A l’heure de la reconstruction
Une délégation gouvernementale nippone est venue à la rencontre de représentants de l’enseignement supérieur, de l’enseignement technique et de la recherche dans le domaine agricole en France. Le ministre japonais, chargé de la reconstruction, a visité l’institut Agro de Montpellier.
Un intérêt porté par le gouvernement japonais sur les initiatives locales innovantes sur le plan de la recherche et de l’éducation dans un contexte de partenariats internationaux.
La délégation japonaise a été accueillie dans les locaux de l’Institut Agro à Montpellier toute la matinée du vendredi 27 juin 2025. Elle était conduite par Monsieur le Ministre Norikazu SUZUKI, en charge de la reconstruction de la région de Fukushima. En effet, après le tremblement de terre qui a causé un tsunami et un accident nucléaire de grande ampleur en 2011, l’état japonais déploie une grande énergie afin que ce territoire puisse être réhabilité. Le ministre était accompagné par Monsieur Tomohiko ARAO, directeur de F-REI (The Fukushima Institute for Research, Education and Innovation) et aussi par Monsieur TAKAZAWA, Consul Général adjoint du Japon à Marseille.
L’Institut Agro avait réuni de son côté un certain nombre d’acteurs de la recherche, de l’enseignement technique et de l’enseignement supérieur agricole pour cette occasion. La rencontre a été organisée par Monsieur Jean-Luc BOSIO, chef du service des relations internationales et des langues de l’Institut Agro de Montpellier.
La réunion a commencé par une présentation de l’Institut Agro par Madame Carole SINFORT, directrice de l’Institut, qui a présenté son établissement. Monsieur le Ministre a été particulièrement intéressé par le devenir des étudiants après l’obtention de leur diplôme.
Monsieur BOSIO a ensuite présenté les relations internationales de l’Institut. Le Ministre a salué la richesse des réseaux internationaux de l’établissement et en particulier l’intensité des échanges avec le monde universitaire japonais notamment sur les questions du vin.
Madame Atsuko TANIGOME, enseignante chercheuse de l’université du Japon (NIHON DAIGAKU) qui a pris la parole pour présenter ses recherches qu’elle mène depuis quelques mois à l’Institut Agro dans le domaine de l’alimentation.
Monsieur Franck COPIN, animateur du réseau Japon de l’enseignement agricole a présenté les échanges qui concernent les lycées agricoles
français et japonais avec les mobilités d’élèves et les échanges de pratiques entre établissements. Monsieur le Ministre a particulièrement manifesté un vif intérêt sur le financement des mobilités des apprenants. Il a salué l’initiative qui a eu lieu en février 2025 avec les premières rencontres du réseau Japon qui ont rassemblé 11 établissements français et japonais à Yssingeaux au sein de l’ensemble scolaire dirigé par Monsieur COPIN. Monsieur le Ministre a proposé que les prochaines rencontres en 2026 se fassent au Japon dans la Province YAMAGATA, dont il est le député.
Monsieur Florent CHAZARENC, chef de projet Asie de l’INRAE, a ensuite pris la parole pour présenter les activités menées par l’INRAE et en particulier les nombreux échanges menés en partenariat avec le Japon.
La délégation s’est ensuite rendue à AGROPOLIS et a été accueillie par Mélanie BROIN qui a fait la présentation de l’institution, fruit d’un partenariat entre de nombreux acteurs territoriaux et moteur de la coopération internationale dans le domaine de l’agriculture.


Photo de tête d’article, crédit Banque d’image Pexel – Sagae, Province de YAMAGATA, photo Denis P.
Contact : Franck COPIN, animateur du réseau Japon de l’enseignement agricole, franck.copin@cneap.fr
Ritika PANDEY, diplômée d’un Bachelor de G.B.PUA&T en agroalimentaire, a choisi de donner une dimension internationale à son CV en postulant auprès de l’Établissement d’enseignement technique agricole d’Auch, pour y réaliser un service civique de 7 mois, de septembre 2024 jusqu’en février 2025, après une première expérience d’un mois en Australie.
Le grand jury du concours Hippocrène s’est réuni le 5 février 2024 pour récompenser les établissements d’enseignement et de formation qui intègrent l’apprentissage de la citoyenneté européenne dans leur pédagogie. Le prix se décline en plusieurs catégories en fonction de la tranche d’âge des élèves concernés : celle des écoles primaires, celle des collèges, lycées généraux et technologiques, celle des lycées professionnels et spécifiquement celle des lycées agricoles.
Les jeunes ont évoqué le renforcement d’une coopération et une promotion d’une agriculture responsable dans le monde avec les pays en développement.