et moi », c’est une série de podcasts de l’Institut Kervégan, du think tank « citoyen nantais » et de la Maison de l’Europe à Nantes.

Dans l’épisode d’Europe et moi dédié à la mobilité au service de la citoyenneté européenne, le micro a été laissé à acteurs de l’enseignement professionnel : élèves, enseignants coordonnateurs Erasmus+, chef d’établissement et Rectorat qui ont pu expérimenter la mobilité en Europe.

Quel regard ont-ils maintenant sur leur citoyenneté ?
Qu’est ce que cela a changé pour eux ?

De la 10ème à la 15ème minute de l’épisode, c’est l’enseignement professionnel agricole qui a la parole :

Cécile Chevillard et Camille Nobillet, représentantes du consortium ERAS’MOV, qui regroupe 4 lycées agricoles de Loire Atlantique (CNEAP), nous disent comment les élèves sont accompagnés dans leurs mobilités pendant leur parcours en baccalauréat professionnel.

Les jeunes de différentes filières sont concernés, qu’ils soient en formation Aménagement Paysager, Service aux personnes et aux territoire (SAPAT), Production Horticole, Viticole, ou en Conduite et gestion d’exploitation agricole (CGEA), également en Gestion des milieux naturels et forestiers… etc.

Chacun suit un programme complet organisé par les équipes pédagogiques, constitué par une préparation au départ afin de limiter les freins à la mobilité pour le jeune comme pour sa famille, un accès à une plateforme de pratique de l’anglais qui est proposée pour faciliter les échanges avec les professionnels un fois en situation dans le pays européen. A la fin du séjour, une évaluation est faite par le maître de stage puis une valorisation des acquis et des compétences est prévue au retour du stagiaire (renseignement d’un livret, journée de restitution, formalisation des acquis d’expérience sur un CV/Europass et prise de recul sur les savoirs). Toutes ces étapes participent à une prise de conscience de la notion de citoyenneté européenne.

Vous pouvez l’écouter  »La mobilité au service de la citoyenneté européenne » en ligne :

https://play.acast.com/s/6257d94790ef350012b80605/63073f7de315950014054a9b

Bonne écoute !

Contacts : Julien Pichon, chargé de coopération internationale, DRAAF-SRFD Pays de Loire, julien.pichon@agriculture.gouv.fr 

Pour l’Institut Kervégan : Jonathan Calves et pour la Maison de l’Europe – Europa Nantes : Jean-Marie Fouilleul