Coup de jeune sur le G7!

Des jeunes de l’enseignement agricole ont pris place au G7 et ont été choisis pour représenter la France et participer à la construction de l’agriculture de demain.

3 étudiants et leur professeur d’anglais du lycée Nature de La Roche sur Yon (Vendée) étaient invités au G7 de l’Agriculture à Syracuse en Sicile en raison de leur engagement dans la coopération avec l’Afrique en particulier avec la Côte d’Ivoire et le Nigeria.

Dans le cadre de la priorité de la Présidence du G7 spécifiquement dédiée aux « jeunes générations en tant qu’agents de changement », l’Italie a souhaité organiser un G7 AGRI – YOUNG HACKATHON à travers des tables rondes et des groupes de travail spéciaux où les élèves en dernière année des lycées agricoles de tous les pays du G7 ont pu contribuer au débat de la réunion des ministres de l’Agriculture du G7.

Le Young Hackathon du G7Agriculture a débuté le 25 septembre 2024 à Syracuse. Les 3 étudiants du lycée agricole de La Roche-sur-Yon, avec leur professeur, ont collaboré avec les autres étudiants du G7 sur des innovations pour des systèmes alimentaires et la pêche durables et les innovations scientifiques et technologiques en lien avec le réchauffement climatique et l’atténuation de ses effets.

Le terme « HACKATHON », composé de deux mots, « hack » et « marathon », a été inventé en 1999 pour désigner initialement les experts en informatique ; au fil du temps, ce terme s’est étendu pour acquérir une portée culturelle, éducative et sociale plus large. Un HACKATON peut durer de quelques heures à plusieurs jours, au cours desquels les participants forment des équipes, lancent des idées et travaillent sans relâche pour trouver des solutions aux problèmes. Les hackathons sont des événements collaboratifs où des personnes aux compétences diverses travaillent ensemble pour développer des solutions innovantes dans un temps imparti.

Les jeunes ont présenté leurs propositions, le 27 septembre 2024, au G7 issues des travaux et des concertations qu’ils ont menés avec les autres équipes internationales. Une belle initiative qui met en lumière le rôle central des nouvelles générations dans l’avenir du secteur.

Le G7 AGRI – YOUNG HACKATHON fera progresser les efforts visant à rendre les systèmes agricoles et alimentaires plus durables et résilients, et suivra les progrès et les actions nécessaires pour maximiser les avantages climatiques et environnementaux associés aux systèmes agricoles et alimentaires, en tenant compte des principaux moteurs de l’insécurité alimentaire.

A leur retour en France, ils ont partagé leur expérience en classe, témoignant sur la découverte de l’organisation internationale. A la suite de la présentation, l’ensemble des recommandations a été remis sous la forme de recueil aux ministres représentants le G7, qui travailleront sur les propositions des jeunes.

Retrouvez un reportage des jeunes français à leur retour.

Ils ont représenté la France au G7

 




PAFAR : vers une nouvelle génération agricole

Une première mission sous forme d’ateliers participatifs a été menée fin mai 2024 en Angola par trois expertes de l’enseignement agricole français, dans le cadre du PAFAR – Projet d’appui à la formation agricole et rurale.

Suite à la visite du Président de la République d’Angola en France en 2018, des accords de coopération intergouvernementaux ont été signés dans le domaine de l’agriculture.
La déclaration conjointe des ministres angolais et français de l’agriculture du 02 avril 2019 indique qu’un des objectifs est de « développer la coopération en matière de formation professionnelle agricole, notamment au niveau secondaire, pour renforcer la capacité des cadres et promouvoir l’employabilité des jeunes dans les activités agricoles ». Cette coopération se concentrera sur les 12 écoles secondaires agricoles angolaises, appelés Instituts techniques agraires (ITA).

Qu’est-ce que le PAFAR ?

Dans ce contexte, l’Agence française de développement (AFD) a commandé en 2019 une étude de faisabilité pour un projet de redynamisation de la formation technique dans le secteur agricole (l’étude de pré-faisabilité coordonnée par la DGER ayant été menée par l’Institut Agro, le réseau FAR et l’ENSFEA). L’étude de faisabilité a permis de formuler le projet d’appui à la formation agricole et rurale (PAFAR), et l’AFD a accordé à l’État angolais un financement de 35 millions d’euros pour le mettre en œuvre, auxquels s’ajoutent 5 millions d’euros de l’Union européenne. La convention de financement de ce projet a été signée par l’AFD et le gouvernement angolais le 12 mai 2022.

Le PAFAR vise à revitaliser le système de formation agricole au niveau de l’enseignement secondaire. Pour ce faire, le projet décline 3 sous-objectifs : assurer une meilleure adéquation entre les programmes de formation technique et professionnelle et les compétences requises par le secteur agricole, en tenant compte des besoins spécifiques de formation et d’orientation des femmes et des hommes ; renforcer l’intégration des ITA sur leur territoire et améliorer la gouvernance du système de formation agricole et rurale, dans une perspective de genre ; doter les ITA d’infrastructures, adaptées aux besoins spécifiques des femmes et des hommes, leur permettant d’enseigner dans de bonnes conditions, et assurer la pérennité du patrimoine des ITA.

Dans ce contexte, le Ministère de l’éducation de la République d’Angola a lancé le 03 janvier 2023 un appel d’offres international pour sélectionner un bureau d’études en vue de la fourniture d’assistance technique à la maîtrise d’ouvrage du PAFAR.
Une réponse française a été proposée par le bureau d’études SFERE, en consortium avec l’Institut Agro, IRAM, Egis-Forhom, et la participation de la DGER. Cette offre, retenue par la partie angolaise, permet en particulier d’assurer la coordination entre les différentes parties prenantes concernées et de sécuriser la dimension institutionnelle de ce projet qui se situe au sein d’une coopération d’enjeu politique entre les gouvernements français et angolais. Il s’agit également de mobiliser de façon cohérente et concertée, via le réseau CEFAGRI, l’expertise de l’enseignement agricole émanant des établissements sous tutelle du MASAF/DGER et clairement attendue dans ce projet.

Premières phases opérationnelles

Après l’arrivée en Angola au sein de l’équipe PAFAR d’une assistante technique résidente en novembre 2023 et une mission du BRECI en janvier 2024, les premières missions d’expertise court-terme ont pu être programmées.
Ainsi, la première a été menée durant la seconde quinzaine de mai 2024 par 3 expertes : Marie-Catherine Arbellot-de-Vacqueur, cheffe du SRFD de Bourgogne-Franche Comté, Sandrine Belvèze, en charge de la politique régionale de l’apprentissage à la DRAAF d’Occitanie, et Fanny Payet, directrice du CFA-CFPPA Forma’terra à La Réunion.
L’ensemble de cette mission a été suivi par Thibaut Nancy, agent de la DGER mis à disposition auprès du ministère de l’enseignement supérieur d’Angola : qu’il soit ici chaleureusement remercié pour la qualité de son accompagnement.

 

Marie-Catherine Arbellot-de-Vacqueur, quels étaient les objectifs de cette mission d’expertise ? Comment s’est-elle déroulée ?

Les objectifs de cette mission d’expertise visaient à présenter les spécificités de l’enseignement agricole technique en France, avec quelques focales particulières à la demande des partenaires angolais : le fonctionnement des Établissements de l’enseignement technique agricole, le rôle des exploitations agricoles dans la formation des apprenants, la question des compétences professionnelles dans la construction des référentiels de formation.
Ils ont été les fils conducteurs d’une mission de terrain qui s’est déroulée sur une quinzaine de jours au cours de laquelle une présentation de l’enseignement agricole français a été proposée à Luanda à un public d’institutionnels engagés dans le PAFAR.
S’en sont suivis trois ateliers de terrain à Malanje, Tchivinguiro et Lubango qui ont permis d’une part de partager ces mêmes informations auprès de chefs d’établissement, de formateurs et de partenaires institutionnels et professionnels des ITA, mais aussi et surtout de mettre les équipes en réflexion sur des évolutions possibles de l’organisation de l’enseignement agricole technique en Angola pour répondre aux enjeux du pays, à commencer par celui de la sécurité alimentaire, le rôle de l’agriculture dans le développement économique local, sans oublier l’adaptation au changement climatique ou encore la réflexion sur l’attractivité des métiers agricoles.
Ces déplacements de terrain ont également permis de mieux cerner les réalités locales, les attentes des partenaires, et d’adapter la contribution de l’enseignement agricole français aux travaux en cours dans le cadre du PAFAR. Je retiens entre autre le sujet des exploitations agricoles des ITA, mais aussi d’autres thématiques telles que la formation des enseignants, la création de ressources pédagogiques de qualité et contextualisées.

Sandrine Belvèze, comment avez-vous préparé cette mission ? Quels en sont les résultats ?

Comme pour toute mission à l’international il convient de se préparer en amont tant au niveau de la connaissance des attendus des commanditaires, des besoins des parties prenantes que du recueil de toutes informations pouvant faciliter la compréhension de la mission.
S’appuyer sur les compétences au sein du BRECI, du réseau CEFAGRI ainsi que sur des personnes ayant déjà réalisé des missions en Angola a permis au groupe d’expertise de valoriser des données existantes et de mieux comprendre les enjeux du pays, de l’agriculture et de la formation agricole.
Cette mission a été riche en rencontres, en constats, dont le premier est la volonté de la chaîne décisionnaire d’organiser un modèle de formation agricole en lien avec les territoires angolais, leurs diversités, les potentiels de développement face à une agriculture dont les enjeux sont très importants.
Ils sont en certains points communs aux nôtres (renouvellement générationnel, souveraineté alimentaire, adaptation aux changements climatiques…) mais s’inscrivent dans une histoire tragique où de nombreux leviers doivent être activés pour reconstruire le système de formation.
Cette mission a été porteuse d’espoirs face à des acteurs du PAFAR et des enseignants motivés et prêts à s’approprier et déployer un nouveau modèle en s’inspirant de celui déployé en France, et ce au bénéfice de la jeunesse angolaise.
C’est en cela que le résultat de cette première mission me semble positif et augure une poursuite favorable aux relations entre les acteurs de l’enseignement agricole de nos deux pays.

Fanny Payet, que retenez-vous de cette mission d’expertise ?

C’est un projet très enthousiasmant où la motivation et l’implication des collègues angolais est à la hauteur des enjeux auxquels le pays doit faire face. Je retiens la qualité des échanges avec les différents acteurs rencontrés et la confiance qu’ils nous ont accordée, l’intérêt manifesté pour l’enseignement agricole français ainsi que pour les transpositions et adaptations locales qui pourront en être faites. J’ai découvert un pays singulier, très attachant, marqué par des années de guerre et qui se relève malgré tout.

Prochaines étapes

Une deuxième mission d’expertise en Angola auprès de l’équipe du PAFAR  est prévue pour novembre 2024. Il s’agira de poursuivre le travail sur un curriculum de technicien agricole polyvalent. Ensuite, une délégation angolaise composée de membres de l’équipe du PAFAR et de directeurs d’ITA sera accueillie en France  pour une visite d’étude. Accompagnée par le BRECI, cette délégation se rendra en Bourgogne-Franche Comté où elle pourra appréhender in situ le fonctionnement des établissements agricoles, en particulier de leurs exploitations, leur ancrage territorial, leur système de gouvernance… comme autant de sources d’inspiration pour une adaptation au contexte angolais.

 

Contact :
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr, Vanessa Forsans, animatrice du réseau CEFAGRI, vanessa.forsans@educagri.fr




L’ECSI dans l’Enseignement Agricole Français

Le film “L’ECSI dans l’Enseignement Agricole Français” transmet un message clair et puissant, soulignant l’importance cruciale de l’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI) dans la formation des jeunes citoyens du monde. Il montre comment cette approche éducative, en développant des compétences clés et en sensibilisant aux enjeux globaux, prépare les citoyens de demain à relever les défis du monde moderne et à contribuer activement à la création d’un monde meilleur.

Ouverture à la Diversité Culturelle

L’un des messages clés du film est l’ouverture à la diversité culturelle que l’ECSI permet. En exposant les jeunes à différentes cultures et perspectives, l’ECSI leur permet de développer une compréhension et une appréciation plus profondes des différences et des similitudes entre les peuples. Cette ouverture culturelle est essentielle pour favoriser la tolérance, le respect mutuel et la coopération entre les individus de différentes origines.

Développement de la Pensée Critique

Le film met également en avant le rôle de l’ECSI dans le développement de la pensée critique chez les jeunes. À travers des discussions, des débats et des activités interactives, l’ECSI encourage les étudiants à analyser et à réfléchir de manière critique sur les questions mondiales. Ils apprennent à questionner les informations, à évaluer différentes sources et à formuler des opinions informées. Cette compétence est essentielle pour naviguer dans un monde où l’information est abondante et souvent contradictoire.

Préparation à la Coopération Internationale

En montrant des exemples concrets de projets et d’initiatives menés par les étudiants, le film démontre comment l’ECSI prépare les jeunes à la coopération internationale. Les expériences de mobilité internationale, telles que les échanges et les stages à l’étranger, jouent un rôle crucial dans cette préparation. Ces expériences permettent aux jeunes de travailler avec des personnes de différentes nationalités, de comprendre les enjeux mondiaux sous divers angles et de développer des compétences en communication interculturelle.

Sensibilisation aux Enjeux Globaux

À travers divers outils pédagogiques, le film montre comment l’ECSI sensibilise les jeunes aux enjeux globaux tels que les droits humains, l’environnement, la justice sociale et le développement durable. Les enseignants utilisent des méthodes innovantes pour rendre ces sujets accessibles et engageants, aidant les étudiants à comprendre l’importance de leur rôle dans la résolution de ces défis mondiaux.

Formation d’Acteurs Engagés

Le film met en évidence comment l’ECSI aide les jeunes à devenir des acteurs engagés pour un monde meilleur. En participant à des projets de solidarité internationale et en s’impliquant dans des initiatives locales, les étudiants développent un sens de la responsabilité et de l’engagement. Ils prennent conscience de leur capacité à faire une différence et à contribuer positivement à la société.

Création d’une Société Plus Juste et Solidaire

Enfin, le film illustre comment, en intégrant les pratiques de l’ECSI, on peut favoriser la création d’une société plus juste et solidaire. En formant des citoyens informés, critiques et engagés, l’ECSI contribue à bâtir des communautés plus inclusives et équitables. Les valeurs de solidarité, de justice sociale et de respect des droits humains, inculquées par l’ECSI, sont essentielles pour construire un avenir durable et harmonieux.

Ce film a été élaboré par la DGER (Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche) via le Bureau des Relations Européennes et de la Coopération Internationale (BRECI) et son réseau de l’ECSI. Le montage et les prises de vues sont été réalisés par Com Son Image.

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L’ECSI dans l’enseignement agricole

L’enseignement agricole a construit des liens historiques et durables avec ses partenaires internationaux. Les actions conduites en matière de coopération Européenne et Internationale mobilisent les compétences des acteurs à différents niveaux : établissements, administration centrale (DGER) et décentralisée (DRAAF – direction régionale de l’agriculture de l’alimentation et de la forêt), entreprises et organisations professionnelles, collectivités territoriales, associations, etc. aussi bien en France que dans les pays tiers partenaires. Via la construction de partenariats robustes et de projets solides, ces actions visent prioritairement des mobilités réciproques, qu’elles soient professionnelles ou d’études, dans des domaines aussi variés que l’innovation et l’éducation au développement durable et aux transitions agroécologiques, le partage d’expertise et d’expériences en agriculture, agronomie et sciences et technologie alimentaires, qu’en innovation pédagogique, création de ressources pédagogiques ou techniques en faveur de systèmes agricoles et alimentaires et nutritionnels durables, le renforcement des capacités des systèmes de formation agricole et rurale, le développement du capital humain, la culture, le sport et la citoyenneté.

Le réseau ECSI

Le réseau ECSI de la DGER est un réseau thématique piloté par le BRECI (Bureau des Relations Européennes et de la Coopération Internationale), son action est en lien étroit avec l’ensemble des réseaux géographiques de la DGER. Le chargé de mission ECSI de la DGER et ce réseau représentent le MASAF dans la concertation inter-ministérielle (MTEECP, MEAE et MEN) via le groupe de concertation ECSI piloté par l’AFD (Agence Française de Développement). Et enfin, le réseau ECSI de la DGER entretient des liens privilégiés pour l’Enseignement Agricole auprès des réseaux régionaux multi-acteurs sur le territoire français.

Contacts : Danuta RZEWUSKI et Julien AMOURET, animateurs du réseau ECSI de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr, julien.amouret@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise Internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

 




Podium du 11ème Prix ALIMENTERRE !

Retour sur la remise des prix des lauréats du Prix ALIMENTERRE de l’édition 2023-2024.  La cérémonie s’est tenue au siège du Secours Populaire Français, à Paris, le 25 juin 2024.

Gerardo RUIZ, Adjoint au Chef du Bureau des relations européennes et de la coopération internationale, représentant du Ministère en Charge de l’Agriculture et Gülseren Verroust Altun, Chargée de programme citoyenneté et réseau ALIMENTERRE au CFSI, ont d’abord introduit la cérémonie de remise des prix ALIMENTERRE et rappelé l’importance du partenariat entre les deux structures.

Conçu en 2012 par le CFSI, en partenariat avec la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche (DGER) du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt, le prix ALIMENTERRE récompense et valorise les initiatives durables mises en œuvre par les jeunes (14-25 ans) sur les enjeux agricoles et alimentaires, quel que soit le format.

Un podium très féminin

Les lauréats de l’édition 2024 du Prix ALIMENTERRE sont venus présenter leurs initiatives : les élèves du Lycée Polyvalent Victor Bérard avec leur projet « J’agis-culture« , affiches et étiquetages valorisant les produits locaux au restaurant scolaire.

Le Prix a été remis par Dominique Desarthe, du Secours Populaire Français. Des rencontres-échanges avec des Burkinabés et des activités telles que des projections de films ont contribué à cette prise de conscience. Et ils nous interpellent avec le motto : « Si tu as la dalle, mange local ! »

Les élèves du Lycée agricole de Pixérécourt ont été récompensé avec leur projet « Notre alimentation, produit(s) des migrations d’hier et d’aujourd’hui « , échanges et débats avec des professionnels de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation après la projection de 3 films.

Les représentants n’ont pas pu venir sur place. Ils ont tout de même tenu à souligner l’importance d’une continuité de travail avec les outils de médiation entre les peuples, ce qui est le cas du festival.

Les élèves du Lycée Agricole et AgroAlimentaire – NATURAPOLE du Campus Yvetot ont démontré avec leur projet « Pisser pour faire pousser« , que l’urine humaine peut être utilisée comme engrais.

Le Prix a été remis par Facinet Sylla, coordinateur pays au Guinée, pour la coopération atlantique Guinée 44. Leur projet consistait en une expérimentation de l’utilisation de l’urine comme engrais, pour réduire l’utilisation d’engrais chimique, réduire le gaspillage et repenser notre rapport aux excréments qui peuvent être des ressources à bas coûts. La participation au prix leur a permis de faciliter la prise de parole, de vivre une expérience unique entre amis.

Ils nous incitent à agir en nous disant : « Même à petite échelle, on peut avoir un impact ! N’hésitez pas, osez ! »

Félicitations aux lauréats !

Chaque groupe lauréat s’est vu attribuer une récompense de 1 200 € pour soutenir le développement, la diffusion et la pérennité de leurs initiatives.

La DGER a décerné aux trois projets le badge « Lauréat Prix ALIMENTERRE », tandis que les autres participants ont reçu le badge « Citoyen Prix ALIMENTERRE », témoignant ainsi de leur engagement et de leur contribution à la promotion de l’alimentation durable.

Contacts : Danuta RZEWUSKI et Julien AMOURET, animateurs du réseau ECSI de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr, julien.amouret@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise Internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr