Ressources par zones géographiques

Les réseaux Europe et International de l’enseignement agricole listent des outils d’information selon leurs zones géographiques pour aider les apprenants et les acteurs de la coopération internationale à connaître les dispositifs de mobilité et de partenariat selon les pays de coopération.

Amérique(s)

 

Europe

Informations Erasmus+ :
Informations Pays :
  • Angleterre – Irlande : une boite à outils pour comprendre l’enseignement agricole, les modalités de mobilité, les formations, des modèles de convention, des conseils pour préparer son stage…

 

Afrique

Mobilités entrantes :

Outils pour accueillir des Services Civiques / BTSA : une fiche d’étapes à suivre, des modèles pour faciliter l’hébergement, les invitations officielles, des modèles de contrat. Une marche à suivre spécifique pour accueillir un BTSA (procédure pour les candidats sénégalais : renseignement, visa…etc)

Projets et partenariats :

 

 

 

 




Tournée du film « Keka Wongan »

La coopération franco-camerounaise : une aventure qui continue et qui se voit !

Grâce au film « Keka Wongan, notre cacao made in Ebolowa-Cameroun », la collaboration entre l’EPL Nantes-Terre Atlantique et ses partenaires camerounais vît au grand jour. Elle a fait naître la production d’un chocolat local, une production camerounaise de A à Z…

Keka-Wongan signifie « notre cacao » dans la langue Bulu parlée à Ebolowa, la ville chef-lieu de la région sud Cameroun.

Une tournée du documentaire « Keka Wongan » (libre de droits), est organisée dans le cadre du Festival Alimenterre du 15 au 30 octobre 2020. Le projet a été accompagné et cofinancé par le MAA (DGER) grâce au Budget d’Action Internationale. Les projections pourraient être étendue hors festival.

Ce documentaire, retenu par le comité de sélection du CFSI, relate le travail de coopération de l’EPL Nantes-Terre Atlantique (membre du réseau Cameroun de la DGER depuis 2012) avec son partenaire camerounais.

Le film a été réalisé par Julie Lizambard de Com Son Image. Elle y restitue fidèlement l’histoire de ce projet dont l‘ambition semblait démesurée au départ et l’objectif non réaliste. Et pourtant, ils l’ont fait !

Bande annonce du documentaire : https://www.alimenterre.org/keka-wongan-notre-cacao-made-in-ebolowa-cameroun

 

Retour sur la naissance d’un chocolat camerounais

C’est au collège régional d’agriculture (CRA) d’Ebolowa que Florent Dionisy, Chargé de mission de développement durable à l’EPL de Nantes-Loire Atlantique, effectue une mission, appuyé par le réseau Cameroun sur l’opportunité de développer des relations de coopération entre un établissement français et le CRA.

Depuis 2014, c’est une belle aventure, faite de missions réciproques et dont le rythme s’est accéléré pour aboutir in fine à la création, à Ebolowa, d’un atelier technologique de transformation du cacao en un chocolat « made in Cameroun ».

Le directeur du CRA d’Ebolowa, Antoine Mbida et Florent Dionisy n’ont jamais baissé les bras. Il a fallu trouver des moyens à la hauteur de l’enjeu. Côté français, le conseil régional des Pays de la Loire et la DGER (via le Budget d’Action Internationale et les financements du réseau Cameroun) ont soutenu ce projet. Les initiateurs ont également du s’appuyer sur des responsables politiques et administratifs engagés au Cameroun comme en France.

L’acceptation et le soutien des réformateurs de l’enseignement agricole camerounais a été nécessaire pour construire un module de formation spécifique et garantir la reproductibilité du modèle.

Sur les plans technique et économique, la première étape consistait à maîtriser la phase complexe de l’approvisionnement en fèves de    cacao, en incluant des exigences de qualité et le respect de l’environnement. Ces conditions ont permis aux petits cacaoculteurs de la coopérative de Bytilie d’augmenter, en moyenne, leur prix de vente de 30%.

La deuxième étape, très sensible, fut la transformation, avec l’obligation de fabriquer localement les machines pour garantir par la suite leur entretien.

Enfin, « il n’y a plus qu’à vendre » ! Mais en appliquant les règles du commerce équitable. Pari réussi !

Alors, que reste-t-’il à faire ? Continuer à renforcer cette expérience, à en faire un modèle transmissible à d’autres lieux, d’autres activités, voire d’autres pays. La SODECAO, au Cameroun, ne cache pas son intérêt pour ce type de démarche diffusable dans plusieurs zones agricoles.

Pour les co-créateurs franco-camerounais, la démarche pédagogique, qui a sous-tendu le dispositif, est un modèle facilement applicable à d’autres projets. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils mettent l’accent sur l’accueil de stagiaires à travers le centre de coopération « 3CF », Cameroun-France. Ce centre a été constitué à Yaoundé et dispose d’un réseau de maîtres de stage reconnus et identifiés. Ces informations sont partagées au sein du réseau Cameroun de l’enseignement agricole (DGER).

Dernièrement, le centre de coopération « 3CF » vient de construire un nouvel atelier de transformation de produits agricoles en zone urbaine. C’est ainsi penser à demain, à ceux qui vont poursuivre le chemin, à ceux qui continueront l’aventure…qui coopéreront, tout simplement.

 

Pour organiser une projection, s’inscrire sur le site et télécharger le film (48 min-gratuit) :

https://www.alimenterre.org/organiser-un-evenement-dans-le-cadre-du-festival-alimenterre

Pour l’instant, 20 séances sont programmées avec présence de l’équipe (le chef de projet, la réalisatrice, 2 étudiants éco-délégués) et une trentaine de projection sont réservées par les associations référentes du CFSI en région.

Consulter et télécharger la fiche complète de présentation du Film

 

Pour organiser une projection-débat en établissement agricole, vous pouvez contacter :

florent.dionizy@educagri.fr Chargé de mission développement durable à l’EPL de  Nantes-Loire Atlantique

regis.dupuy@educagri.fr , animateur du réseau Cameroun de l’enseignement agricole

 Pour en savoir plus sur le centre de coopération: https://3cfcameroun.simdif.com/

 Pour en savoir plus sur Alimenterre :

Le festival Alimenterre, né en 2007, est une création du Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI). Ce festival est soutenu et co-organisé avec la DGER. Chaque année, à partir d’une présélection sur une base d’une centaine de films, 7 à 8 films documentaires sont retenus par un comité de sélection coordonné par le CFSI. Ce comité de sélection est composé de plusieurs organisations territoriales et nationales, parmi celles-ci, le réseau Education à la citoyenneté et la solidarité internationale (RED) de la DGER.

Ceci n’est pas un hasard mais bien une convergence logique, à la fois des priorités du CFSI – le droit à l’alimentation pour tous les citoyens du monde, des systèmes alimentaires durables et solidaires, l’Agroécologie, la démocratie alimentaire – et de celles de l’enseignement agricole résumées dans le « produire autrement ». Cette convergence apparaît alors encore plus évidente dans la mission de coopération internationale mise en œuvre par la DGER.

https://www.alimenterre.org/le-festival-alimenterre-0

Contact :

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

 




Formation Agro-alimentaire, une coopération franco-angolaise réussie

L’ISTAM, l’institut supérieur de technologie Agro-alimentaire en Angola, est le fruit d’une coopération entre la France et l’Angola : une réussite pour la région de Malanje et un appel vers de nombreuses perspectives pour la transformation des produits locaux des autres régions angolaises.

Désormais fonctionnelle, l’ISTAM (Instituto Superior de Tecnologia Agro-Alimentar) de Malanje, a été inauguré le mardi 13 octobre dernier par le président João Lourenço et en présence de l’Ambassadeur de France Sylvain Itté.

Cette inauguration vient couronner une longue coopération entre la France et l’Angola dans le domaine de la formation agricole et agroalimentaire et qui a été renforcée et redynamisée depuis la signature le 28 mars 2018 de l’accord intergouvernemental.

Cette coopération, initiée en 2008, s’inscrit également dans le cadre de la stratégie Europe et International du Ministère de l’agriculture et de l’Alimentation pour lequel le continent africain représente une zone prioritaire, ainsi que dans le cadre des 4 engagements pour l’Afrique de l’enseignement agricole français et qui ont fait suite au discours de Ouagadougou prononcé par le président Macron le 28 novembre 2017 à l’Université de Ouagadougou.

Ainsi, le renforcement de capacité de l’ISTAM a mobilisé l’expertise de la DGER et de ses établissements sous tutelle, en particulier l’Institut Agro – Montpellier, ONIRIS, VetAgroSup et l’ENSFEA, a permis notamment d’aboutir à la rédaction des référentiels de formation de l’ISTAM et la révision des maquettes de formation en développant des modules pratiques innovants et professionnalisant ainsi qu’à la structuration et le dimensionnement de la halle technologique de l’ISTAM.

De plus, par cette collaboration entre établissements, le renforcement de capacités des équipes enseignantes et techniques a permis la mise en place de travaux pratiques et l’utilisation des équipements de laboratoire de l’ISTAM, mais aussi le développement de la dynamique de recherche.

Précisément, la formation d’une quinzaine d’enseignants de l’ISTAM a été possible par le partage de compétences d’enseignants français sur place pendant une année, mais également l’accueil en France d’enseignants chercheurs angolais. Certains de ses enseignants angolais se sont vu financer un master d’une année en France et d’autres ont poursuivi et obtenu un Doctorat dans des établissements du MAA.

Enfin, ainsi que l’indique l’ambassadeur Itté dans son discours, « l’inauguration de l’ISTAM n’est qu’une étape, une étape essentielle, mais qui appelle d’ores et déjà que nous nous projetions encore plus loin ».

En effet, bien d’autres projets encore sont en cours dans le cadre de cette coopération prioritaire avec l’Angola, ils s’articulent autour de six objectifs :

  • Accompagner le développement de la formation continue des enseignants et techniciens de l’ISTAM,
  • Développer le système d’enseignement technique agricole (ITA) sur financement de l’Agence Française de Développement
  • Poursuivre les coopérations en enseignement supérieur, avec l’Université agronomique et vétérinaire de Huambo,
  • Coopérer dans le domaine des semences,
  • Apporter un appui à la société civile et aux petits producteurs, et enfin
  • Appuyer l’agriculture commerciale.

Le Ministère de l‘Agriculture et de l’Alimentation inscrit ainsi son action de coopération agricole agronomique, vétérinaire et rurale vis-à-vis du continent africain selon une approche intégrée allant de la recherche, l’innovation, la formation jusqu’à l’appui aux filières.

Publication sur le site de l’ambassade de France en Angola :

https://ao.ambafrance.org/Retour-en-images-sur-l-inauguration-de-l-ISTAM-1294

Discours de l’ambassadeur Sylvain Itté : https://ao.ambafrance.org/Inauguration-de-l-ISTAM-Discours-de-l-Ambassadeur

Compte-rendu dans la presse angolaise (le Journal de Angola, presse officielle) de l’inauguration de l’ISTAM de Malanje :
http://jornaldeangola.sapo.ao/politica/produtos-do-campo-passam-a-ser-transformados-no-pais

Pour information – traduction de l’article du Journal de l’Angola :

Les produits du terrain sont désormais traités dans le pays César Esteves | Malanje / 14 octobre 2020
Le Président de la République, João Lourenço, a estimé hier, à Malanje, que l’émergence du premier Institut de technologie agroalimentaire du pays couvrirait un grand vide, en ce qui concerne la transformation des produits issus du terrain.

S’adressant à la presse, à l’issue de la cérémonie d’inauguration des installations de cet établissement d’enseignement supérieur, qui appartiendra à l’Université Rainha Njinga Mbande, João Lourenço a souligné que les étudiants, en particulier les jeunes, ont désormais des conditions pour apprendre des techniques plus modernes pour le processus de transformation des produits du terrain. « Cela signifie qu’à partir de maintenant, les investisseurs qui ont l’intention d’investir dans le secteur agro-industriel, dans l’agro-industrie et dans la transformation des produits ruraux, auront le personnel dont ils ont besoin pour pouvoir démarrer leur industrie », a-t-il garanti. Ce type d’investissement, dit-il, augmente l’offre de formation de qualité.

Le chef de l’Etat a précisé que la province de Ma-lanje a été choisie, exprès, pour accueillir l’Institut de technologie agroalimentaire, car elle a un grand potentiel agricole, une réalité qui, a-t-il souligné, se vérifie également dans le provinces voisines de Cuanza-Norte et Uíge. « D’où le fait que la province de Malanje a été choisie », a souligné le PR, ayant ajouté que l’initiative sera répliquée dans le Centre, l’Est et le Sud du pays. « Nous devons nous rappeler que le pays est assez vaste », a-t-il déclaré.

Tant qu’elle restera la seule du pays, a-t-il poursuivi, l’institution desservira l’ensemble du territoire national, c’est pourquoi il a déclaré qu’il était nécessaire de créer les conditions pour que les étudiants d’autres régions du pays obtiennent leur diplôme de l’institution, jusqu’à ce que le projet soit achevé. reproduit dans d’autres provinces.
João Lourenço a informé que le pays franchissait des étapes importantes en ce qui concerne la production agricole, mais a regretté le fait qu’il y ait encore un gaspillage de produits en raison du manque d’industries de transformation et de transformation des aliments.

Partenariat avec la France

S’agissant d’un investissement issu du partenariat entre l’Angola et la France, l’inauguration de l’Institut était réservée aux Présidents des deux pays, mais, en raison des restrictions imposées par la pandémie Covid-19, Emmanuel Macron a été empêché de se rendre en Angola. .
«Le président Macron devrait être ici à mes côtés pour, ensemble, inaugurer cette institution, car elle est le fruit d’une coopération entre les deux pays», a souligné João Lourenço, ayant regretté l’absence de son homologue à l’événement. « Mais il était bien représenté par son ambassadeur », a-t-il précisé.

João Lourenço a déclaré qu’il est probable que l’Angola devienne la puissance agricole du continent africain s’il sait tirer parti de la relation de coopération avec la France, car c’est une puissance agricole dans le monde et, en particulier, en Europe.
Il a dit que c’était un rêve devenu réalité, car le pays a des conditions objectives pour atteindre cet objectif, telles que des terres arables et une eau abondante. Cependant, il a reconnu qu’il fallait d’abord investir dans la formation de l’homme. «Et ce qui va être fait ici, dans cette institution, c’est précisément cela. Et nous le ferons dans le cadre de la coopération avec la France », a-t-il souligné.

L’investissement

L’investissement est le fruit d’un partenariat entre l’Etat angolais et les Français et s’inscrit dans le cadre de la bonne relation entre les deux pays. Il reposait sur la signature, en 2008, du projet de structuration et de création de formations technologiques publiques au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur.
L’accord a abouti à un partage des responsabilités entre l’Angola et la France, et du côté français, la responsabilité de la formation du personnel enseignant, de l’équipement en matériel informatique et bibliographique, ainsi qu’une partie du matériel disponible à l’institution, est tombée.

Du côté angolais, la responsabilité de la construction, du mobilier et de l’installation du réseau électrique et de la voie d’accès demeure partagée entre le Ministère de l’enseignement supérieur et le Gouvernement de la province de Malanje.
De 2010 à 2017, il y a eu le processus de formation des enseignants, qui enseignent à l’institution. 12 maîtres et deux médecins ont été formés, en Angola et en France. En 2012, la première pierre a été posée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie et par l’ambassadeur de France.

Contact : Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Agri-Hackathon, révélateur de compétences africaines

SOS SAHEL relance le concours de l’Agri-Hackathon en vue des Africa Days 2021. Après une pause due à la crise sanitaire Covid-19, les candidats, résidents en Afrique, peuvent à nouveau concourir jusqu’au 31 décembre 2020 !

Ce concours n’est pas ouvert aux jeunes français mais l’information peut être relayée auprès des partenaires africains. Pour une plus grande lisibilité internationale, n’hésitez pas à amplifier sa promotion afin que ce concours rencontre une forte participation.

SOS SAHEL invite des jeunes équipes d’ingénieurs /développeurs africains à participer au concours de l’Agri-Hackathon 2021 pour concevoir des solutions innovantes de diffusion des connaissances et pour moderniser l’agriculture au Sahel, selon les trois thèmes suivants : partage des connaissances agricoles , gestion des territoires et renforcement des filières.

Toutes les informations se trouvent ici : https://africadays.org/agri-hackathon/

Pour faciliter le partage sur les réseaux sociaux, télécharger le dossier : https://bit.ly/2TaDh6l

N’hésitez pas à mentionner, dans vos messages, @SOSSAHEL sur Facebook et @SOS_SAHEL_ sur Twitter.

Avec le soutien de l’AFD, chaque année SOS SAHEL organise des Africa Days, rencontres offrant une plate-forme à la diversité de ses partenaires, en vue de faire entendre la voix des acteurs locaux et promouvoir des solutions durables pour la sécurité alimentaire, dans un contexte où les systèmes agricoles sont confrontés à des défis croissants. Les Africa Days résument la mission de l’ONG SOS SAHEL.

Pour en savoir plus sur les AfricaDays, consultez les derniers actes des ateliers et du forum des AfricaDays 2020 qui se sont déroulés du 2 au 5 juin dernier, sur le thème : SAHEL, Comment activer l’économie résiliente face aux crises ?