Formation – Le festival de film AlimenTerre

Le festival de film AlimenTerre – un outil pédagogique pour enseigner les transitions agricoles et alimentaires

Comment en faire un outil pédagogique et organiser une projection, un débat, une analyse sur les thématiques Alimenterre
Formez-vous du mercredi 2 avril au vendredi 4 avril 2025

Le Festival de films ALIMENTERRE, coordonné par le Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) et le réseau RED (DGER/BRECI), concerne plus de 200 établissements de formation agricole. 20 000 élèves assistent chaque année à des projections/débats sur les thèmes de l’alimentation durable et solidaire.

Du 15 octobre au 30 novembre, en France, en Europe et en Afrique de l’ouest, il invite à des débats avec des spécialistes d’Europe ou d’Afrique sur les enjeux agricoles et alimentaires internationaux, à partir d’une sélection de films documentaires. Il représente aujourd’hui un évènement incontournable sur l’alimentation durable et solidaire qu’il est possible et assez facile d’intégrer dans les cours, projets pédagogiques ou encore dans les plans EPA2 sur son établissement.

Le public de cette formation est pour moitié composé d’acteurs associatifs régionaux du CFSI en charge de la diffusion du festival sur leur territoire, et pour moitié de personnels de l’enseignement agricole.

Public : Tout membre d’une équipe éducative de l’enseignement technique et supérieur agricole investi dans un projet sur ce thème
Lieu : Pôle de Solidarité Internationale à Grenoble

Objectifs :

  • Mieux comprendre les interdépendances entre les modèles agricoles et les systèmes alimentaires dans le monde (avec des intervenants universitaires, professionnels, des collectivités locales…)
  • Découvrir des outils pédagogiques pour débattre, analyser les films et approfondir les thématiques agricoles et alimentaires
  • Échanger autour des mises en place possibles du festival ALIMENTERRE dans un établissement
Pour s’inscrire : CodeRenoiRH :NIA1EA0004

toutes les informations sont ici : https://www.institut-agro-montpellier.fr/formations/formation-tout-au-long-de-la-vie/formations-continues/modalites-dinscription-aux




Résonance paysanne au Bénin

Une douzaine d’apprenants des établissements agricoles d’Aix-Valabre et de Digne-Carmejane ont mené un projet « Jeunesse et solidarité internationale – JSI» au Bénin.

Le projet Résonance Paysanne au Bénin associant le LEGTA Aix Valabre, le LEGTA de Digne Carmejane et l’association CIDEV a eu pour objectif principal, du 27 octobre au 11 novembre 2024, de rassembler sur la ferme école SAIN des jeunes français et béninois issus de la formation agricole, de mutualiser leurs connaissances, afin de partager leurs pratiques à travers une action de solidarité internationale en s’appropriant les enjeux mondiaux qui concernent l’agriculture et l’alimentation.

Les jeunes en formation dans différentes filières (productions végétale et animale, conduite et gestion des exploitations agricoles, aménagement paysager, service et animation à la personne et au territoire) ont mis leurs compétences techniques au service du projet. Le projet s’est déroulé au Sud Bénin, sur le site de la ferme école SAIN, située dans le village Kakanitchoé.
L’association le CIDEV est venue en appui au projet. Elle mène, depuis 2020, un programme de lutte contre le changement climatique au Bénin, destiné principalement aux jeunes, ainsi qu’aux femmes rurales, par des actions de sensibilisation et de formation à une agriculture durable, à la gestion des déchets et à la protection de la biodiversité.
La ferme-école SAIN forme des jeunes à l’agriculture et favorise leur installation en production végétale, animale et en pisciculture. Une partie de la production est transformée sur place dans des ateliers d’agro-transformation. Elle bénéficie d’un ancrage important sur son territoire. Entièrement intégrée et agroécologique, elle vise à contribuer à un monde meilleur où tous les individus vivent de manière digne dans un environnement préservé. Les objectifs de ce programme d’échange viennent naturellement compléter les objectifs globaux de la Ferme-école, ceux de favoriser et d’essaimer les pratiques d’une agriculture durable et de favoriser l’installation de jeunes agriculteurs et la lutte contre l’émigration des jeunes vers les villes afin de former davantage de jeunes agriculteurs.

Le lycée d’Aix-Valabre accueille depuis 2022 plusieurs jeunes béninois, volontaires en service civique, qui ont contribué à la préparation des jeunes à ce projet. Plusieurs échanges interculturels entre les lycéens d’Aix Valabre et de Digne Carmejane ont été organisés, permettant aux jeunes lycéens de découvrir davantage le Bénin, sa culture, ses différents modèles d’agriculture. Le projet est né de cette dynamique d’échange, du fort intérêt des jeunes à la prolonger, dans le cadre du projet Résonance Paysanne, visant à développer une mobilité de groupe.
Des échanges réguliers entre les jeunes lycéens, une étude à distance de la Ferme et l’appui des jeunes béninois en service civique depuis 2022 ont permis de concrétiser le projet. Le CIDEV s’est mis en relation avec Territoire Solidaire, plateforme d’appui et de formation en ECSI (Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale) favorisant ainsi la formalisation du parrainage avec La Ligue de L’enseignement. L’ensemble de l’équipe, lycées d’Aix-Valabre, de Digne-Carmejane et la ferme école SAIN, s’est mobilisé afin d’accompagner les jeunes à concrétiser ce projet et le rendre opérationnel sur le terrain, au cours de leur mobilité . Plusieurs réunions d’échanges en visioconférence et au lycée d’Aix Valabre ont permis d’identifier les besoins afin d’élaborer le projet avec le partenaire. Les enseignantes ont organisé les rencontres et les échanges thématiques entre les jeunes des deux établissements afin de mobiliser des moyens sous forme d’un appel au don en ligne, ventes des produits de l’exploitation agricole de Valabre et aussi de soirées africaines de soutien pour faire connaître le projet.
Du printemps à l’automne 2024, les enseignantes avec l’appui du CIDEV, ont préparé sur le plan administratif et réglementaire le départ des jeunes avec l’accord des familles pour que tous soient au rendez-vous à l’aéroport de Marseille Marignane le 27 octobre 2024.
Après une arrivée sur Cotonou, le groupe a rejoint la Ferme SAIN. Après une soirée d’installation, une réunion d’organisation des ateliers, chantiers techniques et activités pédagogiques s’est tenue entre les professeurs, le CIDEV et les responsables de la Ferme école SAIN, Bernardin Djossou et Pascal Gbenou.

La première matinée a été consacrée à la visite détaillée de la ferme et à une présentation des ateliers prévus avec les jeunes béninois en formation. Au cours des deux semaines, des jeunes ont participé à l’ensemble des ateliers et échanges thématiques : maraîchage, récolte de riz, élevage, compostage, production de vermicompost, et conception d’un plan signalétique de la Ferme avec un micro-diagnostic écotouristique.
Les élèves de Digne et Valabre et les jeunes béninois se sont répartis dès le premier après-midi sur les ateliers maraîchage : entretien du potager, désherbage, binage, arrosage, récolte des cultures en place ; atelier petits élevages : lapin, cailles, poules, canards, soins et tâche de nettoyage des cages, alimentation des animaux ; atelier compostage : suivi des biofertilisants en production ; fabrication d’huile de noix de palme. Chaque atelier a permis de favoriser des échanges très riches, des questionnements et des partages de connaissances mutuelles que les jeunes ont pu poursuivre lors des moments de temps libre. Les activités de micro-diagnostic, communication et valorisation de l’accueil écotouristique se sont concrétisées, une fois les problèmes d’accès à internet réglé, par une présentation et harmonisation avec Pascal Gbenou.
La proposition d’un nouveau dépliant d’informations pour les visiteurs de la ferme, validée par l’équipe, sera publiée sur le site internet de la ferme, de même que la cartographie du parcours entre les différents sites de la ferme pour réaliser une carte signalétique simplifiée.

Tous les jours, les élèves et étudiants sont passés sur les différents ateliers pour travailler au côté des stagiaires de la ferme avec en point d’orgue la récolte collective de deux parcelles de riz dans le bas-fond (coupe, transport et battage) : souvent une première expérience très intense physiquement pour tous, les encadrants compris.

Les deux enseignantes, Mmes Karine Ayasse et Marie-Laure Para, ont participé à deux soutenances de fin de parcours de deux jeunes élèves de la Ferme en présence d’un maître de stage, M. Nicet Dossou, promoteur de SENA Agro, secrétaire départemental des maraîchers de l’Ouémé et élu consulaire de la Chambre Nationale d’Agriculture pour le compte du Département de l’Ouémé.

Les jeunes ont contribué à l’organisation, avec la coordination de CREDI-ONG, du deuxième évènement au Bénin du Festival Alimenterre sur la ferme-école SAIN, avec l’ensemble des jeunes et des encadrants. Deux apprenties en BTSA ACSE au CFPPA de Digne Carmejane ont présenté leur film Regard sur l’agriculture au féminin, suivi du film Bienveillance paysanne de la programmation 2024, qui ont suscité de nombreux échanges, animés par le directeur de CREDI-ONG, Martial Kouderin.

Enfin, ce séjour a permis de renforcer les partenariats entre l’École de gestion et protection végétale et semencière (EGPVS) de l’UNA (Université nationale d’agriculture) et le Campus Nature Provence, par une rencontre à l’Université afin d’examiner le processus administratif de sélection des candidats au Volontariat international de réciprocité avec le directeur et également avec madame Sylvie Dagba de France Volontaires Cotonou.

D’autres rencontres ont eu lieu, dans le cadre d’un tournage à Kitigbo d’un documentaire sur les femmes agricultrices membres de la FNCP (Fédération nationale des communes pastorales), par des apprenties en BTSA ACSE du CFPPA de Digne Carmejane, avec le directeur de la FNCP du Bénin, Grégoire Kpossou. Ce dernier, à l’invitation du réseau Afrique de l’Ouest Afrique centrale du Bureau des relations européennes et de la coopération internationale (Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche), a accompagné en mai 2024 deux étudiants de l’UNA aux Ovinpiades mondiales en France, avec une préparation au lycée agricole de Digne Carmejane. Dans le cadre également de l’ONG Espace d’Intégration des Jeunes défavorisés, dont il est aussi responsable, des projets d’accueil de futurs stagiaires du lycée d’Aix Valabre ont été envisagés.

Au cours de ce séjour les jeunes ont pu participer à des activités de découvertes écologiques comme l’observation des oiseaux au cours d’une randonnée guidée jusqu’à l’embarcadère de l’Ouémé, par Camille Tchankpan, géographe et ornithologue, responsable de l’association Oiseaux et Horizon. Un élève de terminale de l’enseignement agricole Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV) d’Aix Valabre a effectué avec lui un inventaire ornithologique sur la ferme SAIN. Ils ont aussi visité le Parc naturel communautaire de CREDI-ONG, situé au cœur de la Vallée du Sitatunga, qui s’engage pour la préservation de la biodiversité.

Les jeunes du lycée de Carmejane en première Production animale ont fait la visite avec le chef d’exploitation des ateliers pédagogiques du lycée agricole d’Adja-Ouéré, rencontré l’équipe pédagogique et ont pu échanger avec les lycéens sur leurs pratiques respectives.

Afin de poursuivre ces actions, un projet est en cours de réflexion pour octobre/novembre 2025, qui fera l’objet d’une nouvelle demande de subvention du FONJEP afin de préparer la venue dans les établissements de Carmejane et d’Aix Valabre des jeunes stagiaires béninois de la Ferme-école SAIN. Ce projet s’inscrira dans une dynamique de réciprocité afin d’inscrire nos partenariats dans une démarche de durabilité.

Article proposé par les encadrantes du projet : Marie-Laure Para, enseignante documentaliste, référente coopération internationale, animatrice régionale RENADOC, au Lycée agricole Aix-Valabre CFPPA Marseille, marie-laure.para@educagri.fr, et Karine Ayasse, enseignante en éducation socio-culturelle au lycée agricole Digne-Carmejane, karine.ayasse@educagri.fr.

Contacts :
Vanessa Forsans et William Gex, animateurs du réseau Afrique de l’Ouest Afrique centrale, vanessa.forsans@educagri.fr, william.gex@educagri.fr
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




La formation ALIMENTERRE répond aux QSV

ALIMENTERRE c’est un festival mais c’est aussi l’outil pédagogique phare de la formation assurée par l’Institut Agro, le CFSI et le RED pour enseigner les transitions agricoles et alimentaires.

Du 29 au 31 mars 2023 à St Malo, dans le cadre du plan national de formation Le festival ALIMENTERRE : un outil pour enseigner les transitions a réuni une trentaine d’enseignants et de partenaires associatifs qui ont pu entre autre échanger sur le concept de Souveraineté Alimentaire et les manières d’aborder les Questions Socialement Vives en lien avec des enjeux agricoles et alimentaires.

Conférence de Gilles Maréchal sur la souveraineté alimentaire

Souveraineté , sécurité alimentaire, autonomie alimentaire, quelles différences ?

Gilles Maréchal, chercheur, militant et consultant à terralim et René Louail, paysan qui a vécu de l’intérieur les premières négociations commerciales internationales des années 90  pour la confédération paysanne et via campesina, nous ont rappelé l’histoire du concept de souveraineté alimentaire, sa définition et son actualité dans un monde marqué par la pandémie et la guerre en Ukraine.

« La souveraineté alimentaire est une nécessité pour viser la paix dans le monde – Ce concept est une création du monde paysan sud américain, européen et africain au départ dans les années 90 – C’est le droit des peuples à décider du type d’agriculture et d’alimentation dont ils ont besoin… » Gilles Maréchal – extrait de la  présentation de la conférence.

Comment aborder les algues vertes, le bien être animal, les pesticides, les méga bassines ou encore les régimes alimentaires végétariens en classe ?

Groupe de travail sur les fiches pédagogiques des films ALIMENTERRE 2023

Tous ces sujets font partie de ce que l’on appelle les Questions Socialement Vives (QSV). Elles doivent être abordées en classe aujourd’hui (plan EPA 2) et les chercheurs en didactiques s’intéressent à la question. Marie Cadou est enseignante au lycée agricole de Guigamp et participe à une groupe de recherche sur la question au niveau national pour l’enseignement agricole. Elle a présenté au cours de la formation les fruits de ces expérimentations et observations actuelles lors de la formation.

Le festival ALIMENTERRE représente un très bon support et vecteur pour proposer des échanges et débats sur ces questions très sensibles dans certains territoires. Il est donc important d’être bien « armé » en tant qu’enseignant pour aborder ces sujets en classes, surtout quand le contexte local est tendu. Parmi les conseils et recommandations partagés, nous pouvons retenir qu’il est important de réfléchir à sa posture d’animateur, de créer les conditions d’un réel débat où tous les points de vue peuvent s’exprimer sans risque de jugement ou encore de faire réaliser des cartographies de controverses aux étudiants pour mieux comprendre la complexité des problèmes et les différents points de vue.

Pour aller plus loin, consulter les supports de présentation et les ressources de la formation

Mais ce n’est pas tout…

La suite de la formation a permis aux participants de découvrir la sélection de films de l’édition 2023 du festival ALIMENTERRE, mais pour le grand public, il faudra patienter jusqu’en mai… Les participants ont ainsi travaillé à l’édition de fiches pédagogiques sur chaque film, rencontré un réalisateur de documentaire de la sélection, testé l’outil « la fresque de l’alimentation »,  et ont découvert le prix Alimenterre, l’ ONG CREDI béninoise, des initiatives bretonnes (DRAAF Bretagne/EPA2, Association Xylm, PAT de Fougères) de transitions ou encore réfléchi au concept de souveraineté alimentaire dans nos pratiques pédagogiques.

Un grand merci à l’Institut Agro de Florac pour l’organisation de la formation, aux équipes du CFSI, aux intervenants et aux participants désormais « bien formés » pour lancer le festival 2023 dans leur établissement et leurs régions.

Pour en savoir plus sur la formation et l’outil pédagogique pour enseigner les transitions agricoles et alimentaires : « Le festival ALIMENTERRE, un outil pour enseigner les transitions »

Contacts :

Danuta Rzewuski, Vincent Rousval, animateurs du RED-ECSI de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr et vincent.rousval@educagri.fr et Christian Resche, Institut Agro de Florac-Montpellier, christian.resche@supagro.fr

Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise internationale au BRECI

 




Après la Festival… participez au 8ème Prix Alimenterre !

Si vous pensez construire un projet en faveur d’une agriculture et d’une alimentation durable et solidaire, n’hésitez pas à candidater avec vos classes au prix ALIMENTERRE 2021 !

Dans le prolongement du Festival Alimenterre, le Prix Alimenterre est lancé chaque année. Il est soutenu par la Direction Générale de l’Enseignement agricole et de la Recherche en collaboration avec le Comité Français pour la Solidarité Internationale, organisateur du Prix.

Pour valoriser et financer vos actions novatrices, mobilisatrices ou impulsant des changements durables auprès de tous, sur les thématiques en lien avec l’un des objectifs de développement durable (n°2) qui est défini par les Nations Unies, candidatez en présentant vos réalisations (films, jeu pédagogique, organisation d’évènement de sensibilisation…).

Le financement des projets est de 3 600€, répartis entre les 3 premiers lauréats.
Pour participer et envoyer votre candidature, consultez les modalités de participation via la note de service DGER/SDRICI/2021-60 du 27/01/2021 et consultez le règlement complet de la 8ème édition du Prix Alimenterre.  Date limite de dépôt des candidatures : 15 mars 2021

Les Open-Badges, un plus pour reconnaître ses compétences

Des Open-badges numériques validés par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation sont désormais délivrés aux jeunes et équipes pédagogiques impliquées dans ce concours pour reconnaître les compétences acquises lors de vos expériences dans le domaines de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale.

Ces Open-Badges seront un plus à valoriser dans votre CV numérique et au cours de vos démarches de stage professionnel ou lors de vos futurs contacts professionnels.

La remise des prix du Prix Alimenterre est prévu en mai 2020 à l’UNESCO à Paris.

Plus d’infos et (re) découvrir les projets lauréats 2020 de la 7ème édition du Prix Alimenterre : https://www.alimenterre.org/valorisez-vos-initiatives-jeunesse-dans-le-cadre-du-prix-alimenterre