Nouvelle dynamique pour DEFIAA 4

16 directeurs et professeurs de 9 établissements d’enseignement agricole français ont participé à une mission du programme DEFIAA 4 en Inde en décembre 2023.

La mission DEFIAA 4  – Developping French-Indian Exchanges in Agrofood and Agronomy a regroupé des personnels de la majorité des 12 établissements français du consortium DEFIAA.

Nous travaillons avec l’appui de l’ambassade de France en Inde, et particulièrement Monique Tran, Conseillère aux Affaires Agricoles .

Il s’agit d’un partenariat entre les établissements d’enseignement agricole de Chartres, Sées, Yvetot, Bourg en Bresse, St Génies Laval, Rodez, Pau, St Christophe à St Pée sur Nivelle, Périgueux, Aurillac, Perpignan, Auch et l’Université Govind Ballabh Pant University of Agriculture and Technology (G.B PUA&T) à Pantanagar en Inde, en Uttarakhand, aux pieds de l’Himalaya. C’est la première université agricole gouvernementale Indienne, inaugurée en 1960, à l’origine de la révolution verte.

Voir la carte des établissements du consortium DEFIAA

Cette université, toujours en évolution, regroupe aujourd’hui 7 collèges avec lesquels nous travaillons, et pas moins de 3000 étudiants sont accueillis en Bachelor, master et PhD.

Actuellement, les 4 personnes référentes à la tête de l’université sont les Docteurs R.C. Agrawal, Deputy Director General, M.S. Chauhan, Vice Chancellor, Dr Kashyap, Dean du collège d’agriculture et responsable du programme IDP NAHEP et Dr Shiva Prasad, Directeur des affaires internationales. Ce dernier sera notre personne ressource à l’écoute pour l’organisation de notre planning.

L’objectif principal de la mission est de signer le renouvellement de l’accord cadre entre l’Université GB PUA&T et le Consortium DEFIAA.

Visites et Rencontres

Dans un premier temps, notre mission a été axée sur les visites officielles du site, c’est-à-dire, du bâtiment NAHEP (National Agricultural Higher Education Project) et des 7 collèges de l’université de G.B. PUA&T à Pantnagar : colleges of agriculture of basic sciences and humanities, of technology, of veterinary, of fisheries, of community sciences, of agribuisness et management.

La rencontre entre les doyens, les personnels et les membres de la délégation française a été chargée d’échanges essentiels pour créer des liens franco-indiens entre personnes et institutions. Il s’agissait également de connaitre les nouveaux responsables à la tête de chaque structure, qui sont et seront nos interlocuteurs privilégiés par la suite. Plus concrètement, la rencontre de la délégation française avec les personnes de terrain, nos référents DEFIAA Dr Satish Kumar, Dr Vipul Gupta et Dr Archana Kushwaha et Dr S.K.Guru avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années a permis de créer une dynamique réelle.

La délégation a été invitée à visiter un centre de recherche, Uttarakhand Council for Biotechnology, à proximité de l’university. Le Prof. Dr Sanjay Kumar, Director, nous a rencontré pour la deuxième fois afin d’envisager une collaboration ultérieure sur des projets concrets de cultures et d’expérimentations.

Serre expérimentale de cultures in-vitro

Accueil et mise à l’honneur de la délégation française

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vache est sacrée en Inde

Elevage de poisson et transformation au sein du College of fisheries (intégré à l’université de G.B. PUA&T)

Le Collège of agriculture dans sa diversité par le production végétale et l’élevage de vaches laitières a été visité. Elles produisent environ 20 litres par jour. La traite se fait à la main.

Au cours de notre visite, des temps non officiels étaient réservés à la rencontre avec les étudiants qui ont déjà effectué une mobilité en France, aussi beaucoup d’émotions entre les membres de la délégation et ces jeunes étaient ressenties. Ces temps informels étaient également propices à des prises de contacts privilégiés pour les jeunes désireux de venir en stage en France. Nous avons été invités et mis à l’honneur lors d’une soirée de remise de récompenses aux jeunes et de concerts des jeunes talents étudiants !

Cérémonie de remise de diplômes aux jeunes indiens, en présence de la délégation française en invité d’honneur, devant 2000 étudiants !

Dr Shiva Prasad nous remet les trophées au cours d’une cérémonie officielle ! Nous voilà tous Goldés !

Les systèmes de formations agricole en France et en INDE

Après l’immersion à G.B.PUA&T University, au Nord de l’Inde, Monique Tran, Conseillère aux Affaires Agricoles à l’ambassade de France à New Delhi, a concocté un séminaire de la délégation française à l’Indian Habitat Center  organisé par l’ASCI ( Agriculture Skill Consil of India) pour répondre à la problématique de l’enseignement dans le monde agricole en FRANCE et en INDE, en présence de : Dr R.C. Agrawal est Deputy Director General de Indian Council of Agricultural Research et de Dr Satender Arya (expert Consulting) CEO ASCI.

A l’Indian Habitat Center à New Delhi, il s’agissait, pour la délégation française de présenter des institutions de formations agricoles en France pour les intervenants indiens de présenter le système de formation universitaire agricole en Inde.

Une intervention du Directeur d’Alliance française, Frédéric Wolska venait préciser les dispositifs de cours de français qui sont dispensés en présentiel et en distanciel. L’Alliance française représente un point important pour notre coopération franco-indienne à approfondir afin d’envisager des prolongements de nos actions.

Un grand moment clé des négociations dans l’émotion !

Le point d’orgue de notre mission est la signature de l’accord Cadre (2023-28) par Dr Shiva Prasad, Directeur des Affaires Internationales de l’Université de G.B. PUA&T. l’objectif de cet accord est le renouvellement de la coopération franco-indienne afin de conforter le programme DEFIAA et d’ouvrir de nouvelles perspectives thématiques entre l’université partenaire et le consortium des établissements agricoles français.

A l’issue de la signature du nouvel accord cadre 2023-28, plusieurs axes ont émergé de notre collaborations franco-indienne et de nos réflexions et débriefings entre les équipes françaises.

Dans un premier temps, il est important de redynamiser les partenaires français et indiens afin de créer des liens et de donner du sens au programme, de susciter l’émergence d’autres thématiques communes et de se pencher sur la faisabilité d’action.

L’émergence de la pâtisserie française en Inde

En effet, la mission a permis concrètement de créer de la synergie de groupe au sein de la délégation française pour initier les travaux dans les domaines de la transformation en agroalimentaire, notamment de la viti-oenologie, de la transformation fromagère et de la pâtisserie.

Pour ce faire, il est envisagé de travailler sur l’expérimentation avec les acteurs du consortium et principalement les professeurs techniques, les apprenants et de solliciter leurs partenaires territoriaux, précisément dans le domaine de la pâtisserie. Les chefs de la haute gastronomie française, tel Alain Ducasse, ayant déjà investi l’Inde en créant la première école Ducasse en 2022, pourront être sollicités pour appuyer le projet. L’objet sera alors d’intégrer le marché indien et d’apporter des spécificités françaises en fonction des nouveaux besoins indiens, comme les desserts sucrés, peu développés dans les habitudes culinaires indiennes mais en forte demande comme vu avec Monique Tran, Conseillère aux affaires agricoles à l’ambassade de France en Inde.

Également, le Dean Dr R.S. Jadoun du Collège of management porte un vif intérêt sur les techniques et modalités de ventes de vin en France. Il souhaite venir rencontrer les établissements viticoles, leurs Groupements d’Intérêt Economiques (GIE) et les acteurs de la profession ainsi que les syndicats.

Enfin, dans le domaine de la transformation fromagère, il s’agirait d’expérimenter la fabrication de fromage avec des ferments végétaux en partenariat avec les professeurs de  l’université de G.B.PUA&T, les acteurs des établissements techniques agricoles et l’INRAE.

Également, notre rencontre avec le le Dr Sanjay Kumar nous a permis d’envisager d’étendre le partenariat avec le centre de recherche qu’il dirige, soit l’Uttarkhand Council for Biotechnology. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur les plantes ce qui peut largement susciter l’intérêt d’une collaboration avec nos établissements techniques agricoles spécialisés.

L’organisation des rencontres clés de la mission a été facilitée par le Directeur aux Affaires internationales de G.B.PUA&T university à Pantnagar en Uttarakhand, Dr Shiva Prasad.

Les animateurs du réseau Inde de l’enseignement agricole remercient tous les membres de la délégation DEFIAA 4 pour la préparation en amont de la mission de décembre 2023, le travail sur les préparations d’interventions et de représentations au fil de l’eau et pour leur professionnalisme, leur réactivité et implication.

Bot Dhanyavad* – signifie un grand merci !

Revue de Presse indienne sur la venue de la délégation française (article traduit en anglais) : Panjab Keshari(Daily News paper), Dainik Jagran(Daily News paper),

Pour lire plus d’article sur l’Inde et sur le programme DEFIAA, dans International Content
Des Ressources pays – page Asie
Montage vidéo réalisé par  G.B.PUA&T University

Contacts : Animateurs du réseau Inde – Chantal Desprats, chantal.desprats@agriculture.gouv.fr, Christophe Groell, christophe.groell@agriculture.gouv.fr




Arménie : de la physique à l’agroalimentaire

Les portraits de trois jeunes arméniens qui incarnent de la coopération entre l’Arménie et la France, en venant  poursuivre leurs études supérieures à Dijon : du Master au Doctorat.

Depuis plus d’une vingtaine d’années, l’université de Bourgogne Franche Comté (UBFC) construit un partenariat avec l’Arménie dans un tout premier temps autour de thématiques liées aux sciences physiques. Aujourd’hui cette coopération s’élargit à d’autres domaines telles que l’agroalimentaire.

Un fort partenariat depuis plus de 20 ans

UBFC a développé une réelle politique de partenariats internationaux avec l’Arménie, allant de l’échange récurrent d’étudiants à la création d’un double diplôme.

Depuis 2018, UBFC a accueilli en Masters plus de 40 étudiants originaires de l’université d’état d’Arménie (YSU). Plusieurs de ces étudiants ont poursuivi leurs études en doctorat à UBFC ou dans d’autres institutions françaises.

Pour renforcer la coopération scientifique et académique existante et l’étendre à d’autres domaines scientifiques, et pour renforcer son réseau en Arménie, UBFC a signé en 2018 des accords de coopération avec quatre établissements en Arménie : YSU, Russian-Armenian Unversity (RAU), NASA et Armenian National Agarian University (ANAU). Ces accords de coopération ont renforcé les échanges existants et déjà réguliers de professeurs et d’étudiants entre UBFC et les institutions arméniennes. Ils ont également stimulé de nouvelles coopérations.

Yevgenya Pashayan-Leroy, directrice du services relations internationales de l’UGB accompagnée d’enseignants chercheurs, assure chaque année une présentation de l’université auprès des jeunes étudiants arméniens inscrits à l’université d’état d’Erevan. Chaque année, quelques élèves quittent leur pays pour venir à Dijon réaliser un Master ou un doctorat. Ces élèves soutiennent leur mémoire avec brillantissime/ virtuosité.

Différents financements leur sont accordés : bourse interne de UGB, bourse du gouvernement français (BGF), bourse de mobilité Erasmus+ par le projet Mobilité Internationale de Crédits (MIC), bourse de l’agence universitaire de la francophonie (AUF).

A travers trois portraits de jeunes arméniens et arméniennes, découvrons les enjeux de cette coopération entre la France et l’Arménie.

Syuzanna, du bi-diplome à l’Université d’Erevan

Syuzanna commence ces études supérieures à l’université d’état de Erevan. De 2019 à 2022, elle réalisera un doctorat en co-tutuelle entre les deux établissements d’un coté l’université d’état de Erevan et l’Institut AgrosupDijon. Elle mettra alors en évidence les interactions entre la nature du contenant et le contenu : le vin. Aujourd’hui, elle travaille à l’Université d’État d’Erevan tout en maintenant une collaboration étroite avec l’université de Bourgogne et l’Institut Agrosup Dijon.

Portrait de Savmel : De la vigne aux plantes médicinales

En 2014, Savmel obtient son diplôme « bachelor degree » en Biologie, en Arménie. Il enrichit ses études par de nombreuses expériences dans différents pays européens. Tout d’abord, il étudie la propagation d’une maladie phylloxera sur les vignes en Arménie. Puis, en Italie, Savmel a ainsi découvert différents processus de cryoconservation.

En 2020, il arrive à l’Université de Dijon, Institut universitaire de la vigne et du vin « Jules Guyot », où il travaillera sur la composition en antioxydants dans les fruits de la vigne.

Parallèlement, Savmel est très dévoué auprès des étudiants étrangers en les aidant dans leurs démarches administratives.

En 2021-2024, il prépare une thèse à l’université UBFC en pharmacologie dont l’objectif est de déterminer les caractéristiques chimiques de certaines plantes médicinales arméniennes.

Il souhaite poursuivre cette collaboration entre les instituts français et arméniens en produisant des huiles essentielles et hydrolats à partir de plantes provenant d’Arménie.

Il vient d’obtenir un post-doctorat en co-tutelle entre INRAE et l’Institut universitaire de la vigne et du vin « Jules Guyot ».

Ruzanna, spécialisée dans la sécurité alimentaire

Doctorante en toxicologie, Ruzanna une brillante étudiante d’origine arménienne vient de rejoindre l’entreprise Lactalis à Laval (53).

En 2018, elle obtient sa licence de biochimie à l’université d’état à Erevan. En 2020, Ruzanna poursuit ses études en France, en master de microbiologie et physico-chimie des procédés agro-alimentaires à l’institut AgrosupDijon. Au cours de son master, elle bénéficiera d’un programme d’échange ERASMUS + avec l’Italie.

Sortie majeure de promotion, Ruzanna poursuit ses études en réalisant une thèse portant sur l’évaluation des risques de contamination des produits alimentaires provenant d’emballages métalliques. Sa ténacité et son envie de réussir vont la conduire à l’obtention d’un prix Eurotox de début de carrière dans le domaine de la sécurité alimentaire et à l’écriture de plusieurs publications.

« A dream for me »

Ces jeunes arméniens et arméniennes ont choisi de venir en France car c’était un rêve pour eux depuis longtemps, une opportunité pour poursuivre leurs études supérieures.

A Dijon, une réelle solidarité entre les jeunes arméniens, arméniennes s’installe facilitant ainsi leur intégration. L’un des étudiants m’a dit : Dijon, est une ville où je me sens à la maison .

Des cours de linguistique leur sont proposés en vue de préparer le diplôme d’études en langue française (DELF).

Plus de 20 ans de coopération entre l’UGB et l’Arménie s’illustre également par des mobilités sortantes comme celle toute récente de Rodolphe, jeune étudiant français, qui vient de commencer une thèse en Arménie.

En mars 2024, une délégation de 5 enseignants d’AgrosupDijon assurera des cours en Master au département de biologie à l’Université d’Etat de Erevan.

Contact : Evelyne Bohuon, animatrice du réseau Arménie de l’enseignement agricole, evelyne.bohuon@educagri.fr

 




Valeurs communes avec le Québec

La France et le Québec se retrouvent sur des enjeux communs dans les domaines de la formation et de l’agriculture, c’est donc l’occasion de formaliser ces priorités communes par une entente formelle pour de futures collaborations.

Lundi 6 mars 2023, Benoît BONAIMÉ, Directeur général de l’enseignement et de la recherche (DGER), et Mme Aisha ISSA, Directrice générale de l’Institut de technologie agroalimentaire de Québec (ITAQ) ont signé, à Paris, une lettre d’intention afin de développer les projets de coopération entre l’ITAQ et les établissements agricoles français.

Monsieur BONAIMÉ et Madame ISSA ont souligné les valeurs communes qui lient la France et le Québec et les enjeux communs auxquels les agricultures et les dispositifs de formation agricoles des deux pays vont devoir faire face : lutte contre le changement climatique, protection de la biodiversité, renouvellement des générations ou encore intégration de l’agroécologie dans les pratiques et les formations.

Convaincus que nous devons collectivement y faire face et trouver des solutions, M BONAIMÉ et Mme ISSA se sont félicités de la signature de cette lettre d’intention qui pose les bases des futures collaborations.

De gauche à droite : Michèle BOISVERT, Déléguée générale du Québec à Paris, Benoît Bonaimé, Directeur général de l’enseignement et de la recherche (MASA), Mme Aisha ISSA, Directrice générale de l’Institut de technologie agroalimentaire de Québec (ITAQ) et Marianne BESSEME Secrétaire générale de l’Office franco-québécoise de la jeunesse

Cet événement a compté avec la présence de Mme Michèle BOISVERT, Délégué générale du Québec à Paris. Elle a souligné les priorités communes portés par la France et le Québec (jeunesse, éducation et développement durable), l’importance d’innover pour protéger l’environnement et lutter contre le changement climatique (produire et consommer autrement) et a salué la richesse et la qualité des liens entre la France et le Québec, notamment au niveau de la coopération scientifique. Elle a mis en avant l’excellence et la qualité de l’ITAQ et s’est félicité de la signature de cette lettre d’intention.

Mme Marianne BESSEME, Secrétaire générale de l’Office franco-québécoise de la jeunesse, était également présente. Mme BESSEME a souligné la force et la durabilité des liens entre les établissements d’enseignement agricole français et québécois, ainsi que les liens historiques entre l’OFQJ et la DGER. Elle a salué l’intégration de l’ITAQ dans cette belle coopération.

La délégation de l’ITAQ poursuit son séjour en France avec la visite 8 établissements français pour découvrir sur le terrain l’enseignement agricole français et pour signer des ententes de coopération. En effet, ces 8 établissements font partie des 16 établissements agricoles français qui sont d’ores et déjà intéressés par la signature d’ententes avec l’ITAQ afin de mettre en place des projets de coopération.

L’ITAQ, établissement directement rattaché au Ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ), est l’un des établissements de formation les plus important au Québec et même en Amérique du Nord dans le domaine de l’agroalimentaire. Fort de ces deux centres (Le Pocatière et Saint Hyacinthe), il forme environ 1000 étudiants par an.

Contact : Christian Deniel, animateur du réseau Canada de l’enseignement agricole, christian.deniel@educagri.fr

Gerardo Ruiz, Adjoint au Chef du Bureau des relations européennes et de la coopération – DGER-MASA et Chargé de la zone Amériques, gerardo.ruiz@agriculture.gouv.fr




Favoriser l’entreprenariat au Mozambique

L’Ambassade de France au Mozambique et en Eswatini s’est fixée comme mission de promouvoir l’entreprenariat pour améliorer la sécurité alimentaire et participer au développement économique des communautés rurales.

Suite à une première mission en 2019 du réseau Afrique Australe et Océan Indien de l’enseignement agricole, les 2 animateurs, Valerie Hannoun et Didier Ramay, ont pu avec l’appui des services du SCAC identifier plusieurs établissements de formation supérieurs en agriculture prêts à s’engager dans des projets de coopération avec des établissements français de métropole mais aussi de La Réunion  pour promouvoir l’entreprenariat . Trois d’entre eux, l’Université Licungo de Quelimane, l’Institut Polytechnique de Chokwe et l’Ecole Entreprenariale  de Chibuto (Université Eduardo Mondlane) ont accepté d’adhérer au réseau de coopération régionale REAP AAOI pour favoriser la mise en place de projets avec les établissements de formation agricole de La Réunion.

Dans la continuité, l’Université Licungo a participé à une première mission à la Réunion en 2019, organisée par l’Ambassade de France au Mozambique et en Eswatini et l’Université de La Réunion.

Cette première mission, accompagnée de Mme Mar Roig Ripoll , attachée de coopération scientifique et universitaire de l’ambassade de France à Maputo, avait été l’occasion de visiter les deux établissements d’enseignements agricoles publics de La Réunion :  l’EPLEFPA FORMA’TERRA à St Paul et le lycée agricole de Saint Joseph. La délégation avait été particulièrement intéressée par l’atelier de transformation agroalimentaire du lycée de Saint Joseph.

La période du COVID n’a pas permis de concrétiser la mise en place de projets de coopération mais la volonté de l’Université Licungo de coopérer avec la France et avec les établissements agricoles du réseau REAP AAOI de La Réunion est restée intacte.

Nourrir l’avenir

Cette volonté s’est concrétisée par la participation en 2021 de l’Université Licungo à la première édition du forum Jeunesse intitulé « Nourrir l’avenir : entreprendre et innover pour une production durable ». Ce forum était orienté vers des jeunes étudiants et professionnels dans les domaines de l’agriculture, l’élevage, l’aquaculture et la transformation agroalimentaire.

Il était prévu initialement d’y associer l’Université et les établissements agricoles de La Réunion mais les problèmes liés aux déplacements aériens et restrictions sanitaires n’ont pas permis cette participation.

Toujours est-il que 50 porteurs de projets de la Province de Zambèzie ont été identifiés et ont participé sur 3 jours aux ateliers et conférences – débats organisés durant le Forum. L’entreprenariat était au centre des formations dispensées sur le Forum et chacun des 50 candidats de projet a soumis son projet à un jury . Les 3 meilleures initiatives ont reçu un prix de la part de l’Ambassade de France.

Naissance d’un incubateur d’entreprise

C’est suite à ce Forum dans lequel l’Université Licungo s’est fortement investie que l’idée de la création d un incubateur d’entreprise au sein de l’université est né. Véritable levier pour l’entreprenariat cet incubateur vise à accueillir les porteurs de projets de toute la province de Zambèzie.

Les conditions sont à nouveau réunies pour associer l’Université et les établissements de formation agricole membres du REAP AAOI de La Réunion aux projets de coopération de l’Université Licungo.

Accueil de la délégation au lycée agricole de Saint Joseph

C’est dans ce contexte que le lycée agricole de Saint Joseph au côté de la Fédération Réunionnaise des Coopératives Agricole (FRRCA) ont accueilli une délégation qui a pu visiter l’atelier de transformation agroalimentaire et s’informer sur des formations techniques proposées par les établissements d’enseignement agricole de La Réunion.

D’autre rencontres ont été aussi organisées durant la semaine avec le Technopole de la Réunion , le CYROI (recherche Santé Bio Innovation), l’Université et en particuliers sa direction de l’entreprenariat D2ER,  l’Ecole des Arts et Métiers, le Conseil Régional, la Direction de l’Agriculture et l’ESIROI( Ecole d’Ingénieurs de l’Université de La Réunion).

Crédit photo de tête d’article : Hedy Graphics, libre d’utilisation – tête de province, Mozambique

Contacts :

Didier RAMAY, animateur du réseau géographique AAOI, basé à La Réunion, didier.ramay@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr