Études vétérinaires à Moscou, deux jeunes français témoignent

Chaque année, 5 à 6 étudiants de l’enseignement agricole partent en mobilité académique en Russie. Ce sont des étudiants des écoles d’ingénieurs.

La mobilité vers la Russie peut être différente ! C’est le témoignage d’Emma, qui, après une première année de BTSA, présente sa poursuivre d’études à Moscou.

En partenariat avec les lycées membres du réseau Russie de l’enseignement agricole français, l’Académie vétérinaire de Moscou envoie ses étudiants en stage dans des élevages entre autre en France. C’est ainsi qu’Emma a découvert la possibilité qu’offre cette université à de jeunes étrangers d’intégrer un cursus de formation en Russie. Elle a eu envie de témoigner sur son expérience internationale.

Nous sommes Emma et Tom, deux étudiants français, de la région de Châteauroux et nous avons décidé de partir étudier à Moscou, capitale de la Russie.

L’Académie d’état de médecine vétérinaire et de biotechnologie SCRIABINE de Moscou

Nous avons fait le choix de partir étudier à l’académie vétérinaire « SCRIABINE » de Moscou.

Depuis septembre 2019, nous effectuons une année de préparation à la langue russe, qui est une langue difficile à apprendre, mais avec du travail et de l’envie c’est tout à fait possible.

Durant cette année nous n’avons pas officiellement le statut d’étudiant, ce qui veux dire que les prix du visa (235€), de l’année scolaire (environ 1700€) et du logement (autour de 175€/mois) sont à notre charge.

L’année prochaine nous allons suivre des études différentes : Tom va suivre une formation de maître-chien, formation proposée aussi à l’académie Scriabine et qui est réalisable sans obtention du bac et moi je vais suivre les cours de vétérinaire.

Pour devenir maître-chien c’est 3 ans d’études, pour devenir vétérinaire c’est 5 ans.

Cette fois, dès notre première année nous aurons droit à des bourses (année scolaire gratuite, logement à des prix très réduits et de nombreuses réductions, notamment pour les musées, le métro, etc.).

Avant de venir à Moscou, j’étais en BTSA au lycée agricole de Châteauroux. C’est là que j’ai découvert cette possibilité, car 3 étudiantes de l’académie vétérinaire de Moscou, dont une française (Pauline CLEMENT), sont venues témoigner dans notre classe.

Véto, c’était mon rêve, alors… à la fin de ma 1ère année de BTSA, j’ai franchi le pas !

[L’accès à la formation vétérinaire est différente que dans le système français]. [Actuellement] En France, il faut d’abord suivre deux années préparatoires puis passer un concours [en Russie, l’Université propose d’intégrer les études vétérinaires directement].

Nous sommes les deux seuls français dans l’académie. Nous étudions la langue russe avec beaucoup d’étrangers (syriens, algériens, chinois), mais beaucoup parlent français !

Une fois les 5 années d’études finies ce sera beaucoup de « paperasse » afin que le diplôme soit reconnu en France, il faudra aussi passer un petit examen afin d’avoir l’équivalence.

C’est une expérience très enrichissante, Moscou est une très belle ville et la vie y est beaucoup moins chère pour des étudiants.

Le lac Кузьминки -Kuzminki-dans Moscou

Moscow City un quartier équivalent à La Défense à Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne regrettons pas d’avoir quitté la France et d’avoir fait le pas d’aller vivre une nouvelle vie à Moscou malgré le froid et la neige !

Emma, Moscou, Janvier 2020 – emmacoubronne@gmail.com

Réseau Russie de l’enseignement agricole – Contacts : isabelle.glomot@educagri.fr et d.baratgin@institut-st-christophe.com




Retour sur les premières Rencontres franco-chinoises de l’enseignement agricole

Du 10 au 17 novembre, Max MONOT, responsable nationale du réseau Chine de l’enseignement agricole, fut le représentant de la DGER et le chef de file d’une délégation de 11 établissements agricoles (10 directeurs 1 directeur d’exploitation et 3 enseignants) au cours d’une mission en Chine. Ces établissements, provenant de toute la France (Saint-Lô, Dol-de-Bretagne, Marseille, Saint-Jean-Brévelay, Auch, Thuré, Bressuire, Castelnaudary, Saint-Affrique, Merdrignac, Saintes), se sont déplacés dans 4 villes chinoises, Pékin, Weifang, Jurong et Nanchang, afin de développer les échanges dans le domaine de la formation professionnelle agricole entre les deux pays.

 

La délégation a participé aux Premières Rencontres franco-chinoises de l’enseignement agricole qui se sont tenues à Jurong le 14 novembre. Elle a aussi participé au séminaire de l’enseignement agricole tenu le 16 novembre lors de la 17e foire agricole de Nanchang. Lors de ces évènements, les établissements français ont eu de nombreux temps de présentation, leur permettant de promouvoir auprès d’un public chinois composé d’instituts techniques agricoles, de bureau provincial d’agriculture et d’entreprises agricoles, toutes les qualités et les opportunités de partenariat qu’offrent l’enseignement agricole français. De plus des visites d’établissements et d’entreprises agricoles sont venues compléter un programme déjà très dense.

D’un point de vue institutionnel, la délégation a eu un temps d’échange avec le ministre de l’agriculture français Didier Guillaume sur le pavillon français mis en place par Business France dans la matinée du 15 novembre. Lors de la cérémonie d’ouverture du pavillon l’après-midi du même jour, par le ministre de l’agriculture Chinois Han Changfu et le ministre de l’agriculture français Didier Guillaume, ce dernier a présenté à son homologue chinois la délégation des établissements.

Les objectifs de la mission ont été remplies. De nouveaux contacts ont été créés entre les établissements des deux pays et des ébauches de projets ont déjà vu le jour. Des accords de coopération ont été signés et des mobilités d’élèves se feront dès 2020 dans les domaines de l’équitation, de l’aménagement paysager et de la production animale. Les membres des équipes chinoises participant au TNLA 2020 ont aussi reçu une formation accélérée pour les préparer au trophée. Les directeurs ont profité de la foire agricole pour prendre de nombreux contacts avec les professionnels chinois de leur spécialité. L’objectif est de leur proposer des formations courtes à destination de leurs employés ou responsables sur leurs plateformes techniques.

Max Monot – Réseau Chine de l’enseignement agricole




Candidatez pour la 4ème édition du prix Europe de la DGER avant le 24 février 2020

4ème édition du Prix Europe de l’enseignement agricole français.

 

Il s’organise avec le soutien de la Représentation permanente en France de la
Commission européenne dans le cadre du concours de l’éducation à l’Europe lancé par la Fondation
Hippocrène.

 

La DGER incite les établissements d’enseignement agricole à participer à ce prix
promouvant les échanges européens, qui s’inscrit dans la mission de la coopération internationale.

Pour la quatrième année successive, la Fondation Hippocrène a ouvert avec le soutien de la
Représentation en France de la Commission européenne, une catégorie de prix, qui permet aux
établissements d’enseignement agricole de participer au concours de l’éducation à l’Europe.

Dans ce cadre, les établissements candidats sont appelés à présenter un projet original élaboré par une classe
avec son / ses professeur(s) dans le domaine de la citoyenneté européenne. Il vise à encourager les
échanges avec de jeunes Européens, la découverte d’une autre culture, à travers notamment la mobilité.
Les candidatures sont ouvertes du 2 janvier au 24 janvier 2020.

Ce prix a été lancé à l’initiative de la Fondation Hippocrène, qui a décidé en 2010 de donner envie
d’Europe dès l’école, considérant que la formation, la mobilité, les échanges, les projets communs sont les
meilleurs moyens pour les jeunes de concrétiser leur appartenance à un ensemble commun et la prise de
conscience d’une citoyenneté européenne. Quatre catégories de prix sont proposées aux établissements
du primaire et secondaire en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale.

Depuis 2017 et avec le soutien de la Représentation en France de la Commission européenne (RFCE) et
le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA), il s’adresse également à l’enseignement agricole
technique et supérieur, public et privé sous contrat.

Tous les types de partenariats avec un établissement scolaire situé dans l’un des pays répondant aux critères de l’annexe 1 (Pays partenaires éligibles) sont éligibles. Il peut s’agir d’un partenariat européen élaboré par la classe avec son / ses professeur(s) :

jumelage actifs, projets pédagogiques partagés, partenariats virtuels, échanges d’apprenants, mobilités
entrantes/sortantes d’apprenants et d’enseignants, etc.

Les partenariats peuvent concerner une ou plusieurs disciplines et n’excluent aucun thème d’échange ;
l’acquisition éventuelle de compétences langagières et interculturelles pourra être mise en perspective.

Les partenariats doivent être initiés et confirmés au moment de la présentation du dossier.

Le projet doit intégrer une / des mobilité(s) réciproque(s) et une rencontre avec le partenaire, mais il n’est pas
nécessaire que cette mobilité soit réalisée au moment de la présentation du dossier.

Les principaux critères d’évaluation du projet porteront sur le nombre et la qualité du / des partenariats, leur réciprocité (mobilités réciproques), la qualité du projet (contenu, pédagogie), sa valorisation dans et hors de
l’établissement, la motivation de l’équipe pédagogique, le portage par les apprenants et la catégorie
d’apprenants touchés.

Une attention particulière sera donnée aux partenariats menant à la réalisation de projets
communs et à la valorisation du projet.

La DGER incite les établissements d’enseignement agricole à prendre part à ce concours, qui s’inscrit
pleinement dans la mission de coopération internationale dévolue à l’enseignement agricole par le Code
rural et de la pêche maritime. Il participe à l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale des
apprenants de l’enseignement agricole.

A travers ce concours, la DGER souhaite valoriser les actions et partenariats européens des
établissements d’enseignement agricole (notamment les déplacements à l’étranger des apprenants). La
DGER invite donc les équipes pédagogiques à s’appuyer sur ce concours pour enrichir les réflexions des
apprenants sur l’éducation à l’Europe.

Un prix d’un montant de 5 000 euros destiné à la réalisation du projet sera remis à l’établissement lauréat
par la Fondation Hippocrène.

La remise des prix aura lieu à Strasbourg le jeudi 14 mai à 14 heures, au coeur des institutions européennes et en présence de personnalités européennes et du monde de l’éducation. Les frais de déplacement de 10 apprenants (au maximum) de la classe lauréate, ainsi que de leur enseignant seront également pris en charge (l’arrivée à Strasbourg est prévue le mercredi 13 mai).

A noter que la catégorie Enseignement agricole est également éligible pour le Grand Prix, d’un montant de
10 000 euros, qui est choisi parmi l’ensemble des catégories du concours.

La participation au concours est libre et gratuite. Il est ouvert à l’ensemble des établissements de
l’enseignement agricole sur la base du volontariat. Pour les établissements d’enseignement technique, il
revient à chaque SRFD / SFD d’assurer la communication du règlement du prix aux établissements et la
réception des candidatures.

Vous trouverez ci-joints le règlement relatif à ce concours (annexe 2), la fiche de participation (annexe 3)
et l’autorisation de diffusion de l’image (annexe 4) que les établissements participants devront renvoyer par
courriel, d’ici le 24 janvier 2020 :

https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-2019-797

– pour les établissements d’enseignement technique : à la personne en charge de la coopération
internationale au sein de la DRAAF / DAAF SRFD / SFD, dont votre établissement dépend (voir annexe 5).
La DRAAF / DAAF SRFD / SFD émettra un avis sur les candidatures. Elle transmettra au plus tard
le 24 février 2020 au bureau des relations européenne et de la coopération internationale (BRECI :
breci.dger@agriculture.gouv.fr) un ou deux projets pré-sélectionnés avec un ordre de priorité (1 ou 2).
– pour les établissements d’enseignement supérieur long, 1 seul projet par établissement sera transmis
directement au BRECI (breci.dger@agriculture.gouv.fr) au plus tard le 24 janvier 2020.Trois dossiers présélectionnés au niveau national seront transmis au Grand Jury, qui auditionnera à Paris fin mars 2020 les
candidats finalistes à Paris.

L’ouverture de ce concours à l’enseignement agricole en 2017, après plusieurs années à l’Education Nationale, est une reconnaissance de l’engagement de l’enseignement agricole pour l’Europe. Ainsi, fort du succès des premières éditions, j’invite les établissements d’enseignement agricole à participer nombreux à ce concours.




Erasmus + BEEP 3 : Bretons en Europe pour une expérience professionnelle

Le Projet est celui du réseau des 10 établissements publics Locaux d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole (EPLEFPA). Ces établissements sont réunis au sein du CREPA (Complexe Régional des établissements Publics Agricole).. Ces établissements sont réunis en consortium Erasmus depuis 2015 et ont la volonté de s’unir pour mener à bien un projet de développement à l’international dont l’objectif est d’offrir a leurs usagers la possibilité de faire un stage individuel en Europe dans un cadre sécurisé et de constituer un réseau de partenaires

européens communs.

Une équipe régionale est chargée de l’animation du consortium et de la gestion administrative et financière du projet. Cette équipe s’appuie sur un référent local Erasmus+ par établissement. Chaque établissement

anime une équipe locale chargée d’accompagner, de tutorer, et de former les candidats au départ afin que chaque bénéficiaire puisse vivre une mobilité profitable dans le respect de la charte qualité Erasmus+ et des directives du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

 

En pratique, le projet propose :

– Des activités mobilités

Des mobilités apprenants destinées aux lycéens apprentis et stagiaires des formations professionnelles et technologiques. Les mobilités sont individuelles, d’une durée de 2 à 4 semaines en entreprise. Les départs peuvent être groupés et des accompagnateurs sont prévus pour les mineurs.

Des mobilités Erasmus pro destinés aux apprenants qui ont effectué et terminé depuis moins d’un an leur formation dans un établissement du consortium. Ils pourront faire un stage de 4 à 5 mois en entreprise sous statut de stagiaire de la formation professionnelle afin de renforcer leurs compétences techniques et linguistiques en vue d’améliorer leur employabilité.

Des mobilités formation du personnel pour les personnels des établissements et professionnels associés. Ces mobilités d’une durée moyenne de 5 jours ont comme objectifs de découvrir d’autres organisations, d’autres systèmes de formation ou de production. L’objectif recherché est la montée en compétence des bénéficiaires et l’élargissement des équipes mobilités dans les établissements.

– Des activités de professionnalisation des animateurs du réseau

Échanges et travaux collaboratifs entre les référents Erasmus : Contenu des préparations au départ et de la valorisation au retour revu et uniformisé.

Outils pédagogiques construits en commun.

– Des Activités de communication entre les membres du consortium et vers le territoire

Samuel Orion