L’eau sans frontière

9 sujets sur des formations, expériences et actions ou encore des projets européens et internationaux, sur le thème de l’eau, sont présentés par les réseaux Europe & international, les établissements d’enseignement technique et supérieur ainsi que des unités de recherche dans le dernier ACTU-DGER, numéro 9 de septembre-octobre 2021. 

Dossier du mois : L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE S’ENGAGE POUR PRÉSERVER L’EAU

Pour les élèves du lycée agricole de Dunkerque (59), l’eau ne connaît pas de frontières

Des élèves en gestion des milieux naturels et de la faune du lycée agricole de Dunkerque participent au Parlement des jeunes pour l’eau du bassin Artois-Picardie.
Un engagement qui leur a permis d’approfondir leur connaissance et de participer à des échanges internationaux. Une vision concrète de l’Europe, et même au-delà […] la suite page 18

Retrouvez le témoignage d’Océane, élève en Gestion des milieux naturels et de la faune  (échanges avec des élèves du Maroc et de Bulgarie).

La coopération internationale une priorité forte de l’ISNAB

La coopération internationale constitue une priorité forte de l’ISNAB en tant qu’institut de l’Enseignement Agricole et compte tenu de la problématique mondiale de la raréfaction de l’eau […] la suite page 22

Expérience internationale en Algérie de Clément, désormais Ingénieur Service Hydrogéologie chez Hélios Pyrénées

L’eau et mobilité internationale à l’EPLEFPA FORMA’TERRA (Saint-Paul-la réunion)

Depuis 30 ans, l’EPLEFPA FORMA’TERRA développe une véritable expertise dans le domaine de la coopération internationale. Cette dynamique contribue au renforcement des échanges avec les partenaires internationaux et valorise l’enseignement agricole. Profondément ancré dans l’Océan Indien, l’EPLEFPA FORMA’TERRA encourage la mobilité des apprenants ainsi que des personnels de l’établissement en Europe et dans le monde afin d’améliorer le niveau de qualification des apprenants et des personnels. Depuis plusieurs années des stages dans le secteur de l’eau et de l’environnement sont proposés dans le cadre de la mobilité d’Erasmus+[…] la suite page 23

Témoignages de deux étudiants : Ophélia a réalisé un stage Erasmus+ au Luxembourg, aujourd’hui en Licence Pro chez Suez Eau France. Alexandre étudiant en Master 2 Eau et Sociaté à AgroParisTech de Montpellier, qui avait vécu l’expérience Erasmus+ au Pays-Bas lors de son BTSA Gémeau

Agriculture & Water Management à Bordeaux–SciencesAgro

Les effets du changement climatique sur les disponibilités en eau vont avoir un impact sur la productivité de l’agriculture pluviale et irriguée. Afin d’aborder ces enjeux, un module de deuxième année est proposé aux étudiants de Bordeaux Sciences Agro […].

D’une durée de trois semaines et enseigné totalement en anglais, le module « Agriculture & Water management » présente plusieurs exemples d’institutions de gestion de l’eau dans des contextes physiques et socio-économiques variés en France mais aussi en Californie, en Nouvelle-Zélande ou encore en Asie du Sud Est. […] la suite page 25

Projet Ponderful : L’impact du changement climatique sur l’avenir des zones humides en Europe

Les étangs (« pond » en anglais), représentent, aujourd’hui encore, entre 40 et 50 % de la surface des eaux stagnantes continentales et hébergent plus de 70 % des espèces aquatiques connues en Europe. Pour autant, il est confirmé que 50 à 70 % des surfaces d’étangs et paysages d’étangs ont disparu au cours du dernier siècle. Le changement climatique l’accélère !
L’ISARA de Lyon (69) se penche sur la question avec « PONDERFUL », projet européen H2020. « POND Ecosystems for Resilient FUture Landscapes in a changing climate » regroupe 16 partenaires qui ont été bénéficiaires d’un financement de 6,9M € […] la suite page 27

Québec – France, une gestion de l’eau différente ?

Comment l’eau est-elle distribuée ? Qui gère la ressource ? Quelles sont les problématiques ? Comment gérer la ressource en eau demain ? … Autant de questions auxquelles étudiants québécois du CEGEP de Saint-Laurent et étudiants français du LEGTA de Nevers ont tenté de répondre […] la suite page 28-29

L’eau à AgroParisTech : 4ème domaine stratégique

AgroParisTech s’engage dans une démarche prospective pour adapter l’offre de formation aux évolutions des métiers du secteur de l’eau. Avec ses partenaires académiques et professionnels, l’école propose une offre de formation variée sur la thématique de l’eau sur ses différents campus ainsi qu’à l’international.
Les formations proposées sont très largement ouvertes à des publics internationaux francophones ou anglophones. AgroParisTech mène actuellement une réflexion prospective avec les professionnels de l’eau sur l’évolution des métiers et des besoins de compétence dans le domaine. […] la suite page 29

Arthur Haddou, animateur de contrat territorial

Arthur Haddou a découvert le domaine de l’eau lors de sa formation en bac technologique STAV. […] Je pense que ma réelle prise de conscience date des stages effectués au Brésil, au Maroc et en Tunisie. Là-bas, on vit la rareté de cette ressource.
J’ai apprécié ces stages longs qui permettent d’être en contact avec le terrain et de se rendre compte des métiers que l’on pourra exercer.[…] la suite page 30

L’EAU, L’AUTRE ET MOI : un projet artistique sur le thème de l’eau

Comment la gestion durable de l’eau détermine-t-elle notre futur «vivre ensemble» ? Quelles influences sur les rapports humains et sociaux ?
Tels sont les questionnements de 10 élèves du Lycée de Rethel (08), établissement coordonnateur d’un projet « partenariat stratégique Erasmus+ », mené avec 10 élèves espagnols – de l’Institut de Enseñanza Secundaria à Jerez de la Frontera (Région d’Andalousie en Espagne), 10 élèves portugais de l’Agrupamento de Escolas à Porto (Portugal) et 3 élèves handicapés du Centre de Rééducation Motrice pour des enfants Infirmes Moteurs Cérébraux de Reims. […] la suite page 30-31

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Formation internationale pour enseignants « véto et agro »

Du 1er au 5 février s’est tenu le premier séminaire en ligne VAI²P (Veterinary and Agronomic International Innovative Pedagogy Training) réunissant enseignants de médecine vétérinaire et d’agronomie de France, d’Angola, du Maroc, d’Ukraine et du Canada.

Ils sont 24 enseignants de nationalités différentes à réaliser une formation à l’approche par compétences et aux outils numériques pour l’enseignement. Ce projet de formation à l’international permet de mettre en relation des enseignants du monde vétérinaire et agronomique français avec leurs homologues étrangers afin de partager et d’échanger leurs savoirs et leurs pratiques.

Ils sont formés en binôme ou trinôme et produisent des ressources intégrant des techniques et des méthodes pédagogiques innovantes. Le dispositif itératif, de formation e-learning, mobilise la plateforme moodle VetAgroSup Lyon et un accompagnement organisé autour d’une réflexion sur l’approche par compétences, la pédagogie numérique, la co-élaboration de ressources.

Près de 4 mois après le début de la formation, un premier séminaire d’étape était organisé du 1er au 5 février 2021. Tous les participants engagés dans la formation ont suivi avec intérêt ce premier rassemblement organisé en distanciel, comme en témoignent la richesse des contributions et des échanges.

 Quels étaient les objectifs de ce séminaire ?
  • Partager les pratiques pédagogiques mises en place par ces enseignants dans leurs établissements ;
  • Présenter, en binômes ou trinômes internationaux, une réflexion sur les premières ressources pédagogiques réalisées ou en cours de réalisation mobilisant l’approche par compétences. Echanger et mutualiser ;
  • Découvrir et utiliser des outils numériques et collaboratifs (tels que Padlet, Wooclap, Carte Mentale) .

L’alternance entre l’apport d’informations et les mises en activités, les échanges avec les autres apprenants, l’accompagnement, le rythme de travail, la durée du séminaire sont autant de points forts soulignés via le questionnaire d’évaluation réalisé auprès des participants à l’issue du séminaire. Si les temps d’échanges ont été riches, les participants n’ont pas pu exprimer toutes les questions et débattre plus longuement. Le séminaire, forcément en temps limité, est un point d’étape du processus en cours.
La qualité du distanciel, en particulier l’utilisation de la fonctionnalité « d’interprétation » permettant de gérer les deux langues anglais et français (parfois même le portugais) a été satisfaisante.

Quelles sont les étapes suivantes de la formation VAI²P ?

Jusqu’à fin 2021, ces enseignants poursuivront la formation afin de co-concevoir et mettre en œuvre respectivement une séquence d’enseignement autour des thèmes retenus, organiser la progression et détailler les séances (choix d’outils moyens et méthodes, création de ressources, etc.). Un autre objectif de la formation est de découvrir et de renforcer les compétences didactiques notamment dans la mise en place d’ateliers pour un plateau d’enseignement par simulation dédiée aux animaux d’élevages. Un prochain séminaire sera organisé au mois de mai 2021.

Le modèle pédagogique du projet de formation VAI²P et sa dynamique itérative ouvrent de belles perspectives d’avenir pour la coopération internationale des enseignants dans le domaine de la formation vétérinaire, agronomique et pour leurs étudiants.

Pour en savoir plus sur le projet VAI2P sur le site de l’ENSFEA
Visionnez la vidéo de présentation du projet de formation internationale à l’innovation pédagogique pour les enseignants vétérinaires et agronomes
Contacts  :
Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr
Agnès Leblond, Professeur en Médecine interne des Equidés / Directrice adjointe des Relations Internationales -Vetagro Sup, agnes.leblond@vetagro-sup.fr

 




Participez vite au Prix Europe-Hippocrène 2021 !

Le Prix Europe-Hippocrène c’est quoi ?

Ce prix est l’occasion de valoriser l’engagement de chaque établissement d’enseignement agricole dans un projet européen et d’enrichir les réflexions des apprenants sur l’éducation à l’Europe.
Un montant de 5 000 euros destiné à la réalisation du projet sera remis à l’établissement lauréat 2021 par la Fondation Hippocrène.

Depuis 2010, le prix Hippocrène cherche à donner envie d’Europe, dès l’école. L’idée structurante est de considérer que la formation, la mobilité, les échanges et les projets communs sont les meilleurs moyens pour les jeunes de concrétiser leur appartenance à un ensemble commun et ainsi de prendre conscience de leur citoyenneté européenne.

Depuis 2017, l’enseignement agricole, technique et supérieur, public et privé sous contrat, a la chance d’être intégré à ce prix.
Il s’agit de présenter un projet original élaboré par une classe avec son / ses professeur(s) dans le domaine de la citoyenneté européenne. L’objectif est d’encourager les échanges avec de jeunes Européens, la découverte d’une autre culture, à travers une production commune réalisée dans le cadre d’un partenariat : jumelages actifs, projets pédagogiques partagés, partenariats virtuels, échanges d’apprenants, mobilités entrantes/sortantes d’apprenants et d’enseignants…

Il vous reste quelques jours encore pour vous saisir de cette formidable opportunité en déposant votre candidature !
En raison de la situation actuelle, La Fondation Hippocrène a pris la décision de prolonger les candidatures au Prix Hippocrène jusqu’au dimanche 31 janvier à minuit.
Candidatez en envoyant vote projet à l’aide des modalités précisées dans la note de service (DGER/SDRICI/2020-806 du 23-12-2020) de la cinquième édition du Prix Europe de l’enseignement agricole français .

Ce prix s’organise avec le soutien de la Représentation permanente en France de la Commission européenne dans le cadre du concours de l’éducation à l’Europe lancé par la Fondation Hippocrène. La DGER incite les établissements d’enseignement agricole technique et supérieur à participer à ce prix promouvant les échanges européens, qui s’inscrit dans la mission de la coopération internationale.

Plus d’outils pour réussir son projet, n’hésitez pas à vous référer aux outils de mobilité virtuelle proposés par Erasmus + pour vous aider.

Dans la catégorie  » Enseignement agricole « , l’édition 2020 du Prix Hippocrène a été remportée le 24 mars 2020 par le Lycée Professionnel Privé Rural de l’Ain. Compte – tenu du contexte sanitaire, la remise des prix s’est tenue sous la forme d’un événement à distance, organisé le 14 janvier 2021 par la Fondation Hippocrène, et animé par Toute l’Europe.

A cette occasion, Michèle Guyot-Roze, Vice-Présidente de la Fondation Hippocrène, a officiellement décerné le Prix Hippocrène de l’Education à l’Europe aux élèves de 1ère baccalauréat professionnel  » Technicien en expérimentation animale  » du Lycée professionnel privé rural de l’Ain – site de Villars-les-Dombes (Région Auvergne Rhônes-Alpes) pour le projet « Culture of care – Animal welfare ».

Il a été rappelé l’objectif du projet : des élèves danois, Irlandais et français échangent des bonnes pratiques sur le bien-être animal en créant une base de données accessible en e-learning.
Monsieur Gourdon, Chef d’établissement, a été associé aux félicitations adressées aux élèves et à leur enseignant Cédric Grossi, qui résume ainsi cette aventure :

« Les points essentiels que l’on retient du projet sont l’enrichissement professionnel par l’échange de pratique, l’acceptation de la différence avec de nouvelles cultures. »

Lauréat du Prix de l’Europe-Hippocrène 2020 – Catégorie Lycée Général et technologique / Enseignement agricole : LPPR de l’Ain, site de Villars-les-Dombes, pour son projet « Culture of care – Animal welfare », région Auvergne-Rhône-Alpes

Et revivez le Webinaire du 14 janvier 2021, organisé pour la remise des prix 2020 avec l’introduction par la Ministre Jean-Michel Blanquer, avec des conseils pour candidater aux Prix 2021.

Contact : Chargé de coopération internationale en DRAAF/SRFD (pour les établissements de l’enseignement technique)

breci.dger@agriculture.gouv.fr (pour les établissements d’enseignements d’agronomie, vétérinaire et du paysage)




Formation Agro-alimentaire, une coopération franco-angolaise réussie

L’ISTAM, l’institut supérieur de technologie Agro-alimentaire en Angola, est le fruit d’une coopération entre la France et l’Angola : une réussite pour la région de Malanje et un appel vers de nombreuses perspectives pour la transformation des produits locaux des autres régions angolaises.

Désormais fonctionnelle, l’ISTAM (Instituto Superior de Tecnologia Agro-Alimentar) de Malanje, a été inauguré le mardi 13 octobre dernier par le président João Lourenço et en présence de l’Ambassadeur de France Sylvain Itté.

Cette inauguration vient couronner une longue coopération entre la France et l’Angola dans le domaine de la formation agricole et agroalimentaire et qui a été renforcée et redynamisée depuis la signature le 28 mars 2018 de l’accord intergouvernemental.

Cette coopération, initiée en 2008, s’inscrit également dans le cadre de la stratégie Europe et International du Ministère de l’agriculture et de l’Alimentation pour lequel le continent africain représente une zone prioritaire, ainsi que dans le cadre des 4 engagements pour l’Afrique de l’enseignement agricole français et qui ont fait suite au discours de Ouagadougou prononcé par le président Macron le 28 novembre 2017 à l’Université de Ouagadougou.

Ainsi, le renforcement de capacité de l’ISTAM a mobilisé l’expertise de la DGER et de ses établissements sous tutelle, en particulier l’Institut Agro – Montpellier, ONIRIS, VetAgroSup et l’ENSFEA, a permis notamment d’aboutir à la rédaction des référentiels de formation de l’ISTAM et la révision des maquettes de formation en développant des modules pratiques innovants et professionnalisant ainsi qu’à la structuration et le dimensionnement de la halle technologique de l’ISTAM.

De plus, par cette collaboration entre établissements, le renforcement de capacités des équipes enseignantes et techniques a permis la mise en place de travaux pratiques et l’utilisation des équipements de laboratoire de l’ISTAM, mais aussi le développement de la dynamique de recherche.

Précisément, la formation d’une quinzaine d’enseignants de l’ISTAM a été possible par le partage de compétences d’enseignants français sur place pendant une année, mais également l’accueil en France d’enseignants chercheurs angolais. Certains de ses enseignants angolais se sont vu financer un master d’une année en France et d’autres ont poursuivi et obtenu un Doctorat dans des établissements du MAA.

Enfin, ainsi que l’indique l’ambassadeur Itté dans son discours, « l’inauguration de l’ISTAM n’est qu’une étape, une étape essentielle, mais qui appelle d’ores et déjà que nous nous projetions encore plus loin ».

En effet, bien d’autres projets encore sont en cours dans le cadre de cette coopération prioritaire avec l’Angola, ils s’articulent autour de six objectifs :

  • Accompagner le développement de la formation continue des enseignants et techniciens de l’ISTAM,
  • Développer le système d’enseignement technique agricole (ITA) sur financement de l’Agence Française de Développement
  • Poursuivre les coopérations en enseignement supérieur, avec l’Université agronomique et vétérinaire de Huambo,
  • Coopérer dans le domaine des semences,
  • Apporter un appui à la société civile et aux petits producteurs, et enfin
  • Appuyer l’agriculture commerciale.

Le Ministère de l‘Agriculture et de l’Alimentation inscrit ainsi son action de coopération agricole agronomique, vétérinaire et rurale vis-à-vis du continent africain selon une approche intégrée allant de la recherche, l’innovation, la formation jusqu’à l’appui aux filières.

Publication sur le site de l’ambassade de France en Angola :

https://ao.ambafrance.org/Retour-en-images-sur-l-inauguration-de-l-ISTAM-1294

Discours de l’ambassadeur Sylvain Itté : https://ao.ambafrance.org/Inauguration-de-l-ISTAM-Discours-de-l-Ambassadeur

Compte-rendu dans la presse angolaise (le Journal de Angola, presse officielle) de l’inauguration de l’ISTAM de Malanje :
http://jornaldeangola.sapo.ao/politica/produtos-do-campo-passam-a-ser-transformados-no-pais

Pour information – traduction de l’article du Journal de l’Angola :

Les produits du terrain sont désormais traités dans le pays César Esteves | Malanje / 14 octobre 2020
Le Président de la République, João Lourenço, a estimé hier, à Malanje, que l’émergence du premier Institut de technologie agroalimentaire du pays couvrirait un grand vide, en ce qui concerne la transformation des produits issus du terrain.

S’adressant à la presse, à l’issue de la cérémonie d’inauguration des installations de cet établissement d’enseignement supérieur, qui appartiendra à l’Université Rainha Njinga Mbande, João Lourenço a souligné que les étudiants, en particulier les jeunes, ont désormais des conditions pour apprendre des techniques plus modernes pour le processus de transformation des produits du terrain. « Cela signifie qu’à partir de maintenant, les investisseurs qui ont l’intention d’investir dans le secteur agro-industriel, dans l’agro-industrie et dans la transformation des produits ruraux, auront le personnel dont ils ont besoin pour pouvoir démarrer leur industrie », a-t-il garanti. Ce type d’investissement, dit-il, augmente l’offre de formation de qualité.

Le chef de l’Etat a précisé que la province de Ma-lanje a été choisie, exprès, pour accueillir l’Institut de technologie agroalimentaire, car elle a un grand potentiel agricole, une réalité qui, a-t-il souligné, se vérifie également dans le provinces voisines de Cuanza-Norte et Uíge. « D’où le fait que la province de Malanje a été choisie », a souligné le PR, ayant ajouté que l’initiative sera répliquée dans le Centre, l’Est et le Sud du pays. « Nous devons nous rappeler que le pays est assez vaste », a-t-il déclaré.

Tant qu’elle restera la seule du pays, a-t-il poursuivi, l’institution desservira l’ensemble du territoire national, c’est pourquoi il a déclaré qu’il était nécessaire de créer les conditions pour que les étudiants d’autres régions du pays obtiennent leur diplôme de l’institution, jusqu’à ce que le projet soit achevé. reproduit dans d’autres provinces.
João Lourenço a informé que le pays franchissait des étapes importantes en ce qui concerne la production agricole, mais a regretté le fait qu’il y ait encore un gaspillage de produits en raison du manque d’industries de transformation et de transformation des aliments.

Partenariat avec la France

S’agissant d’un investissement issu du partenariat entre l’Angola et la France, l’inauguration de l’Institut était réservée aux Présidents des deux pays, mais, en raison des restrictions imposées par la pandémie Covid-19, Emmanuel Macron a été empêché de se rendre en Angola. .
«Le président Macron devrait être ici à mes côtés pour, ensemble, inaugurer cette institution, car elle est le fruit d’une coopération entre les deux pays», a souligné João Lourenço, ayant regretté l’absence de son homologue à l’événement. « Mais il était bien représenté par son ambassadeur », a-t-il précisé.

João Lourenço a déclaré qu’il est probable que l’Angola devienne la puissance agricole du continent africain s’il sait tirer parti de la relation de coopération avec la France, car c’est une puissance agricole dans le monde et, en particulier, en Europe.
Il a dit que c’était un rêve devenu réalité, car le pays a des conditions objectives pour atteindre cet objectif, telles que des terres arables et une eau abondante. Cependant, il a reconnu qu’il fallait d’abord investir dans la formation de l’homme. «Et ce qui va être fait ici, dans cette institution, c’est précisément cela. Et nous le ferons dans le cadre de la coopération avec la France », a-t-il souligné.

L’investissement

L’investissement est le fruit d’un partenariat entre l’Etat angolais et les Français et s’inscrit dans le cadre de la bonne relation entre les deux pays. Il reposait sur la signature, en 2008, du projet de structuration et de création de formations technologiques publiques au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur.
L’accord a abouti à un partage des responsabilités entre l’Angola et la France, et du côté français, la responsabilité de la formation du personnel enseignant, de l’équipement en matériel informatique et bibliographique, ainsi qu’une partie du matériel disponible à l’institution, est tombée.

Du côté angolais, la responsabilité de la construction, du mobilier et de l’installation du réseau électrique et de la voie d’accès demeure partagée entre le Ministère de l’enseignement supérieur et le Gouvernement de la province de Malanje.
De 2010 à 2017, il y a eu le processus de formation des enseignants, qui enseignent à l’institution. 12 maîtres et deux médecins ont été formés, en Angola et en France. En 2012, la première pierre a été posée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie et par l’ambassadeur de France.

Contact : Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr