Comment réussir nos coopérations avec l’Afrique ?

Une cinquantaine de personnes (issues de diverses structures : 20 établissements agricoles du public et du privés, enseignement supérieur, recherche, Agence ERASMUS +, ONG, DRAAF, étudiants et services civiques africains) ont ainsi été chaleureusement accueillies au LEGTA de Montardon (Pau) du 27 au 29 janvier autour de ces temps forts :

Voici quelques regards portés par des invités à ces journées :

janvier 2020, j’ai retenu des différentes séquences auxquelles j’ai assisté l’impression générale que les acteurs des trois réseaux présents, sous l’impulsion de la DGER, étaient fortement engagés dans les projets qu’ils avaient mis en œuvre, et surtout qu’ils avaient très soigneusement préparé ceux-ci, dans un souci de partenariat bien compris et de co-construction bien pensée. Dans mon intervention, je me suis efforcé de rattacher le local au global, sans masquer les difficultés qui pouvaient apparaître avec le temps, notamment lorsque l’on fait l’effort de se projeter dans les trente années à venir. J’espère avoir été entendu aussi bien que j’ai tenté d’écouter attentivement les messages des uns et des autres. »

Christian BOUQUET,  professeur émérite de géopolitique à Bordeaux III.

Julien PICHON,  chargé de coopération internationale à la DRAAF Pays de la Loire.

Construire des partenariats avec l’Afrique : l’expérience des établissements d’enseignement agricole

C’est le 24 janvier 2020, au sein du musée des Beaux-Arts d’Angers qu’une soixantaine de participants, issus tant de l’enseignement que du monde associatif, de l’entreprise, de collectivités, ont pu assister à une demi-journée riche en interventions et échanges. Celle-ci s’est ouverte par la prise de parole de la cheffe du bureau des relations européennes et de la coopération internationale de la DGER, qui a décliné les quatre engagements de l’enseignement agricole pour l’Afrique. L’assemblée présente a ensuite visionné le film Keka Wongan, sur le partenariat autour de la filière cacao entre l’EPLEFPA Nantes Terre Atlantique de Nantes-St-Herblain et le collège régional d’agriculture d’Ebolowa, au Cameroun.

des jeunes volontaires africains en service civique international en lycées agricoles, et des étudiant(e)s parti(e)s en stage en entreprise en Afrique.

De gauche à droite : Joachim Quainoo, jeune Ghanéen en service civique international à AgriCampus Laval, Faiké Kanouté, jeune Malienne en service civique international au lycée Les Buissonnets (d’Angers), et Mélanie et Lucas de Chabalier, étudiant(e)s à l’EPLEFPA Nantes Terre Atlantique.

Ces deux moments ont été ponctués par les interventions des représentants réseau Afrique de l’Ouest de la DGER et du programme AFOP. Enfin, compte-tenu des objectifs de l’événement, celui-ci ne pouvait se clôturer sans un temps convivial d’échanges entre les participants et les représentants des établissements présents. Car en filigrane de nos objectifs, une opportunité : créer de la rencontre entre porteurs de projets d’horizons différents, afin de permettre à des actions existantes et portées par les établissements de s’ouvrir à des acteurs hors champ de l’enseignement.

Contact : Julien Pichon, Chargé de coopération internationale en DRAAF Pays de Loire

 



Construire des partenariats avec l’Afrique – Objectif du Réseau régional Multi-Acteurs

Vendredi 24 janvier 2020, le réseau régional multi-acteurs « Pays de la Loire Coopération Internationale » s’est réuni pour aborder le projet commun de tous ses acteurs : « Construire des partenariats avec l’Afrique, l’expérience des établissements d’enseignement agricole ».

Né en juin 2018, le réseau régional multi-acteurs de la région des Pays de la Loire, qui a pour vocation de regrouper les acteurs régionaux travaillant sur les thématiques de coopération et de solidarité internationale, a organisé au musée des Beaux-Arts d’Angers un événement de communication de l’enseignement agricole au travers de sa mission de coopération internationale, et plus particulièrement de l’action de plusieurs établissements de la région avec l’Afrique subsaharienne.
Vendredi 24 janvier, une soixantaine de participants, issus tant de l’enseignement que du monde associatif, de l’entreprise, de collectivités, ont ainsi assisté à une demi-journée riche en interventions et échanges. Le bureau des relations européennes et de la coopération internationale de la DGER a décliné les quatre engagements de l’enseignement agricole pour l’Afrique. L’assemblée présente a ensuite visionné le film Keka Wongan, sur le partenariat autour de la filière cacao entre l’EPLEFPA Nantes Terre Atlantique et le collège régional d’agriculture d’Ebolowa, au Cameroun. Puis ont suivi deux tables rondes : l’une sur les enjeux partagés liés au développement des partenariats en Afrique, la seconde sur la mobilité réciproque Afrique-France au service d’une citoyenneté mondiale, lors de laquelle ont témoigné des jeunes volontaires africains en service civique international en lycées agricoles, et des étudiant(e)s parti(e)s en stage en entreprise en Afrique. Ces deux moments ont été ponctués par les interventions de l’animatrice du réseau Afrique de l’ouest de la DGER qui a présenté les activités du réseau et d’un membre du consortium du programme AFOP dont les principaux résultats ont permis de montrer l’efficacité du partenariat entre la France et le Cameroun.
Cette journée a sans aucun doute rempli son objectif : créer de la rencontre entre porteurs de projets d’horizons différents, afin de permettre à des actions existantes et portées par les établissements de s’ouvrir à des acteurs hors champ de l’enseignement.

Extrait Lettre Hebdo du 03 février 2020, n°5

Pour en savoir plus sur l’aventure Keka Wongan – Le cacao made in Ebolowa au Cameroun, visionnez le film https://www.napce.fr/a-la-decouverte-dun-cacao-made-in-ebolowa-avec-keka-wongan-le-film/




Projet Erasmus + « Lyrics from here, music from over there » avec le lycée agricole de Brioude

Lyrics from Here, Music from Over There is a large-scale project combining literary creation, translation, setting to music, creation and reheasal of a show, a professional recording, and its dissemination during concerts.

It is the result of the collaboration of three schools (from France, Lithuania and Romania) and it took place over 2 school years.

The main objectives were to allow pupils to get involved in a collective and international artistic creation, to develop their imagination, their entreprising spirit, their feeling of belonging to the European community, their practice of foreign langages, their oral fluency and comfort on stage.

The first year was dedicated to writing the lyrics in the French school during weekly songwriting workshops. These workshops were organised as after school activities, under the supervision of Papillon (a French singer songwriter) and Sebastien Polloni (a maths teacher, also a singer songwriter).

10 voluntary pupils took part in the workshop. They were selected according to their motivation and aptitudes at investing themselves in such a project. Alongside these workshops, the French pupils shared their productions with their Lithuanian and Romanian friends (selected according to the same criteria and in the same number) through a blog, emails and video conferences.

The Lithuanian and Romanian pupils also worked at writing lyrics in their languages under the supervision of their teachers (Vita Mèleniene and Iuliana Irina Stefura). They also started to write music, while keeping their partners informed of the advances of their creations on the blog and the content-sharing platform.

In April of this first year, the 30 pupils met in the Lithuanian school to prepare a show of songs (1 in French, 1 in Lithuanian, 1 in Romanian ) under the artistic supervision of Papillon.

This 6 day residence then lead to 1 day of public rehearsal of the show, in the Lithuanian school attended by parents, teachers, members of staff, the school principal and local authorities.

During the autumn of the second year, the 30 pupils met in Romania for a 6 day residence to rehearse the previous songs and create 3 more songs (one in each language) and one day of rehearsal and performance, attended by teachers, parents, members of staff, school principal,and local authorities. The project then entered its second phase: finalising a complete show which would be performed, sung, and completed by the a live drawing performance.

In May of the second year, Lithuanian and Romanian students came to France for a 5-day residence with rehearsals of songs, finalization of arrangements, implementation of technical elements of video performance, work of staging during and in between songs
A first concert took place in the amphitheater of the high school at the end of the 5th day of residence, in front of pupils and staffs. There followed two days of broadcasting for 3 concerts. 2 concerts were held at the Halle aux Grains in Brioude (for school day and evening public). The final show was held at the Cooperative de May, a concert hall in Clermont Ferrand, in partnership with the Sacem where an audience of 213 people was conquered by the show. The audience was varied: parents, families, simple listeners and the return of the professionals was dithyrambic …

Besides the pupils taking part in the transnational activities, around 2,000 people were be directly impacted by the dissemination of the project. It allowed each school to widen its outreach, and to have its aptitude at leading a large-scale international project recognised.

The pupils from the three schools learnt about other European cultures through music as a common vector.

This universal language will probably make them want to follow this collaboration or create new ones, thus developing their aptitudes to speak foreign languages, to become entreprising and creative, making each of them an active European citizen.