SIA 2023, le lundi à l’international

Les séquences sur le stand du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire s’ouvre sur l’enseignement agricole à l’international. C’est sous l’angle des témoignages que l’action de coopération internationale est révélée au grand public dès lundi 27 février au SIA 2023.

Des formes et des actions variées, une coopération dense, riche en relations humaines et en apprentissages mutuels. L’introduction a marqué les fondamentaux : la coopération européenne et internationale fait partie des 5 missions de l’enseignement agricole. Celle avec l’Afrique est particulièrement vive, elle s’inscrit dans les priorités du gouvernement et se décline selon les 4 engagements pris dans la continuité du discours de Ouagadougou du Président de la République en 2017.

Apports mutuels, découvertes et solidarités

Ils étaient nombreux à venir parler de leur expérience, de leurs projets, ou présenter les grandes lignes du travail de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche ainsi que l’ensemble des réseaux de l’enseignement agricole dans ce domaine.
Qu’il s’agisse de jeunes de l’enseignement agricole accueillis en Afrique de l’Ouest ou de jeunes ivoiriens, sénégalais ou sud-africains venus se perfectionner en France, le regard qu’ils portent sur ces échanges est largement partagé.

Moussa, étudiant en BTSA ACSE au Legta de Figeac

Retenons par exemple le parcours de Moussa, venu du Sénégal et élève du lycée de Figeac. «  Après mon BTS en production animale et végétale, j’aimerais poursuivre en lience pro transformation laitière pour installer dans mon pays un projet de coopérative avec les éleveurs », explique-t-il.

Précious, jeune Sud-Africaine en thèse en France

Precious est venue quand à elle d’Afrique du sud. Après son master en sciences de l’agroalimentaire obtenu à Dijon, elle poursuit aujourd’hui une thèse. « C’est pour moi une chance extraordinaire, et aussi un vrai défi pour le langage, car je suis anglophone. »

Lamine, quant à lui, vient également du Sénégal et étudie au lycée agricole d’Aurillac. « Je crois que ces échanges sont la preuve que nous pouvons tous coexister, nous adapter, sortir de nos zones de confort, découvrir, échanger, travailler sur nos projets de vie, pour nous et nos pays », affirme-t-il.

Importance du collectif, du dialogue et de l’enrichissement mutuel : les actions de coopération internationale menées par l’enseignement agricole favorisent la contribution des élèves à la construction d’une société plus juste, solidaire et durable. Les témoignages de chacun, en ce début de semaine de Salon, en ont donné la plus vivante des preuves.

La coopération du Lycée à l’Ambassade

De gauche à droite : Sonia DARRACQ et Patricia DARJO

Patricia DARJO, directrice de l’EPL de la Roche sur Yon et Sonia DARRACQ, Conseillère aux affaires agricoles à l’ambassade de France au Nigéria ont partagé leur vision, l’une sur la l’importance de la coopération dans la vie des lycées, l’accueil et l’impact de la réciprocité sur les jeunes et la communauté éducative, l’autre sur les projets qui se concrétisent au sein des pays partenaires et le poids sur l’avenir des jeunes, de l’entreprenariat et des professionnels, en particulier auprès des femmes au Nigéria.

Globalement la France accueille près d’un tiers des étudiants africains en mobilité et les établissements de l’enseignement agricole forment plus de 300 apprenants issus principalement du Sénégal, Cameroun, de République de Côte d’Ivoire, du Bénin et de Madagascar.

Les actions conduites mobilisent aussi l’expertise de l’enseignement agricole dans le fonctionnement des établissements de formation agricole, la construction de référentiels et de contenus de formation et du renforcement de capacités. Elles se concentrent tout particulièrement au Sénégal, en Angola, au Bénin et au Cameroun.

Cette séquence « spécial Afrique » était aussi l’occasion de présenter le dispositif du Service civique internationale, piloté par France Volontaires, et d’écouter ces jeunes qui ont fait ce pas de géant pour venir vivre chacun une expérience unique en France, dans l’un des 30 établissements agricoles qui accueillent des volontaires d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Sud et du moyen Orient ou d’Asie pour des durées de 6 à 12 mois. Lamine, Adjoua et Nazaire ou encore Franck et Gnan réalisant un service civique dans les lycée d’Aurillac, de Vire ou encore de la Roche sur Yon retiennent de leur séjour de riches échanges et des savoirs qu’ils ont apportés par leurs missions en tant que service civique mais également des compétences qu’ils ont acquises au cours de leurs expériences dans l’enseignement agricole.

La 3ème temps de ce focus « enseignement agricole et l’international » a été consacré à inviter les lauréats du Prix Alimenterre 2022 : Deux équipes lauréates invitées, Nathan Pirard pour Paroles de paysans et Emmanuel Gangand et Mahaut Roussel pour Sillage.

C’était l’occasion de partager leur projet récompensé par le CFSI, dans le cadre du Prix Alimenterre 2022 qui récompense et valorise les initiatives novatrices et/ou mobilisatrices mises en œuvre par les jeunes dans le cadre de leur parcours scolaire ou non, en prolongement du festival ALIMENTERRE.

Nathan Pirard pour Paroles de paysans a présenté le concept de projection/animation dans les lycées autour du documentaire « Tu nourriras le monde », une initiative étudiante pour sensibiliser le grand public aux enjeux du monde agricole. Ces actions visent à impulser des changements durables au niveau des jeunes participants, des cibles, des établissements, des associations, des partenaires et du territoire. Cette introduction sera l’occasion de le rencontrer pour l’interviewer et en savoir plus sur leurs questionnements que posent le modèle de production d’aujourd’hui et de demain.

Emmanuel GANGAND et Mahaut ROUSSEL ont été lauréat du Prix Alimenterre pour leur projet SILLAGE, issu du Mouvement jeune pour l’agroécologie et l’alimentation durable, qui propose une formation accessible à tous sur la thématique « Renouons avec les sols ».

Toutes ces initiatives récompensées sont de belles illustrations de la philosophie que prône l’enseignement agricole par l’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI). En effet, il est un enseignement habité par des valeurs, les questions de citoyenneté et de solidarité y occupent une place importante, au point de s’intégrer pleinement aux apprentissages dans les établissements. On y parle beaucoup d’ECSI qui s’inscrit dans la mission de coopération internationale de l’enseignement agricole et bien plus largement puisque le ministère est partie prenante dans un groupe de concertation interministériel sur le sujet.

La mission du réseau RED de l’enseignement agricole est un levier important pour l’apprentissage de l’ECSI grâce à l’apport d’outils (Guide de la mobilité, Carnet de mobilité et Guide de l’accueil des volontaires internationaux, ou encore les Open Badges et l’appui à la participation aux festival de film Alimenterre ou au Prix) et de formation à disposition des lycées agricoles.

Pour en savoir plus sur toutes ces questions, retrouvez les informations nécessaires sur les différents sites : Prix Alimenterre, Festival du film Alimenterre, RED, France Volontaires

 

Contact :

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission coopération Afrique / ECSI / expertise internationale au BRECI/DGER,  rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Un zest d’Europe en République dominicaine

5 étudiants et 4 personnels de l’Etablissement d’enseignement agricole de Guyane ont réalisé des périodes de formation dans la Caraïbe hispanophone, grâce au projet REACT financées par le programme européen INTERREG.

Encadré par la Chambre de Commerce et de l’Industrie Franco-Domincaine, cinq étudiants en 2éme année de BTS Développement de l’agriculture des région chaudes (DARC) ont pu partir se former à Santo Domingo en République Dominaine du 18 octobre au 19 novembre 2022. Ils ont été placés en entreprise pour 4 semaines intensives de stage de professionnalisation (indispensable pour l’obtention de leur examen) afin de découvrir et apprendre les pratiques agricoles du territoire.

Micheli Twizeyimana, Ellen Alves Cavalcante et Jean Ishimwe ont eu l’opportunité de travailler dans l’une des plus grandes entreprises d’import-export de l’île : RH. Meija, basé à 1h de Santo-Domingo.

De leur côte, Oudy Cypre et Mona Marquette ont tous deux pu faire leur stage directement au sein de la CCI à Santo-Dominguo.

M.Thomas Plisson, directeur de la structure leur a d’ailleurs permis d’effectuer de nombreuses visites de sites agricoles sur l’île (exploitation agricole, salon, ferme et coopérative agricole) afin d’en apprendre davantage sur le développement de l’agriculture du pays

Les jeunes ont eu l’occasion de visiter particulièrement le plus grand marché de grande distribution de l’île : MercaDom, l’Atelier de l’explotation agricole de Chinola (production de fruit de la passion) à Monte Plata ou encore l’Atelier de travail dans une des plus grands fermes de la région de Santo-Domingo à Pedro Brand de la production Ricard, par Thania Ricard et enfin la découverte du Salon agricole/marché de las Sevillas à Saint Domingue.

« Parmi les exploitations sur lesquels nous avons pu travailler, j’ai été initié à différentes méthodes de gestion d’exploitation locales et les techniques d’alimentations qui sont assez différentes de celles de la Guyane. Ils proposent ces techniques afin d’augmenter la productivité des animaux. J’ai vu des exploitations agricoles gigantesques, la plupart des exploitations respectent le bien-être animal, sur certaines exploitations les ouvriers ont chacun leur logement et les familles peuvent être accueillies », confit Oudy Cypre.

En termes de visite culturelle, les cinq jeunes ont pu découvrir les différents musées de Saint Domingue (musée d’art moderne, Alcazar del Colon…etc) et ils ont pu assister aussi à un match de baseball (typique de République Dominicaine). Ils ont aussi été invités à une soirée culturelle (concert avec plusieurs artistes locaux, peintures, ateliers…) organisée par l’Alliance Française de Saint-Domingue. Ils ont eu l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec plusieurs jeunes dominicains qui étudient le français à l’Alliance Française.

Dans le cadre de cette mobilité, nos 5 étudiants sont globalement très satisfaits de cette mobilité, qui leur a permis de s’ouvrir sur un territoire vaste de la Caraïbe, plutôt dépaysant, mais surtout très avancé, et riche de bonnes pratiques notamment dans le domaine agricole. Cette mobilité reste aussi un franc succès pour les 3 professeurs qui ont pu profiter de cours de langues de qualité, encadré par une équipe très chaleureuse.

« Ce fût une très belle expérience tant sur le plan professionnel que culturel, j’ai pu voir des choses qui ne se font pas en Guyane dont je pourrais m’inspirer. J’en retiens que du positif et je remercie particulièrement le dispositif Interreg REACT de m’avoir permis de réaliser ce stage» Twizeyimana Misheli.

« Cette mobilité a été pour moi une très belle expérience, là-bas j’ai pu découvrir une culture si différente de la mienne, et j’ai rencontré des personnes qui m’ont beaucoup appris tant sur le plan personnel que professionnel. J’en garde un excellent souvenir. Merci», témoigne Mona Marquette.

Trois personnels du Lycée de Matiti : Katy Pardonipade, Eliodor Torvic et Betty Romain ont quant à eux pu profiter de 2 semaines de cours d’espagnol au sein de L’institut Interculturel del Caribe (ICC) du 24 octobre au 2 novembre 2022. Ces derniers ont pu recevoir un certificat de participation à la fin de leur formation.

« J’ai bénéficié d’une expérience immersive à St-Domingue qui a favorisé mon apprentissage de la langue, la découverte de la culture et de certains aspects l’agriculture du pays. J’ai pu faire beaucoup de rencontres et de correspondre avec des personnes d’horizons différents (particulièrement au centre de langue). Étant parti en même temps que 5 de mes élèves, j’ai même eu l’occasion de voir avec ces derniers le côté pratique de la gestion d’un budget… c’était très enrichissant. » Betty Romain, professeur d’économie au LEGPTA de MACOURIA.

Projet financé par les fonds Européens INTERREG Caraïbes, le projet Interreg REACT a pour but de renforcer le capital humain des territoires Ultramarins afin d’«Enseigner à produire autrement » en favorisant la formation et la professionnalisation des élèves, étudiants et des enseignants-chercheurs en agro-sciences via des mobilités entre établissements d’enseignement, entreprises, ONG et organismes de recherche à l’échelle de la grande Caraïbe.

Retrouvez les blogs des jeunes partis en mobilités en République Dominicaine

Misheli https://moveagri.educagri.fr/?StageEnRepubliqueDominicaine

Ellen https://moveagri.educagri.fr/?StageEnRepubliqueDominicaine2

Mona https://moveagri.educagri.fr/?StageFiliereAgricoleASantoDomingo

Oudy https://moveagri.educagri.fr/?StageDeDecouverteEtProfessionnelASantoDo

Jean  https://moveagri.educagri.fr/?DepartDeMartiniquePourLaRepubliqueDominic&vue=consulter&action=voir_fiche&id_fiche=DepartDeMartiniquePourLaRepubliqueDominic&message=modif_ok

Pour en savoir plus sur le BTSA Développement de l’agriculture des régions chaudes

Contact : Frédérique LOUMETO-IPOLO, animatrice du réseau Caraîbes de l’enseignement agricole, frederique.loumeto-ipolo@educagri.fr




Des retrouvailles attendues !

Des lycées agricoles de la Région Bourgogne Franche-Comté accueillent huit jeunes chiliens en stage après 2 ans de privation de mobilité.

Du 09 novembre au 01 décembre 2022, Agustin Olmos, Jorge Luis Villar, Benjamin Cáceres, Benjamin Fernandez, Magdalena Berrios, Alex Acuña, Alan Zúniga et Danai Guzmán,  huit jeunes chiliens du « Liceo Agricola San José de Duao », situé dans la Région du Maule au centre du Chili, sont arrivés en France pour effectuer des stages techniques dans des exploitations agricoles de différentes filières.

La dynamique mise en place depuis 2011 au sein du réseau Chili et des établissements chiliens partenaires de la « Sociedad Nacional Agricola-SNA Educa » avait été bouleversée, suite à  l’interruption ou l’annulation des mobilités entre la France et le Chili, en raison des différentes mesures prises par les états pour faire face à crise sanitaire en 2020.

L’amélioration de la situation sanitaire et la motivation des jeunes ainsi que des équipes dirigeantes et pédagogiques des établissements membres du réseau dans les deux pays ont permis la reprise de la mobilité.

Dans un premier temps, les jeunes chiliens ont bénéficié d’un programme d’accueil construit par les établissements agricoles partenaires de la Région Bourgogne Franche Comté, dont le CFPPA de Château Chinon, Le Lycée de Fontaines, le Lycée de Mancy et le CFPPA de Beaune.

Les apprenants ont ensuite effectué une période de stage dans des exploitations agricoles qui les ont chaleureusement accueillis. Agustin Olmos, Jorge Luis Villar y Benjamin Cáceres, ont découvert les truites arc-en-ciel, les truites fario et les saumons de fontaine dans l’exploitation piscicole de Château Chinon. Alan Zúniga et Danai Guzmán ont participé aux activités des ateliers vaches laitières, bovins à viande et à l’atelier avicole de l’exploitation du Lycée de Fontaines. Benjamin Fernandez, Magdalena Berrios y Alex Acuña, ont été accueillis dans la ferme équestre du Lycée de Mancy.

Marta Jara, enseignante en mathématiques, a rejoint les jeunes chiliens sur chaque lieu de stage pendant tout leur séjour en France.

Le CFPPA de Beaune a été le point de retrouvailles pour les stagiaires et enseignants chiliens ainsi que pour d’autres étudiants et professeurs argentins séjournant au Lycée de Fontaines.

Après Beaune, nos amis chiliens et argentins se sont retrouvés à Paris où ils ont profité de la ville lumière avant de reprendre l’avion de retour vers leurs pays respectifs le 1 décembre 2022.

Contact: Lilia ALVAREZ, Animatrice du Réseau Chili, lilia.alvarez@educagri.fr

 




Slam Nature : terres sacrées d’Afrique et d’Auvergne

Une résidence d’artiste béninois en lycée agricole français, suivie d’une tournée, pour sensibiliser et former à l’agroécologie par l’interculturalité.

Intervention poétique en français avec la classe de 2de Crédit photographique : CDR du lycée agricole du Bourbonnais

Depuis le temps que nous l’attendions, le poète slameur Adebayo Hounsou est enfin arrivé en France mi-novembre dernier. Il pleuvait, nous étions désolé·e·s pour lui mais « arriver sous la pluie est un signe de bénédiction » nous a-t-il lancé tout sourire dehors !

En France pour 6 mois dont 3 mois consécutifs à l’EPL du Bourbonnais, il a entamé sa prise de parole au pot d’accueil par un chant traditionnel. Émerveillement.

Adebayo écrit autour du fâ*, une science ancestrale éducative et spirituelle du golfe du Bénin, en lien étroit avec la nature et l’environnement. Il est aussi sensible aux thèmes de la forêt et de l’agroécologie. L’opportunité pour nos élèves d’une ouverture à de nouveaux univers artistiques et culturels comme à de nouveaux champs de réflexions. Il propose des ateliers d’écriture et de création de textes à travers des quartiers littéraires autour du fâ, des interventions autour de son pays, sa langue et ses traditions ainsi que des conférences autour de son rapport étroit avec la nature (forêts sacrées, divinités…).

*Le Fâ est un art divinatoire pratiqué traditionnellement par les populations du golfe du Bénin, notamment par les Yorubas du Nigeria, du Bénin et les Fons du Bénin

Il s’est tellement rapidement intégré au lycée que ses traversées des couloirs sont déjà ponctuées d’interminables « checks » avec les élèves. En quelques semaines, il est devenu un personnage incontournable de l’EPL en particulier pour certain·e·s collégien·ne·s.

A l’issue de cette résidence, un spectacle de slam-poésie est envisagé à l’amphithéâtre en février présentant les différentes créations réalisées avec les élèves.

Crédit photographique : CDR du lycée agricole du Bourbonnais

Poète-conteur-slameur, anthropologue de formation et spécialiste des contes du Fâ, Adébayo a l’habitude d’intervenir au Bénin et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest dans un souci de réappropriation du narratif africain, que ce soit auprès d’enfants comme dans le cadre de « projets par le patrimoine » dans des écoles du Bénin, de jeunes de différents pays en formation ou en reconversion professionnelle dans le cadre d’Agrobootcamps (stages intégrant les différentes dimensions de l’agroécologie), de spécialistes ou encore du grand public lors de conférences-spectacles poético-musicales.

Les participants à la mobilité collective au Bénin organisée en octobre 2021 par le réseau Afrique de l’Ouest ont eu la chance de le rencontrer.

Voici comment il nous présente son art au cours des films réalisés lors de cette mission par ComSonImage de Julie Lizambard :

De cette rencontre a germé l’idée de l’accueillir en résidence d’artiste au lycée agricole du Bourbonnais pour faire dialoguer les approches sensibles d’Auvergne et du Bénin comme moyen de réfléchir et s’exprimer sur les questions de transitions agroécologiques en particulier sur leurs dimensions culturelles et ethniques. Rendue possible par un financement du ministère en charge de l’agriculture au titre du Budget d’Action Internationale, cette résidence se poursuivra par d’autres ateliers d’écriture et une tournée jusqu’à fin mai 2023 dans les lycées agricoles qui manifesteront leur intérêt pour cette initiative.

Crédit photographique de la photo de tête de l’article de la classe de 2de : Adebayo Hounsou

Contacts : GEX William, co-animateur du réseau AAOI (Afrique Australe Océan Indien) de l’Enseignement agricole. 06.89.35.93.03 – william.gex@educagri.fr

Vanessa FORSANS, co-animatrice du réseau Afrique de l’Ouest – vanessa.forsans@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission coopération Afrique / ECSI / expertise internationale au BRECI/DGER – rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr