Une délégation du Togo au SPACE

La France recevait mi-septembre une délégation du ministère togolais de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural (MAEDR). Cette délégation a débuté sa visite par trois jours en Bretagne dans le cadre du salon SPACE, autour d’un programme concerté notamment avec les équipes du ministère de l’agriculture et de l’alimentation française (BRECI), la Direction Régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et des établissements d’enseignement agricole, puis s’est rendue en région parisienne.

La délégation togolaise était conduite par le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural, Antoine Gbegbeni. Elle était composée de directeurs centraux du ministère et de responsables de structures techniques chargées de la promotion des agropoles, de la structuration des filières, de la formation et du financement agricoles, de l’élevage et des intrants agricoles. Elle était appuyée par la Conseillère du Président de la République, Karine de La Guéronnière, accompagnée par Jérôme Frouté, conseiller économique pour la zone Togo-Bénin auprès de l’ambassade de France. La mission était bâtie autour de la feuille de route agricole du Togo et des priorités que le pays s’est fixé en termes de productions végétales et animales. Il s’agit pour ce pays d’Afrique subsaharienne, ancré dans plusieurs espaces économiques significatifs, d’intensifier les productions végétales et animales pour assurer sa souveraineté alimentaire, mais aussi de faciliter l’accès des agriculteurs aux financements et à la terre notamment par le biais d’une réforme foncière et de développer le secteur de la transformation des produits pour créer de la valeur et des emplois pour les jeunes, à travers par exemple la création d’agropoles.

Un autre enjeu d’importance est celui de la formation agricole et rurale, comme a pu l’appréhender la mission, menée au Togo en avril 2023, par le réseau Afrique de l’Ouest de l’enseignement agricole, associant des représentants d’établissements agricoles français publics et privés. L’enseignement agricole au Togo est sous tutelle de trois ministères (dont le MAEDR), comporte l’Association Professionnelle des Centres de Formation Agricole et Rurale (APCFAR) regroupant 67 établissements, auquel s’ajoutent des Instituts de Formation en Alternance pour le Développement (IFAD) spécialisés en aquaculture et en élevage, sous tutelle de la Présidence via l’Agence Éducation Développement (AED).

Visites en Bretagne

Le séjour a commencé en Bretagne par la visite de deux établissements d’enseignement agricole, le Lycée agricole Les Vergers de Dol-de-Bretagne du réseau CNEAP et l’EPL de Saint-Aubin du Cormier.

Ces visites ont permis des échanges fructueux sur les missions de production–formation-expérimentation des lycées agricoles qui leur permettent de mener des projets au cœur et au service des territoires, permettant de faire un parallèle avec le réseau des IFAD, avec lesquels des établissements du CNEAP ont déjà entamé une coopération.

En présence d’Éric Plaze, chargé de coopération internationale à la DRAAF/SRFD Bretagne, il a aussi été question d’échanges d’étudiants français et togolais, de l’accueil de jeunes en mission de service civique et du possible renforcement des coopérations en termes d’ingénierie pédagogique et d’accompagnement pour l’ouverture des prochains IFAD.

La délégation a également souhaité visiter plusieurs sites bretons de transformation. Il y a été question de l’importance de la structuration des filières végétales, du dimensionnement des usines et des outils de transformation, permettant d’augmenter la compétitivité des productions de lait et de viande. Ont ainsi été rencontrés les groupes CCPA, AVRIL, MIXSCIENCE, ainsi que le laboratoire ARTEMIS à Janzé et Bruz en Ille-et-Vilaine.

Les membres de la délégation ont ensuite participé au SPACE, le plus grand salon international de l’élevage en Europe, où ils ont passé deux jours intenses à la rencontre d’entreprises françaises intéressées par un investissement au Togo et prêtes à accompagner les professionnels togolais dans le développement de leurs filières animales et végétales. Ils sont également passés sur les stands des différentes familles de l’enseignement agricole français et ont échangé avec des chefs d’établissements mais aussi avec des élèves en partance pour le Togo. En effet, des élèves de plusieurs établissements bretons, en particulier du CNEAP, réalisent chaque année des stages au sein de structures togolaises en agroforesterie, agroécologie, autour de la petite enfance,… parmi eux six élèves du Lycée ISSAT de Redon s’apprêtant à partir 15 jours à la découverte de la culture togolaise, en lien avec le projet du centre de ressources EKOFODA en formations agroécologiques.

Enfin, Madadozi Téziké, Secrétaire général du ministère, s’est entretenu avec Yves Auffret, Directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Anne Louyot, Conseillère diplomatique du Préfet de la Région Bretagne. Il a présenté les actions engagées dans le cadre de la feuille de route gouvernementale « Togo 2025 » et appelé à un renforcement de la coopération agricole entre la France et le Togo.

Rencontres institutionnelles à Paris

Après ce passage en Bretagne, la délégation s’est rendue à Rungis autour de diverses rencontres de professionnels du secteur de l’agro-alimentaire et le jeudi 14 septembre, le ministre togolais du MAEDR a tenu une conférence à laquelle ont assisté les représentants d’une quarantaine d’entreprises françaises prêtes à investir dans les secteurs clés. Il a rencontré à cette occasion la Secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou. La présence du secteur privé français était importante, signe d’un intérêt renforcé pour le Togo. De même, les représentants togolais ont montré leur volonté de faire de la France leur partenaire de référence dans la mise en œuvre de la feuille de route agricole et agroalimentaire du Togo. En clôture, le ministre Gbegbeni a invité les entreprises françaises aux prochaines « Rencontres Agro Togo-France » qui se tiendront à Lomé à la fin de l’année.

La venue de cette délégation ministérielle togolaise a été perçue de part et d’autre comme une réussite et le signe d’une relation agricole franco-togolaise renouvelée. Elle confirme aussi les diverses perspectives de coopération dans le secteur de l’enseignement agricole. Et si le ministère togolais a déploré les difficultés pour les jeunes du Togo d’obtenir un visa étudiant pour se former dans les centres français d’apprentissage agricole, il n’en demeure pas moins que l’accueil de jeunes volontaires togolais en mission de service civique est ouvert et facilité.

En effet, la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche, via le réseau Afrique de l’Ouest de l’enseignement agricole a convenu avec France Volontaires à Lomé et l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT) d’une procédure pour sélectionner des jeunes des établissements de l’APCFAR (dont des IFAD) en réponse à des propositions de missions de service civique émanant de lycées agricoles français.

Ainsi, deux jeunes togolais sont accueillis l’année scolaire 2023-2024 par l’EPL de Saint-Gaudens pour une mission de service civique intitulée « Interculturalité, transhumance et transitions agroécologiques », leur permettant donc à la fois un échange interculturel et un renforcement de leurs capacités professionnelles agricoles.

Contacts : Stéphanie Dumortier, chargée de coopération internationale au CNEAP, stephanie.dumortier@cneap.fr, Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr, Vanessa Forsans et Jean-Roland Arbus, animateurs du réseau Afrique de l’Ouest, vanessa.forsans@educagri.fr, jean-roland.arbus@educagri.fr




Collaborations franco-japonaises pour des défis communs

Une délégation du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est rendue à Tokyo les 18 et 19 octobre 2023, à l’occasion du 8e groupe de travail agricole franco-japonais.

Des représentants des directions d’administration centrale du ministère français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire se sont rendus à Tokyo afin de rencontrer leurs homologues du ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche à l’occasion du 8e groupe de travail agricole franco-japonais. Initié en 2014, il se réunit depuis chaque année alternativement en France et au Japon. Ce temps d’échange permet de nourrir la relation entre nos ministères, et de faire le point sur les nombreux enjeux communs et sur l’état d’avancement des coopérations entre nos deux pays en matière agricole.

Des politiques agricoles face à des défis communs

Ce groupe de travail a notamment permis d’aborder les réformes des politiques agricoles japonaise et française, avec la révision japonaise en cours de la Loi fondamentale sur l’alimentation, l’agriculture et les zones rurales (Basic Law on Food, Agriculture and Rural Areas) et le projet français de pacte et loi d’orientation et d’avenir agricole (PLOAA). Ces réformes, et les initiatives qui les accompagnent, visent à relever des défis communs, qu’il s’agisse du renouvellement des actifs agricoles (sujet particulièrement prégnant au Japon, où l’âge moyen des exploitants agricoles est de 68 ans, avec 70% de la population agricole qui a plus de 60 ans), de l’adaptation au changement climatique, ou des enjeux de sécurité et de souveraineté alimentaires (le Japon a un taux d’autosuffisance alimentaire de 47% en valeur mais de 37% seulement si l’on raisonne en apports caloriques).

Un dialogue soutenu, des coopérations suivies

À la suite de la déclaration conjointe franco-japonaise sur les régimes alimentaires équilibrés publiée en septembre 2021 à l’occasion du sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, les deux pays ont réaffirmé leur volonté de poursuivre leur coopération dans le domaine de l’éducation à l’alimentation et de la promotion de nos cultures gastronomiques.

Cette réunion a permis d’effectuer un bilan des trois premières années du programme de coopération dans l’enseignement agricole conclu en 2019 entre les deux ministères, et d’évoquer les perspectives et projets de l’année à venir portés par des élèves et des équipes pédagogiques engagés. Ce programme de coopération a su se structurer dans le contexte de la pandémie de Covid-19 autour de webinaires entre enseignants et apprenants de l’enseignement technique. L’année 2023 a permis de démarrer les échanges d’étudiants en présentiel, avec la venue d’élèves de quatre écoles japonaises en France en février. Les deux pays ont réaffirmé leur volonté de poursuivre et développer ces échanges fructueux.

Les collaborations franco-japonaises sont également denses dans le domaine de la recherche agricole, elles s’appuient sur une relation bien établie entre l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et le National Agricultural and Food Reasearch Organzation (NARO) d’une part, ainsi qu’entre le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et le Japanese International Research Centre for Agricultural Sciences (JIRCAS) d’autre part. Le ministère français a rappelé son intérêt à ce que le Japon rejoigne l’initiative PREZODE (Preventing ZOonotic Disease Emergence), une initiative internationale pour prévenir l’émergence des zoonoses. Les échanges du groupe de travail sur ce sujet ont été complétés par une visite au siège du NARO, situé dans la préfecture d’Ibaraki, où les représentants du NARO ont exposé leurs recherches en matière d’analyse des sols, de robotique, d’intelligence artificielle et d’agriculture intelligente (smart farming). Ils ont également présenté l’état d’avancement de leurs recherches et expérimentations en matière d’alimentation et de régimes alimentaires.

Lire aussi l’article L’INRAE renforce ses collaborations au Japon

La poursuite des négociations dans les domaines sanitaire et phytosanitaire

Les représentants des deux ministères ont pu faire le point sur les négociations en cours dans les domaines sanitaire et phytosanitaire. S’agissant de la peste porcine africaine, il a pu être acté que la version technique du projet d’accord de zonage est désormais stabilisée, et que celle-ci va pouvoir être soumise à l’examen du comité d’experts japonais correspondant. Par ailleurs, les deux ministères se sont accordés à ouvrir des négociations pour adapter les conditions sanitaires japonaises à la suite de la mise en œuvre de la campagne de vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène depuis le 1er octobre 2023 en France.

Des échanges complémentaires en marge du 8e groupe de travail agricole franco-japonais

Des échanges ont eu lieu avec les représentants d’entreprises françaises présentes au Japon ainsi que d’importateurs de produits français pour évoquer les opportunités offertes par l’entrée en vigueur, depuis le 1er février 2019, de l’accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et le Japon pour les exportations agroalimentaires françaises, et sur les améliorations possibles. La délégation a également pu s’entretenir avec l’Agriculture & Livestock Industries Corporation (ALIC), agence administrative japonaise chargée de l’import de produits agricoles, et notamment de la gestion des quotas consentis à l’organisation mondiale du commerce (OMC), en particulier les quotas de beurre, dont la France est le deuxième bénéficiaire avec 24% du total en 2023. La délégation française a fait part à la délégation japonaise de difficultés d’accès de nos entreprises à ce quota pour certains produits très spécifiques.

Enfin, la directrice générale adjointe de l’alimentation et cheffe des services vétérinaires français Emmanuelle Soubeyran a complété ce déplacement par une rencontre avec les services du ministère japonais de la santé, du travail et de la protection sociale pour échanger sur des questions relatives à la sécurité sanitaire des aliments, ainsi qu’avec la représentation régionale Asie-Pacifique de l’organisation mondiale de la santé animale (OMSA).

Article publié sur le site du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire – Alimagri

Contact : Anne-Laure Roy, chargée de mission Asie-Pourtour Méditerranéen – Bureau des relations européenne et de la coopération internationale – DGER-MASA – anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr




[Re]Tour des délégations chinoises

En fin d’année scolaire, deux établissements chinois, le Suzhou Professional Institute of Agriculture et le Jiangsu Professional College of Agriculture and Forestry ont rendu visite à leurs partenaires français en Normandie, Bretagne et Ile-de-France. Après plus de 3 ans de distanciel causé par la crise sanitaire, le retour des échanges en présentiel étaient primordial pour relancer des coopérations restées en veille.

Durant trois jours passés en France, l’objectif de la première délégation était de visiter les établissements de Coutances et Saint-Lô en Normandie et de trouver les axes de coopération qui permettront un partenariat sur le long terme. La délégation du SPIA-Suzhou Professional Institute of Agriculture était composée de M. Yin, vice-président chargé des relations extérieures, M. Yu, professeur et responsable de la filière aménagements paysagers et M. Xu, directeur des Relations Internationales. Cet établissement de 12 000 apprenants propose 43 filières dont 29 dédiées à l’agriculture. Cela passe par l’horticulture, l’aménagement paysager, la transformation alimentaire et bien d’autres secteurs de formation.

Suzhou, la Venise de l’Orient

A Suzhou, l’aménagement paysager et l’horticulture sont des forces historiques. Marco Polo au 13e siècle en arrivant dans la cité, la définit comme la « Venise de l’Orient ». Des siècles ont passé, mais cette ville de près de 11 millions d’habitants a su conserver la richesse de ses jardins orientaux et une tradition tournée vers le partage international.

Les présentations se sont faites en vidéo pour la plupart

Pour les deux établissements français partenaires, la coopération avec la Chine n’est pas une nouveauté. Coutances fait partie de ces 5 établissements français qui furent jumelés avec la Chine dans les années 1990. La trace de ce partenariat qui s’estompa au fil des rotations de personnels se retrouve malgré tout dans le parc international qui existe en son sein avec la colline chinoise.

Pour Saint-Lô, le partenariat est plus récent. L’établissement a en effet accueilli fin 2016 un enseignant chinois, venu se former à l’élevage de porc sans antibiotiques, durant 3 mois. De cet apprentissage, naquit un module pédagogique que cet enseignant a intégré à ses cours.

Les responsables chinois devant un champ de courge bio normand

Appréhender le fonctionnement d’un établissement

La première journée de la délégation se déroula à Coutances. Le hasard fit que la délégation arriva à la fin du Conseil d’Administration et put ainsi découvrir le fonctionnement d’un établissement agricole français.

Une réunion de présentation des établissements eut lieu ainsi qu’une visite du site et des différentes plateformes techniques. Les membres de la délégation se sont montrés très intéressés par le fonctionnement d’un établissement agricole et posèrent pléthores de questions pour comprendre l’interaction entre les différents centres constitutifs.

La délégation chinoise souhaite que ce nouveau partenariat Coutances–Chine débouche sur l’enrichissement du parc international par un nouvel espace qui serait créé conjointement par les apprenants français et chinois.

Transformation alimentaire à St-Lô

Durant la deuxième journée en Normandie, les échanges ont porté sur la transformation alimentaire avec la visite de l’EPL de Saint-Lô.

Après une réunion permettant de mieux connaître les filières normandes, la délégation a pu visiter les différentes plateformes techniques de l’établissement dont la halle agroalimentaire. La visite s’est terminée par une dégustation de produits conçus par les apprenants normands.

L’après-midi, une réunion de bilan fut effectuée. L’objectif était d’identifier les axes de coopération possible puis de les prioriser pour que, dès l’an prochain, des projets se concrétisent. Au final ce ne sont pas moins de 5 axes de coopération qui furent trouvés. Le premier à mettre en place sera basé sur de la mobilité apprenante entre les deux pays avec chantier sur site.

Des échanges cordiaux et productifs

La délégation a terminé son séjour en France par une réunion à la DGER avec les membres du Bureau des Relations Européennes et de la Coopération Internationale. Ils purent y exposer ce qu’ils avaient acquis durant leur séjour en France et présenter les futures coopérations.

Le thé breton au centre de toutes les attentions

Le JPCAF est depuis plus de 4 ans le partenaire privilégié en France pour tous les projets autour du thé. Équipée d’une immense plateforme technique qui prend la forme d’un Musée du thé, les enseignants chinois sont engagés dans l’accompagnement du développement d’outils pédagogiques en France permettant le développement de la filière.

La délégation du JPCAF était composée de Mme Jia, vice-présidente chargée des relations extérieures, M. Fang, professeur et responsable de la filière aménagements paysagers, M. Yang, professeur et responsable de la filière production végétale et M. Wang, professeur et responsable de la filière thé. Cet établissement est bien connu en France car il a longtemps été désigné comme chef de file pour la coopération avec la France par le MARA (Ministry of Agriculture and Rural Affairs). Ses effectifs sont d’environ 13 000 apprenants répartis sur 59 filières dans 8 départements, comme l’horticulture, l’aménagement paysagers, la transformation alimentaire et bien d’autres.

La première journée de visite se déroula à Nantes, avec la découverte du site du Grand Blottereau de l’EPL Nantes Terre Atlantique. La visite du parc et des différentes zones dont les théiers a permis aux partenaires de réellement se découvrir et échanger sur la passion du camélia. Les contours de la coopération a pu être précisée et pourra se concentrer sur les théiers à huile.
L’après-midi, la délégation a visité le jardin des plantes de Nantes afin de mieux comprendre les enjeux des espaces verts en France et leur gestion.

La deuxième journée fut bretonne. Dans un premier temps, la délégation se rendit sur le site d’Hennebont du Campus du Morbihan afin d’y rencontrer les équipes et d’inaugurer le chantier du parc de l’ami-thé franco-chinois. Son design a été conçu grâce à un concours entre apprenants chinois et français. La synthèse des deux projets lauréats a été effectuée par un formateur d’Hennebont et a repris tous les concepts que les étudiants ont voulu insuffler.

Le design final du jardin de l’ami-thé franco-chinois

La visite s’est poursuivie par la découverte du conservatoire de théiers implantés dans l’enceinte de l’établissement breton. Ce sont déjà près de 1000 théiers d’une dizaine de variétés différentes qui sont présents et qui commencent à produire. M. Wang en a profité pour échanger avec les équipes et prodiguer quelques conseils pour l’implantation des prochains 5000 théiers qui viendront enrichir la collection.

Le chantier qui sera réalisé dans le futur par des équipes d’apprenants franco-chinoises

La présentation des installations s’est terminée avec la dégustation des premiers thés élaborés avec des feuilles de théiers, ayant grandi dans un établissement agricole français. Le goût a plu à la délégation chinoise et là encore des conseils furent apportés afin de permettre à la partie française d’améliorer son produit.

La dégustation du thé breton avec les conseils de M. Wang

L’après-midi fut consacrée à la découverte du site de Pontivy, de son exploitation avec l’unité de méthanisation et des halles technologiques agroalimentaires. Les échanges furent riches et variés et le concept de circuit-court fut parfaitement compris par les membres de la délégation chinoise.

Très belle visite dans les halles agroalimentaires de l’établissement d’enseignement agricole

L’horticulture à Paris

La dernière journée fut consacrée à une visite de l’école du Breuil qui est l’école d’horticulture de la ville de Paris. Lors de la présentation du parc et des infrastructures, des pistes de coopération ont émergé.

Le travail ne fait que commencer, car suite à ces accueils de délégations chinoises, il reste désormais à organiser les déplacements des étudiants entre les pays et continuer à développer les projets qui sont déjà bien engagés.

 

Contact : Max MONOT, Animateur du réseau Chine de l’enseignement agricole, max.monot@educagri.fr




Global Health Challenge

From October 17 to 23, a Mozambican delegation of about ten people was received on Reunion Island (FRANCE). This trip was organized as part of the European Union funded project, H2020 ROADMAP- « Rethinking the use of antimicrobials in livestock production systems ».

This project responds to the challenge for global health posed by the proliferation of antimicrobial resistance,…

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