15ème Rencontres de l’action internationale des collectivités territoriales

La 15e édition des « Rencontres de l’action internationale des collectivités territoriales » sera organisée par Cités Unies France les mercredi 23 et jeudi 24 octobre 2024, au Pavillon d’Armenonville Paris 16ème

Chaque année, cet événement permet aux collectivités françaises et étrangères – petites, moyennes et grandes villes, départements, régions, métropoles et autres intercommunalités – de se rassembler, d’effectuer un bilan prospectif des enjeux de l’action internationale des collectivités territoriales, d’envisager de nouvelles perspectives d’échanges et de créer des liens ainsi que des opportunités de coopération.

Dans un format renouvelé, les 15èmes Rencontres s’articuleront autour de l’axe suivant : « La Diplomatie des territoires : les singularités de la coopération décentralisée ».

De multiples conférences, des ateliers thématiques variés et plusieurs réunions géographiques et régionales, se succèderont au cours de cette journée et demie, afin de favoriser les échanges entre les collectivités et leurs partenaires, français comme étrangers autour des enjeux liés à l’action internationale des collectivités territoriales.

Les Rencontres de l’AICT sont organisées avec leurs partenaires historiques : le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, l’Agence française de développement et le projet PLATFORMA, co-financé par l’Union européenne.

Les inscriptions seront ouvertes à partir du 15 juin 2024, et le programme des Rencontres sera mis en ligne à partir du mois de juin sur le site dédié aux Rencontres de l’AICT.
A noter – changement de lieu par rapport aux éditions précédentes



Appel Jeunesse 2024 – Coopération décentralisée

Les appels à projets en soutien à la coopération décentralisée de 2024 – Appel Jeunesse 2024

Appel Jeunesse : soutien des initiatives de coopération décentralisée en matière de jeunesse et de volontariat, d’éducation de base et de formation professionnelle

La Délégation pour l’action extérieure des collectivités territoriales du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères annonce la liste de ses appels à projets en soutien à la coopération décentralisée pour 2024 et particulièrement l’appel consacré spécifiquement aux projets basés sur les politiques jeunesse, la mobilité et l’accueil des jeunes en lien avec des thématiques conformes aux ODD.

Calendrier 2024 des appels à projets du MEAE en soutien à la coopération décentralisée
Retrouver la note des Appels à projet en soutien à la coopération décentralisées 2024

Les établissements de l’enseignement agricole sont invités à prendre contact avec les collectivités territoriales de leur région pour connaître les projets de coopération décentralisées à intégrer ou à co-construire en tant que partenaire territorial.

 




AFOP : un nouveau chapitre

Deux cheffes de Service Régional de la Formation et du Développement français ont contribué à la dernière phase du programme de rénovation de l’enseignement agricole au Cameroun (AFOP) lors de deux missions d’expertise, en juin et octobre 2022.

Dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) signé entre la France et le Cameroun, le Gouvernement du Cameroun a entrepris la rénovation du dispositif national de formation et d’insertion professionnelles du secteur agropastoral et halieutique porté par le Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et des pêches (AFOP). Celui-ci a pour finalité de contribuer à l’emploi des jeunes et à la croissance des territoires ruraux au Cameroun. Engagé depuis près de 14 ans, il s’agit à présent d’une part de pérenniser les acquis, d’autre part de transférer les compétences du programme AFOP à l’État et aux Collectivités Territoriales du Cameroun.

D u 11 au 13 Octobre 2022, près de 70 personnes se sont retrouvées en ateliers à Yaoundé pour envisager les différentes hypothèses de transfert et définir les activités permettant d’élaborer un plan d’action en ce sens. Autour de la table, on comptait les différents ministères impliqués, les collectivités territoriales, les autorités traditionnelles, les représentants des personnels des centres et des écoles de formation accompagnés par AFOP sans oublier la profession agricole. Pour la France, le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire était représenté par Rachid BENLAFQUIH (DGER), Anne DETAILLE et Marie Catherine ARBELLOT DE VACQUEUR (cheffes de SRFD respectivement à la DRAAF Occitanie et à la DRAAF Bourgogne Franche-Comté), Franck LAPRAY (Inspection de l’Enseignement Agricole), sans oublier la présence de l’Institut de Montpellier Sup Agro.

Déconcentration et décentralisation de la formation

Sur la base des travaux présentés par l’IRAM (Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement basé à Paris), une partie des discussions a porté sur la mise en œuvre d’un niveau régional déconcentré et décentralisé de la formation professionnelle agricole. Si les récents textes réglementaires relatifs à la décentralisation au Cameroun fixent un cadre en termes de développement rural et de formation professionnelle, beaucoup de précisions restent encore à apporter sur les compétences des différents acteurs. La concrétisation de la relation État Région doit encore s’écrire sur de nombreux points.

Les participants à ces travaux se sont quittés sur la base d’un plan d’actions pour un transfert de compétences de l’État vers les Collectivités Territoriales, au bénéfice des centres et des écoles de formation aux métiers agro-sylvo-pastoraux et halieutiques. Celui-ci doit maintenant être présenté dans les prochaines semaines aux autorités camerounaises mais aussi à l’Agence Française de Développement en charge du suivi du C2D (Contrat de Désendettement et de Développement).

Une expérience française comme exemple

Tout au long des présentations et des débats, l’expérience française d’un échelon déconcentré de l’enseignement agricole, les Services Régionaux de la Formation et du Développement (SRFD), a pu être valorisée : gestion des personnels, relations aux acteurs du territoire, gouvernance des centres de formation, … les points d’éclairage ne manquaient pas sur le rôle de l’État à l’échelle des régions. Il en était de même pour les sujets de collaboration avec les Collectivités Territoriales : la thématique de l’insertion et de l’installation agricole a plus particulièrement retenu l’attention.

Des enjeux stratégiques en commun

Si les réalités géographiques et socio-économiques de la France et du Cameroun sont très différentes, les deux pays n’en partagent pas moins plusieurs enjeux stratégiques : la recherche de la souveraineté alimentaire, la formation des futurs professionnels de la pêche et de l’agriculture aux compétences de la transition agroécologique et de l’adaptation au changement climatique. Au Cameroun, ces préoccupations se doublent également d’un défi de développement d’une économie formelle, et de stabilité politique sur fond de menaces terroristes dans plusieurs zones du pays.

Article proposé par Marie Catherine ARBELLOT DE VACQUEUR, cheffe du SRFD Bourgogne-Franche Comté, et Anne DETAILLE, cheffe du SRFD Occitanie, marie-catherine.arbellot-de-vacqueur@agriculture.gouv.fr, anne.detaille@agriculture.gouv.fr

Contacts :

Vanessa FORSANS, animatrice du réseau CEFAGRI, vanessa.forsans@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr