PFUE, engagement labellisé

Les établissements d’enseignement agricole sont engagés pour la réussite de la Présidence Française de l’Union Européenne de janvier à juin 2022.

Depuis le 1er janvier 2022, la France assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Treize ans après sa dernière présidence, elle exercera de nouveau la fonction pour six mois et compte, à l’image de ses prédécesseurs, jouer un rôle spécifique de moteur de la construction européenne.

Pendant ce semestre, la France devra s’acquitter de plusieurs missions dont certaines très encadrées. Elle devra suivre l’agenda législatif européen et élaborer des compromis susceptibles de résoudre les problèmes politiques entre les gouvernements des 27 États membres ou bien entre les gouvernements et le Parlement européen, elle sera également chargée d’organiser et de présider l’ensemble des réunions du Conseil de l’UE par domaine d’activité.

Outre ces réunions officielles, le Secrétariat général de la présidence française de l’Union européenne (PFUE) a mis en place un dispositif de labellisation d’événements, manifestations, colloques… afin de mettre en lumière l’engagement des acteurs français dans la construction de l’Europe.

Grâce à ce dispositif, l’engagement des établissements de l’enseignement agricole dans le cadre de l’éducation à l’Europe, de leur rôle et de leur engagement européen bénéficie d’une visibilité importante.

6 labellisation pour l’enseignement et la recherche agricole

En effet, six établissements et structure relevant du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ont demandé et obtenu la « labellisation PFUE » de leur événement :

  • L’Europe aux couleurs de l’Amazonie porté par l’EPLEFPA de Macouria, intégré au projet REACT – Interreg Caraïbes
  • La célébration des 15 ans du cursus franco-allemand de l’Institut agro
  • Un wébinaire « Les parcs naturels régionaux européens : des territoires précurseurs de la transition agro-écologique ? » organisé par l’Institut agro
  • La Canopée Challenge de l’ESB : L’Ecole supérieur du bois lancent la 2ème édition du concours international Caponée Challenge qui récompense les projets d’innovation dans la filière forêt bois. Cette initiative est portée par l’École Supérieure du Bois, Forinvest Business Angels, Fibois France et Xylofutur  pour promouvoir la filière forêt-bois.
  • Une conférence One Health at the Confluence of human & veterinary public health : Le concept d’une seule santé à la confluence de la santé publique humaine et vétérinaire, porté par VetAgroSup-FVI, les 27 et 28 janvier 2022.
  • Une conférence «Quelle recherche pour penser l’élevage de demain » organisé par l’ANSES le 13 juin 2022 : Des experts de toute l’Union européenne seront réunis à Paris pour réfléchir aux besoins de recherche pour des pratiques d’élevage vertueuses garantissant santé, bien-être des animaux et des humains, tout en répondant aux attentes des agriculteurs et des citoyens.
  • En région Pays-de-Loire, des évènements en 2 temps, organisés par les acteurs de la coopération européenne en Pays de Loire (les chargés de mission Europe de l’enseignement agricole, DRAAF-SRFD, Rectorat, Conseil régional) en collaboration avec la Maison de l’Europe , entre février et mars 2022 :

– des journées pour faire connaître les institutions européennes à travers un jeu de rôle,

– un événement régional, rassemblant des apprenants engagés dans les questions européennes et animé par « le Parlement des jeunes européens » intégrant une valorisation des mobilités européennes avec un questionnement fort sur la notion de citoyenneté européenne.

 

Retrouvez tous les évènements organisés dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne – PFUE

 




Enseignement et Recherche : les fondamentaux du NSAF

Sur fond de grands enjeux mondiaux, le Nouveau Sommet Afrique France s’est tenu le 8 octobre à Montpellier en présence de 3000 jeunes et du Président de la république.

Ce sommet avait vocation à questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain en écoutant la jeunesse, en répondant à ses interrogations et en créant un  nouvel espace de dialogue orienté vers l’avenir.

De grands espaces rassemblant les sociétés civiles de France et du continent africain étaient organisés autour de grands thèmes actuels comme l’engagement citoyen et démocratie, l’innovation et l’entreprenariat, l’enseignement supérieur et la recherche, les liens entre culture et coopération, et entre sport et développement.

Montpellier Global Days – Africa 2021

En amont du sommet Afrique-France la région Occitanie appuyée par les campus montpelliérains a organisé quatre journées dédiées à l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Accueillis en format hybride chercheurs, porteurs de projets, représentants des institutions se sont réunis pour partager leurs travaux, leurs réflexions et leurs conseils autour du thème majeur de cette manifestation Nourrir-Soigner-Protéger.

Plaquette des actions de coopération de l’enseignement agricole sur la Grande Muraille Verte

A cette occasion, Julien Denormandie est intervenu lors d’une table ronde sur la Grande Muraille verte, revenant sur l’accélérateur mis en place à l’occasion du One Planet Summit de janvier 2021, comme un exemple de programme pouvant accompagner la recherche de solution et leur mise en œuvre. Les discussions autour des solutions aux grands enjeux actuels ont été particulièrement riches abordant les différents pans de la thématique et rappelant l’importance du continuum recherche innovation formation.

 Plaquette sur la Grande Muraille Verte  […] L’enseignement agricole, dans toutes ses composantes et en application de la stratégie internationale du ministère, s’engage depuis de nombreuses années dans des projets en partenariat avec des homologues, des associations, des professionnels du continent africain, contribuant aux objectifs de la GMV. Ils visent notamment à promouvoir l’agroécologie et les filières agricoles durables en lien étroit avec la recherche, à contribuer au développement des territoires ruraux. […]

Les Global Days ont également été l’occasion d’institutionnaliser les coopérations entre établissements d’enseignement supérieur et en particulier avec la signature de l’accord Franco-Angolais pour l’enseignement vétérinaire.

Les Global Days ont permis d’accueillir les partenaires institutionnels africains, dont Marc Olivier Tobgé, Directeur général de l’Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA) – Côte d’Ivoire avec qui le MAA construit plusieurs projets de formation (Fosta) et de mobilités entrantes, grâce au dispositif du service civique en réciprocité des étudiants de l’INFPA dans les EPL français et l’appui à l’entreprenariat de jeunes ivoiriens  – en moyenne 6 par an.

Pour (re)voir les vidéos de l’événement : https://www.montpellierglobaldays.fr

Une mobilité pour créer son avenir

Les mobilités africaines permettent de capitaliser une grande richesse d’expériences en France et en Afrique. Une série de témoignages de jeunes atteste des compétences acquises, de la naissance de leurs projets et leur ambition de « créer » leur avenir.

Articles à lire : les portraits de jeunes, lié à la dynamique Afrique-France

Attentes à la hauteur des enjeux

Le Ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Julien Denormandie, a mis à profit son déplacement à Montpellier pour visiter les équipements pédagogiques, scientifiques et numériques du campus de La Gaillarde de l’Institut agro à Montpellier avant de rencontrer 120 élèves ingénieurs agronomes, systèmes agricoles et agroalimentaires durables au Sud (SAADS) ainsi que des étudiants de master de l’Institut agro.

Des échanges et débats ont émaillé cette rencontre, l’occasion de recueillir les réflexions de ces jeunes, leurs attentes et leurs solutions pour répondre à des questions sur les grands enjeux de l’agriculture en 2030 :

Que mangerons nous en 2030 ? Quelle est notre vision d’une alimentation durable et de qualité ? Comment imaginez-vous le secteur agricole français en 2030 ? Comment imaginez-vous le secteur agro-alimentaire français en 2030 ? Comment voyez-vous la ferme du futur ? Quelles évolutions des modes de production agricole, notamment par rapport aux intrants et aux pesticides ? Comment produire autrement ? Imaginez-vous une révolution agricole ou des transitions progressives ? L’agriculture peut-elle être un puits de carbone ?

Programme AFOP en chiffres

- A ce jour, plus de 4800 jeunes hommes et femmes formés comme agriculteurs et pêcheurs professionnels, plus de 3000 jeunes hommes et femmes installés comme agriculteurs, plus de 2300 jeunes formés à entreprenariat en agriculture ainsi que d'autres emplois connexes.

122 centres de formation professionnelle agricole et écoles rénovés dans tout le pays, avec 700 formateurs, enseignants,  inspecteurs pédagogiques, gestionnaires et personnel d'appui animant le système d'apprentissage, du niveau central au niveau local.

Environ 6000 emplois créés dans les zones rurales.

Séquence de travail avec les partenaires africains

– FOSTA – Projet de FOrmation Supérieure en sciences et Technologies des Aliments fondé sur un appui à la construction d’un diplôme de BTSA et/ou d’un Certificat de Spécialisation (CS) en Sciences et Technologies des aliments qui accompagnera la montée en qualité de la formation des techniciens supérieurs en Côte d’Ivoire pour l’acquisition des compétences nécessaires à l’insertion dans les chaînes de valeur.

La venue de Ferna do Maïa, doyen de l’université Huambo en Angola, a également permis poursuivre les travaux du projet Vai2P concernant la formation des vétérinaires internationaux.

VAI2P- Veterinary and Agronomic Innovative International pedagogy Training pour le développement d’un enseignement agronomique et vétérinaire répondant aux standards internationaux en Angola, au Maroc et en Ukraine par le biais de la formation de formateurs en partenariat avec VetAgroSup et l’ENSFEA.

Côté Cameroun, Cédric Ella Bolla est l’un des dignes représentants de la réussite des mobilités africaines. Il a participé à la séquence agroécologie – Cacao durable dans laquelle il a partagé l’expérience acquise à travers l’ « aventure » Keka Wongan au Cameroun en lien avec l’EPL Terre-Atlantique-Nantes.

Enfin, la participation de Pierre Blaise Ango* dans plusieurs séquences souligne l’importance de la formation en matière de développement agricole et rurale en Afrique via l’expérience acquise dans le cadre du projet AFOP. *Pierre Blaise Ango : président du réseau régional africain pour la Formation agricole et rurale (FAR) et coordinateur national du programme Appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (AFOP) au Cameroun.

– AFOP – Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’élevage agricole et de la pêche. Ce programme vise à contribuer à l’emploi des jeunes et à la croissance inclusive et durable des zones rurales au Cameroun par la formation et l’insertion professionnelle des jeunes femmes et hommes dans le secteur agricole ainsi qu’une formation et une insertion rénovées.

Contact : Rachid Benlafquih, chargé de la zone Afrique – MAA-DGER (BRECI), rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Amérique latine – Pari sur l’enseignement agricole

Mettre en œuvre un baccalauréat technologique pour former des jeunes capables de participer à un développement territorial basé sur l’agroécologie, fédérer des jeunes autour de projets territoriaux ruraux, construire des programmes de formation répondant aux besoins des territoires, travailler sur un référentiel de formation au bénéfice de petits producteurs de cacao pour leur permettre de peser sur les politiques publiques locales et régionales…

Un financement pour des projets innovants

Une diversité de projets fédérés et accompagnés par le projet Fond de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI) « Appui à le jeunesse sud-américaine pour un développement durable et inclusif, un engagement citoyen ainsi que l’amélioration des dispositifs de formation en milieu rural ». Financé par le MEAE et fruit d’un partenariat entre le MAA et Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF), il a été mis en œuvre par FranceAgriMer (FAM) et AVSF depuis février 2020.

Ce FSPI se fixe pour objectif de contribuer au développement de territoires andins (Equateur, Bolivie, Pérou, Colombie) et du Paraguay via la participation de jeunes, leaders de leurs territoires respectifs, agissant de manière significative dans la résolution de problématiques rurales.

Il vise également à appuyer la structuration de réseaux d’acteurs d’horizons diversifiés afin de proposer ou consolider une offre de formations techniques agricoles permettant aux jeunes des zones rurales de prétendre à de meilleures perspectives d’insertion sociale et professionnelle.

Des formations à l’écoute des territoires

L’accompagnement des partenaires latino-américains (centres publics et privés) vise à améliorer leur offre de formation technique et professionnelle en prenant en compte les besoins des leurs territoires d’une part et d’autre part à encourager les acteurs nationaux et locaux dans le but de faciliter et accroitre l’accès à la formation des jeunes ruraux.

Partage d’expériences

Après 18 mois d’un travail intense en distanciel, une cinquantaine de personnes originaires de Bolivie, Colombie, Pérou, Equateur et Paraguay se sont retrouvées au Paraguay du 22 au 28 Octobre 2021 pour partager leurs expériences dans la formation des jeunes en secteur rural, mais également leurs axes de travail communs.

4 représentants du MAA étaient également présents pour conforter l’engagement du ministère et de ses opérateurs dans le projet (directions régionales, réseaux thématiques et géographiques, établissements), témoigner de l’expérience de l’enseignement agricole et valoriser le dispositif, partager certaines préoccupations communes (le renouvellement des générations dans le secteur agricole et para-agricole, la pertinence des diplômes pour répondre aux besoins des territoires, l’enseignement agricole technique comme un dispositif permettant aux jeunes de bâtir un projet de vie professionnelle et personnelle de qualité en secteur rural…) et envisager une suite aux collaborations mises en place et une dynamiques au réseau régionale d’échange lancé par le projet.

La séance inaugurale s’est tenue le 22 Octobre 2021 à Edelira (Département de Itapua), en présence de l’Ambassadeur de France au Paraguay, Emmanuel COCHER. Lors de sa prise de parole, l’Ambassadeur de France a rappelé les nombreux défis du secteur agricole paraguayen, l’expérience de la France dans la mise en place d’une politique agricole, l’attention portée à la formation des jeunes ruraux qui résonne avec des préoccupations politiques de plus vaste ampleur telles que l’accès au foncier.

Les participants ont pu découvrir l’enseignement agricole au Paraguay grâce aux visites dans les établissements de Bellavista. Des rencontres et visites avec des professionnels agricoles ont été aussi organisées : la coopérative Oñoiru qui produit, transforme et commercialise du maté biologique et Alfonso Maidana, producteur de semences.

L’enseignement agricole dans l’hémicycle

L’ensemble des participants réunit dans l’Hémicycle du Sénat à Asunción (Paraguay)

Le mardi 26 Octobre s’est tenu dans l’hémicycle du parlement paraguayen une séquence d’échanges institutionnels en présence de la vice-ministre de l’agriculture Mme Bettina Rosmary Aguilera et de Emmanuel COCHER, Ambassadeur de France. Mme Aguilera a rappelé l’importance de l’agriculture familiale au Paraguay, l’importance stratégique d’un enseignement agricole qui réponde aux enjeux du pays et a annoncé la publication en Décembre 2021 d’un projet de modernisation de l’enseignement agricole.

Le représentant du ministère en chargé de l’agriculture français a rappelé la singularité du dispositif français (l’ensemble de l’enseignement technique et supérieur, ainsi que le principal organisme de recherche agronomique et environnementale, l’INRAE, sont sous la tutelle du MAA), son originalité (missions de formation mais aussi d’animation et développement des territoires ou encore d’expérimentation et de recherche), et l’ouverture à l’internationale. La mission de coopération internationale est en effet une des missions de l’enseignement agricole, ce qui donne une base solide aux établissements qui souhaitent mettre en places des échanges d’apprenants et de projets de coopération avec des partenaires étrangers.

Des grands défis à relever

Les témoignages des différents acteurs ont mis en lumière des préoccupations et défis partagés parmi lesquels : l’inégalité d’accès à la formation en milieu rural, la quasi absence d’opportunités pour les jeunes en secteur rural, l’insécurité alimentaire, la fragilité des politiques publiques dédiées au secteur rural et à la formation technique, une offre de formation qui ne répond pas aux besoins du secteur rural, et qui souffre de ne pas être en adéquation avec les réalités professionnelles, le nécessaire passage de l’évaluation de connaissances à l’évaluation de compétences.

Des enjeux communs pour l’avenir

Le séminaire a été enfin l’occasion d’identifier des thématiques de travail atour des enjeux communs pour poursuivre les liens crées grâce au FSPI et la dynamique d’échange régionale, parmi lesquelles la pérennisation des activités des structures de formation (financement, qualité des infrastructures…), l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins des territoires (emplois/compétences), la formation des enseignants, la place de la transition agro écologique dans les formations, l’implication du secteur professionnel dans la formation des jeunes, l’accès au foncier agricole ou encore les perspectives de mobilités croisées (apprenants, enseignants, décideurs…).

Autant des perspectives de travail qui pourront se concrétiser à partir de 2022 !

Dans le pays, environ 33 000 élèves suivent une formation agricole (70% de garçons, 30 % de filles) dans 140 établissements. La FECAPP (Federacion de Escuelas y Centros de Capacitacion Agricola Privados del Paraguay), principal réseau de formation professionnelle agricole, accueille quant à elle 1430 jeunes (2021) dans 19 centres de formation, et propose 4 cursus de formation.

Contact : Charles Gendron : charles.gendron@agriculture.gouv.fr, Gerardo Ruiz : gerardo.ruiz@agriculture.gouv.fr

légende de la photo de tête d’article : de gauche à droite – Sandrine Belveze, Directrice du CFA/CFPPA de l’EPL de Figeac, Charles Gendron, coordonnateur du projet FSPI (CGAAER), Gerardo RUIZ, Adjoint au Chef du BRECI, Marie-Catherine Arbellot de Vacqueur, cheffe par intérim du SRFD Bourgogne Franche-Comté, Emmanuel Cocher, Ambassadeur de France au Paraguay.




COP26 : AgroParisTech sélectionné comme observateur !

La COP26, 26e conférence annuelle de l’ONU sur le climat placée sous présidence britannique en partenariat avec l’Italie, aura lieu cette année à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021.
Pour la première fois de son histoire, AgroParisTech a été sélectionné comme organisme observateur de cet évènement international.

Le directeur général d’AgroParisTech, Gilles Trystram, constate : « En école d’agro, les étudiants sont souvent plus engagés sur ces questions que ceux d’autres grandes écoles. Mais désormais, cet engagement est non seulement plus fort qu’il y a dix ans, mais aussi plus exprimé. »
Comment s’est déroulé le processus d’admission d’AgroParisTech comme organisme observateur à la COP26 ?

La démarche a été impulsée en décembre 2020 en réponse à un appel du RESES (Réseau Étudiant pour une Société Écologique et Solidaire) nommé « Établissement de l’Économie Sociale, participez aux négociations internationales climatiques ! » et à l’initiative d’étudiants de Master. Un dossier mentionnant les activités de l’établissement et nos motivations a été déposé auprès de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques le 31 décembre 2020.

L’établissement a reçu un message officiel de pré-admission le 10 août 2021 : « The secretariat is pleased to inform you that your organization is included in a list of organizations which have been granted provisional admittance to attend COP 26/CMP 16/CMA 3 which will take 31 october-12 november 2021, without prejudice to the formal decision of the Conference of the Parties (COP) on admission at its twenty-sixth session ».

Qui représentera AgroParisTech à la COP26 ?

14 étudiants issus des cursus ingénieurs, Masters, Masters Spécialisés et doctorants ont fait acte de candidature. Après confirmation de l’organisateur, AgroParisTech disposera de 8 accréditations avec un financement CLAND (4 participants la première semaine et 4 la deuxième). L’établissement sera donc représenté par des élus du CA et CEVE, des représentants du groupe de travail COP2 et des étudiants du Master CLUES.

Quel sera leur rôle une fois sur place ?

Concrètement, il s’agit pour les représentants d’AgroParisTech de rejoindre les organismes accrédités par l’ONU, soit 226 organismes de recherche dans le monde et 152 organisations en France en particulier l’ IRD,  INRAE, le CNRS et CIRAD (ou encore RESES, Avenir Climatique, OREE, EPE, IDDRI, CIRED, Université de Brest, Université Paris Dauphine, Université Sorbonne Paris Cité, ParisTech, Mines ParisTech, ENS ULM…)

Un accompagnement du RESES sera assuré tout au long de l’évènement, à travers de formations en amont et une présence sur place.

Un tel évènement sera tout d’abord bénéfique pour ses ambassadeurs avec un enrichissement personnel, des opportunités professionnelles, une formation académique et une expérience non négligeable.
C’est également un retour vers le collectif et la communauté AgroParisTech par des actions de sensibilisation, de partage, de contribution aux cordées, de rencontres, articles.

Cette première participation permettra de se projeter et d’aller au-delà de la COP26 en s’investissant dans d’autres évènements en lien avec les COP et réfléchir sur la sélection des étudiants et les engagements attendus pour AgroParisTech.

Retour sur le projet de Potager sur le toit de l’Ecole AgroParisTech

Alors que l’agriculture urbaine est en plein essor, la faisabilité de cultiver en toiture interroge. Depuis 2012, des expérimentations sont menées sur le toit de l’école AgroParisTech avec pour l’objectif d’étudier la faisabilité de telles cultures. L’ambition du projet de recherche T4P a été de travailler sur la construction de sol à partir de résidus urbains. Ces sols construits ont été étudiés du point de vue de la production alimentaire, de leur évolution et des services écosystémiques rendus par les potagers en toiture à la ville. Lire l’article du monde : Dans les écoles d’agronomie, une nouvelle génération d’ingénieurs.

Découvrez le projet de potager sur le toit de l’école, une BD explique les principes.

Crédit Photo de tête d’article : Potager développé sur le toit de l’école d’agronomie, Paris 5ème – AgroParisTech

Articles issus du site de l’école, actions menées sur le référentiel développement durable et responsabilité sociétale (DD&RS)

Sigles : IRD – Institut de recherche pour le développement,  INRAE – Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement , le CNRS – Centre national de recherche scientifique et CIRAD – Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement