Appel à projets de développement – EPA2 / Coopération européenne et internationale
Lancements des 3 appels à projets Emergence – Projets de développement (ex Tiers-Temps) – Chef de projet et de partenariat, pour sélectionner des projets participant aux objectifs du plan «Enseigner à Produire Autrement pour les Transitons et l’Agroécologie » (EPA2)
Une note de service précise la logique d’ensemble proposée pour les EPLEFPA pour construire dans la durée, une dynamique de projets d’innovation en réponse aux enjeux des transitions, portés dans le plan « Enseigner à produire autrement pour les transitions et l’agroécologie ». Elle décrit les modalités d’appel à candidature pour 3 dispositifs : Emergence – Chef de projet et de partenariat – Projets de développement (ex Tiers-Temps).
Particulièrement, les projets de développement s’inscrivent dans un ou plusieurs objectifsduplan«EnseigneràProduireAutrementpourlestransitionset l’agroécologie » – des projets facilitant la mise en œuvre d’actions de coopération européenne ou internationale sur une durée de 3 ans.
L’atténuation et l’adaptation au changement climatique en Europe et à l’international
La citoyenneté en Europe et à l’international
Enseigner à produire autrement : échange ou construction de pratiques innovantes en Europe ou à l’international
Remarque :
En particulier, les projets de développement (ancien 1/3 temps) peuvent être sollicités pour monter et animer des projets de Coopération Europe et International en lien avec des partenaires du territoire et donc pour travailler aussi sur le développement de consortiums (Projet Erasmus+) pour un démarrage à la prochaine rentrée scolaire 2024-2025.
Date limite de dépôt des candidature par les établissements : Du 8 janvier au19 janvier 2024
La procédure de candidature est entièrement dématérialisée sur la plateforme Démarches simplifiées. Le lien sera diffusé quelques jours avant l’ouverture de la phase de dépôt sur la page dédiée aux dispositifs sur le sitehttps://adt.educagri.fr/
Pour information :
Courantmars 2024 : Evaluationdesdossiersparle jury pour Avis
Mai 2024 : Décision de la DGER et annonce des projets lauréats
Juin – Juillet 2024 : Conventionnementdesprojets lauréats de subvention
1erSeptembre 2024 : Début des projets
Agroécologie au coeur de l’île Maurice
Le programme de coopération régionale de l’Etablissement agricole FORMA’TERRA de l’Ile de La Réunion a repris, après 2 ans d’interruption, avec 2 projets centrés sur l’agroécologie et le développement durable avec ses partenaires de l’île Maurice.
Les 2 projets s’inscrivent dans le cadre du programme de coopération entre l’EPLEFPA FORMA’TERRA et les acteurs du développement agricole de l’Ile Maurice ré-amorcés en avril 2022.
Depuis 2019, les partenaires Mauriciens ont sollicité l’expertise de FORMA’TERRA pour mettre en place un dispositif de formation agricole opérant permettant de réussir la transition agroécologique de l’Ile Maurice.
Transition agroécologique comme pédagogie
Aussi « Enseigner à produire autrement – EPA2», titre du plan de l’enseignement agricole français pour permettre au monde de la formation agricole d’amorcer la transition agroécologique, a été le fils conducteur des 2 projets de coopération régionale réalisés en avril 2022 avec la participation des étudiants BTS du lycée agricole Emile Boyer de La Giroday (EPL FORMA’TERRA).
Du 3 au 17 avril 2022, 2 enseignants et 12 étudiants BTSA DARC – Développement de l’agriculture des régions chaudes ont réalisé l’étude du système agraire des 2 districts Sud de Maurice (Grand Port et Savane) et des diagnostics IDEA – Indicateurs de durabilité des exploitations agricoles chez des agriculteurs engagés dans le programme SMART agriculture, piloté par la Mauritius Chamber of Agriculture – MCA .
Cette étude a permis de dégager les principales problématiques du développement agricole actuel sur ce territoire de l’Ile Maurice et d’analyser les projets mis en place par les acteurs locaux.
L’étude a démontré que la transition agroécologique était en marche autant à Grand Port qu’à Savane.
Le FAREI (Food and Agriculture Research and Extension Institut) propose plusieurs formations et accompagnements aux petits agriculteurs du territoire pour réduire les intrants chimiques, valoriser la matière organique. Plusieurs acteurs privés comme l’association Vélo Vert, le groupe AGRIA et le groupe FERNEY ont démarré des projets en agriculture biologique. Les agriculteurs engagés dans le programme SMART agriculture ont prouvé qu’il était possible de réduire l’usage des intrants chimiques en s’appuyant sur des dispositifs agroécologiques et en valorisant les déchets organiques pour maintenir la fertilité des sols.
La transmission vient aussi des jeunes
Les étudiants en BTSA ont restitué les résultats de leur étude et leur analyse devant l’ensemble des acteurs professionnels et institutionnels à l’Institut Français de Maurice.
Du 25 au 30 avril 2022, 2 enseignants et 12 étudiants BTSA DARC et TC – Technico-Commercial et 2 formateurs du Centre de Formation Professionnelle pour Adultes de l’EPLFEPA FORMA’TERRA se sont mobilisés pour transmettre les bases de l’agroécologie à plus de 140 apprenants mauriciens, élèves, formateurs, techniciens, agriculteurs et jardiniers amateurs.
Le projet a été décliné en plusieurs actions.
Des binômes d’étudiants BTSA DARC et TC du lycée de St Paul ont encadré une formation sur le terrain de 27 élèves des sections agricole du collège de La Confiance de Beau Bassin Rose- Hill. Les jeunes du collège ont appris les techniques agroécologiques en les mettant en pratique lors de la création d’un jardin potager agroécologique de 240 m2.
Ateliers autour d’un jardin
Plusieurs ateliers ont été mis en place sur et autour du jardin : la création d’une butte permacole, la fabrication d’un compost, la construction de 3 wicking beds*, la pose de mulch**, ainsi que la plantation d’une haie, d’un verger et de cultures associées. Plusieurs techniques agroécologique ont été ainsi transmis : la valorisation des déchets organiques pour le maintien de la fertilité des sols, les rotations de cultures avec fabacées pour l’apport d’azote, le rôle de la biodiversité par la présence d’une haie et d’un verger pour l’installation des auxiliaires et des insectes pollinisateurs, les dispositifs de protection sanitaire par les associations de cultures, la protection des sols, la limite de l’enherbement et l’économie d’eau par le mulch, la bonne gestion de l’eau par les wicking beds.
Une formation de 2 jours des enseignants au collège de La Confiance où plusieurs enseignants des sections agricoles ont participé au côté de ceux des matières générales, dans le but de développer des activités pluridisciplinaires autour du nouveau jardin.
Des enseignants originaires d’autres collèges du SEDEC mais aussi de MITD et des techniciens de structure de formation ont également bénéficié de la formation en agroécologie. La formation a alterné des séances plénières et des ateliers en extérieur, au jardin. Les participants ont ainsi pu créer 2 buttes permacoles, 2 wicking beds et participer aux travaux de mulching et plantations avec les élèves.
Trois formations courtes ont été dispensées pour former et sensibiliser à l’agroécologie des agriculteurs, des techniciens et des agri-entrepreneurs ainsi que des particuliers.
*le « wicking bed » (ou culture sur lit à mèche) désigne divers modes de culture de plantes, intégrant un système d’irrigation visant notamment à économiser l’eau (sub-irrigation).
** le paillis, aussi appelé mulch (terme anglais), désigne de manière générique une couche formée par un ou plusieurs éléments disposé(s) à la surface du sol. Le paillis ou mulch de résidus végétaux agit sur plusieurs aspects du fonctionnement des sols, soit la fertilité du sol, la réduction de l’évaporation et la température du sol, ou encore la structure des sols (source : Etude de cas de Geoffroy Decam – Thèse de Akhtar IQBAL Effets de la nature et décomposition des mulchs de résidus végétaux sur les services assurés par les sols en agriculture de conservation).
Photo de tête d’article : L’équipe franco mauricienne, élèves et personnels du collège de la Confiance – Maurice et les étudiants en BTSA de l’établissement agricole FORMA’TERRA (Réunion)
Contacts :
Didier Ramay, animateur du réseau AAOI – Afrique Australe – Océan Indien de l’enseignement agricole, didier.ramay@educagri.fr
Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise Internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr
L’expertise française au service du projet FABA
L’expertise de l’enseignement technique agricole a été mobilisée dans le cadre du projet FABA lors de deux missions en avril 2022 afin d’élaborer des collaborations pédagogiques avec des établissements partenaires ivoiriens et camerounais.
Porté par le Cirad et l’Institut Agro, co-financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères et le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, le projet FABA a pour objectif de développer les formations pour une banane plantain durable en Afrique de l’Ouest et Centrale, à l’attention des producteurs, conseillers et enseignants, afin d’augmenter significativement la production en réponse aux enjeux de sécurité alimentaire, de nutrition et d’emploi, dans une approche innovante, attentive aux jeunes et aux femmes, respectueuse des ressources et du climat et dans la perspective de transférer les acquis du projet à d’autres filières.
Ce projet vise l’intensification agroécologique avec la réalisation de kits pédagogiques en s’appuyant sur des capsules vidéos.
Les deux missions menées par l’enseignement technique agricole s’inscrivent dans l’une de ses composantes, consistant en collaborations pédagogiques de sorte à voir comment les établissements africains partenaires pourraient s’approprier et mettre en œuvre les ressources pédagogiques élaborées dans le cadre du projet FABA.
Enseigner à Produire Autrement pour les transitions et l’agroécologie (EPA2)…
En s’appuyant sur l’expérience acquise dans l’enseignement technique agricole au travers du programme EPA2 d’une part, et de partenariats forts avec la Côte d’Ivoire et le Cameroun d’autre part, il s’est agi de conduire un travail d’analyse des pratiques pédagogiques actuelles dans 2 établissements partenaires ivoiriens de l’INFPA (Bingerville et Abengourou) et 2 établissements partenaires camerounais du programme AFOP (Akonolinga et Sangmélima) et de co-construire des perspectives d’améliorations permettant de mieux prendre en compte les questions de transitions agroécologiques ou d’intensification agroécologique des productions agricoles dans une perspective de création d’emplois, de soutien à l’entreprenariat et l’installation d’agriculteurs, d’amélioration des revenus et des conditions de vie des populations, et de préservation de leur santé et des ressources naturelles.
… en Côte d’Ivoire…
… et au Cameroun
Ce travail s’est concentré en particulier sur les stratégies pédagogiques mises en oeuvre par les enseignants afin de stimuler la réflexion des apprenants à l’occasion par exemple de mises en situations nécessitant l’élaboration de résolution de problèmes en proposant des solutions « innovantes » au regard de problématiques ou défis aussi divers que le besoin de produire sans pesticides, la préservation de la biodiversité au champ et des sols, la maîtrise des risques économiques, climatiques et sanitaires, tout en valorisant les savoirs endogènes.
Il a ainsi paru intéressant de regarder particulièrement comment les enseignants créent (ou pas) de l’interactivité avec leurs apprenants, notamment lors de mises en situations pratiques, en s’appuyant sur des supports d’apprentissage, de démonstration ou d’expérimentation tels que des champs écoles par exemple. Il s’est agi aussi de regarder si ces enseignements sont formalisés par des ressources pédagogiques capitalisables, partageables et transférables.
Ce travail d’analyse mené sur les pratiques pédagogiques en agroécologie en général a vocation à ouvrir des perspectives d’améliorations de cet enseignement de façon transversale et inspirer les objectifs plus spécifiques du projet FABA qui est centré sur la banane plantain.
Dans ce contexte il était également nécessaire de comprendre dans quelle mesure les institutions en charge de l’enseignement agricole contribuent aux transitions agroécologiques et à l’intensification agroécologique (produire plus mais mieux par la réduction d’intrants, en rupture avec les révolutions vertes traditionnelles).
Des ateliers de travail fructueux
La première étape a été de caractériser l’enseignement des transitions agroécologiques dans les établissements partenaires camerounais et ivoiriens.
Pour ce faire, les experts français ont d’abord proposé aux apprenants et formateurs des établissements partenaires un questionnaire d’enquête en vue d’analyser les pratiques pédagogiques. Il s’agissait notamment de s’intéresser à plusieurs séries d’interrogations :
– comment les apprenants sont impliqués dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable,
– comment ils sont mis en situation d’acteurs de leur formation, de l’innovation agroécologique,
– comment ils sont sensibilisés à l’économie sociale et solidaire ;
– comment est encouragé l’enseignement de l’agroécologie au sein des établissements par le renforcement de capacités des formateurs ;
– comment est amélioré le renforcement des capacités des agriculteurs sur la pratique de l’agroécologie dans les exploitations agricoles (éventuellement en lien avec les formateurs / conseillers) ;
– comment est valorisée la production d’aliments sains et durables destinés à tous.
Des échanges, sous formes d’entretiens ou de worlcafé, ont permis de faire émerger les forces et faiblesses, les opportunités et menaces des possibilités d’enseigner à produire autrement au Cameroun et en Côte d’Ivoire.
Les experts – directeur (de l’EPL de Pontivy) et directeurs-adjoints (du LPA de Vire et du LPA de Castelnau-le-Lez), directeur de l’exploitation agricole (du LPA de Vire) – ont présenté le plan EPA2 (Enseigner à Produire Autrement pour les transitions et l’agroécologie) et sa déclinaison dans leurs établissements respectifs en Plan Local Enseigner à Produire Autrement (PLEPA). De nouveaux échanges par groupes (apprenants / formateurs / producteurs) ont alors permis de faire émerger un plan d’actions de ce type pour les établissements partenaires camerounais et ivoiriens. Un point focal a été choisi, et un comité de pilotage constitué, de sorte à mener à bien les actions ainsi définies.
De la pédagogie en serious game
Enfin, un partage d’expérience pédagogique ludique a clôturé les ateliers de travail grâce au serious game Agrochallenges, qui a remporté un vif succès, tant auprès des apprenants que des formateurs, signe d’un réel intérêt pour des ressources et pratiques pédagogiques innovantes.
Paroles d’experts
Frédéric Regourd, directeur-adjoint, et Xavier Baudouin, directeur de l’exploitation agricole du LPA de Vire, témoignent de leur mission d’expertise en Côte d’Ivoire :
« Quelques mots sur notre retour d’expérience…
L’objectif de la mission FABA à laquelle nous avons participé au mois d’avril 2022 en Côte d’Ivoire était de renforcer les capacités des producteurs et d’autres acteurs de la filière banane plantain, pour favoriser l’intensification écologique de la culture du bananier plantain par la construction et la diffusion d’outils et de contenus pédagogiques innovants.
Petit retour en arrière : en tant que responsables d’un établissement d’enseignement agricole, le ministère nous a demandé de mettre en place depuis 2020 un PLEPA (Plan Local Enseigner à Produire Autrement). Cette démarche de travail en équipe a permis d’élaborer une stratégie pédagogique pour favoriser les apprentissages de l’agroécologie.
Dans ce contexte, notre mission FABA en Côte d’Ivoire nous a permis de témoigner et de former nos collègues ivoiriens à la démarche de projet pour la mise en place de séquences pédagogiques.
Notre établissement est partenaire depuis de très longues années de l’INFPA et plus particulièrement l’ESEMV (École de Spécialisation en Élevage et Métiers de la Viande) et l’École Régionale d’Agriculture Sud, à Bingerville. Naturellement nous avons pu les rencontrer en priorité, mais nous avons aussi travaillé avec un établissement situé à Abengourou : l’École Régionale d’Agriculture Est.
Le principe a été de rencontrer l’équipe d’enseignants ainsi que les étudiants, une explication de ce qu’est l’agroécologie a démarré la journée, pour ensuite faire place à des tables rondes et des ateliers qui ont permis de voir les besoins de chacun et faire émerger des axes de travail.
La richesse des échanges et la sincérité des relations ont permis d’élaborer en 2 jours sur chaque site deux plans locaux enseigner à produire autrement : une sacrée performance quand on sait que chez nous la même démarche a pris un an !
Cette expérience a été pour nous très instructive et une réussite ! La coopération internationale trouve ici une application concrète avec des équipes pédagogiques qui parlent d’égal à égal et qui ont les mêmes problématiques au niveau des apprenants.
Nous avons pu planifier de futurs échanges à distance afin de poursuivre le travail engagé, le lien entre les équipes pédagogiques est important et la diffusion commune de films du festival Alimenterre permettra de continuer ce riche partenariat.
Mais déjà, vite après notre retour, a été élaborée une recette à base de banane plantain par notre atelier de transformation, avec la participation d’une étudiante de l’INFPA en mission de service civique.
Et nous avons un projet de mobilité d’une classe de bac pro à Bingerville fin novembre 2022, avec échanges de pratiques sur « produire autrement pour les transitions et l’agroécologie », notamment à l’occasion du SARA (Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales) au cours duquel aura lieu le « Forum franco-ivoirien : agroécologie et enseignement agricole » proposé par le Réseau Afrique de l’Ouest du BRECI/DGER, en partenariat avec l’INFPA.
Prêts pour les prochains échanges 🙂 »
Contacts : Vanessa Forsans, animatrice des réseaux Afrique de l’Ouest et CEFAGRI de l’enseignement agricole, vanessa.forsans@educagri.fr
Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr
J’irai vinifier chez toi…
5 pays européens planchent sur des outils autour de la transition agroécologique en viticulture-oenologie pour « apprendre à apprendre » aux jeunes viticulteurs de demain.
Dans le cadre de la transition écologique et la viticulture de demain, l’enseignement agricole doit adapter ses contenus pour former les générations futures, renouveler et adapter de nouveaux modes de productions. La transition écologique doit permettre de créer de nouveaux métiers, faire évoluer la profession et imaginer des nouvelles façons de produire.
« Demain », Projet Erasmus+ de prés de 400.000 €
Pour se faire, l’EPLEFPA de Bordeaux-Gironde en lien avec l’Agence de l’Alimentation en Nouvelle-Aquitaine (AANA) bénéficient d’un financement Erasmus+ de 389 763 €, projet de partenariat de 2021 à 2024 avec 4 autres établissements de formations viticole européen : l’Instituto Politecnico de BEJA au Portugal, l’Universidad de LEON en Espagne, l’Universitat Dunarea de JOS DIN GALATI en Roumanie ainsi que l’Istituto di Istruzione Superiore DUCA DEGLI ABRUZZI en Italie.
Prendre le meilleur
Ces 5 lycées agricoles partenaires vont travailler pendant 3 ans autour de la transition agroécologique en viticulture-oenologie en mettant en pratique des éco-techniques, des éco-produits et des éco-gestes. Il s’agit de valoriser les ressources, d’utiliser des mécanismes naturels pour répondre à une demande sociale forte : le respect de l’environnement. Ce projet en outre, permettra de faciliter les échanges de bonnes pratiques entre élèves, enseignants et professionnels de la filière. L’ensemble des échanges aboutiront sur des solutions pour produire autrement, préserver les ressources, et de doter les enseignements d’outils pour apprendre à apprendre. Les entreprises pourront, elles-aussi s’adapter et transformer leurs pratiques.
Le but est simple : prendre le meilleur de ce qui se fait dans chaque milieu viticole pour construire un cahier des charges qui s’adaptera à chaque terroir.
Ces différentes techniques seront utilisées par les vignerons de « demain », les jeunes viticulteurs, les professionnels (mise en place de tutoriels) ainsi que les enseignants et formateurs.
Sillonner l’Europe pour apprendre
Ce partenariat est articulé en 3 niveaux : mobilités des élèves en infra-bac et post bac, des enseignants et professionnels.
La première étape du projet » j’irai vinifier chez toi » se déroulera du 3 au 8 octobre 2022 avec la venue des élèves et enseignants portugais, sardes, roumains et espagnols en collaboration avec la classe de 1ère STAV de l’EPLEFPA Bordeaux-Gironde pour étudier les terroirs médocains et libournais.
Le portage de ce beau projet aquitain associe l’équipe de l’EPLEFPA Bordeaux-Gironde, Corinne Reulet – Directrice de l’EPLEFPA, Stéphane Badet – Ingénieur Agronome et Enseignant et Bertrand Cheminade – Enseignant d’Histoire-Géographie ainsi qu’Agnès Soulard du Pôle Europe AANA.
A noter que les prochaines rencontres auront lieu au Portugal et en Espagne en 2023 et ainsi qu’en Roumanie en 2024.
Contact : Pascale Labrousse – Animatrice du réseau Italie-Grèce- Chypre-Malte de l’enseignement agricole pascale.labrousse@educagri.fr