L’expertise de l’enseignement agricole à l’international

La composante « expertise » de la coopération internationale est animée par le réseau CEFAGRI (Conseil Expertise Formation Agricole à l’International), réseau transversal concernant toutes les zones géographiques (Afrique, Amérique latine, Asie, Europe) piloté par le Bureau des Relations Européennes et de la Coopération Internationale (BRECI) de la DGER. Pour la première fois, des rencontres ont été organisées pour favoriser les échanges entre les divers acteurs de l’expertise à l’international de l’enseignement agricole. Elles ont eu lieu les 30 et 31 mars 2023 au LEGTA Le Chesnoy et en distanciel.

Les « experts » de l’enseignement agricole, confirmés ou en devenir, qu’ils soient enseignants, formateurs, directeurs de CFPPA, d’exploitation agricole, animateurs de résothem’ ou de réseaux géographiques, inspecteurs, chefs de SRFD, sont venus de diverses régions (et même d’Outre-Mer en visioconférence) pour échanger et rencontrer les représentants d’organismes avec lesquels travaille le réseau CEFAGRI, venant quant à eux de Paris (FranceAgriMer, Expertise France, France Éducation International, SFERE) ou de Montpellier (service DEFIS de l’Institut Agro, ICRA, réseau FAR).

L’objet de ces rencontres, qui ont réuni 35 personnes en présentiel et 7 en distanciel, était d’une part de se connaître mutuellement, créer des synergies d’actions, dégager des bonnes pratiques en commun, et d’autre part de partager les besoins en termes de profils d’experts, les opportunités de collaboration, les perspectives d’amélioration de travail en commun.

L’expertise, une composante à part entière de la mission de coopération internationale

Les experts de l’enseignement agricole sont tout simplement des praticiens de terrain(s) qui interviennent dans un esprit de co-construction entre pairs, à trois niveaux : pour les contenus de formation, l’ingénierie de la formation, les référentiels, la pédagogie ; la gouvernance organisationnelle (ancrage territorial, politiques de décentralisation, stratégie d’établissement) ; la gouvernance institutionnelle (pilotage, moyens, certification, inspection). Les profils des experts sont donc variés, à l’instar des participants à ces rencontres.

Si l’Afrique, qui a à relever d’importants défis sociaux et agricoles du fait de sa croissance démographique, offre de nombreuses opportunités de coopération avec l’enseignement agricole français, les terrains d’expertise se trouvent aussi sur les autres continents, comme le montre cette carte des projets en cours :

Les bénéfices pour l’expert de l’enseignement agricole sont multiples, de la valorisation de ses savoir-faire à la réflexion sur ses pratiques professionnelles, en passant par le développement de compétences interculturelles et autres soft skills, sans oublier la motivation pour développer de nouvelles actions de coopération internationale. Aussi l’établissement de l’expert y trouve-t-il son compte en termes d’impact sur la qualité de l’enseignement ou la dynamisation de la coopération internationale avec à la clé un renforcement des mobilités, des propositions de stages, des projets en partenariat…

Dans ce contexte, le réseau CEFAGRI a pour objectifs de conduire l’analyse et la structuration de l’expertise à l’international menée par les établissements de l’enseignement technique agricole, et de rendre visible, lisible et mobilisable son vivier d’experts. Le réseau CEFAGRI se trouve à l’interface d’offres et de demandes d’expertises et propose d’accompagner une montée en compétences des experts.

Retrouvez tous les détails sur ces aspects dans les diaporamas suivants :

 

Des synergies avec divers organismes d’expertise à l’international

Tous les organismes représentés lors de ces rencontres ont exposé leur fonctionnement et leurs liens avec le réseau CEFAGRI.

Le service DEFIS de l’Institut Agro Montpellier :

L’Institut Agro dispose à Montpellier d’un service dédié à l’appui aux enseignements et à la professionnalisation des étudiants ainsi qu’à l’expertise à l’international (développement rural, agroalimentaire, appui aux dispositifs de formation, techniques à supérieurs : le service DEFIS, pour « Développement Expertise Formation Ingénierie pour le Sud », relevant du Pôle Tropiques et Méditerranée. Dans le cadre de ses missions d’ensemblier et de coordonnateur de consortium, le service DEFIS s’inscrit également dans le continuum FRIDA (Formation Recherche Innovation Développement Appui à l’enseignement technique), et collabore régulièrement avec l’enseignement technique agricole, ce qui a été le cas à l’occasion du projet AFOP au Cameroun depuis plus de dix ans, ainsi que pour le projet AMES au Congo. Ce Projet d’Appui à la Modernisation de l’Enseignement Supérieur de la République du Congo, se déroulant de 2021 à 2024 pour un budget total de 600 000 euros porté par Expertise France et l’Agence Française de Développement (AFD), comprend quatre composantes que sont la formation par la recherche, des stages de perfectionnement en France, la réforme des référentiels, l’ingénierie technique. C’est dans cette quatrième composante que l’enseignement technique agricole intervient par la mobilisation d’un directeur d’atelier technologique de lycée agricole en tant qu’expert technique en appui à l’élaboration du business plan du Centre Multiservices de Valorisation des Bioressources prévu par le projet à l’Université Marien N’Gouabi de Brazzaville.

France Éducation International :

France Éducation International (FEI), établissement placé sous la tutelle du Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, coordonne de nombreux projets de coopération à travers le monde, dans ses différents domaines d’expertise que sont la coopération en éducation et formation, l’appui à l’enseignement du/en français, et la reconnaissance des diplômes étrangers.

FEI a formulé avec le BRECI/DGER une proposition technique qui a été retenue par le Bénin dans le cadre de son important projet de réforme de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels. Trente lycées techniques agricoles doivent être opérationnels dans les prochaines années. Pour ce faire, une dizaine d’experts de l’enseignement agricole français sont mobilisés autour d’un chef de projet de FEI pour effectuer des missions au Bénin concernant l’élaboration des programmes de formation, des listes d’équipements et la production de ressources pédagogiques de ces nouveaux lycées agricoles.

Le réseau FAR :

Ce réseau international, fort de dix-huit pays membres, a pour mission d’améliorer les dispositifs de Formation Agricole et Rurale.

L’expertise telle que pratiquée par le réseau FAR a pour spécificités de répondre à la demande d’un pays et/ou de l’AFD, avec souplesse et agilité, en favorisant l’expertise Sud, en lien avec le continuum recherche-formation.

Le réseau FAR souhaite renforcer et élargir ses partenariats, notamment avec l’enseignement technique agricole (le réseau FAR fait déjà partie du consortium du projet FABéOc porté par les lycées agricoles de Castelnau-le-Lez et Riscle) et via le réseau CEFAGRI.

FranceAgriMer :

Sous tutelle du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire (MASA), FranceAgriMer est l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, un lieu d’information, d’échange, de réflexions stratégiques, d’arbitrage et de gestion pour les filières françaises de l’agriculture et de la pêche. Par son unité CIPAC (Commission internationale et politique agricole commune), FranceAgriMer assure l’ingénierie des projets de coopération internationale dans le champ de compétences du MASA, hors vétérinaire.

Parmi les projets menés par FranceAgriMer avec la DGER, nous pouvons citer le soutien à un développement rural inclusif et durable en Amérique latine (Équateur, Pérou, Colombie, Bolivie, Paraguay) par la revalorisation et l’accès des jeunes à la formation technique et professionnelle agricole et para-agricole, projet clôturé en 2022.

De même, FranceAgriMer est engagé auprès de la DGER dans le soutien au développement de la formation professionnelle au sein des ISEP (Instituts supérieurs d’enseignement professionnel) au Sénégal, via des missions au Sénégal et des visites d’étude en France.

FranceAgriMer et la DGER travaillent également ensemble dans le cadre d’un accord de partenariat avec l’Algérie pour l’appui à la mise en place d’un centre d’excellence en production laitière.

Dans ces cas, FranceAgriMer organise la logistique des missions des experts mobilisés par le réseau CEFAGRI.

SFERE :

La Société Française d’Exportation des Ressources Éducatives est un bureau d’étude spécialisé dans la gestion de programmes de mobilités d’étudiants internationaux ainsi que dans le conseil et l’assistance technique visant la modernisation des systèmes éducatifs et de formation technique et professionnelle des pays en développement.

Si les liens entre SFERE et le MASA se caractérisent par vingt ans d’actions concrètes de coopération avec divers pays, la première collaboration de SFERE avec le réseau CEFAGRI se fait en 2023 sur le PAFAR (Projet d’appui à la formation agricole et rurale) en Angola. Ce projet de grande ampleur (35 millions d’euros de l’AFD et 5 de l’Union européenne) a pour objectif de revitaliser le système de formation agricole au niveau de l’enseignement secondaire dispensé dans douze instituts techniques agricoles répartis dans le pays, en s’appuyant sur le modèle de l’enseignement technique agricole français. Ainsi, avec un consortium comprenant l’Institut Agro, IRAM, Forhom et Foodprocessing, SFERE et la DGER via le BRECI et le réseau CEFAGRI ont élaboré une proposition technique, retenue par l’Angola, impliquant divers profils d’experts de l’enseignement agricole français.

Expertise France :

Filiale du groupe AFD, Expertise France a pour cœur de métier la coopération technique internationale, avec plus de 50% de son activité en Afrique. Diagnostics, ateliers de concertation, formations : les modalités d’appui proposées par Expertise France sont variées et complémentaires, permettant de répondre à des besoins de court terme comme de concevoir des accompagnements sur le temps long. Son expertise est plurisectorielle, avec par exemple un pôle agriculture qui relève de son Département développement durable.

Pour ses projets à venir impliquant des besoins en formation agricole, Expertise France reste en contact avec le réseau CEFAGRI pour identifier les experts idoines.

Explor :

Proposant du mécénat de compétences au service des projets de coopération internationale, le dispositif Explor est mis en œuvre dans cinq réseaux régionaux multi-acteurs (RRMA). Il permet de mobiliser des salariés, des fonctionnaires, des retraités disposant d’une compétence pour des missions courtes (une à deux semaines) à l’étranger. Ce dispositif s’adresse aux acteurs de la solidarité internationale basés en régions (associations, entreprises, collectivités) souhaitant bénéficier d’une expertise en vue de préparer, mettre en œuvre ou évaluer leurs projets. Les missions  Explor sont financées pour moitié par le RRMA et pour moitié par l’organisme bénéficiaire.

Le RRMA (tel Centraider en région Centre-Val de Loire) se chargeant de la recherche d’experts peut faire appel au réseau CEFAGRI en cas de besoin d’expertise dans le domaine de la formation agricole.

ICRA :

ICRA-global est une fondation dont le siège est aux Pays-Bas, le bureau à Montpellier, avec des représentations en Afrique de l’Ouest et de l’Est et en Amérique latine. Sa vocation est de participer à l’épanouissement de la jeunesse dans le développement rural des pays du Sud, de former des formateurs et professionnels de l’appui-conseil et de fournir des services dans les domaines de l’éducation et de l’agribusiness.

Des passerelles avec le réseau CEFAGRI sont envisagées en fonction des opportunités de projets.

Ces diverses présentations ont donné lieu à des échanges avec l’ensemble des participants, qui ont notamment fait ressortir les valeurs communes : l’expertise à l’international se mène dans un esprit de co-construction, de réciprocité, de partenariat gagnant-gagnant, relayant des politiques publiques telles que celles relatives aux transitions agroécologiques, au bien-être animal, à l’agriculture familiale (sans pour autant négliger l’agribusiness), à l’appui aux filières, en misant sur le continuum formation-installation.

Des échanges de pratiques fructueux entre experts de l’enseignement agricole

La seconde journée de ces rencontres a été dédiée aux témoignages des participants et à leurs échanges de pratiques quant à la participation à des missions d’expertise à l’international, dont voici un exemple : partage d’expérience sur 10 ans de missions en Colombie – par Sandrine Belvèze. Ainsi, un enseignant en agronomie a évoqué sa participation à la co-écriture des référentiels de licence en agriculture biologique de l’Université du Sine Saloum (Sénégal) ; un directeur d’exploitation agricole a parlé de sa mission en Côte d’Ivoire sur le partage de pratiques pour enseigner à produire autrement pour les transitions et l’agroécologie dans le cadre du projet FABA ; une formatrice en CFPPA a présenté ses activités d’expertise en hydraulique et hydrologie ; une chargée de mission en EPL a fait part de son expérience relative à un projet international sur la transhumance ; un enseignant en génie alimentaire a relaté le déroulement de ses missions d’expertise en Russie et en Algérie… Quant aux participants moins expérimentés, ils ont exprimé leur intérêt, leurs motivations pour ce type de coopération internationale. Ces échanges ont aussi permis d’expliciter la notion d’expert, voire de la démystifier.

Dans un deuxième temps, des pistes de préparation de missions ont aussi été abordées. Il s’est agi, avec l’appui et les exemples de missions et de profils d’experts proposés par Expertise France, de voir comment appréhender des termes de références, présenter un CV qui mette en avant les compétences requises pour le projet.

A l’issue de ces rencontres, l’appréciation des participants tient en ces mots :

Tous les participants ont exprimé leur souhait de pouvoir se retrouver régulièrement dans ce type de configuration, très structurant, qui permet de créer du lien, du collectif. On retiendra donc que l’expérience est à renouveler. Ainsi, le comité de pilotage du réseau CEFAGRI initialement prévu va évoluer vers un groupe de concertation sur l’expertise en formation agricole et rurale, auquel participeront tous les organismes présents intéressés. Quant aux experts de l’enseignement technique agricole, ils se verront proposer d’autres types de regroupement, en particulier des temps de formation et de préparation des missions de courte durée à l’international, qui pourront s’organiser en lien avec FranceAgriMer et Expertise France.

Enfin, ces rencontres, en présentant une vision globale des acteurs de l’expertise à l’international de la formation agricole et rurale, ont confirmé le fait que le réseau CEFAGRI répond à une attente de synergie, de mise en lien, pour aller dans le sens d’une mobilisation en « équipe France » de cette expertise.

Pour voir les différentes présentations : DEFIS de l’Institut Agro Montpellier, France Éducation International, Le réseau FAR, FranceAgriMer, SFERE, Expertise France, Explor, ICRA

 

Contacts : Vanessa FORSANS, animatrice du réseau CEFAGRI de l’enseignement agricole, vanessa.forsans@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, chargé de coopération Afrique / ECSI / expertise à l’international au BRECI, Direction générale de l’enseignement et de la recherche – MASA, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

 

 

 

 

 




Journée Européenne organisée par le BRECI, avec le soutien de l’OFAJ à Berlin

Participation des élèves e 1ère S du Lycée agricole de Rouffach et des élèves de la classe Abibac du lycée français Rückertgymansium à la Journée Européenne organisée par le BRECI, avec le soutien de l’OFAJ.

Suite à la proposition du Bureau de Relations Européennes et de la Coopération internationale de faire participer une classe de l’enseignement agricole à une Journée Européenne, la classe de 1ère S du lycée agricole de Rouffach a choisi d’articuler son voyage d’étude autour de cette thématique en  retenant la destination de Berlin, du 3 au 9 juin 2019. A l’occasion de ce déplacement, la classe a pu découvrir les traces de l’histoire à travers la visite de la ville et rencontrer une classe de jeunes allemands du même âge au siège du ministère de l’agriculture allemand.

La matinée du mardi 4 juin a été consacrée à la sensibilisation des jeunes à la citoyenneté européenne à travers la tenue d’un mini conseil de l’Europe autour du thème du bien-être animal. Les élèves de 1ère S ont ainsi rencontré leurs homologues allemands au Lycée Rückert Gymnasium, une classe de 1ère Abibac encadrée par leur enseignante de français Mme Moeller. Après des présentations sous forme de jeu de mémoire sur les principaux sites remarquables de Berlin animée par Mme Baumann, animatrice du réseau Allemagne, Autriche et Suisse auprès du BRECI, chaque élève a travaillé sur l’élaboration d’un label pour le bien-être animal. Afin de se mettre d’accord sur les critères de qualité répertoriés sur une fiche q-sort, chaque groupe « parlementaire » binational a statué sur un cahier des charges précis et crée un nouveau label garantissant le bien-être animal. Après un vote en bonne et due forme, le label retenu a été mis à l’honneur, gageons qu’il inspirera les parlementaires pour la réalisation du véritable label ! Afin d’animer les débats, Vincent Rouseval du Réseau Éducation à la Citoyenneté et la Solidarité Internationale (RED) a joué le rôle de commissaire européen à l’agriculture et a lancé le chantier de travail en précisant que le nouveau label européen devra informer les consommateurs sur les conditions d’élevage et le respect des animaux.

Proposition de label « bien être animal » avec le plus de votes

L’après-midi les deux classes ont été accueillies dans les locaux du ministère de l’agriculture. Après un panorama de l’agriculture allemande présenté par Mme Neuwerth, cheffe du bureau 611 pour les Relations avec les États européens et le Parlement européen, Mme Valérie Dehaudt, fonctionnaire d’échange auprès du ministère de l’agriculture allemand, a brossé un tableau synthétique des missions du ministère de l’agriculture en France. Les élèves ont ainsi pu découvrir les points communs et les divergences entre les deux ministères, tout en mettant en pratique leur connaissance du vocabulaire technique grâce à un quiz sur les spécificités agricoles françaises. A travers une définition franco-allemande de la bio-économie, Mme Dehaudt en charge de cette thématique, nous a sensibilisés à la valorisation des ressources naturelles, une préoccupation d’actualité commune aux deux pays et en lien avec l’agroécologie. Afin de présenter les actions mises en œuvres dans le cadre du Salon International de l’agriculture à Paris, Mme Baumann a diffusé une vidéo pour familiariser les élèves avec les épreuves internationales du concours des jeunes européens (pointage bovin et  commentaire de dégustation de vins français). Cette année les candidats Allemands et Suisses se sont distingués en remportant les premières places, peut-être y aura-t’il de nouveaux candidats motivés pour l’an prochain ?

Séquence AGROCHALLENGE, le jeu de l’agroécologie au ministère de l’agriculture d’Allemagne

Afin d’appréhender les enjeux de l’agroécologie, les élèves ont ensuite participé en petits groupes franco-allemands au jeu de carte Agrochallenge (aux éditions Educagri) animé par M. Vincent Rousval du RED (Réseau d’Education à la citoyenneté et à la solidarité internationale). Les cartes traduites dans les deux langues, représentent des situations-problèmes en lien avec l’agroécologie : l’objectif étant de trouver la carte « solution » répondant au problème posé. Grâce au soutien des animateurs de l’OFAJ (Ann-Charlotte Coussi, stagiaire à l’OFAJ et un étudiant Volontaire) ainsi que des enseignants, Mme Juncker, professeur d’agronomie au lycée agricole de Rouffach et Mme Moeller, enseignante de français au lycée Rückert de Berlin, les élèves se sont investis pleinement et ont mis en pratique leurs connaissances sur les problématiques environnementales de façon ludique.

Un grand merci au Ministère de l’Agriculture allemand qui nous a fait l’honneur de nous accueillir dans ses locaux.

Audrey Baumann