Retour sur les premières Rencontres franco-chinoises de l’enseignement agricole

Du 10 au 17 novembre, Max MONOT, responsable nationale du réseau Chine de l’enseignement agricole, fut le représentant de la DGER et le chef de file d’une délégation de 11 établissements agricoles (10 directeurs 1 directeur d’exploitation et 3 enseignants) au cours d’une mission en Chine. Ces établissements, provenant de toute la France (Saint-Lô, Dol-de-Bretagne, Marseille, Saint-Jean-Brévelay, Auch, Thuré, Bressuire, Castelnaudary, Saint-Affrique, Merdrignac, Saintes), se sont déplacés dans 4 villes chinoises, Pékin, Weifang, Jurong et Nanchang, afin de développer les échanges dans le domaine de la formation professionnelle agricole entre les deux pays.

 

La délégation a participé aux Premières Rencontres franco-chinoises de l’enseignement agricole qui se sont tenues à Jurong le 14 novembre. Elle a aussi participé au séminaire de l’enseignement agricole tenu le 16 novembre lors de la 17e foire agricole de Nanchang. Lors de ces évènements, les établissements français ont eu de nombreux temps de présentation, leur permettant de promouvoir auprès d’un public chinois composé d’instituts techniques agricoles, de bureau provincial d’agriculture et d’entreprises agricoles, toutes les qualités et les opportunités de partenariat qu’offrent l’enseignement agricole français. De plus des visites d’établissements et d’entreprises agricoles sont venues compléter un programme déjà très dense.

D’un point de vue institutionnel, la délégation a eu un temps d’échange avec le ministre de l’agriculture français Didier Guillaume sur le pavillon français mis en place par Business France dans la matinée du 15 novembre. Lors de la cérémonie d’ouverture du pavillon l’après-midi du même jour, par le ministre de l’agriculture Chinois Han Changfu et le ministre de l’agriculture français Didier Guillaume, ce dernier a présenté à son homologue chinois la délégation des établissements.

Les objectifs de la mission ont été remplies. De nouveaux contacts ont été créés entre les établissements des deux pays et des ébauches de projets ont déjà vu le jour. Des accords de coopération ont été signés et des mobilités d’élèves se feront dès 2020 dans les domaines de l’équitation, de l’aménagement paysager et de la production animale. Les membres des équipes chinoises participant au TNLA 2020 ont aussi reçu une formation accélérée pour les préparer au trophée. Les directeurs ont profité de la foire agricole pour prendre de nombreux contacts avec les professionnels chinois de leur spécialité. L’objectif est de leur proposer des formations courtes à destination de leurs employés ou responsables sur leurs plateformes techniques.

Max Monot – Réseau Chine de l’enseignement agricole




Candidatez pour la 4ème édition du prix Europe de la DGER avant le 24 février 2020

4ème édition du Prix Europe de l’enseignement agricole français.

 

Il s’organise avec le soutien de la Représentation permanente en France de la
Commission européenne dans le cadre du concours de l’éducation à l’Europe lancé par la Fondation
Hippocrène.

 

La DGER incite les établissements d’enseignement agricole à participer à ce prix
promouvant les échanges européens, qui s’inscrit dans la mission de la coopération internationale.

Pour la quatrième année successive, la Fondation Hippocrène a ouvert avec le soutien de la
Représentation en France de la Commission européenne, une catégorie de prix, qui permet aux
établissements d’enseignement agricole de participer au concours de l’éducation à l’Europe.

Dans ce cadre, les établissements candidats sont appelés à présenter un projet original élaboré par une classe
avec son / ses professeur(s) dans le domaine de la citoyenneté européenne. Il vise à encourager les
échanges avec de jeunes Européens, la découverte d’une autre culture, à travers notamment la mobilité.
Les candidatures sont ouvertes du 2 janvier au 24 janvier 2020.

Ce prix a été lancé à l’initiative de la Fondation Hippocrène, qui a décidé en 2010 de donner envie
d’Europe dès l’école, considérant que la formation, la mobilité, les échanges, les projets communs sont les
meilleurs moyens pour les jeunes de concrétiser leur appartenance à un ensemble commun et la prise de
conscience d’une citoyenneté européenne. Quatre catégories de prix sont proposées aux établissements
du primaire et secondaire en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale.

Depuis 2017 et avec le soutien de la Représentation en France de la Commission européenne (RFCE) et
le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA), il s’adresse également à l’enseignement agricole
technique et supérieur, public et privé sous contrat.

Tous les types de partenariats avec un établissement scolaire situé dans l’un des pays répondant aux critères de l’annexe 1 (Pays partenaires éligibles) sont éligibles. Il peut s’agir d’un partenariat européen élaboré par la classe avec son / ses professeur(s) :

jumelage actifs, projets pédagogiques partagés, partenariats virtuels, échanges d’apprenants, mobilités
entrantes/sortantes d’apprenants et d’enseignants, etc.

Les partenariats peuvent concerner une ou plusieurs disciplines et n’excluent aucun thème d’échange ;
l’acquisition éventuelle de compétences langagières et interculturelles pourra être mise en perspective.

Les partenariats doivent être initiés et confirmés au moment de la présentation du dossier.

Le projet doit intégrer une / des mobilité(s) réciproque(s) et une rencontre avec le partenaire, mais il n’est pas
nécessaire que cette mobilité soit réalisée au moment de la présentation du dossier.

Les principaux critères d’évaluation du projet porteront sur le nombre et la qualité du / des partenariats, leur réciprocité (mobilités réciproques), la qualité du projet (contenu, pédagogie), sa valorisation dans et hors de
l’établissement, la motivation de l’équipe pédagogique, le portage par les apprenants et la catégorie
d’apprenants touchés.

Une attention particulière sera donnée aux partenariats menant à la réalisation de projets
communs et à la valorisation du projet.

La DGER incite les établissements d’enseignement agricole à prendre part à ce concours, qui s’inscrit
pleinement dans la mission de coopération internationale dévolue à l’enseignement agricole par le Code
rural et de la pêche maritime. Il participe à l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale des
apprenants de l’enseignement agricole.

A travers ce concours, la DGER souhaite valoriser les actions et partenariats européens des
établissements d’enseignement agricole (notamment les déplacements à l’étranger des apprenants). La
DGER invite donc les équipes pédagogiques à s’appuyer sur ce concours pour enrichir les réflexions des
apprenants sur l’éducation à l’Europe.

Un prix d’un montant de 5 000 euros destiné à la réalisation du projet sera remis à l’établissement lauréat
par la Fondation Hippocrène.

La remise des prix aura lieu à Strasbourg le jeudi 14 mai à 14 heures, au coeur des institutions européennes et en présence de personnalités européennes et du monde de l’éducation. Les frais de déplacement de 10 apprenants (au maximum) de la classe lauréate, ainsi que de leur enseignant seront également pris en charge (l’arrivée à Strasbourg est prévue le mercredi 13 mai).

A noter que la catégorie Enseignement agricole est également éligible pour le Grand Prix, d’un montant de
10 000 euros, qui est choisi parmi l’ensemble des catégories du concours.

La participation au concours est libre et gratuite. Il est ouvert à l’ensemble des établissements de
l’enseignement agricole sur la base du volontariat. Pour les établissements d’enseignement technique, il
revient à chaque SRFD / SFD d’assurer la communication du règlement du prix aux établissements et la
réception des candidatures.

Vous trouverez ci-joints le règlement relatif à ce concours (annexe 2), la fiche de participation (annexe 3)
et l’autorisation de diffusion de l’image (annexe 4) que les établissements participants devront renvoyer par
courriel, d’ici le 24 janvier 2020 :

https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-2019-797

– pour les établissements d’enseignement technique : à la personne en charge de la coopération
internationale au sein de la DRAAF / DAAF SRFD / SFD, dont votre établissement dépend (voir annexe 5).
La DRAAF / DAAF SRFD / SFD émettra un avis sur les candidatures. Elle transmettra au plus tard
le 24 février 2020 au bureau des relations européenne et de la coopération internationale (BRECI :
breci.dger@agriculture.gouv.fr) un ou deux projets pré-sélectionnés avec un ordre de priorité (1 ou 2).
– pour les établissements d’enseignement supérieur long, 1 seul projet par établissement sera transmis
directement au BRECI (breci.dger@agriculture.gouv.fr) au plus tard le 24 janvier 2020.Trois dossiers présélectionnés au niveau national seront transmis au Grand Jury, qui auditionnera à Paris fin mars 2020 les
candidats finalistes à Paris.

L’ouverture de ce concours à l’enseignement agricole en 2017, après plusieurs années à l’Education Nationale, est une reconnaissance de l’engagement de l’enseignement agricole pour l’Europe. Ainsi, fort du succès des premières éditions, j’invite les établissements d’enseignement agricole à participer nombreux à ce concours.




Erasmus + BEEP 3 : Bretons en Europe pour une expérience professionnelle

Le Projet est celui du réseau des 10 établissements publics Locaux d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole (EPLEFPA). Ces établissements sont réunis au sein du CREPA (Complexe Régional des établissements Publics Agricole).. Ces établissements sont réunis en consortium Erasmus depuis 2015 et ont la volonté de s’unir pour mener à bien un projet de développement à l’international dont l’objectif est d’offrir a leurs usagers la possibilité de faire un stage individuel en Europe dans un cadre sécurisé et de constituer un réseau de partenaires

européens communs.

Une équipe régionale est chargée de l’animation du consortium et de la gestion administrative et financière du projet. Cette équipe s’appuie sur un référent local Erasmus+ par établissement. Chaque établissement

anime une équipe locale chargée d’accompagner, de tutorer, et de former les candidats au départ afin que chaque bénéficiaire puisse vivre une mobilité profitable dans le respect de la charte qualité Erasmus+ et des directives du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

 

En pratique, le projet propose :

– Des activités mobilités

Des mobilités apprenants destinées aux lycéens apprentis et stagiaires des formations professionnelles et technologiques. Les mobilités sont individuelles, d’une durée de 2 à 4 semaines en entreprise. Les départs peuvent être groupés et des accompagnateurs sont prévus pour les mineurs.

Des mobilités Erasmus pro destinés aux apprenants qui ont effectué et terminé depuis moins d’un an leur formation dans un établissement du consortium. Ils pourront faire un stage de 4 à 5 mois en entreprise sous statut de stagiaire de la formation professionnelle afin de renforcer leurs compétences techniques et linguistiques en vue d’améliorer leur employabilité.

Des mobilités formation du personnel pour les personnels des établissements et professionnels associés. Ces mobilités d’une durée moyenne de 5 jours ont comme objectifs de découvrir d’autres organisations, d’autres systèmes de formation ou de production. L’objectif recherché est la montée en compétence des bénéficiaires et l’élargissement des équipes mobilités dans les établissements.

– Des activités de professionnalisation des animateurs du réseau

Échanges et travaux collaboratifs entre les référents Erasmus : Contenu des préparations au départ et de la valorisation au retour revu et uniformisé.

Outils pédagogiques construits en commun.

– Des Activités de communication entre les membres du consortium et vers le territoire

Samuel Orion




Coopération internationale : la Caribbean Week avec l’EPLEFPA de Guadeloupe

Du 09 au 15/12 « the Caribbean week » , la semaine de la caraïbe etait organisée en Guadeloupe par la collectivité régionale en partenariat avec le CORECA, le réseau mutiacteur Karib Horizon et le SEM’ACT.

Cet èvènement marque l’adhésion de la Région à l’OECO(organisation des états de la caraïbe orientale).

Il a surtout pour objectif de dresser un bilan des actions de coopération menées par la Guadeloupe dans la caraïbe. Différents secteurs sont concernés :

– l’environnement (en particulier : les comportements face au changement climatique)

– la coopération agricole

– la coopération universitaire

– la coopération scientifique

– la coopération culturelle

Les manifestations se déroulent à différents endroits: faculté, maison rurale de Wonche, espace régional du Raizet

L’occasion est donnée par la mission coopération du LEGTA coordonnée par madame Kancel-ZénonOdile de nouer des liens avec les délégations d’Antigua, de Barbuda, Dominique,Grenade, Anguillla, Iles vierges britanniques, Monserrat, Saint-Kitts, Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent,les Grenadines. Cette mission privilégie particulièrement parmi ses actions la mobilité des apprenants de l’EPL dans la caraïbe.

Lundi 09 a été organisée au lycée une rencontre entre les étudiants de BTS et une intervenante de Sainte-Lucie accompagné de M. Julien Mérion. Ils sont intervenu sur l’histoire de Saint-Domingue et Sainte-Lucie, l’impact de l’agriculture dans leur PIB,l’orientation économique des gouvernements, le développement de l’agrotransformation et de l’agrotourisme.

Mardi 10, quelques étudiants de BTS ont assisté à la table ronde sur l‘agriculture responsable et durable dans la Caraïbe ; en présence : du CORECA, l’APECA, l’INRA, les associations (bwa lansan,nouvelvwa), les représentants d’associations de sainte-lucie, dominique, haïti.

Chacun a fait part de ses expériences dans la pratique de l’agroécologie ou dans la contribution à son développement: jardins communautaires, diffusion de méthodes et de savoirs en direction des scolaires, de la population , des petits agriculteurs.

Les étudiants de BTS2 DARC ont proposé une restitution de leur stage à l’INCA de Cuba.

A l’issue de cette matinée M. Merion est arrivé à la conclusion que : face à l’émergence d’ un modèle d’agriculture caribéen, il est nécessaire d’associer les politiques éducatives et les politiques citoyennes. Il faut aussi s’interroger sur la coopération, quel rôle lui attribuer, et quelle fonction à la société civile

          

Une bonne nouvelle est à noter : c’est que séduite par les présentations , les discussions,   la délégation Haïtienne a décidé  de mettre en place une structure de formation agricole publique en Haïti. Une coopération avec l’EPLEFPA de Guadeloupe est vivement sollicitée.

https://www.guadeloupe.educagri.fr/actualites/