YEDODE pour la sécurité alimentaire en Ethiopie

La France et l ‘Éthiopie relance leur coopération vétérinaire. l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse s’engage dans un projet de coopération de la fourche à la fourchette dans le cadre de la filière aviaire.

Le projet YEDODE est né d’une coopération entre l’Éthiopie et la France dans le domaine de la formation supérieure, pour le renforcement de compétences des vétérinaires et techniciens de la filière avicole en Ethiopie.

Vous êtes-vous déjà demandé si les aliments que vous achetez au supermarché sont sûrs ?

Si oui, alors vous n’êtes pas seul. La sécurité des aliments est un problème mondial et l’un des principaux groupes alimentaires qui préoccupe tout le monde est la volaille. Dans le monde, 1 million de personnes souffrent chaque année d’intoxications alimentaires causées par des aliments à base de volaille.

En Éthiopie, l’industrie avicole est en plein essor avec un potentiel rapide de croissance. Mais, une production croissante seule n’est pas suffisante. Les œufs et la viande doivent également être sûrs, ce qui est actuellement un défi, car le système de production reste aujourd’hui traditionnel et manque de normes sanitaires modernes. Une des solutions pourrait être la montée en compétences des personnes professionnelles du secteur et du service public responsable des contrôles sanitaires de la filière : vétérinaires, techniciens de terrain et de laboratoire et éleveurs. Ces mesures pourraient indirectement contribuer à la santé des populations et à l’économie du pays en créant des emplois.

La France est le 4ème producteur et exportateur de poulet en Europe suivant des normes européennes de sécurité sanitaire des aliments. Cependant, l’industrie française de la volaille subit régulièrement des pertes importantes et est actuellement confrontée à de nombreuses épidémies d’influenza aviaire hautement pathogènes depuis 2015, montrant l’importance de monter un niveau d’exigence sanitaire élevé dans le secteur.

Alors, qu’ont-ils en commun ?

Le niveau d’exigence sanitaire et de technicité de la filière requiert le développement et le maintien en compétences des vétérinaires/techniciens et des laboratoires publics/privés. Pour atteindre cet objectif, l’idée est de mettre en place différents types de formation continue et de sensibilisation des formateurs ou professionnels tout au long de la filière avicole (opérateurs de laboratoire, techniciens, vétérinaires, services publics ou privés, alimentation animale, élevage et l’hygiène alimentaire).

C’est ainsi qu’est né le « Chicken Health Project »

Un projet de deux ans dans le cadre de la coopération franco-éthiopienne. Ce dernier vise à renforcer la coopération et les actions déjà initiées entre les entreprises et institutions françaises et éthiopiennes, soit l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, le laboratoire CEVA santé animale, le collège vétérinaire éthiopien de Debre Zeit CVMA. Ainsi, cette coopération vise à élargir le champ de la sécurité sanitaire des aliments à l’ensemble de la chaîne de valeur – de la fourche à la fourchette, de l’alimentation animale à la commercialisation des produits alimentaires mais aussi soutenir les capacités d’analyses locales.

Ainsi, « Chicken Health Project » posera les piliers d’une coopération académique et économique durable dans le domaine de la sécurité sanitaire des élevages et des aliments avec également une feuille de route pour une « coopération franco-éthiopienne en matière de sécurité alimentaire ».

Calendrier du projet pour l’ENVT (Ecole Vétérinaire Française de Toulouse)

 

Les projets internationaux de l’ENVT

Contacts : Pauline MICHEL – IHAP-ENVT – Ingénieur Pédagogique – Projet YEDODE Ethiopie, pauline.michel@envt.fr

Sabine DIDIERLAURENT – Directrice adjointe · France Vétérinaire International ENSV-FVI, sabine.didierlaurent@vetagro-sup.fr

Rachid BENLAFQUIH – BRECI chargé de mission Afrique, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Agritech World Tour, saison 2

AgroSup Dijon propose une nouvelle web série quotidienne et une émission : Regards croisés entre les professionnels de l’agroéquipement et les étudiants. Le 1er épisode est un départ pour Rio de Janeiro, prévu dimanche 7 novembre 2021 sur You-Tube et FaceBook !

Après le succès des 20 épisodes de la saison 1, l’équipe de la Chaire TechAgroSup de l’école d’ingénieurs AgroSup Dijon propose une nouvelle saison d’Agritech World Tour. Elle est composée en deux volets. En premier lieu, une web série de 15 épisodes permettant de découvrir les enjeux agricoles et l’Agtech sur les différents continents : Afrique, Europe, Asie et Amérique du Sud.

Au cours de ces rencontres les étudiants d’AgroSup Dijon ont pu interviewer des professionnels, des industriels et des représentants de la Team France Export dans le monde entier. Entre les fermes géantes et les petits producteurs, différents thèmes sont abordés tels que l’exode rurale, la souveraineté alimentaire, l’export, la gestion des ressources, l’usage du numérique dans les fermes et la problématique de la maintenance du matériel agricole.

Le second volet prendra la forme d’une émission en plusieurs parties sur les agroéquipements, construite en 6 temps forts dont les thématiques sont les suivantes : la R&D, le rôle des concessionnaires, le Volontariat International en Entreprise (VIE), l’entreprenariat, la recherche publique et enfin l’enseignement en agroéquipement avec le témoignage de nombreux anciens élèves d’AgroSup Dijon.

En perspective, des échanges passionnants conduits par un animateur bien connu du grand public pour sa capacité à aborder les problématiques scientifiques simplement : Jérôme Bonaldi. La diffusion débutera le 7 novembre prochain à raison d’un épisode par jour jusque fin novembre 2021.

Le nouvel opus de cette web série apporte un nouvel éclairage sur cette filière innovante et démontre la capacité d’une école d’ingénieurs française en agronomie à mobiliser un réseau de professionnels important au niveau mondial.

Envie de suivre la série ? Rendez-vous sur www.agritech-world-tour.com
+ Diffusion sur : Facebook : https://www.facebook.com/pages/category/Public—Government-Service/Agritech-World-Tour-109331417522962/
+ Youtube : https://youtu.be/bnX2v0JlRcUagritech-world-tour.com

 

Contacts : Pr. Christelle GÉE, titulaire de la chaire,  christelle.gee@agrosupdijon.fr – Ronan PHELEP, animateur de la Chaire Tech Agro Sup, ronan.phelep@agrosupdijon.fr

Toutes les formations : www.agrosupdijon.fr
Crédit photo de tête d’article AgroSupdijon [AgriTechWorldTour] illustration Facebook



COP26 : AgroParisTech sélectionné comme observateur !

La COP26, 26e conférence annuelle de l’ONU sur le climat placée sous présidence britannique en partenariat avec l’Italie, aura lieu cette année à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021.
Pour la première fois de son histoire, AgroParisTech a été sélectionné comme organisme observateur de cet évènement international.

Le directeur général d’AgroParisTech, Gilles Trystram, constate : « En école d’agro, les étudiants sont souvent plus engagés sur ces questions que ceux d’autres grandes écoles. Mais désormais, cet engagement est non seulement plus fort qu’il y a dix ans, mais aussi plus exprimé. »
Comment s’est déroulé le processus d’admission d’AgroParisTech comme organisme observateur à la COP26 ?

La démarche a été impulsée en décembre 2020 en réponse à un appel du RESES (Réseau Étudiant pour une Société Écologique et Solidaire) nommé « Établissement de l’Économie Sociale, participez aux négociations internationales climatiques ! » et à l’initiative d’étudiants de Master. Un dossier mentionnant les activités de l’établissement et nos motivations a été déposé auprès de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques le 31 décembre 2020.

L’établissement a reçu un message officiel de pré-admission le 10 août 2021 : « The secretariat is pleased to inform you that your organization is included in a list of organizations which have been granted provisional admittance to attend COP 26/CMP 16/CMA 3 which will take 31 october-12 november 2021, without prejudice to the formal decision of the Conference of the Parties (COP) on admission at its twenty-sixth session ».

Qui représentera AgroParisTech à la COP26 ?

14 étudiants issus des cursus ingénieurs, Masters, Masters Spécialisés et doctorants ont fait acte de candidature. Après confirmation de l’organisateur, AgroParisTech disposera de 8 accréditations avec un financement CLAND (4 participants la première semaine et 4 la deuxième). L’établissement sera donc représenté par des élus du CA et CEVE, des représentants du groupe de travail COP2 et des étudiants du Master CLUES.

Quel sera leur rôle une fois sur place ?

Concrètement, il s’agit pour les représentants d’AgroParisTech de rejoindre les organismes accrédités par l’ONU, soit 226 organismes de recherche dans le monde et 152 organisations en France en particulier l’ IRD,  INRAE, le CNRS et CIRAD (ou encore RESES, Avenir Climatique, OREE, EPE, IDDRI, CIRED, Université de Brest, Université Paris Dauphine, Université Sorbonne Paris Cité, ParisTech, Mines ParisTech, ENS ULM…)

Un accompagnement du RESES sera assuré tout au long de l’évènement, à travers de formations en amont et une présence sur place.

Un tel évènement sera tout d’abord bénéfique pour ses ambassadeurs avec un enrichissement personnel, des opportunités professionnelles, une formation académique et une expérience non négligeable.
C’est également un retour vers le collectif et la communauté AgroParisTech par des actions de sensibilisation, de partage, de contribution aux cordées, de rencontres, articles.

Cette première participation permettra de se projeter et d’aller au-delà de la COP26 en s’investissant dans d’autres évènements en lien avec les COP et réfléchir sur la sélection des étudiants et les engagements attendus pour AgroParisTech.

Retour sur le projet de Potager sur le toit de l’Ecole AgroParisTech

Alors que l’agriculture urbaine est en plein essor, la faisabilité de cultiver en toiture interroge. Depuis 2012, des expérimentations sont menées sur le toit de l’école AgroParisTech avec pour l’objectif d’étudier la faisabilité de telles cultures. L’ambition du projet de recherche T4P a été de travailler sur la construction de sol à partir de résidus urbains. Ces sols construits ont été étudiés du point de vue de la production alimentaire, de leur évolution et des services écosystémiques rendus par les potagers en toiture à la ville. Lire l’article du monde : Dans les écoles d’agronomie, une nouvelle génération d’ingénieurs.

Découvrez le projet de potager sur le toit de l’école, une BD explique les principes.

Crédit Photo de tête d’article : Potager développé sur le toit de l’école d’agronomie, Paris 5ème – AgroParisTech

Articles issus du site de l’école, actions menées sur le référentiel développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS)

Sigles : IRD – Institut de recherche pour le développement,  INRAE – Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement , le CNRS – Centre national de recherche scientifique et CIRAD – Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement




ARFAGRI reparle enfin de mobilité !

Le 2ème forum du programme de mobilité académique ARFAGRI (ARgentine France AGRIculture) s’est tenu en distantiel du 19 au 20 octobre 2021 sur les thématiques de la pandémie et One Health.

Environ 60 participants représentant les 14 écoles françaises et 17 universités argentines d’agronomie et de médecine vétérinaire ont participé à ces deux jours de séminaire. La richesse des échanges, la diversité d’actions présentées, mises en œuvre malgré le contexte sanitaire (cycles de conférences scientifiques, modules de formation en ligne bilingues, signature des accords de double diplôme) et la forte volonté de reprendre les échanges physiques d’étudiants et d’enseignants-chercheurs, sont un reflet de la force des liens crées entre établissements grâce au programme!

Juliette, à la découverte de l’Argentine

« Un semestre d’études à l’étranger est l’une des meilleures expériences que l’on peut avoir dans une vie. » Lisez son témoignage sur 6 mois d’expérience et d’immersion en Argentine.

Le Programme ARFAGRI en Bref

10 projets/15 écoles d’ingénieurs et vétérinaires ont montés des projets avec 16 universités argentines. 150 étudiants ont déjà réalisé une mobilité académique en formation croisée depuis 2015. Ces accords offrent la possibilité aux étudiants inscrits dans les écoles d’enseignement supérieur française en sciences agronomique, agroalimentaire et vétérinaire de partir en mobilité d’un ou deux semestres (3 semestres dans le cadre d’un double-diplôme), ainsi que d’effectuer des stages dans des laboratoires d’universités ou en milieu professionnel. Les étudiants peuvent également bénéficier d’une aide financière spécifique à ce programme. Les cours sont en espagnol et un niveau B1 minimum est requis pour partir. Des cours de perfectionnement en langue sont souvent proposés sur place. Au cours de ce séjour, le logement se fait en colocation avec des étudiants argentins.

Qu’est-ce qu’un accord de double diplôme?

Un accord de double diplôme permet aux deux établissements signataires de proposer aux étudiants volontaires des parcours d’échanges leur offrant in fine l’obtention simultanée du diplôme de chaque établissement. L’étudiant qui s’engage volontairement dans un parcours de double diplôme réalise 3 semestres de formation dans son établissement d’origine, puis 3 semestres de formation dans l’établissement partenaire et enfin réalise son stage de fin d’études avec un co-encadrement des deux établissements. Après son stage, il soutient son mémoire devant une commission composée d’enseignants chercheurs des deux établissements et obtient le diplôme d’ingénieur agronome de chaque université/école.

Contact : Responsables des relations internationales des Ecoles d’enseignement supérieur agronomique et vétérinaire (l’InstitutAgro/AgroCampusOuest-MontpelierSupAgro, BordeauxSciencesAgro, VetagroSup, AgroSup Dijon, UniLaSalle)