Entre Loire et sable Kaédien : défis agricoles

Du 7 au 13 octobre 2024, une mission à Kaédi a renforcé le lien entre la région Centre-Val de Loire et le Gorgol, en Mauritanie, autour de la formation agricole, en alliant échange de savoir-faire, défis agricoles locaux et innovations pédagogiques.

Un partenariat passionnant se tisse entre les deux régions française et mauritanienne, et ce, depuis presque 20 ans. Cette aventure humaine et professionnelle démontre que la coopération internationale devient un levier de développement durable et d’ouverture pour les partenaires des deux régions.

L’enseignement agricole français, conformément aux missions définies par la loi, remplit cinq missions essentielles : la formation initiale et continue, l’insertion professionnelle des jeunes, le développement des territoires, la participation à la recherche et à l’innovation, et enfin, la coopération internationale. C’est dans le cadre de cette dernière mission que l’enseignement agricole en général et celui de la région Centre-Val de Loire en particulier s’ouvre au monde, encourageant l’échange de savoirs et le partage d’expertises avec d’autres pays.

Citoyens ouverts sur le monde

La mission de coopération internationale s’inscrit naturellement dans la volonté de former des citoyens ouverts sur le monde, capables de s’adapter aux enjeux globaux, tout en développant une conscience interculturelle. L’ouverture au monde, indispensable dans la formation des jeunes de l’enseignement agricole, enrichit non seulement leurs compétences techniques mais aussi leur vision des défis mondiaux, notamment dans le secteur agricole.
Les coopérations engagées par l’enseignement agricole de la région Centre-Val de Loire permettent ainsi d’élargir les horizons, en favorisant la mobilité des apprenants et des enseignants, tout en renforçant les compétences des partenaires à l’international.

Partenariat de l’enseignement agricole

Depuis 2005, la Région Centre-Val de Loire s’engage activement dans une coopération fructueuse avec la Région du Gorgol, en Mauritanie, particulièrement à travers des échanges entre les EPLEFPA, le Campus la Mouillère, le réseau des MFR d’Indre-et-Loire et la représentation du Conseil régional Centre-Val de Loire à Kaédi, l’École Nationale de Formation et de Vulgarisation Agricole (ENFVA) et la MFR de Kaédi.
La mission d’octobre 2024 en terre mauritanienne (Kaédi-Gorgol) a permis de renforcer cette collaboration. Portée par des objectifs communs, cette mission visait à consolider un partenariat durable dans le domaine de la formation agricole, à travers l’identification des besoins en formation et l’enrichissement des compétences professionnelles des enseignants.

Renforcement des liens entre écoles

Le partenariat ainsi acté lors de la mission entre le Campus la Mouillère et l’ENFVA repose sur la volonté partagée de promouvoir l’ouverture culturelle et technique, tant pour les apprenants que pour les enseignants. Les échanges entre ces deux institutions ne se limitent pas seulement à la transmission de savoirs : ils visent aussi par la formation professionnelle à participer aux défis agricoles spécifiques de la région du Gorgol. Dans cette région rurale, la population dépend principalement de l’agriculture, dont l’horticulture et l’élevage, mais doit aussi faire face à des obstacles tels que la gestion de l’eau (inondation ou sécheresse), le manque d’infrastructures ou d’équipement agricole et la dégradation des terres (érosion…etc).
L’accord de partenariat entre les deux écoles ambitionne de soutenir la mobilité internationale, de favoriser l’échange d’expertise, et de réfléchir à l’adaptation des formations aux réalités locales. Lors de la mission, les experts français ont rencontré le ministre de l’agriculture qui soutient pleinement le partenariat, les autorités locales de Kaédi, les agriculteurs, ainsi que plusieurs acteurs techniques du territoire, afin de mieux comprendre les besoins et les attentes des communautés rurales. Parmi les thèmes abordés figuraient l’amélioration des systèmes de production, le renforcement des compétences en agroécologie et le développement des filières agricoles comme celles de la viande, du lait et des céréales.

Dynamique réciproque pour la formation des jeunes

Depuis 2010, un autre partenariat tout aussi important s’est développé entre la Maison Familiale Rurale (MFR) de Kaédi et le réseau des MFR du département d’Indre-et-Loire. Ce réseau, fondé sur des valeurs de solidarité et d’accompagnement pédagogique, s’est donné pour mission de former les jeunes mauritaniens, garçons et filles, aux métiers de l’agriculture.
Cette collaboration s’est concrétisée à travers des projets de formation en alternance, qui permettent aux jeunes de bénéficier d’une expérience pratique sur le terrain, tout en suivant des cours adaptés à leurs besoins spécifiques. Les formations couvrent un large éventail de métiers agricoles, du maraîchage à l’élevage.
Le partenariat avec la MFR de Kaédi a permis de former des jeunes, en mettant un accent particulier sur l’insertion des femmes dans les filières agricoles. En effet, l’autonomisation des femmes par l’agriculture représente un enjeu majeur dans le développement rural du Gorgol. Ce programme a renforcé leurs compétences techniques et leur capacité à gérer leurs propres surfaces agricoles, contribuant ainsi à l’amélioration des conditions de vie des familles rurales et à une meilleure sécurité alimentaire locale.
Ce partenariat se poursuit activement avec des projets visant à structurer une Union nationale des MFR en Mauritanie, renforçant ainsi l’impact de ces formations sur l’ensemble du territoire mauritanien.

Échanges au service de la résilience agricole

Cette mission a également été l’occasion de discuter avec les équipes pédagogiques de l’ENFVA autour de nouveaux projets dont l’ambition est de participer à la modernisation des pratiques agricoles dans le Gorgol, en s’appuyant sur des solutions pédagogiques innovantes. Par exemple, le besoin d’intégrer des solutions numériques et de renforcer les capacités des enseignants locaux a été identifié comme un axe clé pour accompagner la transformation du secteur agricole. L’idée de création d’un espace de test pour les apprenants, au sein de l’ENFVA, permettrait peut-être d’expérimenter de nouvelles techniques et d’évaluer le modèle économique des futurs maraichers, éleveurs ou producteurs.
Les visites de terrain ont contribué à mieux mesurer les contraintes des exploitations locales, telles que la gestion de l’eau, la mécanisation limitée et les défis liés à la diversification des cultures. Grâce aux échanges réciproques entre l’ENFVA, la MFR de Kaédi et le Campus la Mouillère et le réseau des MFR d’Indre et Loire, les producteurs pourraient bénéficier d’une expertise dans l’optimisation des ressources et la gestion durable des terres.
Cette coopération a ainsi pour objectif de contribuer au développement des compétences professionnelles des jeunes et des enseignants des différentes parties, mais aussi à soutenir les dynamiques en cours en milieu agricole et rurale.

Un engagement durable pour l’avenir

L’histoire de ce partenariat entre la Région Centre-Val de Loire et la Région Gorgol témoigne d’une ambition commune : offrir aux jeunes ruraux de meilleures opportunités grâce à une formation agricole adaptée et innovante. La signature de l’accord de partenariat, qui s’inscrit dans une démarche à long terme, confirme la volonté des deux Régions de travailler main dans la main pour répondre aux défis agricoles et environnementaux qui touchent particulièrement la région de Kaédi.

Ce partenariat ne s’arrête pas aux échanges académiques et techniques. En février 2025, une délégation d’enseignants du Campus la Mouillère se rendra de nouveau dans le Gorgol pour poursuivre les échanges. De plus, en juin 2025, une délégation mauritanienne participera à un colloque international organisé par le Campus à Orléans, où seront abordées des questions cruciales telles que le changement climatique, la gestion des ressources et l’amélioration des pratiques agricoles.

Ensemble, les deux Régions continuent d’écrire une belle histoire de coopération, où l’agriculture et l’enseignement se rejoignent pour construire un avenir agricole plus résilient et durable.

Contact : Gilles Tatin, SRFD-DRIF Centre-Val de Loire, gilles.tatin@agriculture.gouv.fr

Composition de la mission du 7 au 13 octobre 2024

M. Jean Philippe AUDRAIN, Directeur, Campus La Mouillère, 66 Avenue de la Mouillère, 45100 Orléans
M. Pierre Alexandre SWISTEK, Directeur adjoint, Campus La Mouillère, 66 Avenue de la Mouillère, 45100 Orléans
Mme Mélanie CAVALHEIRO, Responsable Innovation et Formation, Campus La Mouillère, 66 Avenue de la Mouillère, 45100 Orléans
M. Gilles TATIN, Délégué régional Ingénierie de formation, DRAAF Centre-Val de Loire, Cité Coligny, 131 rue du faubourg Bannier, 45000 Orléans




L’expertise de Charente-Maritime à Djibouti

Un formateur en gestion et maîtrise de l’eau et le directeur de l’exploitation agricole de l’Agrocampus de Saintonge ont participé à une mission d’expertise à Djibouti. L’établissement charentais a ensuite accueilli une délégation djiboutienne.

Ces activités s’inscrivent dans le cadre du projet ADIL (Appui à la Décentralisation et aux Initiatives Locales) porté par Expertise France, piloté par le ministère délégué en charge de la décentralisation, avec le conseil départemental de Charente-Maritime comme collectivité locale partenaire. Celle-ci mobilise son expertise territoriale dans l’assistance technique apportée aux conseils régionaux de Djibouti.
Les collectivités locales djiboutiennes ont dans le cadre des lois de décentralisation plusieurs compétences qui leur ont été transférées par l’État central, dont la promotion des activités agricoles. La région de Tadjourah a alors fait le choix de développer un projet de ferme hydroponique.

Une mission d’expertise à Djibouti

Ainsi, Rodolphe Zegrar, formateur en gestion et maîtrise de l’eau, et Sébastien Riquart, directeur de l’exploitation agricole de l’Agrocampus de Saintonge, ont mis leur expertise à disposition du projet.
En mai 2024, pendant une semaine ils ont parcouru la région de Tadjourah pour échanger avec les agriculteurs locaux. Ils ont également rencontré M. Kassim Haroun Ali, Ministre Délégué Chargé de la Décentralisation, et M. Omar Houssein Omar, Président du Conseil Régional de Tadjourah.
L’objectif général de cette mission était d’appuyer techniquement les conseils régionaux de Djibouti dans la conduite de leurs activités agricoles et en particulier la région de Tadjourah dans le cadre du développement de sa ferme hydroponique du Day. Les deux experts de l’enseignement agricole français ont travaillé spécifiquement sur les enjeux suivants : appuyer l’évaluation du fonctionnement de la ferme hydroponique du Day et élaborer des recommandations techniques sur la maîtrise de la culture hydroponique ; analyser et formuler des recommandations concernant le pilotage de l’exploitation de la ferme hydroponique du Day en matière de gestion technique, commerciale, financière et de ressources humaines.

L’accueil d’une délégation djiboutienne à Saintes

Deux mois plus tard, mi-juillet 2024, une délégation djiboutienne avec à sa tête le Ministre de la décentralisation Kassim Haroun Ali a été accueillie en Charente-Maritime par les porteurs du projet ADIL. La délégation a pu découvrir le savoir-faire agricole local, en visitant l’exploitation de l’Agrocampus, ou en goûtant notamment aux produits de la serre du LPA de Chadignac lors d’un déjeuner dans les vignes de l’établissement.

Signature d’un accord

Dans le cadre des actions menées par l’ADIL et le Conseil départemental de la Charente Maritime, un accord a été signé entre Mme Huet, Directrice de l’Agrocampus de Saintonge, le Conseil départemental de la Charente Maritime et Dr. Djama Mohamed Hassan, Président de l’université de Djibouti, pour mettre en place des échanges notamment d’étudiants (mobilités, stage, services civiques). Il a aussi été question de rencontres lors des missions d’expertises et d’une mobilité pour les BTS ACSE en 2026.

Sébastien Riquart, Rodolphe Zegrar, que retenez-vous de cette expérience ?

Cette première expérience d’expertise en république de Djibouti a été pour nous riche en découvertes et en échanges. Nous avons pu découvrir le fonctionnement des institutions de Djibouti et les possibilités d’actions pour permettre à nos jeunes de développer leurs compétences dans le cadre de l’Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale.

Quelles sont les suites envisagées ?

Le programme d’expertise dépend des actions de l’ADIL et du Conseil départemental de la Charente Maritime, les appuis techniques seront donc en accord avec les orientations de la coopération décentralisée à Djibouti.
L’objectif est de continuer le travail avec ADIL sur le projet hydroponique du Day par le truchement d’un tableau partagé de suivi des productions par le responsable d’exploitation local. Il a également été évoqué la possibilité de mettre en place des formations (en France, à Djibouti ou en distanciel) pour les ouvriers et le responsable de l’exploitation.
Le second objectif est d’organiser des mobilités régulières : accueil de délégations, d’étudiants djiboutiens en formations courtes, de volontaires en service civique et un projet de réalisation d’un plan local « enseigner à produire autrement pour les transitions et l’agroécologie » sur les exploitations djiboutiennes avec une classe de BTS ACSE en apprentissage.
Des échanges réguliers avec les différentes institutions djiboutiennes permettront de pérenniser le partenariat sous couvert de l’ADIL.
Par ailleurs, faisant désormais partie du vivier d’experts de l’enseignement agricole, nous sommes prêts à renouveler l’expérience en mettant nos compétences au service d’autres projets qui seraient proposés dans le cadre du réseau CEFAGRI.

Contacts : Vanessa Forsans, animatrice du réseau CEFAGRI, vanessa.forsans@educagri.fr
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Une filière agricole dans le Tavoush

L’Arménie veut faciliter l’insertion des jeunes en milieu rural grâce à l’ouverture d’un lycée agricole à Idjevan.

Elèves en travaux pratiques

En septembre 2022, une trentaine d’élèves rentraient en classe dans un centre de formation agricole d’Idjevan. Ces élèves proviennent de la région du Tavoush et du Lori, régions au Nord d’Erevan très rurale. Ces jeunes souhaitent s’installer dans la région et ont des projets agricoles très variés allant de l’élevage au maraîchage. Les jeunes âgés de 15 ans vont préparés leur diplôme en 3 ans et pour les jeunes de 18 ans, le parcours se réalise en un an. Deux niveaux de l’enseignement professionnel arménien (15-18 ans et 18-19 ans), correspondant aux niveaux CAPA et BAC Pro en France. Les élèves de 18 ans se verront offrir la possibilité de prolonger leur cycle de formation avec une deuxième année de spécialisation.

Le centre de Formation financé par le Fonds Arménien de France (FAF), le département des hauts de Seine et la région Ile-de-France, a été inauguré en octobre 2022.

Une ferme pédagogique : Lussadzor

La ferme de Lussadzor et la ferme de Gandzakar à quelques kilomètres du lycée seront des lieux où les élèves pourront mettre en pratique leurs enseignements.

La ferme de Lussadzor a été mise en œuvre par le FAF et financé exclusivement  par le département Hauts de Seine et le FAF. Une exploitation avec trois ateliers : un atelier de production laitière, comprenant des races Jersiaises et Simmenthal, un atelier de transformation fromagère et un atelier ovin de race Blanche du Massif Central.

L’une des fermes de petite taille de ce projet, Gandzakar est un GAEC de 6 éleveurs avec 27 bovins dont 14 vaches laitières. Ils vendent leur lait en direct tous les matins sur la place du village.

Présentation du programme de développement agropastoral dans le Tavoush – programme de coopération décentralisée de la Région des Hauts de Seine et le Tavoush-Arménie

L’expérience de l’enseignement français

Un soutien d’expertise pédagogique est apporté par Eric Demouron, ancien enseignant de zootechnie du lycée La Barotte Haute côte d’or. Il accompagnera les enseignants arméniens de zootechnie et d’agronomie et animera des travaux pratiques auprès des jeunes arméniens plusieurs fois dans l’année.

Au cours de la mission de l’animatrice de réseau Arménie de l’enseignement agricole, en novembre 2022, une visite a été organisé dans la nouvelle structure de formation pour rencontrer les élèves, les enseignants et la directrice. Ainsi, à l’issue de cette échange, la directrice Magarit Poghosyan, francophone, envisage la possibilité de mettre en place d’une coopération avec un lycée agricole français.

Contact : Evelyne BOHUON, animatrice du réseau Arménie de l’enseignement agricole, evelyne.bohuon@educagri.fr




Un nouveau chevalier sud africain

Le directeur adjoint du département de l’agriculture du Cap-Occidental nommé Chevalier dans l’Ordre du Mérite agricole.

Le vendredi 21 octobre 2022, le Consul général de France au Cap, M. Laurent Alberti, a décoré M. Darryl Jacobs, directeur adjoint du département de l’agriculture du Cap-Occidental, de la médaille de Chevalier dans l’Ordre du Mérite agricole. Le ministre de l’agriculture du Cap-Occidental, M. Ivan Meyer, présidait la cérémonie à l’Institut de formation agricole d’Elsenburg, à Stellenbosch. Cette distinction honorifique récompense le long travail de M. Jacobs en faveur de la coopération dans les domaines de l’agriculture et de la formation professionnelle entre la province de Western Cape et la région Bourgogne-Franche Comté. En décembre 2019, dans ses mêmes locaux, cette distinction avait été décernée à M. Marius Paulse, à l’époque directeur de l’Institut.

Récompense les mérites d’une collaboration pérenne

L’Ordre du Mérite agricole est une distinction créée en 1883 et décernée par la République française pour une contribution exceptionnelle à l’agriculture.

Dans le cadre du programme de coopération décentralisé de la Région Bourgogne, le CFPPA (Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole) de Beaune démarre, en 2001 avec l’Institut Agraire d’Elsensburg dans la Province du Cap-Occidental, un programme d’échanges professionnels et universitaires pour permettre le partage de pratiques et des connaissances dans le domaine de la viticulture. Ces deux régions viticoles de renommée internationale ont depuis cette date offert la possibilité à de nombreux agriculteur et jeunes français·e·s et sud-africain·ne·s de se qualifier professionnellement. Aujourd’hui, ce dynamique programme, porté désormais par la nouvelle Région Bourgogne Franche Comté, s’étend au domaine de la fromagerie.

Des formations qui rapprochent

La forte affinité de ces régions pour l’agriculture et plus particulièrement pour la production de vin a permis à 681 personnes toutes catégories confondues (235 français·e·s et 446 sud-africain·e·s), de bénéficier de ce programme d’échanges. L’Institut de Formation Agricole d’Elsenburg, acteur historique central, a au fil des ans, envoyé plus de 200 étudiant·e·s en France et en a reçu plus de 50 de son homologue français, le CFPPA de Beaune.

Suite à la mise à l’arrêt pendant la pandémie, les échanges reprennent progressivement : deux jeunes sud-africaines sont venues en France entre fin août et début octobre. Côté français, un groupe de jeunes devrait partir en février 2023.

Retrouvez l’article original en anglais, publié sur la page du consulat général de France au Cap.

Contacts :

William GEX, co-animateur du réseau AAOI – Afrique Australe Océan Indien de l’Enseignement agricole, téléphone : 06.89.35.93.03 / mail : william.gex@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr