La mobilité : atout pour développer des compétences – Webinaire Erasmus+

Les experts ERASMUS+ de l’Enseignement et de la Formation Professionnels propose un webinaire en direct intitulé : La mobilité : un atout pour le développement des compétences pour les apprenants de l’Enseignement et la Formation Professionnels.

Lors de cet événement, après une introduction conjointe de Nelly Fesseau (Directrice de l’Agence Française ERASMUS+ Education Formation) et de Marianne de Brunhoff (Coordinatrice adjointe de l’Année Européenne des Compétences), de nombreuses personnes (apprenants, tuteurs de stage, enseignants, experts…) vont se succéder pour témoigner de l’impact positif que les mobilités ont dans le développement des compétences. Ce webinaire interactif vous permettra de participer activement et de découvrir des expériences de mobilités inspirantes et valorisantes.

Programme

14 H 00 – Mot d’accueil

Introduction par Nelly Fesseau (Directrice de l’Agence Française ERASMUS+ Education Formation) et Marianne de Brunhoff (Coordinatrice adjointe de l’Année Européenne des Compétences)

14 H 10 – Le cadre de la mobilité des apprenants de l’Enseignement et de la Formation Professionnels

14 H 20 – Comment la mobilité est un atout dans le développement des compétences des apprenants de l’Enseignement et de la Formation Professionnels ?

Venez découvrir des exemples de mobilités divers et variés grâce aux témoignages de ceux qui les organisent et les vivent.

15 H 00 – Conclusion par deux professionnels des ressources humaines

Contacts : Chargées de mission Europe Programme Erasmus+ – Chargés de mission Europe et Programme Eramus+ pour l’enseignement agricole




L’Enseignement agricole résolument européen

L’Europe et l’international sont au coeur de l’enseignement agricole grâce au programme Erasmus+. L’engagement dans les projets déposés auprès de la Commission européenne, via l’Agence française Erasmus+, permet de financer de multiples partenariats et des mobilités pour les jeunes.

Depuis la mise en place en 1987 du programme destiné à soutenir l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport en Europe, le mot – clé  » Erasmus  » est devenu un exemple de réussite européenne. Le périmètre des échanges, initialement réservés aux étudiants et enseignants et limités au niveau européen, s’est peu à peu élargi. Dénommé  » Erasmus +  » depuis 2014, le programme soutient aujourd’hui une large gamme d’actions, qui permettent à leurs bénéficiaires d’accroître leurs compétences et leur employabilité en découvrant d’autres manières d’apprendre, de travailler et d’innover, au niveau européen et international.
Les différents secteurs de l’enseignement agricole, en particulier l’enseignement scolaire, l’enseignement et la formation professionnels et l’enseignement supérieur, sont concernées par les actions financées. Le budget Erasmus + en 2024 est de 4,3 milliards d’euros.

Le développement d’une identité agricole européenne

Dans l’enseignement agricole français, l’intérêt des mobilités et des partenariats européens et internationaux est aujourd’hui une évidence, que ce soit pour les élèves, les apprentis, les étudiants ou les adultes en formation. Les établissements ont pleinement intégré cette dimension dans leur approche pédagogique et éducative, donnant ainsi corps à la stratégie du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire. Ils jouent un rôle actif dans la construction de l’espace européen de l’enseignement et dans le développement d’une citoyenneté et d’une identité agricole européenne.

Premiers résultats prometteurs

Cette mobilisation est le fruit d’une collaboration efficace et quotidienne entre le Ministère et l’Agence Erasmus +, ainsi que du travail des réseaux de l’Enseignement agricole dédiés aux projets européens. Les exemples de projets Erasmus + dans l’enseignement agricole sont nombreux et les premiers résultats chiffrés à mi – parcours sont très encourageants.
On peut d’ores et déjà indiquer que sur l’année scolaire 2022 – 2023, plus de 10 000 jeunes de l’enseignement agricole ont bénéficié du soutien du programme pour une mobilité de stage ou d’étude. On note également la belle place occupée par la voie professionnelle, l’enseignement agricole étant à l’origine d’un quart des mobilités françaises de ce secteur .

Des valeurs communes

Si ce programme est efficacement investi par les acteurs de l’enseignement et de la formation agricoles, c’est parce que nos valeurs et nos priorités sont en parfaite cohérence : l’inclusion, l’éducation à la citoyenneté, la transformation numérique, l’adaptation au changement climatique et plus largement l’accompagnement des transitions.

Un atout pour l’enseignement agricole !

Les opportunités qu’offre le programme Erasmus + sont autant d’encouragements à faire le choix d’un parcours vers les métiers du Vivant. Ces métiers recrutent chaque année plus de 100 000 personnes, et attendent cette nouvelle génération de professionnels formés dans nos établissements : motivés, passionnés, ouverts sur l’Europe et sur le monde.

Photo de tête d’article : crédit photo@Jessica Melines (BTS technico commercial dans les vins et les spiritueux), en stage au sud de la Croatie, sur la péninsule de Peljesac – 2022 – Blog Moveagri

Contacts : Les Chargées de mission Europe et et Programme Erasmus+

Anne-Sophie GOYON, Chargée de l’appui au programme Erasmus+ « Enseignement scolaire », anne-sophie.goyon@educagri.fr,

Corinne SAMOUILLA, Chargée de l’appui au programme Erasmus + « Enseignement supérieur », corinne.samouilla@educagri.fr,

Marthe GEOFFROY, Chargée de l’appui au programme Erasmus+  » Enseignement professionnel », marthe.geoffroy@educagri.fr,

Isabelle WILWERTZ, Chargée de l’appui au programme Erasmus+ « Education des adultes » et tous secteurs, isabelle.wilwertz@educagri.fr,

Aurelia HAIOUN, Chargée de l’appui au programme Erasmus+ « Jeunesse et Sport », aurelia.haioun@educagri.fr




Comment réussir vos projets avec l’Afrique subsaharienne ?

Ce sont 75 personnes qui se sont réunies autour de cette question, du 22 au 26 janvier 2024 au Campus Nature Provence à Aix, d’une part en suivant la formation proposée par les réseaux Afrique et d’autre part en participant au regroupement des volontaires internationaux animé par le RED, avec l’appui de l’Institut Agro de Florac.

En proposant cette formation, inscrite au Plan National de Formation, les réseaux Afrique ont pour objectif général d’accompagner et soutenir les établissements de l’enseignement technique agricole dans le montage de projets de coopération.
Pour ce faire, les participants ont été amenés tout d’abord à comprendre et appréhender la stratégie du MASA et de la DGER en matière de coopération internationale (présentée en ouverture par Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne), à connaître et comprendre l’environnement institutionnel et les enjeux politiques et économiques de la coopération française avec l’Afrique subsaharienne. C’est également l’opportunité d’appréhender les diversités socio-culturelles et à tenir compte de l’interculturalité dans l’élaboration de projets de coopération. Il s’est agi aussi d’arriver à connaître et être capable de mobiliser les moyens et outils mis à disposition des établissements permettant de favoriser la coopération avec les pays de l’Afrique subsaharienne, d’identifier les sources de financement possibles, pour être capable de construire et mettre en œuvre un projet de coopération avec un partenaire africain.
Les différentes séquences ont été menées par les animateurs des réseaux Afrique Australe Océan Indien, Afrique de l’Ouest, Nigeria, et par le chargé de coopération Afrique subsaharienne et ECSI du BRECI, et par plusieurs autres·intervenants.

Conférence d’Ali Béty, agronome nigérien, ancien ministre et haut-commissaire de l’initiative 3N “Les Nigériens nourrissent les Nigériens”

Formé au Maroc et à Montpellier, Ali Béty a été chef de service au ministère de l’agriculture du Niger et a travaillé pendant treize ans à l’Agence française de développement (AFD) comme expert en environnement, développement durable et eau.
Il a fait l’honneur aux participants à la formation et aux jeunes volontaires internationaux de partager son expérience en apportant son éclairage sur les enjeux qui lient agriculture et formation en Afrique. Introduction aux enjeux démographiques, économiques et agricoles en Afrique, sa conférence a mis l’accent sur les enjeux géostratégiques et sur la place de la formation comme levier de développement. « Grand témoin », il a conclu ces trois jours par son regard sur les coopérations de l’enseignement agricole avec les pays africains, conclusion à (r)écouter.

Erasmus+ et l’Afrique

Pour réussir des projets de coopération, il est besoin de réflexion, d’énergie, et bien sûr de financement. Vincent Rousval et Aude Richard de l’agence Erasmus+ ont invité l’ensemble des participants à se saisir des opportunités offertes par les programmes Erasmus+ désormais ouverts aux pays africains.

Alors pourquoi ne pas concrétiser un projet de 12 à 36 mois grâce à un dossier KA2 « Partenariats de coopération » pour un montant allant de 120 000 à 400 000 € ?

Il y a aussi la possibilité de s’engager dans un « Capacity building » avec un autre pays européen et deux pays hors Europe pour 2-3 ans ou 3-4 ans, avec des budgets de 200 000 à 1 000 000 €, ou de déposer avec un partenaire africain un dossier « Jean Monnet » intégrant au moins 40 heures de cours sur une thématique agricole.

Focus sur les volontaires internationaux

Depuis 2019 les réseaux Afrique invitent à leurs Rencontres annuelles les services civiques africains. Et pour la troisième année consécutive, ce sont tous les volontaires internationaux, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe, du Moyen-Orient, accueillis dans des établissements d’enseignement agricole qui sont invités par le RED et l’Institut Agro Campus de Florac au moment de la formation animée par les réseaux Afrique.
Ce regroupement permet aux jeunes de mieux se connaître, de pouvoir échanger sur leurs différentes missions dans les établissements, entre pratiques autour de l’agroécologie, animation sur l’éducation à la citoyenneté et la solidarité internationale, ateliers de découverte de leurs pays respectifs aux apprenants, appui sur les exploitations… Durant ces trois journées de formation, ils ont notamment travaillé sur des propositions d’activités et de projets à soumettre à leur établissement, en s’inspirant des expériences de chacun.

Ces regroupements sont aussi l’occasion pour eux de témoigner de leur expérience en France, de leur vécu de l’interculturalité au quotidien, et surtout de nourrir leur réseau.
Parmi eux, cette année ce ne sont pas moins de 25 jeunes africains et africaines qui sont accueillis dans des lycées agricoles français pour y effectuer une mission de service civique. Ces mobilités entrantes constituent donc une modalité importante de coopération avec les partenaires africains, et toujours en lien avec les espaces de France Volontaires implantés dans plusieurs pays. Une séquence de la formation, menée avec Pierre Revel, représentant régional de France Volontaires, a donc permis de présenter et préciser le fonctionnement de l’accueil de jeunes africains en service civique dans des lycées agricoles français dans le cadre de partenariats ainsi consolidés.

Une séquence sur l’interculturalité

La coopération internationale suppose de travailler en contexte interculturel, ce qui ne peut s’improviser. Aussi cette nouvelle séquence avait-elle pour objectif, à partir d’échanges, d’exemples de situations vécues ainsi que de références bibliographiques, de permettre aux participants d’aborder quelques clés de l’interculturalité. Prendre conscience des questions de différences notamment de communication, de prise de décision, de confiance, de gestion du temps, entre les cultures paraît indispensable pour réussir la construction de partenariats internationaux.

Ressources

Au cours de ces trois jours de formation, outre les temps de convivialité entre les deux groupes (danses, chants et sketchs des volontaires sur nos manières de vivre ou promenade sur le vieux port de Marseille), ont aussi été présentés les activités de chacun des réseaux Afrique, les témoignages de 30 ans de coopération avec le Sénégal, Madagascar ou des pays d’Afrique australe et Océan Indien, le dispositif African Book Truck, des éléments de méthodologie de projets, d’interculturalité, d’écriture de dossiers de financement (FONJEP par exemple), autant de ressources à retrouver.

Enfin, que soient chaleureusement remerciés pour la qualité de leur accueil et leur implication sans faille dans la réussite de ces rencontres  Marie-Laure Para, enseignante documentaliste et référente coopération internationale, et Hassan Samr, directeur de l’établissement, le Campus Nature Provence.

Contacts :

Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne et ECSI au Bureau des relations européennes et de la coopération internationale, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

Les animateurs des réseaux Afrique : William Gex (Nigéria, Afrique australe Océan Indien) william.gex@educagri.fr, Didier Ramay (Afrique australe Océan Indien) didier.ramay@educagri.fr, Jean-Roland Arbus (Afrique de l’Ouest) jean-roland.arbus@educagri.fr, Vanessa Forsans (Afrique de l’Ouest) vanessa.forsans@educagri.fr

Les animateurs du réseau de l’ECSI, le RED : Julien Amouret, julien.amouret@educagri.fr, Danuta Rzewuski, danuta.rzewuski@educagri.fr

Le dispositif national d’appui (Institut Agro de Florac) : Christian Resche, christian.resche@supagro.fr, Léa Woock, lea.woock@supagro.fr

 




Le Val d’Aoste sur le Podium

L’Institut régional agricole du Val d’Aoste en partenariat avec le Campus Agro-viticole de la Charente remporte le TIEA 2024 section établissement étrangers lors du 60ème Salon International de l’Agriculture Paris – 2024.

Du 24 février au 3 mars, des étudiants de 46 établissements français et 3 étrangers (Québec, Maroc et Italie), ont concouru pour le Trophée international de l’enseignement agricole. Au programme, épreuves de communication, décoration, animation sur le salon, manipulation, le tout complété d’un oral de présentation sur le grand ring les 2 et 3 mars 2024.

 

Les élèves de l’Institut Agricole du Val d’Aoste en partenariat avec les élèves du Campus Agro-Viticole de la Charente et leur vache Salamèche ont participé à la 23ème session du TIEA 2024 dans la section -établissement étrangers- et se sont hissés au 1er rang de la catégorie et ont remporté le trophée tant convoité.

Vers l’agriculture de demain

Pour les élèves de l’Institut agricole du Val d’Aoste, ce défi en terre française a permis la mise en lumière l’importance de leur bilinguisme et la valeur de leur établissement comme centre de recherche et d’expérimentation. Ces rencontres agissent comme un levier pour guider les futurs agriculteurs et éleveurs vers l’ouverture et la comparaison constante, ainsi qu’un désir de formation continue qui les projette de plus en plus vers une agriculture tournée sur l’avenir tout en étant durable et efficace.

Le Trophée International de l’Enseignement Agricole – TIEA 2024 », avait pour thème « être éleveur de bovins demain ? », qui comprenait plusieurs épreuves. La première a consisté en la présentation de l’institut et de la région d’origine, des formations et activités proposées, ainsi que des initiatives d’ouverture à l’Europe et à l’international. Le deuxième test consistait à manipuler un animal, tandis qu’un autre élève décrivait et commentait l’activité en cours. La troisième épreuve consistait en la représentation scénographique de leur lycée agricole, des traditions locales et de l’agriculture, animée sous la forme d’une pièce théâtrale. Enfin, la quatrième épreuve a évalué le comportement des élèves tout au long de la semaine de leur présence au sein du Salon.

De la préparation au podium

Le grand engagement et les compétences des étudiants Jasmine Fragno, Marta Giovannini, Marisol Volget, Francesco Forte et Fléault Sarteur ont permis à l’Institut Agricole d’exceller dans le Trophée International de l’Enseignement Agricole parmi de nombreuses nations européennes et non européennes.

Nos jeunes récompensés ont vécu des moments forts, sont restés concentrés, et ont pris du plaisir à participer à cette compétition. Ils saluent et remercient l’équipe des élèves du Campus Agro-Viticole avec qui ils ont construit ce beau partenariat.

L’engagement et le dévouement des étudiants, des enseignants et des tuteurs, le soutien des élèves du Campus Agro-Viticole de la Charente qui ont été des plus impliqués pour mener à bien cette aventure, le travail acharné effectué pendant le salon et avant le départ, ont été la clé du succès obtenu.

Le Trophée international de l’Enseignement agricole vise différents objectifs :

  • Valoriser le travail réalisé dans les établissements agricoles pour la formation des élèves
  • Valoriser l’enseignement pluridisciplinaire (enseignement technique, enseignement d’expression française, enseignement socioculturel, enseignement des technologies de l’Informatique et du Multimédia (T.I.M.)
  • Renforcer le partenariat entre enseignements et professionnels
  • Valoriser l’élevage bovin laitier ou allaitant au sein des exploitations pédagogiques des établissements agricoles publics ou privés

Donner une image moderne du métier d’éleveur bovin…

Focus sur Esteban Fidel Cugnod lauréat CJAJ

Esteban s’est placé en seconde position du Concours des Jeunes Européens CJAJ 2024 avec 87.29 points sur 100 et il est ravi d’avoir vécu cette expérience.

Esteban a évalué 2 vaches Limousine (race à viande) et 2 vaches laitières, en tirant le meilleur du temps imparti et en obtenant un résultat historique pour son établissement. Cela permet de mettre en valeur la formation des étudiants et c’est un excellent présage pour les futures générations d’agriculteurs de la Vallée d’Aoste.

Il avoue s’être fait très plaisir tout en gardant son sang-froid lors de la compétition qui s’est déroulée le mercredi 6 mars 2024.


Valdostaine – pie rouge de la vallée d’Aoste

Esteban, âgé de 19 ans, est étudiant à l’institut régional agricole du Val D’Aoste en année de terminale. A la fin de son cursus scolaire, il reprendra avec son père la ferme familiale spécialisée en élevage de bovins et en agri-tourisme, située à Brusson dans la vallée d’Ayas. Il est né dans cette vallée et veut continuer à y vivre pour améliorer son exploitation qui comprend 120 hectares d’alpage et 20 hectares de foin.

En hiver, 50 têtes de bétails de la race locale « Valdostaine Pie Rouge » donc 25 vaches allaitantes restent à l’étable puis 70 vaches dont 50 allaitantes passent la période de juin au début octobre dans les alpages situés à 2000 mètres et 2300 mètres d’altitude. Grâce à la production de 50 000 litres de lait par an, la famille Cugnod qui se rend tous les jours dans ses 2 alpages, fabrique sur place dans la montagne tout au long de l’été, le fameux  fromage AOP Fontina.

Les éleveurs de demain, étudiants de l’institut agricole régional du Val d’Aoste, participants au TIEA 2024

Lire aussi la Rencontre avec l’équipe italienne par les rédacteurs d’Educagri, Dans TIEA, le « I » c’est pour « international »

Revue de Presse italienne

Si chiude con un successo l’avventura dell’Institut Agricole al Salon de Paris

Successo per gli studenti dell’Institut Agricole Régional al 60° Salone Internazionale dell’Agricoltura di Parigi

Article disponible sur International Content 

Contact : Pascale Labrousse, animatrice du réseau Italie de l’enseignement agricole, pascale.labrousse@educagri.fr