Agri-Hackathon, révélateur de compétences africaines
SOS SAHEL relance le concours de l’Agri-Hackathon en vue des Africa Days 2021. Après une pause due à la crise sanitaire Covid-19, les candidats, résidents en Afrique, peuvent à nouveau concourir jusqu’au 31 décembre 2020 !
Ce concours n’est pas ouvert aux jeunes français mais l’information peut être relayée auprès des partenaires africains. Pour une plus grande lisibilité internationale, n’hésitez pas à amplifier sa promotion afin que ce concours rencontre une forte participation.
SOS SAHEL invite des jeunes équipes d’ingénieurs /développeurs africains à participer au concours de l’Agri-Hackathon 2021 pour concevoir des solutions innovantes de diffusion des connaissances et pour moderniser l’agriculture au Sahel, selon les trois thèmes suivants : partage des connaissances agricoles , gestion des territoires et renforcement des filières.
Pour faciliter le partage sur les réseaux sociaux, télécharger le dossier : https://bit.ly/2TaDh6l
N’hésitez pas à mentionner, dans vos messages, @SOSSAHEL sur Facebook et @SOS_SAHEL_ sur Twitter.
Avec le soutien de l’AFD, chaque année SOS SAHEL organise des Africa Days, rencontres offrant une plate-forme à la diversité de ses partenaires, en vue de faire entendre la voix des acteurs locaux et promouvoir des solutions durables pour la sécurité alimentaire, dans un contexte où les systèmes agricoles sont confrontés à des défis croissants. Les Africa Days résument la mission de l’ONG SOS SAHEL.
Pour en savoir plus sur les AfricaDays, consultez les derniers actes des ateliers et du forum des AfricaDays 2020 qui se sont déroulés du 2 au 5 juin dernier, sur le thème : SAHEL, Comment activer l’économie résiliente face aux crises ?
Ranto, jeune malgache en service civique à Pau
Ranto, jeune étudiant de 22 ans, après avoir décroché une Licence en Gestion de l’environnement à l’université de Soavinandriana à Madagascar, est arrivé à Pau au tout début de l’hiver 2019 dans le sud de la France, au pied des Pyrénées toutes blanches…
Il a passé 6 mois au lycée sur un poste d’animateur du foyer socio-éducatif avec les élèves, les étudiants et les apprentis.
Mais la crise Covid est passée par là et Ranto est toujours parmi nous, dans l’attente de son rapatriement à Madagascar en octobre prochain. Il nous livre quelques réflexions sur son parcours en tant que service civique.
Ton expérience de service civique est-elle à la hauteur des attentes que tu avais en arrivant ?
« C’est beaucoup plus que ce que j’imaginais ! Au début, je considérais ça comme un voyage, une découverte, et c’est devenu bien plus ! J’ai évolué, je me suis ouvert aux autres et j’ai pris davantage confiance en moi. En deux mots, j’ai grandi !
Et j’ai également fait beaucoup de progrès en français, même si je le parlais couramment avant d’arriver. »
Comment as-tu vécu la période d’adaptation ?
« C’était un défi qu’il fallait relever. Les deux premières semaines de préparation à Montalivet avec l’association Cool’eurs du monde étaient très bien. Heureusement qu’on a eu ce temps-là. Mais après ça a été compliqué ! Il y avait tellement d’informations à assimiler… Le calcul pour le change de l’euro, les trajets en bus, Internet… Il m’a fallu deux mois pour me sentir à l’aise. Au lycée, j’ai été très bien accueilli, surtout par les profs. Cet accompagnement a tout changé pour moi. Et puis je me suis fait des amis au lycée, aussi bien des élèves de seconde que des étudiants en BTS. »
Quel était ton travail au lycée ?
« Je devais m’occuper de l’animation au foyer et dans le lycée en général. Avant le confinement j’ai pu mettre en place des tournois, des jeux. J’ai présenté la situation sociale, politique et agricole de mon pays dans les classes, en lien avec l’EATDD, et ça c’était vraiment stimulant et dynamique. Malheureusement, je n’ai pas pu organiser une animation avec les migrants pour faire un débat et monter une chorale et mettre en place une semaine « Madagascar »…
C’est une idée qui a germé ici à Montardon et que je suis en train de mettre en œuvre pour mon retour à Mada. »
Quels conseils donnerais-tu au prochain service civique ?
« Tout d’abord de ne pas vouloir trop en faire dès le début ! La barre est haute à chaque fois mais il faut se laisser le temps de l’adaptation. Par exemple, se donner le temps de s’adapter à la
llement de choses à intégrer d’un coup comme par exemple s’entraîner à prendre le bus jusqu’au lycée. Ce serait bien que le lycée prépare un livret d’accueil à lire chez soi avant d’arriver.
Ensuite, il ne faut pas attendre que les jeunes lycéens viennent vers nous, il faut oser aller vers eux et surmonter sa timidité. Surtout, le plus important est de se faire des amis ! »
Armelle ROSMANN, enseignante d’ESC témoigne :
« Nous avons eu la chance cette année d’accueillir Ranto, qui a été présent principalement sur les temps extra-scolaires nous assistant sur les temps d’animation. Il a ainsi accompagné les élèves sur un certain nombre de projets, notamment en Théâtre et en Musique. Il a aussi initié des tournois sportifs. Il s’est adapté très rapidement à notre fonctionnement et a participé activement à la vie de l’association des élèves et étudiants.Ranto a su créer des liens de confiance avec nos jeunes qui ont vu en lui une personne-relais disponible et attentive. Il est aussi intervenu dans les classes afin de faire découvrir son pays, sa culture et rendre compte à travers son regard de nos modes de vie. Il a abordé des points plus précis (développement, agriculture…) à la demande de certains enseignants.
Ces échanges ont été des moments très forts, de découverte, de questionnement pour nos élèves. Madagascar est un pays très éloigné géographiquement mais aussi culturellement, il l’est peut être un peu moins aujourd’hui. Ranto a créé des envies de voyages chez certains, attisé la curiosité et l’envie de savoir, de comprendre chez d’autres.
Ces rencontres sont des temps qui me semblent essentiels afin d’amener nos élèves vers une meilleure comp
réhension et acceptation de notre société et de notre monde. »
Nouveau mensuel Actu’DGER – Retrouvez l’international
Le mensuel de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche
Actu’DGER est la nouvelle publication mensuelle de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche composée d’actualités (enseignement secondaire et supérieur, recherche, régions & établissements) et d’un dossier qui abordera chaque mois un thème particulier. Dès ce numéro de lancement, des actions internationales sont mises en avant. Retrouvez deux articles, focus international, publiés dans le n° 0 de juin 2020 (page 5 et 8).
Enseignement supérieur – Partenariats avec l’enseignement supérieur africain
Composante de la stratégie «Bienvenue en France» lancée en 2018, l’appel à projets PEA publié le 30 avril 2020 complète la politique d’accueil des étudiants africains en France en s’inscrivant dans une double logique de renforcement des capacités des établissements africains et de rayonnement international des établissements français.
Il a pour objectif de soutenir : la co-construction de formations et/ou la montée en gamme des formations existantes en lien avec les besoins socio-économiques des 18 pays partenaires (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Comores, Djibouti, Éthiopie, Gambie, Guinée, Liberia, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, RDC, Sénégal, Tchad et Togo), l’appui à la modernisation institutionnelle et la gouvernance des établissements, la mise en place de systèmes d’évaluation, d’accréditation et d’assurance qualité.
Coordonnés par un établissement d’enseignement supérieur d’un pays africain et un ou plusieurs établissements français, les projets devront concerner les formations de niveau Licence au minimum et relever d’un secteur d’activités prioritaire pour le développement durable du pays.
L’appel à projets est opéré par l’Agence nationale de la recherche, en partenariat avec Campus France. Une conférence (en ligne) sera organisée courant juin afin de présenter le programme et de répondre aux questions des établissements français et africains intéressés.
La date limite de dépôt des pré-projets est fixée au 21 septembre 2020.
Les projets lauréats seront soutenus pendant 4 ans pour un montant entre 1,5 et 3,5 millions d’euros.
Les établissements de l’enseignement supérieur agronomique qui se porteront candidats à cet AAP sont invités à en informer la DGER breci@agriculture.gouv.fr
Rubrique Internationale – Remise des prix Moveagri
Jeudi 30 avril, l’Institut Agro – site de Florac, la DGER et son réseau en charge de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (le RED), ont organisé la 5éme cérémonie de remise des prix du concours MoveAgri, réseau social de l’enseignement agricole où les apprenants partagent leurs expériences de mobilités à l’étranger sous forme de blogs, de photos, de vidéos…
Confinement oblige, la remise de prix a eu lieu par écrans interposés !
Après un mot d’ouverture de Valérie Baduel, Directrice générale adjointe de la DGER, les lauréats ont témoigné des expériences qui leur ont valu les prix suivants :
– Prix PHOTO : Estelle Galibert, élève en BTSA Ineopole à Brens (81) pour son stage en Suisse,
– Prix BLOGAGRI LYCÉENS : Iris Andissac, élève en Terminale STAV au lycée agricole Henri Bassaler, à Brive Voutezac pour son stage au Chili,
– Prix BLOGAGRI ETUDIANTS : Marie Krdzalin, élève en BTSA ANABIOTECH au lycée agricole de La Roque à Rodez (12) pour son stage en Australie,
– Prix VIDEO des gestes professionnels en action : Clélie BRAS, élève en BTSA spécialité Technico-commercial à Ineopole à Brens (81) pour son stage en Angleterre,
– Prix spécial du jury – Catégorie BLOG jeune étranger : Paula Lorente, volontaire européenne espagnole au lycée agricole Fonlabour d’Albi.
Les blogs d’un groupe de sept étudiants du lycée de Montargis ayant fait leur voyage d’étude solidaire au Sénégal, et de deux étudiants béninois en service civique dans le même lycée, ont également été présentés et salués pour leur
qualité.
Parmi les innovations de cette année, la DGER a remis à l’ensemble des lauréats MoveAgri un Open Badge « MoveAgri Ambassadeur » qui reconnaît les compétences acquises lors de mobilités à l’étranger. Les contributeurs du site MoveAgri pourront recevoir également un Open Badge « MoveAgri Reporter ». Corinne Lefay-Souloy, Conseillère technique au Cabinet de la Direction de l’Agence Erasmus+, a clos la cérémonie en tant que grand témoin puis l’Institut Agro – Florac et la DGER ont annoncé officiellement le lancement de la 6éme édition du Prix MoveAgri pour l’année scolaire 2020 / 2021.
A lire la version complète du n° 0 – juin 2020, en ligne sur Chlorofil : https://chlorofil.fr/actudger
Le réseau Afrique de l’Ouest vous présente les actualités du réseau avec sa lettre d’info #6
Dans ce nouveau numéro, ce sont toutes les actions suivis en ce début d’année que vous découvrirez : Les rencontres des réseaux Afrique à Pau en janvier, quelques chiffres sur les mobilités de l’enseignement agricole en Afrique de l’Ouest, la présentation de l’accueil de la délégation de l’INFPA, la participation de jeunes ivoriens au TNLA du Salon de l’agriculture, le projet solidaire du lycée du Chesnoy au Sénégal ainsi que quelques informations utiles sur les financements.