Plateforme franco-roumaine de stages sur Facebook

Une réunion entre les représentants de l’Ambassade de France en Roumanie et le Secrétaire d’Etat roumain a permis de conforter le développement d’une plateforme numérique favorisant les mobilités de stage dans les domaines agricoles.

Une délégation de l’Ambassade de France composée de la Conseillère régionale aux Affaires Agricoles, l’Expert Technique International auprès du ministère de l’Éducation et le Chargé d’Étude Agricole, a été reçue le 1er avril par le Secrétaire d’État roumain en charge du secteur végétal et de l’enseignement agricole au ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur plusieurs points importants. Le premier d’entre eux a été la mise en place d’une plateforme numérique, Plateforme franco-roumaine proposition/offre stage en agriculture and Co, sur le réseau social Facebook, à destination des élèves et étudiants de l’enseignement agricole pour faciliter les mobilités réciproques en France comme en Roumanie.

Puis, le secrétaire d’État a rappelé l’intérêt porté par la Roumanie au système d’enseignement agricole français, pour la structure des enseignements, les périodes de formation en milieu professionnel et les fermes pédagogiques ainsi qu’à l’expertise que peut apporter la France dans ce domaine et dans un contexte où ces questions font l’objet d’une réflexion en Roumanie entre les ministères de l’Agriculture et de l’Éducation. Enfin, la volonté de poursuivre les échanges d’expérience et de bonnes pratiques entre les établissements français et roumains a été réaffirmée à travers notamment le réseau Roumanie de l’enseignement agricole et les possibilités qu’offre le programme Erasmus+.

Les demandes/offres de stage, publiées sur la plateforme franco-roumaine, seront relayées sur l’espace RESANA, EA-DGER-Réseau Bulgarie-Roumanie.

Article proposé par Stéphane VREVIN, Expert technique international au Ministère de l’éducation nationale à Bucarest – Expertise France, en lien avec Nancy GOULLIER
Pour tout renseignement sur les échanges avec la Roumanie et l’inscription sur l’espace RESANA, contacter  l’animatrice du réseau Roumanie-Bulgarie , Nancy GOULLIER – nancy.goullier@educagri.fr




Du Manga à l’expérience culinaire

Jeudi 25 février 2021, la coopération Franco-japonnaise s’est illustrée par une expérience de dégustation culinaire dans le cadre d’une journée sous le signe de la culture Manga, menée dans le Cantal dans le cadre du partenariat entre les établissements agricoles des deux pays, la High School de Shinonome et le lycée St Vincent de St Flour.

Lors de cette rencontre, les élèves du lycée de St Vincent ont participé à un atelier « mangas » animé par la chargée de mission au Consulat du Japon de Lyon. Les jeunes participants ont appris à dessiner les personnages de leurs mangas préférés. A la suite de cet atelier, le Vice-Consul a fait une conférence sur la cuisine japonaise et sa perception à travers le monde. S’en ai suivi une séance de dégustation proposé par la chargée de la culture et de la communication du Consulat, ce qui a permis aux élèves de découvrir les saveurs des aliments qui apparaissent dans les mangas.

Les élèves du lycée se sont échangé des recettes qui mêlent la culture des deux pays. Le cornet St Vincent est basé sur une pâtisserie traditionnelle auvergnate, introduisant des éléments du pays du Soleil Levant avec le thé vert et les haricots azukis. En parallèle, les élèves du lycée Shinonome au Japon ont réalisé un gâteau roulé dans lequel ils ont glissé des haricots noirs de Tamba Sasayama.

Simultanément, le Premier Secrétaire aux Affaires Agricoles de l’Ambassade du Japon et le Directeur Général du Bureau Européen de la représentation de la province de Hyogo ont visité deux exploitations agricoles, accompagnés par l’animateur du réseau Japon de l’enseignement agricole / directeur du lycée St Vincent à St Flour. La première exploitation à Ussel est dédiée à la production de lait de vache en agriculture biologique et la seconde consacrée à la production de lentilles vertes, blondes et de pois blonds et également à la fabrication de fromages de pays au lait cru à Alleuzet.

Cet événement entre dans le cadre des activités du tout jeune réseau Japon de l’enseignement agricole, créé en septembre 2020. Le lycée St Vincent est partenaire du lycée Shinonome situé à Tamba Sasayama dans la Province de Hyogo.

Les représentants du Consulat et de l’Ambassade du Japon ainsi que de la Province de Hyogo ont pu rencontrer le Maire de la commune de St Flour accompagné des adjoints à l’éducation et à la culture. Ils ont également rencontré Madame le Sous-Préfet de Saint-Flour. L’objectif est de développer les échanges entre les deux territoires sur le plan culturel, agricole et de la formation.

La région Auvergne-Rhône-Alpes est particulièrement active dans la coopération avec le Japon puisqu’en dehors du Lycée St Vincent, les lycées de Lyon Pressin, Cibéins dans l’Ain et Rochefort-Montagne dans le Puy de Dôme sont également impliqués dans le réseau Japon de l’enseignement agricole .

D’autres événements d’échange suivront et dès que le contexte sanitaire sera plus clément, des visites d’élèves français au Japon et d’élèves japonais en France sont prévus afin de poursuivre les projets de coopération entre établissements.

 

Contact : Franck Copin, animateur du réseau Japon, franck.copin@cneap.fr




Un engagement communautaire du F’SAGRI

le F’SAGRI (French South African Agricultural Institute) opte pour l’engagement communautaire et soutient le développement de PMEs agricoles, au travers des appels à projets, dans le cadre de ses activités d’appui à trois universités sud-africaines anciennement défavorisées.

Des appels à projets pour encourager le développement pérenne d’entreprises agricoles

Durant deux années consécutives, le F’SAGRI a lancé des appels à micro-projets à destination des communautés rurales autour des 3 universités partenaires. L’objectif de ces micro-projets était de soutenir le développement des activités des entrepreneurs pour leur permettre d’augmenter de manière durable leurs revenus et/ou de créer de l’emploi.

Les termes de référence de ces appels à projets ont été rédigés en conséquence, en privilégiant les micro-projets basés sur des investissements (achat de matériel, travaux…) et en limitant la part de financement dédié à l’achat de consommables et aux salaires.

Jan Malema, chargé de projet pour FSAGRI

L’ensemble du processus a impliqué différents protagonistes venant des milieux académique, institutionnel et gouvernemental mais aussi d’ONG. Il a été coordonné par Jan Malema, chargé de projets employé par le F’SAGRI, titulaire d’un Master en économie agricole.

Jan Malema, diplômé en économie agricole de l’Université du Limpopo. Son Master a été encadré par le ‘Centre for Rural Communities Empowerment’, centre dédié à l’engagement communautaire au sein de l’université.

Ses activités, dans ce centre, lui ont permis d’acquérir de sérieuses compétences en gestion de projets, appui auprès des communautés rurales et relation avec les autorités compétentes locales. Cette expérience, ainsi que sa connaissance des réseaux locaux, sont de précieux atouts pour le F’SAGRI, qu’il a rejoint en septembre 2019.

Au total 23 micro-projets soutenus à ce jour

Après deux campagnes d’appels à projets. 23 micro-projets ont été soutenus d’une part en attribuant à chacun une bourse, allant jusqu’à 40 000 rand, soit 2 200 euros, en fonction du micro-projet décrit et d’autre part, en mettant en place des visites de terrain et en suivant ces projets pendant plus d’un an. Ces projets feront l’objet d’un suivi régulier et permettront, pour certains, de développer de futures activités du F’SAGRI.

Focus sur 2 « Success stories »
La coopérative Tse di Tala

Créée par 6 femmes en 2019, cette coopérative se situe à Mokopane, à 200 kms au nord-est de Pretoria, dans le Limpopo. Cette coopérative produit principalement des fruits et des légumes mais a aussi un atelier de poulets chairs. Le micro-projet soutenu par le F’SAGRI vise à construire une serre pour protéger les jeunes plants de légumes et produire leurs propres graines, qu’elles pourront aussi distribuer localement.

Au sein de la communauté rurale de Mokopane, cette coopérative tient une place importante puisqu’elle emploie des femmes et des jeunes mais aussi parce qu’elle organise, avec des structures d’enseignement agricoles, de courtes formations techniques à destination des agriculteurs de la communauté.

Son dernier projet : monter une coopérative avec d’autres agriculteurs pour mutualiser certains moyens de production et élaborer une stratégie de vente commune, ceci témoigne du dynamisme et du caractère visionnaire de ces femmes. Le F’SAGRI entend bien suivre et soutenir cette coopérative à l’avenir.

Lutendo Nengudza transforme un haut lieu de criminalité de Makhado en ferme

Il y a quelques années, Makhado Extension-12 était connue comme un haut lieu de criminalité (prostitution, vols, meurtres…). Luthendo Nengudza a déposé un dossier auprès des autorités compétentes locales afin de pouvoir utiliser certaines de ces terres pour créer sa ferme. Dossier accepté !

Lutendo reçoit 10 hectares. Pour l’instant, il n’utilise que 5 ha pour produire fruits et légumes qui nourriront les communautés locales mais son objectif est bien de tirer parti de la totalité de la surface qui lui a été accordée.

Le micro-projet soutenu par le F’SAGRI vise à sécuriser sa production par l’achat de réservoirs d’eau mais aussi de clôtures pour limiter les vols.

 

Retrouvez ces articles en anglais, en téléchargeant ces deux « success stories ».

En savoir plus sur l’historique de F’SAGRI sur le site de l’Ambassade de France en Afrique du Sud : https://za.ambafrance.org/L-institut-franco-sud-africain-de-l-agriculture-F-SAGRI-demarre-ses-activites-a

Contacts :

Severine Jaloustre, mise à disposition par le MAA, Directrice adjointe du F’SAGRI : severine.jaloustre@ul.ac.za

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Jeunes étudiants Sénégalais révélés par le Prix Alimenterre

Des jeunes Sénégalais vidéastes « [pas si] en herbe » partagent leurs visions sur les solutions de l’agroécologie pour sauver le monde et présentent leurs vidéos pour l’édition 2020 du Prix Alimenterre au Sénégal.

Dans le cadre du festival ALIMENTERRE, organisé au Sénégal pour sa troisième édition par le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), l’Ambassade de France et son partenaire ont dévoilé les lauréats du premier Prix ALIMENTERRE Sénégal ouvert aux établissements volontaires du réseau scolaire à programme français et de l’enseignement supérieur au Sénégal, qui récompense les meilleures capsules vidéos produites sur le thème « l’agroécologie : solution pour nourrir le monde ? »

Dans la catégorie élève, le Prix est décerné au film « Jean, l’agriculteur qui sauve le monde » réalisé par Aminata BA et Assietou DIAW élèves en terminale G5 du lycée Jean Mermoz à Dakar.

Vidéo des élèves du Lycée Jean Mermoz de Dakar :

Dans la catégorie étudiant, le Prix est décerné au film « Consommons sainement » réalisé par Céline Sissler GOMIS, Maimouna NIANG et Fatima NIANG, étudiantes en journalisme et communication de l’Institut supérieur des études technologiques appliquées (ISETA).

Les deux groupes lauréats se partageront à part égale 2 millions de Fcfa (3 000 €) pour mener à bien des projets concrets en agroécologie avec l’accompagnement du CNCR et de l’Ambassade de janvier à mai 2021.
Dans le cadre de ce concours, 43 apprenants ont été impliqués et 16 capsules vidéos ont été réalisées pour valoriser le développement de systèmes alimentaires plus durables et plus solidaires. L’Ambassade et le CNCR félicitent chaleureusement les gagnants, ainsi que l’ensemble des participants et des équipes qui les ont encadrés pour leur engagement et leur créativité.
Information à relire sur le site de l’Ambassade de France au Sénégal sur le Prix ALIMENTERRE
Pour la prochaine édition, les lycées agricoles français intéressés pour co-construire une capsule vidéo avec des établissements au Sénégal sont invités à se manifester dès à présent auprès de Maryline Loquet, Conseillère pour l’enseignement agricole à l’Ambassade de France au Sénégal
Contact : maryline.loquet@diplomatie.gouv.fr.