Plongée dans la démocratie alimentaire

Le Lycée de Vendôme a accueilli le séminaire national AlimenTERRE, rassemblant les coordinations territoriales et les enseignants de l’Enseignement Agricole sur le thème central de la « Démocratie alimentaire », du 3 au 5 avril 2024.

L’événement a été organisé conjointement par CENTRAIDER, le Comité Français de Solidarité Internationale (CFSI), l’Institut Agro campus de Florac et le Réseau d’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire.

Durant les trois journées d’échange et de formation, les 35 participants ont collaboré sur l’élaboration des fiches pédagogiques destinées à accompagner les documentaires de la prochaine édition du Festival AlimenTERRE. Ces fiches, riches en éléments thématiques, animations et profils d’intervenants, visent à mieux préparer les projections et les débats qui animeront le festival.

Élaboration des fiches thématiques

La première journée a été marquée par une présentation inspirante de Tata AMETOENYENOU, coordinateur du Festival AlimenTERRE au Togo, et des activités de son organisation OADEL, œuvrant pour une alimentation locale et saine dans une perspective de développement durable.

Conférence de Bertrand Sajaloli

Le 4 avril 2024, le séminaire s’est déroulé au lycée agricole de Vendôme. La matinée a été consacrée à la découverte du concept de démocratie alimentaire, avec une intervention éclairante de Bertrand Sajaloli, Maître de Conférence à l’université d’Orléans et Vice-Président de CENTRAIDER. Il a présenté le projet de recherche PATAMIL, qui vise à promouvoir une alimentation démocratique, juste et équitable, en s’appuyant sur l’exemple de l’État du Tamil Nadu en Inde et les défis liés à la réintroduction du millet dans l’alimentation locale. La matinée s’est prolongée par un atelier »World Café » pour explorer les enjeux de la démocratie alimentaire.

Restitution du World Café

Atelier autour de la pâte à tartiner

L’après-midi a été l’occasion de découvrir de nouveaux outils d’animation et de sensibilisation, dont « La Fresque du Lait » et « La face cachée de la pâte à tartiner industrielle », présentés respectivement par Céline Porcheron et Nathalie Grégoris de l’association ANIS étoilé, ainsi que la mallette pédagogique Rio Terra, exposée par Hadèye FOFANA et Marie-Chiara TORT du GRDR.

La journée s’est clôturée avec le processus d’internationalisation du festival, suivi d’un dîner au lycée agricole.

La dernière matinée, à la salle Ronsard du Minotaure de Vendôme, a mis en lumière les témoignages d’acteurs locaux engagés dans le développement de la démocratie alimentaire en région Centre Val de Loire. Ces témoignages ont porté sur des initiatives telles que le projet « Alimentation durable dans nos lycées agricoles », présenté par Émeline Fay de la DRAAF Centre Val de Loire, la dynamique de la Sécurité Sociale de l’Alimentation, partagée par Paul Froger de l’ADEAR 37, et l’initiative T.I.P.I, exposée par David Allan Ferly du Centre Social Pluriel(le)s.

Les équipes organisatrices ont exprimé leur gratitude envers tous les participants et intervenants pour leur engagement et la qualité des échanges lors de ces trois journées de formation.

Pour en savoir plus : Réseau régional multi-acteur Centraider – Centre Val de Loire, Comité Français de Solidarité Internationale (CFSI), le Réseau d’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale, Festival Alimenterre, Organisation OADEL au Togo, Projet PATAMIL, regards croisés sur l’équité alimentaire.Association Anis étoilée, l’association Grdr Migration-Citoyenneté-Développement, l’ADEAR 37, Centre Social Pluriel(le)s.

Retrouvez les outils d’animation sur le site du Réseau RED – ECSI de l’enseignement agricole, tel que le world café, la Fresque du lait

« Alimentation durable dans nos lycées agricoles » Du pré à l’assiette

Crédit photo de tête d’article : Banque Images Pexel – Sarah Chai

Contacts : Danuta RZEWUSKI et Julien AMOURET, animateurs du réseau ECSI de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr, julien.amouret@educagri.fr, Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise Internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




La formation ALIMENTERRE répond aux QSV

ALIMENTERRE c’est un festival mais c’est aussi l’outil pédagogique phare de la formation assurée par l’Institut Agro, le CFSI et le RED pour enseigner les transitions agricoles et alimentaires.

Du 29 au 31 mars 2023 à St Malo, dans le cadre du plan national de formation Le festival ALIMENTERRE : un outil pour enseigner les transitions a réuni une trentaine d’enseignants et de partenaires associatifs qui ont pu entre autre échanger sur le concept de Souveraineté Alimentaire et les manières d’aborder les Questions Socialement Vives en lien avec des enjeux agricoles et alimentaires.

Conférence de Gilles Maréchal sur la souveraineté alimentaire

Souveraineté , sécurité alimentaire, autonomie alimentaire, quelles différences ?

Gilles Maréchal, chercheur, militant et consultant à terralim et René Louail, paysan qui a vécu de l’intérieur les premières négociations commerciales internationales des années 90  pour la confédération paysanne et via campesina, nous ont rappelé l’histoire du concept de souveraineté alimentaire, sa définition et son actualité dans un monde marqué par la pandémie et la guerre en Ukraine.

« La souveraineté alimentaire est une nécessité pour viser la paix dans le monde – Ce concept est une création du monde paysan sud américain, européen et africain au départ dans les années 90 – C’est le droit des peuples à décider du type d’agriculture et d’alimentation dont ils ont besoin… » Gilles Maréchal – extrait de la  présentation de la conférence.

Comment aborder les algues vertes, le bien être animal, les pesticides, les méga bassines ou encore les régimes alimentaires végétariens en classe ?

Groupe de travail sur les fiches pédagogiques des films ALIMENTERRE 2023

Tous ces sujets font partie de ce que l’on appelle les Questions Socialement Vives (QSV). Elles doivent être abordées en classe aujourd’hui (plan EPA 2) et les chercheurs en didactiques s’intéressent à la question. Marie Cadou est enseignante au lycée agricole de Guigamp et participe à une groupe de recherche sur la question au niveau national pour l’enseignement agricole. Elle a présenté au cours de la formation les fruits de ces expérimentations et observations actuelles lors de la formation.

Le festival ALIMENTERRE représente un très bon support et vecteur pour proposer des échanges et débats sur ces questions très sensibles dans certains territoires. Il est donc important d’être bien « armé » en tant qu’enseignant pour aborder ces sujets en classes, surtout quand le contexte local est tendu. Parmi les conseils et recommandations partagés, nous pouvons retenir qu’il est important de réfléchir à sa posture d’animateur, de créer les conditions d’un réel débat où tous les points de vue peuvent s’exprimer sans risque de jugement ou encore de faire réaliser des cartographies de controverses aux étudiants pour mieux comprendre la complexité des problèmes et les différents points de vue.

Pour aller plus loin, consulter les supports de présentation et les ressources de la formation

Mais ce n’est pas tout…

La suite de la formation a permis aux participants de découvrir la sélection de films de l’édition 2023 du festival ALIMENTERRE, mais pour le grand public, il faudra patienter jusqu’en mai… Les participants ont ainsi travaillé à l’édition de fiches pédagogiques sur chaque film, rencontré un réalisateur de documentaire de la sélection, testé l’outil « la fresque de l’alimentation »,  et ont découvert le prix Alimenterre, l’ ONG CREDI béninoise, des initiatives bretonnes (DRAAF Bretagne/EPA2, Association Xylm, PAT de Fougères) de transitions ou encore réfléchi au concept de souveraineté alimentaire dans nos pratiques pédagogiques.

Un grand merci à l’Institut Agro de Florac pour l’organisation de la formation, aux équipes du CFSI, aux intervenants et aux participants désormais « bien formés » pour lancer le festival 2023 dans leur établissement et leurs régions.

Pour en savoir plus sur la formation et l’outil pédagogique pour enseigner les transitions agricoles et alimentaires : « Le festival ALIMENTERRE, un outil pour enseigner les transitions »

Contacts :

Danuta Rzewuski, Vincent Rousval, animateurs du RED-ECSI de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr et vincent.rousval@educagri.fr et Christian Resche, Institut Agro de Florac-Montpellier, christian.resche@supagro.fr

Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise internationale au BRECI

 




SIA 2023, le lundi à l’international

Les séquences sur le stand du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire s’ouvre sur l’enseignement agricole à l’international. C’est sous l’angle des témoignages que l’action de coopération internationale est révélée au grand public dès lundi 27 février au SIA 2023.

Des formes et des actions variées, une coopération dense, riche en relations humaines et en apprentissages mutuels. L’introduction a marqué les fondamentaux : la coopération européenne et internationale fait partie des 5 missions de l’enseignement agricole. Celle avec l’Afrique est particulièrement vive, elle s’inscrit dans les priorités du gouvernement et se décline selon les 4 engagements pris dans la continuité du discours de Ouagadougou du Président de la République en 2017.

Apports mutuels, découvertes et solidarités

Ils étaient nombreux à venir parler de leur expérience, de leurs projets, ou présenter les grandes lignes du travail de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche ainsi que l’ensemble des réseaux de l’enseignement agricole dans ce domaine.
Qu’il s’agisse de jeunes de l’enseignement agricole accueillis en Afrique de l’Ouest ou de jeunes ivoiriens, sénégalais ou sud-africains venus se perfectionner en France, le regard qu’ils portent sur ces échanges est largement partagé.

Moussa, étudiant en BTSA ACSE au Legta de Figeac

Retenons par exemple le parcours de Moussa, venu du Sénégal et élève du lycée de Figeac. «  Après mon BTS en production animale et végétale, j’aimerais poursuivre en lience pro transformation laitière pour installer dans mon pays un projet de coopérative avec les éleveurs », explique-t-il.

Précious, jeune Sud-Africaine en thèse en France

Precious est venue quand à elle d’Afrique du sud. Après son master en sciences de l’agroalimentaire obtenu à Dijon, elle poursuit aujourd’hui une thèse. « C’est pour moi une chance extraordinaire, et aussi un vrai défi pour le langage, car je suis anglophone. »

Lamine, quant à lui, vient également du Sénégal et étudie au lycée agricole d’Aurillac. « Je crois que ces échanges sont la preuve que nous pouvons tous coexister, nous adapter, sortir de nos zones de confort, découvrir, échanger, travailler sur nos projets de vie, pour nous et nos pays », affirme-t-il.

Importance du collectif, du dialogue et de l’enrichissement mutuel : les actions de coopération internationale menées par l’enseignement agricole favorisent la contribution des élèves à la construction d’une société plus juste, solidaire et durable. Les témoignages de chacun, en ce début de semaine de Salon, en ont donné la plus vivante des preuves.

La coopération du Lycée à l’Ambassade

De gauche à droite : Sonia DARRACQ et Patricia DARJO

Patricia DARJO, directrice de l’EPL de la Roche sur Yon et Sonia DARRACQ, Conseillère aux affaires agricoles à l’ambassade de France au Nigéria ont partagé leur vision, l’une sur la l’importance de la coopération dans la vie des lycées, l’accueil et l’impact de la réciprocité sur les jeunes et la communauté éducative, l’autre sur les projets qui se concrétisent au sein des pays partenaires et le poids sur l’avenir des jeunes, de l’entreprenariat et des professionnels, en particulier auprès des femmes au Nigéria.

Globalement la France accueille près d’un tiers des étudiants africains en mobilité et les établissements de l’enseignement agricole forment plus de 300 apprenants issus principalement du Sénégal, Cameroun, de République de Côte d’Ivoire, du Bénin et de Madagascar.

Les actions conduites mobilisent aussi l’expertise de l’enseignement agricole dans le fonctionnement des établissements de formation agricole, la construction de référentiels et de contenus de formation et du renforcement de capacités. Elles se concentrent tout particulièrement au Sénégal, en Angola, au Bénin et au Cameroun.

Cette séquence « spécial Afrique » était aussi l’occasion de présenter le dispositif du Service civique internationale, piloté par France Volontaires, et d’écouter ces jeunes qui ont fait ce pas de géant pour venir vivre chacun une expérience unique en France, dans l’un des 30 établissements agricoles qui accueillent des volontaires d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Sud et du moyen Orient ou d’Asie pour des durées de 6 à 12 mois. Lamine, Adjoua et Nazaire ou encore Franck et Gnan réalisant un service civique dans les lycée d’Aurillac, de Vire ou encore de la Roche sur Yon retiennent de leur séjour de riches échanges et des savoirs qu’ils ont apportés par leurs missions en tant que service civique mais également des compétences qu’ils ont acquises au cours de leurs expériences dans l’enseignement agricole.

La 3ème temps de ce focus « enseignement agricole et l’international » a été consacré à inviter les lauréats du Prix Alimenterre 2022 : Deux équipes lauréates invitées, Nathan Pirard pour Paroles de paysans et Emmanuel Gangand et Mahaut Roussel pour Sillage.

C’était l’occasion de partager leur projet récompensé par le CFSI, dans le cadre du Prix Alimenterre 2022 qui récompense et valorise les initiatives novatrices et/ou mobilisatrices mises en œuvre par les jeunes dans le cadre de leur parcours scolaire ou non, en prolongement du festival ALIMENTERRE.

Nathan Pirard pour Paroles de paysans a présenté le concept de projection/animation dans les lycées autour du documentaire « Tu nourriras le monde », une initiative étudiante pour sensibiliser le grand public aux enjeux du monde agricole. Ces actions visent à impulser des changements durables au niveau des jeunes participants, des cibles, des établissements, des associations, des partenaires et du territoire. Cette introduction sera l’occasion de le rencontrer pour l’interviewer et en savoir plus sur leurs questionnements que posent le modèle de production d’aujourd’hui et de demain.

Emmanuel GANGAND et Mahaut ROUSSEL ont été lauréat du Prix Alimenterre pour leur projet SILLAGE, issu du Mouvement jeune pour l’agroécologie et l’alimentation durable, qui propose une formation accessible à tous sur la thématique « Renouons avec les sols ».

Toutes ces initiatives récompensées sont de belles illustrations de la philosophie que prône l’enseignement agricole par l’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI). En effet, il est un enseignement habité par des valeurs, les questions de citoyenneté et de solidarité y occupent une place importante, au point de s’intégrer pleinement aux apprentissages dans les établissements. On y parle beaucoup d’ECSI qui s’inscrit dans la mission de coopération internationale de l’enseignement agricole et bien plus largement puisque le ministère est partie prenante dans un groupe de concertation interministériel sur le sujet.

La mission du réseau RED de l’enseignement agricole est un levier important pour l’apprentissage de l’ECSI grâce à l’apport d’outils (Guide de la mobilité, Carnet de mobilité et Guide de l’accueil des volontaires internationaux, ou encore les Open Badges et l’appui à la participation aux festival de film Alimenterre ou au Prix) et de formation à disposition des lycées agricoles.

Pour en savoir plus sur toutes ces questions, retrouvez les informations nécessaires sur les différents sites : Prix Alimenterre, Festival du film Alimenterre, RED, France Volontaires

 

Contact :

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission coopération Afrique / ECSI / expertise internationale au BRECI/DGER,  rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Primés « AlimenTerre » invités au SIA 2022

Les lauréats de la 8e édition du « prix Alimenterre – 2021» sont invités à présenter leurs initiatives, le mardi 1er mars à 11h45 au Salon international de l’agriculture sur le stand du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Le prix Alimenterre contribue à la mobilisation et la sensibilisation du public jeune sur les enjeux agricoles et alimentaires.

Le prix Alimenterre est créé en 2012 par le Comité français pour la solidarité internationale (CFSI), en partenariat avec la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce prix soutient les initiatives novatrices mises en œuvre par les jeunes en faveur de l’agriculture et de l’alimentation durable et solidaire. Les lauréats sont invités chaque année à présenter leurs projets lors de l’édition du Salon international de l’agriculture.

Les lauréats 2021 du prix Alimenterre
« Jeunes et engagé(e)s pour un meilleur vivre ensemble»

Les élèves du collège Jacques Twinger à Strasbourg (Bas-Rhin) ont mis en place un livre de recettes éco-citoyennes, élaboré en binôme avec les enfants de l’orphelinat « Maison des enfants » au Cameroun. Le livre aborde de nombreuses thématiques autour de l’alimentation durable et solidaire. La dimension internationale du projet contribue à sensibiliser les jeunes générations aux interdépendances alimentaires internationales.

« Soupe durable et solidaire »

Sensibilisés au choix des fruits et légumes de saison, aux productions locales et au problème du gaspillage alimentaire, les élèves du lycée agricole Pierre André Chabanne de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente) ont confectionné une soupe à partir de produits qui n’étaient plus vendables dans les grandes surfaces. Leur démarche vise à mettre en avant les pratiques pour réduire le gaspillage alimentaire.

« Web TV alimentation durable»

À la suite du festival Alimenterre, quatre élèves en terminale Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV) du Campus Vert d’Azur d’Antibes (Alpes-Maritimes) ont créé une Web TV pour sensibiliser aux enjeux de l’alimentation durable. Ils créent des supports vidéo professionnels autour de projets pédagogiques initiés dans leur formation.

Si vous êtes un établissement agricole souhaitant valorisez vos initiatives en faveur du développement de modèles agricoles et alimentaires vertueux, plus durables et plus solidaires, lancez-vous et participer à l’édition 2022, avant le 15 mars 2022

La participation est ouverte aux jeunes de 14 à 25 ans. La candidature doit être déposée au plus tard le 15 mars 2022 par une association ou un établissement d’enseignement secondaire et supérieur. Les lauréats recevront une contribution financière afin de valoriser leurs projets et seront invités au Salon international de l’agriculture 2023 afin de les présenter.

Contacts :

Danuta RZEWUSKI, Vincent ROUSVAL, animateurs du RED de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr – vincent.rousval@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

CFSI : festival@cfsi.asso.fr