Participez vite au Prix Europe-Hippocrène 2021 !

Le Prix Europe-Hippocrène c’est quoi ?

Ce prix est l’occasion de valoriser l’engagement de chaque établissement d’enseignement agricole dans un projet européen et d’enrichir les réflexions des apprenants sur l’éducation à l’Europe.
Un montant de 5 000 euros destiné à la réalisation du projet sera remis à l’établissement lauréat 2021 par la Fondation Hippocrène.

Depuis 2010, le prix Hippocrène cherche à donner envie d’Europe, dès l’école. L’idée structurante est de considérer que la formation, la mobilité, les échanges et les projets communs sont les meilleurs moyens pour les jeunes de concrétiser leur appartenance à un ensemble commun et ainsi de prendre conscience de leur citoyenneté européenne.

Depuis 2017, l’enseignement agricole, technique et supérieur, public et privé sous contrat, a la chance d’être intégré à ce prix.
Il s’agit de présenter un projet original élaboré par une classe avec son / ses professeur(s) dans le domaine de la citoyenneté européenne. L’objectif est d’encourager les échanges avec de jeunes Européens, la découverte d’une autre culture, à travers une production commune réalisée dans le cadre d’un partenariat : jumelages actifs, projets pédagogiques partagés, partenariats virtuels, échanges d’apprenants, mobilités entrantes/sortantes d’apprenants et d’enseignants…

Il vous reste quelques jours encore pour vous saisir de cette formidable opportunité en déposant votre candidature !
En raison de la situation actuelle, La Fondation Hippocrène a pris la décision de prolonger les candidatures au Prix Hippocrène jusqu’au dimanche 31 janvier à minuit.
Candidatez en envoyant vote projet à l’aide des modalités précisées dans la note de service (DGER/SDRICI/2020-806 du 23-12-2020) de la cinquième édition du Prix Europe de l’enseignement agricole français .

Ce prix s’organise avec le soutien de la Représentation permanente en France de la Commission européenne dans le cadre du concours de l’éducation à l’Europe lancé par la Fondation Hippocrène. La DGER incite les établissements d’enseignement agricole technique et supérieur à participer à ce prix promouvant les échanges européens, qui s’inscrit dans la mission de la coopération internationale.

Plus d’outils pour réussir son projet, n’hésitez pas à vous référer aux outils de mobilité virtuelle proposés par Erasmus + pour vous aider.

Dans la catégorie  » Enseignement agricole « , l’édition 2020 du Prix Hippocrène a été remportée le 24 mars 2020 par le Lycée Professionnel Privé Rural de l’Ain. Compte – tenu du contexte sanitaire, la remise des prix s’est tenue sous la forme d’un événement à distance, organisé le 14 janvier 2021 par la Fondation Hippocrène, et animé par Toute l’Europe.

A cette occasion, Michèle Guyot-Roze, Vice-Présidente de la Fondation Hippocrène, a officiellement décerné le Prix Hippocrène de l’Education à l’Europe aux élèves de 1ère baccalauréat professionnel  » Technicien en expérimentation animale  » du Lycée professionnel privé rural de l’Ain – site de Villars-les-Dombes (Région Auvergne Rhônes-Alpes) pour le projet « Culture of care – Animal welfare ».

Il a été rappelé l’objectif du projet : des élèves danois, Irlandais et français échangent des bonnes pratiques sur le bien-être animal en créant une base de données accessible en e-learning.
Monsieur Gourdon, Chef d’établissement, a été associé aux félicitations adressées aux élèves et à leur enseignant Cédric Grossi, qui résume ainsi cette aventure :

« Les points essentiels que l’on retient du projet sont l’enrichissement professionnel par l’échange de pratique, l’acceptation de la différence avec de nouvelles cultures. »

Lauréat du Prix de l’Europe-Hippocrène 2020 – Catégorie Lycée Général et technologique / Enseignement agricole : LPPR de l’Ain, site de Villars-les-Dombes, pour son projet « Culture of care – Animal welfare », région Auvergne-Rhône-Alpes

Et revivez le Webinaire du 14 janvier 2021, organisé pour la remise des prix 2020 avec l’introduction par la Ministre Jean-Michel Blanquer, avec des conseils pour candidater aux Prix 2021.

Contact : Chargé de coopération internationale en DRAAF/SRFD (pour les établissements de l’enseignement technique)

breci.dger@agriculture.gouv.fr (pour les établissements d’enseignements d’agronomie, vétérinaire et du paysage)




La Coop Inter fait son Actu…’DGER

Le mensuel Actu’DGER-Décembre 2020 met en avant les actions à l’internationale et consacre son dossier spécial à l’engagement, et particulièrement au rôle de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale dans l’enseignement agricole.

Huit sujets « Europe et international » ainsi que le thème de l’ECSI sont abordés dans le 4ème numéro d’Actu’DGER. 

Volet Recherche –

La chaire TECH AGRO SUP lance une web série sur les agroéquipements !

Volet Coopération internationale

La coopération entre établissements agricoles français et japonais se consolide.

Le F’SAGRI en quelques mots

Coopération France – Afrique du Sud

Webinaires : Perspectives et opportunités de développement de la coopération entre la France et la Colombie

Volet ECSI

Rôle essentiel de l’Éducation à la Citoyenneté et la Solidarité Internationale dans l’enseignement agricole

Le service civique de réciprocité, Témoignage de Bashu Dev PURI (Sindhupalchok, Népal) service civique au lycée la Ville Davy (Côtes-d’Armor)

Volet Europe

Attribution du label « bonne pratique » par l’agence Erasmus+ à la Bergerie Nationale de Rambouillet (Yvelines)

Pour lire tous ces articles, consulter l’Actu’DGER de décembre – ici et retrouver tous les numéros du mensuel Actu’DGER sur Chlorofil

 

 




Erasmus + 2020 – 2027 : quelles nouveautés dans le secteur scolaire ?

La grande nouveauté en 2020 du côté d’Erasmus+ réside dans les accréditations, qui sont mises en place pour les secteurs scolaire, Domaine de l’Education et de la Formation Professionnelle (EFP) et Formation Adulte dès l’automne 2020.

Le principe ?

Les établissements doivent se projeter sur plusieurs années à venir en exposant leur stratégie en terme de projets européens.

L’intérêt ?

L’accréditation sera accordée jusqu’en 2027, ce qui évitera le dépôt de candidatures tous les ans ou tous les deux ans comme précédemment, et permettra ainsi d’ancrer les mobilités dans la durée.

Quelles nouveautés dans le secteur scolaire en 2020 ?

Les élèves de filière générale peuvent obtenir un financement pour effectuer un séjour dans un établissement scolaire en Europe ou dans une autre structure (une entreprise, une association).

Les mobilités de groupes sont maintenant dans les dossiers de mobilité Erasmus+ (dossiers « clé 1 » accessibles via l’accréditation) : il s’agit pour des élèves français d’échanger et d’apprendre avec des élèves d’un autre pays. La réciprocité n’est plus systématique mais constituera toujours un élément riche et bienvenu.

Deux ateliers d’écriture ont été mis en place fin septembre pour aider les établissements dans cette nouvelle démarche, l’un à Rennes et l’autre à Paris pour le secteur « enseignement scolaire ». D’autres journées seront proposées, dans les différentes régions, pour partager le plus largement possible les nouveautés de cette programmation Erasmus 2020 – 2027.

Contact : Anne-Sophie Goyon, Chargée de mission pour l’appui au montage de programme Erasmus+ / animatrice de réseau pays Scandinave de l’enseignement agricole, anne-sophie.goyon@educagri.fr




Elia et Turkan, volontaires européennes actives et créatives

2 Volontaires européennes au Lycée agricole d’Albi

Bonjour, qui es-tu ? Que faisais-tu avant ton volontariat ?

Elia: Je suis espagnole et je viens d’Avila, une petite ville a côté de Madrid. J’ai 24 ans et avant le volontariat je finissais ma licence en Infocom et je travaillais dans l’événementiel.

Turkan: J’ai 23 ans et je viens d’Azerbaïdjan, où après avoir fini ma licence de Sciences Politiques, je travaillais pour l’Agence de Jeunesse.

Pourquoi avoir choisi de participer à ce projet européen ?

Elia: J’avais envie de retourner à l’étranger après mon Erasmus+, et j’ai toujours voulu partager ma culture en tant qu’assistante de langue depuis que j’en ai rencontré beaucoup au lycée et à l’Ecole de langues en Espagne. C’était une expérience très enrichissante, plus dynamique que l’apprentissage avec les profs.

Turkan: J’ai toujours voulu vivre en France et mieux découvrir la culture ici. J’avais déjà participé sur un projet du Corps Européenne de la Solidarité en Turquie, et comme je garde de très belles mémoires de ce projet, ça m’a motivé à me lancer à trouver un projet de longue durée en France en relation avec la jeunesse.

Comment allez-vous en ce temps de crise ?

Elia: On a beaucoup de chance car ici en France, on peut sortir pour faire du sport et en plus le campus est vide et on a la permission pour se promener à l’intérieur dans le parc. Mes amies et ma famille ne peuvent pas sortir, et quelques unes ont plein d’angoisse et c’est difficile de gérer.

Turkan: Je me sens heureuse d’être ici, mais le fait d’être loin de mes proches me cause un peu d’inquiétude. Chaque jour j’appelle ma famille pour m’assurer que tout va bien.

Vos missions de volontaire avant le confinement / et pendant cette crise.

Elia: Avant le confinement, je proposais des activités avec les élèves de espagnol; comme des débats, jeux pour découvrir la gastronomie, extraits des séries hispaniques… J’étais en charge d’un pause café deux jours par semaine pour aider collecter de l’argent pour le renouvellement du foyer des étudiants et un lundi sur deux, avec Turkan, on organisait un café de langues. Maintenant je cherche des activités sur la citoyenneté, ciblées pour des lycéens et jeunes, et je les traduis au français. Pour ça j’utilise le site européen Salto Youth et des pages d’édition comme Canva .

Turkan: Je donnais du soutien au profs d’anglais, et j’accompagnais les élèves du BTS qui visent aller à l’étranger. Je les aidais à trouver un stage dans son parcours à l’étranger et faire un suivi de son dossier. Nous sommes allées aussi avec notre tuteur aux conférences par rapport à l’Éducation agricole. Maintenant je continue avec le soutien en ligne et je travaille pour faire une guide d’accueil pour les futurs volontaires.

Une ou deux anecdotes à nous confier.

Elia: J’ai fêté mon anniversaire pendant le confinement. Mais il s’est bien passé car Turkan à cuisiné des plats typiques de son pays, et tous mes amies m’ont appelé pour chanter le Joyeux anniversaire. Nous avons aussi un chat adoptif maintenant. Il dort chez nous, nous lui donnons des croquettes et de sardines, il se laisse caresser… Son propriétaire travaille sur le Lycée et à cause du confinement, il ne peut pas rentrer pour le récupérer, donc nous prenons soin de lui.

Turkan: Achille est trop mignon! Au début il avait peur de nous, mais après lui donner de sardines, il nous a fait confiance. Il me va manquer beaucoup, je lui adore, sauf le jour qu’il nous a amené une souris et puis il l’a mangé.

3 mots sur ton volontariat

Elia: Imprévus, apprentissage, souplesse.
J’ai trouvé plein de défis pendant le volontariat, et il faut s’adapter à chaque situation et trouver des solutions créatives. Par exemple, quand j’ai tenté de faire moi même une coloration au henné, je ne trouvais pas des bonnet de bain, donc finalement j’ai réutilisé le sachet en plastique de la fruit comme bonnet de bain.

Turkan: C’est difficile choisir trois mots uniquement.
L’aventure car je me ressent étonnée et parfois épuisée par le choc culturel. La compréhension par ce qué j’ai acquis de nouveaux points de vue et j’ai repensé mes valeurs et idées. J’ai vécu plein d’expériences, par exemple ici j’ai fait du vélo par le première fois dans ma vie, j’avais tellement peur! Mais finalement j’ai réussi.

La solidarité pour moi c’est…

Elia: Rendre service à la société pour qu’elle soit mieux et aider les autres avec tes compétences. Il s’agit d’une prise conscience sociale des valeurs, intérêts et problématiques collectives, avec une certaine réciprocité entre les hommes.

Turkan: C’est une partie de la vie, une qualité et une valeur sociale indispensable. C’est partager des intérêts et objectifs, et travailler ensemble pour sa poursuite.

Un conseil pour les jeunes qui veulent se lancer…

Elia: Il faut trouver un projet qui nous encourage à se lancer. Bien choisir le projet, c’est-à-dire, choisir un projet dans lequel on peut se sentir utile, sentir que notre contribution est précieuse, qui nous encourage même s’on à peur de se tromper.

Turkan: Se lancer et profiter chaque moment. En Azerbaïdjan, les opportunités de volontariat et plus à l’international sont très appréciés, parce qu’il s’agit des opportunités pour apprendre une nouvelle langue, découvrir une culture, faire des connaissances intéressants, acquérir des compétences… Sortir de son cocon fait peur mais il ramène toujours des bonnes expériences.

Interview réalisée par l’agence nationale du service civique – programme Jeunesse Erasmus +.

Article original : https://www.erasmusplus-jeunesse.fr/blog/746/17/Corps-europeen-de-solidarite-Elia-et-Turkan-volontaires-actives-et-creatives-au-lycee-agricole-d-Albi.html


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