Des Andes à la Nouvelle-Aquitaine

Une délégation péruvienne originaire de Junin, Piura et Lima découvre la diversité des formations et les acteurs du monde agricole français.

Dans le cadre d’un projet FSPI ( Fonds de solidarité pour projets internationaux innovants) porté par l’ambassade de France au Pérou en collaboration avec le MASA et AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières), une délégation péruvienne composée de directeurs de trois écoles agricoles et de trois producteurs, issus de trois territoires différents du Pérou (Junin, Piura, Lima), ont découvert du 20 au 29 mai 2023 la diversité agricole de la Nouvelle Aquitaine. Ils étaient accompagnés par la coordinatrice AVSF du projet et le coordonnateur national d’AVSF Pérou.

Découverte des formations agricoles

Le Bureau de la coopération européenne et internationale du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ainsi que la Métropole de Bordeaux ont organisé leur séjour avec, au programme, la découverte des formations de l’enseignement agricole technique et supérieur français en leur proposant des visites techniques, d’exploitations des lycées agricoles (Les Sicaudières à Bressuire, Jean Errecart à St Palais et Coulounieix-Chamiers à Périgueux) et la rencontre des acteurs du monde agricole (des petits producteurs, une Amap, une épicerie solidaire, des exploitations agricoles (viticoles, élevage), ainsi que des visites culturelles (châteaux, villages,). Ils ont pu également participer activement à La semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes, en étant à l’affiche de la programmation pour une conférence sur l’Agroécologie au Pérou présentée par AVSF. Ils ont tenu un stand avec leurs produits sur le marché latino-américain de Bordeaux.

Vers un jumelage en trinôme

La délégation a tenu un stand avec leurs produits sur le marché latino-américain de Bordeaux

Des péruviens séduits par le système éducatif agricole français, émerveillés et enrichis par les visites techniques et agréablement surpris de l’accueil chaleureux. De riches échanges qui vont se poursuivre à la rentrée 2023 dans le cadre du projet de jumelage entre les trois lycées de l’enseignement agricole français visités avec trois centres de formation agricole péruviens (Huancabamba, Huancayo et Pazos) et dans le cadre du jumelage de la ville de Bordeaux avec Lima. Une foire agricole franco-péruvienne est aussi prévue en partenariat avec l’Ambassade de France au Pérou, à la-mi octobre 2023 à Lima.

Ce séjour de découverte et de partage va déboucher sur des mobilités de stage pour des apprenants et de la mobilité d’enseignants afin d’appuyer des projets de partenariats entre établissements.

Contact : Magali Loupias, animatrice du réseau Amérique latine de l’enseignement agricole, magali.loupias@educagri.fr




Regards croisés de vétos

Léa Cordebar et Barbara Ramos sont toutes deux étudiantes vétérinaires en fin d’étude. Brésilienne d’origine, Barbara a effectué ses études vétérinaires au Japon grâce à une bourse, Léa est quant à elle en dernière année à VetAgro Sup. Croisons leur témoignage…

Alors que Léa part pour un stage de 4 semaines au Centre Médical Équin de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Kagoshima au Japon, Barbara vient quant à elle en France pour suivre également 4 semaines de stage au centre hospitalier vétérinaire de VetAgro Sup, notamment à la Clinéquine. Elles nous racontent leur expérience !

 
Pourquoi avoir réalisé ce stage ?

Barbara – en France

Au Japon, nous avons suivi de nombreux cours sur le bien-être des animaux européens et la façon dont les vétérinaires français mettent ces idées en pratique, par exemple lorsqu’ils s’occupent d’un patient au cours d’un examen clinique est quelque chose que je voulais vraiment voir de mes propres yeux. C’est la principale raison pour laquelle j’ai décidé de consacrer une semaine aux grands animaux. J’aime beaucoup les chèvres aussi, et comme nous n’en avons pas beaucoup au Japon, je me suis dit que ce serait une bonne occasion de les voir et d’observer comment elles sont traitées médicalement.

En ce qui concerne les équidés, j’envisage de devenir vétérinaire équin à l’avenir et j’avais entendu dire par Lea et mes professeurs que VetAgro Sup était réputé pour sa clinique équine et le grand nombre de chevaux qu’elle traite. Et je n’ai pas été déçue : l’ampleur de l’hôpital équin dépasse tout ce que j’avais imaginé avant de venir ici !

Par ailleurs, j’avais envisagé de poursuivre mes études en Europe avant de décider d’aller au Japon. Je voulais donc découvrir la vie d’un étudiant en médecine vétérinaire ici et la comparer à mon expérience actuelle au Japon.

Léa – au Japon

Voici une question qui m’a fréquemment été posée par des étudiants japonais. Pourquoi le Japon ? Beaucoup de raisons me viennent à l’esprit et principalement pour les expériences professionnelles et humaines qu’impliquaient un tel stage. En effet, il m’a toujours semblé pertinent dans ma formation professionnelle de me confronter à d’autres formes d’enseignements afin d’enrichir mes connaissances. C’est aussi un échange qui permet de travailler son ouverture d’esprit et son autonomie tant le dépaysement est important et les pratiques différentes. L’anglais fut la langue de choix pour communiquer et j’ai donc pu progresser aussi bien sur mon anglais courant que scientifique. De plus, au Japon, le cheval possède depuis toujours une grande importance symbolique et culturelle mais il fait également l’objet d’un engouement croissant pour les courses de galop avec de nombreux élevages de pur-sang. La Japan Cup fait partie des courses internationales les plus prestigieuses. Ainsi, pouvoir effectuer des rotations cliniques au sein d’un hôpital équin japonais avec des étudiants terminant leur apprentissage fut une belle opportunité pour ma formation. De plus, mon sujet de thèse porte sur l’utilisation des nouvelles technologies en médecine équine et le Japon est un des pays précurseurs dans l’utilisation des nouvelles technologies, ainsi ce stage au sein d’un hôpital équin japonais m’a permis de confronter le modèle français et canadien à un modèle asiatique et ainsi d’en tirer des connaissances nouvelles et d’enrichir ma thèse.

Enfin, choisir de partir à Kagoshima c’est aussi de choisir une expérience personnelle, découvrir une culture, rencontrer des personnes d’horizons différents avec de beaux échanges et des contacts pour toute une vie.

 

Comment s’est passée votre arrivée et votre séjour ?

Barbara – en France

Je suis très fière de ne pas m’être perdue sur le chemin de l’aéroport le premier jour. Je m’attendais au froid lorsque je suis arrivée ici en janvier, mais la vue de la neige m’a tout de même choquée après mon vol de 11 heures – nous n’avons pas beaucoup de neige à Kagoshima ! J’ai choisi de rester dans la maison d’hôtes du campus et j’alterne entre manger à la Kfet, cuisiner mes repas et de temps en temps manger au restaurant. La nourriture ici est très savoureuse et délicieuse et les sucreries sont excellentes ! Il n’est pas étonnant que la cuisine française soit réputée dans le monde entier !

Lyon est magnifique et il suffit de se promener dans la ville pour être inspiré. Le musée d’art a été l’un de mes préférés.

J’ai été très impressionnée par l’amabilité de tout le monde ici. J’ai été invitée à des fêtes et j’ai déjà eu l’occasion de rencontrer beaucoup de nouvelles personnes. Cela me fait vraiment regretter de ne pas pouvoir parler mieux le français.

D’une certaine manière, il a été très facile de s’adapter à la vie en France – la façon dont les gens interagissent et passent leur temps libre est très similaire à ce que j’ai connu au Brésil, mais les transports publics et l’histoire ancienne sont des éléments que j’ai découverts pour la première fois en vivant au Japon.

Les dernières semaines à la clinique ont été assez chargées, alors je me suis concentrée sur ce point. Les étudiants ici sont vraiment résistants !

Léa – au Japon

Les démarches administratives nécessaires à ma venue sur le territoire japonais dans une période encore touchée par le Covid furent laborieuses mais grâce à l’aide de mon interlocuteur japonais, le professeur Takuro Arimura et du consulat du Japon à Lyon, j’ai pu obtenir le visa nécessaire et m’envoler pour le Japon en juillet 2022. J’ai été logée au sein de la résidence internationale « Kagoshima University International Lodge ». Le midi je déjeunais à l’Université avec des étudiants et/ou professeurs et le soir je dinais généralement à la résidence internationale. J’ai pu faire de très belles rencontres, dont certaines viendront à leur tour en stage en France en 2023.

La plus grande surprise a été le climat : il est dit tempéré humide avec un été chaud, moites et parfois pluvieux. En effet le taux d’humidité était en moyenne de 85% avec une température autour de 34°C. Ainsi, il n’était pas rare d’atteindre des ressentis à plus de 41°C. Mais la ville est équipée pour, les établissements et logements sont climatisés. Durant la nuit les températures ne descendent que très peu tout en restant très humide ce qui en fait des nuits tropicales. Une petite semaine d’adaptation et quelques vêtements plus adaptés furent nécessaires. J’ai également fait l’expérience d’une mousson, d’une éruption volcanique du volcan Sakurajima situé à 5km de Kagoshima et d’un tremblement de terre sans gravité. Des expériences typiquement japonaises !

Avez-vous été bien intégré dans les équipes ?

Barbara – en France

Mes collègues et mes professeurs ont été très sympathiques mais la barrière de la langue a certainement été un obstacle. Heureusement, j’ai étudié un peu le français avant de venir ici et c’est assez similaire à ma langue maternelle (le portugais). Je suivais principalement les étudiants de mon équipe et j’essayais de les aider du mieux que je peux, mais j’essayais aussi de ne pas trop intervenir.

La façon dont les professeurs responsabilisent les étudiants en les faisant participer habilement aux activités tout en leur permettant de poser des questions et de demander des conseils a été merveilleuse à observer. Tous les membres de l’équipe sont également très impliqués auprès des animaux et j’ai adoré en faire partie.

Le campus de VetAgro Sup est immense et je n’ai jamais vu autant d’étudiants en médecine vétérinaire et de professionnels réunis au même endroit. L’école met également à disposition un chenil pour chiens et de nombreux étudiants promènent leurs animaux, les amenant même parfois à l’intérieur de l’école. La façon dont les animaux de compagnie sont accueillis dans les espaces publics est quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant.

Léa – au Japon

Bien que le dépaysement ait été total, mon intégration au sein des étudiants en rotation clinique équine fut très aisée. J’étais considérée comme tous les autres étudiants et nombreux sont ceux qui sont venus spontanément à ma rencontre. Les professeurs résumaient leurs interventions en anglais et m’impliquaient dans tous les activités. Les cas étaient variés et l’approche parfois différente de celle dont j’ai pu faire l’expérience en France mais c’est l’essence même de la richesse de ces échanges ! Au cours de ces 4 semaines j’ai pu suivre des consultations sur place à l’Université de Kagoshima mais également à l’extérieur en ambulatoire, principalement chez des particuliers et dans un refuge pour équidés.

Différence importante mais intéressante, la faculté de médecine vétérinaire de Kagoshima n’accueille que 30 élèves par promotion ce qui permet la formation d’un lien privilégié entre les élèves et les professeurs : tous les élèves sont connus des professeurs et inversement. De plus, chaque élève a un bureau attitré dans l’une des salles de la faculté ou il peut y laisser des affaires, déjeuner, se reposer. J’ai trouvé ce système très profitable pour l’apprentissage. Le campus est vaste avec plusieurs restaurants, une supérette, plusieurs bibliothèques, un parc.

La barrière de la langue fut le principal obstacle mais grâce à l’aide de mon professeur référent, Pr Takuro Arimura, et des élèves j’ai rapidement pu intégrer le vocabulaire japonais indispensable à la vie quotidienne et au suivi des consultations équines.

Que vous a apporté ce stage ?

Barbara – en France

Il est certain que j’ai beaucoup appris et mon séjour ici m’a également apporté un regain de passion pour mon domaine. Je me suis motivée pour reprendre mes manuels une fois de retour au Japon, afin d’étudier et de revoir certains concepts.

J’ai adoré la variété des cas que j’ai pu observer pour la première fois ici en traitant les bovins et les équidés. Je crois que je n’ai jamais vu autant de chevaux de ma vie et, en venant ici, j’ai réalisé à quel point je les aime. Il n’y a pas beaucoup de gens qui gardent des chevaux comme animaux de compagnie au Japon, où ils sont considérés comme culturellement plus proches des animaux de ferme que les chats et les chiens.

J’ai particulièrement apprécié de rencontrer les étudiants Erasmus qui ont un parcours similaire au mien, des personnes qui étudient la médecine vétérinaire loin de leur pays d’origine et qui ont appris plusieurs langues au cours de ce processus.

Je suis très reconnaissante à VetAgro Sup pour cette expérience incroyable et j’espère que les futurs étudiants de l’Université de Kagoshima auront la même opportunité de tomber amoureux de l’école et de la ville de Lyon, et ainsi, de poursuivre la relation établie de longue date entre les deux institutions d’enseignement. Il va sans dire que j’ai hâte de rencontrer tous les étudiants français de VetAgro Sup qui choisiront de visiter mon université et d’y apprendre quelque chose cette année.

Léa – au Japon

Ce fut une vraie expérience de vie tant différente des précédentes que j’avais eu la chance de vivre. D’un point de vue académique cela m’a beaucoup apporté en termes de connaissances, d’approches et de méthodes de travail. J’ai également beaucoup progressé en anglais et japonais et amélioré mon aisance à l’oral. Mon projet professionnel s’est confirmé la médecine équine avec une rentrée en A6 Équine en septembre 2022 puis un internat en équine à Montréal en 2023-2024. Enfin et surtout, cette expérience m’a beaucoup apporté humainement et ces apprentissages me serviront tout au long de ma vie professionnelle et personnelle.

Un grand merci à VetAgro Sup et à l’Université de Kagoshima pour ce bel échange ainsi qu’à la région Auvergne Rhône-Alpes et à l’Association des Anciens Élèves de l’ENVL pour leur soutien financier.




Le Green&Blue passe par Nairobi

L’Université de Nairobi (Kenya) et quatre écoles du réseau ParisTech – AgroParisTech, Chimie ParisTech – PSL, École des Ponts ParisTech, Mines Paris – PSL – et CentraleSupélec – Université Paris-Saclay, ont signé un Accord de Partenariat Tripartite le jeudi 11 mai 2023.

Objectif : lancer un programme de coopération de quatre ans dédié au développement du Complexe en Ingénierie et en Science (ESC) à Nairobi.




De la fourche à la fourchette

300 personnes réunies pour les secondes rencontres RIFAS, journées de partage, de témoignage des Alumni Agro et de réflexion entre professionnels et institutions autour de l’innovation et l’employabilité des jeunes au Sénégal, en présence de 12 établissements français de l’enseignement agricole à la rencontre de leurs partenaires.

Alors que le monde traverse des crises majeures, les secteurs agro-sylvo-pastoral, halieutique, agro-alimentaire et vétérinaire représentent au Sénégal une source potentielle d’emplois et de revenus, en particulier pour la jeunesse, et contribuent à la souveraineté alimentaire du pays. Dans cette perspective, le Sénégal développe et professionnalise la formation agricole.

La formation au coeur de l’avenir des jeunes

La France, qui partage les objectifs ambitieux du Sénégal en matière de formation agricole, soutient les réformes en cours avec le concours de l’Agence française de

Interview de l’Ambassadeur de France au Sénégal, M. Philippe LALLIOT

développement (AFD) et de la direction générale de l’Enseignement et de la Recherche (DGER) du ministère français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA). C’est le sens des deux accords intergouvernementaux signés en 2016, entre le ministère français de l’Agriculture et les ministères sénégalais chargés de l’Enseignement supérieur, d’une part, et de la Formation professionnelle, d’autre part.

Après une première édition réussie en 2018, la deuxième édition des Rencontres Initiatives France Alumni Agro Sénégal (RIFAS) s’est déroulée sur le thème « De la fourche à la fourchette ». Ouverte par l’ambassadeur de France au Sénégal, M. Philippe LALLIOT, elle a été accueillie le 18 octobre 2022 par l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès. Une nouvelle illustration de l’excellence du partenariat mis en place depuis plus de 6 ans avec les ISEP et leur réseau.

L’originalité s’invite dans l’assiette

Le chef Raoul COLY, parrain de ces rencontres, a marqué cette journée par son intervention et son menu original à base de niébé, sublimant les produits locaux cuisinés avec les apprenants de l’ISEP.

Les Alumni témoignent…

Consacrée aux anciens étudiants (Alumni) de l’enseignement agricole français, la journée a été l’occasion de présenter leurs expériences en France dans des établissements d’enseignement technique et/ou supérieur agricole, et leurs parcours professionnels au Sénégal dans des secteurs clefs. Elle a permis de créer un espace d’échange et de réflexion autour des Alumni sénégalais avec les directeurs et représentants d’une vingtaine d’entreprises, ainsi qu’une trentaine institutions et établissements d’enseignement agricole sénégalais et français, deux catégories d’acteurs essentiels pour cette dynamique d’employabilité des jeunes et d’innovation dans les agro-filières.

Parmi les thèmes discutés :

  • la souveraineté alimentaire avec la problématique de la chaîne de valeur du produire au consommer local,
  • les formations professionnalisantes,
  • la plus-value d’un parcours en France,
  • les voies et moyens pour un retour professionnel réussi au Sénégal,
  • la valorisation et l’animation du réseau France alumni agro Sénégal,
  • la formation des formateurs,
  • l’accueil de jeunes sénégalais dans l’enseignement agricole en France et réciproquement, etc.

Retrouvez les moments forts de la journée à travers la fresque ci-dessous :

 

La journée a également été filmée par la Factory dans la perspective d’un docu-fiction « Agripreneur », qui vise à valoriser les métiers de l’agriculture auprès du public, chacun étant citoyen, mais aussi consommateur.

Enfin, un village des exposants a permis de (re)découvrir une dizaine de structures (OFII, établissements d’enseignement agricole), initiatives (Warwi) et entreprises créées par les Alumni telles que Le Lionceau, Chlorofeel, Nor’pain, etc.

Ces Rencontres Initiatives France Alumni Agro Sénégal (RIFAS), plébiscitées par plus de deux cents étudiants de l’ISEP et une centaine de participants, ont été organisées conjointement par l’ambassade de France au Sénégal et Campus France Sénégal, avec le soutien du ministère français de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA).

Mission de l’enseignement agricole

Les douze établissements français de l’enseignement agricole technique et supérieur, venus avec le réseau Afrique de l’Ouest de la DGER pour cet événement, ont ensuite poursuivi leur semaine en rencontrant près de 70 partenaires de Richard Toll à Bignona.

Parmi les suites à donner : des mobilités réciproques de la communauté éducative, de nouvelles co-constructions de modules de formation, des échanges à affiner sur la gestion des exploitations agricoles rattachées aux centres de formation, etc.

Autant de perspectives à porter ensemble !

Nio far* !

*On est ensemble, en wolof [en langue sénégalaise]

Contacts :

Maryline Loquet, Attachée de coopération – Enseignement agricole, Ambassade de France au Sénégal – maryline.loquet@diplomatie.gouv.fr

Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr