L’Afrique au SIA 2024

Le Salon International de l’Agriculture est un rendez-vous incontournable pour les acteurs de la coopération de l’enseignement agricole avec l’Afrique subsaharienne.

Dès l’entrée dans le pavillon 5 du SIA 2024, les visiteurs se retrouvent en Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Rwanda ou au Cameroun !

Les opportunités de rencontres et d’échanges sont nombreuses sur les stands de ces pays, mais aussi lors de conférences et autres side-events, en particulier pour les partenaires et les établissements des réseaux Afrique de l’enseignement agricole.

Le Nigeria s’expose

Si le Nigeria a participé à de précédentes éditions du SIA par la présence d’importantes délégations, pour la première fois en 2024 ce pays dispose d’un stand, aux dimensions imposantes et aux activités débordantes. Un Business Event organisé par Sonia Darracq, Conseillère aux affaires agricoles à l’ambassade de France à Abuja, a réuni de nombreux agroentrepreneurs du Nigeria, sans oublier les mises en relation avec des producteurs et négociants français. Le stand a également reçu la visite du Ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français·es de l’étranger, Franck Riester, ainsi que de la Secrétaire d’État auprès de la Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou.
Ce fut l’occasion de valoriser les partenariats en cours, dont l’ambitieux projet WATEA (Women in Agricultural Technical Education and Apprenticeship in Nigeria).

La coopération dans le domaine de la formation agricole n’a en effet pas été en reste. Par exemple deux représentants de la NBTE (National Board for Technical Education, un organisme qui dépend du Ministère Fédéral de l’éducation nigérian), après divers échanges sur le stand du Nigeria, notamment avec la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER-Bureau des relations européennes et de la coopération internationale), sont allé visiter le lycée agricole de La Bretonnière (77), afin d’observer in situ les dispositifs de formation et d’explorer les possibilités de collaborations et de partenariats pour renforcer les programmes d’acquisition de compétences au Nigeria.
Par ailleurs, suite à l’accueil de la délégation nigériane du projet WATEA venue en visite d’étude en France en décembre 2023, la directrice de l’EPL de Surgères, Marie-Pierre Gousset, est venue exprimer son envie et son intérêt d’aller plus avant dans cette coopération, qui pourrait concerner plusieurs filières, telles que le cacao, la meunerie, le poisson fumé, nécessitant un renforcement de capacités.

Côte d’Ivoire, questions aviculture et cuniculture

La participation au SIA de la délégation du Ministère des ressources animales et halieutiques (MIRAH) avait pour objectif principal l’imprégnation des questions de biosécurité avec les professionnels des filières avicole et cunicole. Outre diverses rencontres et visites organisées par le truchement de la Direction générale de l’enseignement et de la recherche avec la Direction générale de l’alimentation, la délégation ivoirienne a eu un temps d’échange important avec le BRECI, VetAgroSup, France Vétérinaire International, et Éric Leleu, expert national biosécurité. Ont ainsi pu être abordées l’organisation de l’enseignement agricole en France et son expertise, l’organisation de la gouvernance sanitaire en France et en Côte d’Ivoire, la réglementation sur la biosécurité européenne et française.
Il en est ressorti la nécessité d’un accompagnement dans la formation des formateurs en biosécurité, y compris avec l’expertise de l’enseignement technique agricole via le réseau CEFAGRI de la DGER ; de la signature d’un MoU avec la DGAL incluant les questions de formations ; d’un accord cadre de coopération entre MIRAH et DGER.

Partenariats avec l’Institut national de formation professionnelle agricole

« Coopération internationale et enjeux de formation et insertion agricoles », tel était le thème de la séance organisée et animée par le réseau Afrique de l’Ouest de la DGER avec l’Institut national de formation professionnelle agricole (INFPA) sur le stand de la Côte d’Ivoire au SIA. Après une ouverture par le Directeur général de l’INFPA, le chargé de coopération Afrique subsaharienne et le chef du BRECI, le film Agri-cultures – La coopération internationale / La Côte d’Ivoire a été projeté. La parole a ensuite circulé parmi les participants (responsable des partenariats à l’INFPA, directrices d’EPL, ancien directeur d’EPL devenu chef de SFD, services civiques ivoiriens, animateurs de réseaux, représentants de la recherche agronomique ivoirienne, de la Fédération nationale des communes pastorales…), comme autant de témoignages d’actions et de perspectives de coopération franco-ivoirienne en matière de formation agricole.

Dans le prolongement du SIA, l’EPL du Morvan a reçu la visite de deux personnes de l’INFPA, dont le directeur de l’École d’aquaculture de Tiébissou, avec lequel un partenariat a été initié un an auparavant . L’objectif de cette visite était le suivi des services civiques et le renforcement du partenariat.
À l’issue des trois jours de rencontres, les partenaires se sont accordés pour les perspectives suivantes : le renouvellement de l’accueil en service civique par l’EPL du Morvan de deux étudiants de Tiébissou pour l’année scolaire 2024-2025, et l’organisation d’un voyage d’étude en Côte d’Ivoire en 2025 de la classe de BTSA aquaculture, avec une visite préparatoire à Tiébissou de deux enseignants du Morvan à l’automne 2024.

Volontaires internationaux en visite au SIA

Les six Ivoiriens, étudiants issus de l’INFPA, effectuant une mission de service civique en lycées agricoles français ont tous participé au SIA 2024, accompagnés de leurs tuteurs ou de l’équipe de direction des établissements d’accueil.
C’est également le cas des trois services civiques du Togo et de certains du Bénin et du Sénégal. À cette occasion, ont pu être tournées quelques séquences du film en préparation sur l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) dans l’enseignement agricole.

Conférences à ne pas manquer

Les services civiques ouest-africains comme les membres des réseaux Afrique ont pu assister à plusieurs conférences en lien avec leurs centres d’intérêt.
La désormais traditionnelle conférence du Ministre d’État de Côte d’Ivoire en charge de l’agriculture avec pour thème cette année « Productions vivrières et souveraineté alimentaire : défis et perspectives de développement » a fait salle comble. Il est à noter que parmi les opportunités d’investissement pour la souveraineté alimentaire, le conférencier a souligné l’importance du partenariat pour l’innovation technologique et la formation.
Le CIRAD et l’AFD ont proposé la conférence « Comment gérer la fertilité des sols pour renforcer la souveraineté alimentaire en Afrique ? » qui a abordé la question des approches agroécologiques fondées sur le recyclage des éléments minéraux via les matières organiques diverses et l’utilisation de légumineuses en lien avec la productivité des cultures annuelles en Afrique.
Sur le stand de l’AFD, le Nigérien Ali Bety a apporté son éclairage sur le sujet « Orienter l’agriculture irriguée vers l’agroécologie pour renforcer la souveraineté alimentaire et la résilience climatique : l’expérience du COSTEA (Comité Scientifique et Technique pour l’Eau Agricole) ». Par ailleurs Grand Témoin des rencontres des réseaux Afrique 2024, Ali Bety a aussi pu retrouver et échanger avec des membres du réseau Afrique de l’Ouest, notamment autour de projets de lycées agricoles avec l’Afrique liés à l’élevage ovin et la transhumance.

2024 – Ovinpiades mondiales

19 % de la production ovine mondiale est africaine. Aussi la participation aux Ovinpiades mondiales est-elle l’un des projets du réseau Afrique de l’Ouest, qui a de ce fait été invité par les organisateurs (Inn’ovin/Interbev) au lancement presse de cet événement lors du SIA2024.
Une quinzaine de délégations étrangères, venant de tous les continents, est invitée à participer à la troisième «Coupe du Monde des Jeunes Bergers» qui se déroulera du 25 mai au 1er juin 2024. La précédente édition internationale date de 2014.

Au programme : huit épreuves qui seront disputées au cours d’une compétition itinérante afin de découvrir la diversité de l’élevage ovin. Après être accueillies à Paris, les équipes embarqueront dans un bus habillé aux couleurs des Ovinpiades vers le Limousin, l’Aveyron, l’Auvergne, la Bourgogne et reviendront en région parisienne pour la remise des prix à la Bergerie nationale de Rambouillet. Telle est l’invitation d’Inn’ovin.

Le réseau Afrique de l’Ouest a donc inscrit et invité trois équipes, chacune composée d’une étudiante et d’un étudiant en formation dans les établissements de ses partenaires : l’École d’élevage de Kétou, de l’Université nationale d’agriculture (UNA) du Bénin ; l’École d’élevage de Bingerville, de l’INFPA de Côte d’Ivoire ; l’IFAD élevage de Barkoissi, de l’APCFAR (Association professionnelle des centres de formation agricole et rurale) du Togo. Afin d’établir un lien avec les professionnels et organisations locales de la filière ovine, chaque binôme de participants sera accompagné par un représentant de la Fédération nationale des communes pastorales (FNCP). Ces trois équipes seront accueillies au BRECI-DGER dès le 21 mai, puis chacune sera dirigée vers un lycée agricole pour parfaire pendant trois jours son entraînement aux épreuves des Ovinpiades mondiales.

De belles aventures de coopération à suivre, en attendant de se retrouver au SIA 2025 !

Retrouvez plus d’information : projet WATEA – Visite d’étude en France en décembre 2023,  WATEA sur Instagram,  le film Agri-cultures – La coopération internationale / La Côte d’Ivoire, La coopération avec l’INFPA Aquaculture,  de la côte d’Ivoire au Morvan,

Contact : Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr, William Gex, animateur du réseau Nigeria, william.gex@educagri.fr, Vanessa Forsans, co-animatrice du réseau Afrique de l’Ouest, vanessa.forsans@educagri.fr

 

 

 

 




Afrique Subsaharienne – L’école sans l’Etat ?

L’école sans l’Etat ? La « suppléance » éducative en zone rurale et prériurbaine en Afrique Subsaharienne

– Webinaire, le 28 février de 14h00 à 15h30
  • Animé par Elodie Riche, Linda Zanfini, Rohen d’Aiglepierre

Intervenants :

  • Moriké Dembélé, Sociologue, MaCoTer (Université de Bamako)
  • Gilles Holder, Anthropologue, Co-directeur de MaCoTer, CNRS

Dans nombre de pays en développement, faute d’offre scolaire publique ou privée, les populations développent des solutions éducatives qu’on peut qualifier de « suppléantes ».

Un programme de recherche porté par le laboratoire MaCoTer s’est penché sur le cas des écoles « suppléantes » ou « spontanées » dans les espaces ruraux et périurbains du Mali, pour comprendre leur étendue, leur fonctionnement, leur apport et leurs limites.

La séance permettra de questionner la pertinence de ces solutions palliatives, la manière dont les États locaux peuvent les encadrer, le soutien que l’aide au développement peut leur accorder.

Les échanges se tiendront en français sans traduction simultanée.

S’inscrire au webinaire en ligne

En savoir plus sur les conférences au SIA2024 du lundi 26 au jeudi 29 février 2024 – stand CIRAD-AFD

Crédit photographique : site AFD




Les conférences CIRAD-AFD au SIA2024

Les conférences au SIA2024 du lundi 26 au jeudi 29 février 2024 – stand CIRAD-AFD

  • Conférence : Comment gérer la fertilité des sols pour renforcer la souveraineté alimentaire en Afrique ?

Mardi 27 février, 15:30 – 17:30, Espace 2000 au Pavillon 1 et retransmission en ligne

  • Conférence : Le CIRAD au cœur des territoires ultramarins

Lundi 26 février, 15:00 – 16:30, Stand groupe AFD-CIRAD

  • Conférence: La Grande Muraille verte face aux défis de la diversité des terroirs sahéliens : la nécessaire mobilisation de toutes les expertises

Mercredi 28 février­, 10:30 – 12:00, Stand groupe AFD-CIRAD

  • Conférence : Déconstruire des idées reçues sur le foncier rural dans les pays du Sud

Mercredi 28 février, 15:00 – 16:30, Stand groupe AFD-CIRAD

  • Conférence : Que seraient nos sols sans fumier ?

Jeudi 29 février, 11:00 – 12:30, Stand groupe AFD-CIRAD

  • Conférence : Orienter l’agriculture irriguée vers l’agroécologie pour renforcer la souveraineté alimentaire et la résilience climatique : l’expérience du COSTEA

Jeudi 29 février, 15:00 – 16:30, Stand groupe AFD-CIRAD

Rendez-vous au stand conjoint Groupe AFD-CIRAD, Pavillon 4, allée D, stand n°144 pour en savoir plus !



La DGER dans le paysage scientifique mondiale

Retour sur la participation de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche du Ministère français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire au Word Science Forum en Afrique du Sud du 5 au 9 décembre 2022.

Le World Science Forum s’est tenu à Cape Town  sous le patronage d’institutions prestigieuses comme l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Conseil international de la science (CIS), l’Association américaine pour le progrès de la science (AAAS) et le Conseil consultatif scientifique des académies européennes (EASAC). Comme son nom « WF2022 : Science for Social Justice », ce forum était dédié à la contribution essentielle que la science est appelée à apporter à la création d’un monde plus égalitaire, équitable et juste en ces temps sans précédent, marqués par des défis mondiaux tels que la pandémie de COVID-19, le changement climatique et la pauvreté persistante. Au total, ce sont 5 sessions plénières, 40 sessions thématiques et des évènements parallèles, au cours desquels il a été discuté de la manière dont la production et l’application de nouvelles connaissances pourraient et devraient défier l’inégalité, l’injustice, la destruction environnementale et la marginalisation. La DGER-MASA a activement participé à 3 de ces évènements.

14ème Assemblée Générale de l’Académie Africaine des Sciences

L’African Academy of Sciences (AAS) est une organisation panafricaine apolitique et à but non lucratif dont le siège est à Nairobi et qui a conclu un accord d’hébergement avec le gouvernement du Kenya. La vision de l’AAS est de voir des vies transformées sur le continent africain grâce à la science. C’est la seule Académie continentale en Afrique qui bénéficie du soutien et de la reconnaissance de l’Union africaine, ainsi que de plusieurs gouvernements et partenaires internationaux majeurs.

Elle organisait, en marge du World Science Forum, sa 14ème Assemblée Générale et a invité la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche à délivrer un discours lors de la session d’ouverture de cette AG. Représentée par la Directrice Adjointe du F’SAGRI, la DGER a réaffirmé ses priorités en terme de coopération en soulignant notamment les nombreux projets actuellement en cours en Afrique mais aussi exposé sa vision d’un continuum Recherche – Innovation – Enseignement, incitant les chercheurs à partager plus largement les résultats de leurs recherches pour en faire profiter la société civile.

1ère Assemblée Générale de TSARA

Neuf mois après son lancement au Salon international de l’agriculture 2022, la première assemblée générale de l’initiative TSARA (Transformer les Systèmes Alimentaires et l’agriculture par la Recherche en partenariat avec l’Afrique) s’est tenue le 5 décembre à Cape Town en Afrique du Sud. Elle pose la première pierre de sa mise en œuvre avec ses 19 membres français et africains, issus de 11 pays, ainsi que d’autres participants. En marge du World Science Forum 2022, cette réunion organisée par INRAE, le Cirad et l’Agricultural Research Council (ARC) en présence de délégations de haut niveau, a été l’occasion de mettre en place la gouvernance et d’établir le calendrier opérationnel de l’initiative internationale. L’initiative TSARA a l’ambition de renforcer les coopérations de recherche en partenariat pour promouvoir une agriculture, des systèmes alimentaires et des paysages agricoles, pastoraux et forestiers durables. Cette initiative est au service de multiples enjeux en Afrique, et au-delà en Europe et dans le monde, sur des sujets tels que la sécurité alimentaire, la lutte contre le réchauffement climatique, le renforcement de la biodiversité, la santé des hommes, des animaux et des écosystèmes ainsi que l’emploi des jeunes et l’équité femmes-hommes.

Cette première assemblée générale a été l’occasion de doter l’initiative TSARA d’une gouvernance: un secrétariat opérationnel constitué de 12 institutions, 10 africaines et 2 françaises, représentant une grande diversité géographique. La présidence sera assurée sur la base d’un binôme d’instituts co-présidents, le Cirad et l’ARC en 2023 puis INRAE et ISRA par la suite. Mais elle a aussi permis à chacun des 8 groupes thématiques (les sols, l’eau et la forêt sous contrainte de changement climatique; la transition agroécologique de l’agriculture et de l’élevage; la durabilité des systèmes alimentaires; la santé des hommes, des animaux et des paysages; le travail et l’emploi) de présenter l’état d’avancement de leur travail, permettant de fonder la trame de l’agenda scientifique de TSARA et de son plan d’actions 2023-2025.

« CHALLENGES OF URBANIZATION : FOOD SECURITY IN AFRICA »

Cette session était dédiée au défi que représente la sécurité alimentaire en Afrique, continent en proie actuellement à une urbanisation grandissante. En effet, les villes africaines connaissent l’un des taux de croissance démographique les plus élevés au monde. Selon les Perspectives de l’urbanisation mondiale des Nations Unies, le nombre d’habitants de l’Afrique, qui s’élève à 1,1 milliard, doublera d’ici 2050. Les zones métropolitaines seront à l’origine de 80 % de ce développement, et de nombreuses personnes vivront dans des établissements informels. De nombreux problèmes découleront de ce degré d’expansion, notamment la surpopulation urbaine, la pauvreté croissante et le délabrement des infrastructures. Plus important encore, le déclin de la population rurale affecte la capacité des communautés à répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels de base des populations urbaines.

Lors de cette session a été discutée une nouvelle perspective de la sécurité alimentaire, une perspective qui met l’accent sur sa disponibilité, son accessibilité, son utilisation, sa stabilité, son agencement et sa durabilité. Cette nouvelle perspective devrait contribuer au développement durable aux niveaux local, national, régional et international. Pendant cette session, la Directrice Adjointe du F’SAGRI a présenté la contribution de la DGER à ces réflexions au travers des nombreuses activités de coopération en Afrique, citant notamment l’initiative TSARA et le F’SAGRI. Elle a illustré ses propos en évoquant le projet proposé par le F’SAGRI ‘Initiating Food Sovereignty in South African Township’, visant à développer un circuit de distribution alimentaire local, durable, s’appuyant sur les petits agriculteurs issus des communautés. De nombreux échanges fructueux, portant notamment sur les demandes de nouvelles universités pour rejoindre le F’SAGRI, ont suivi les présentations.

La place de la DGER réaffirmée

Au cours de cette semaine à Cape Town, la Direction de l’enseignement et la recherche du MASA a montré la valeur de sa contribution dans le paysage scientifique mondial. Au travers de ses nombreuses coopérations sur le territoire africain, elle propose sa vision en réponse à des problématiques universelles dont l’urgence ne fait plus doute, en contribuant à la justice alimentaire notamment.

Cette semaine a aussi été l’occasion pour le F’SAGRI de plaider pour une science impliquant les universités historiquement défavorisées. Au cours de ses différentes interactions, la Directrice Adjointe a reçu les demandes de 3 universités pour rejoindre l’institut, portant leur nombre à 7 et étendant la zone d’influence de l’institut sur 4 provinces sud-africaines.

Photo de tête d’article : Représentants des 12 institutions (10 africaines et 2 françaises) de la gouvernance de l’initiative TSARA lors de sa première assemblée générale.

Contacts :

Séverine JALOUSTRE, Adjointe au Directeur, F’SAGRI – French South African Agricultural Institute – severine.jaloustre@ul.ac.za

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr