Du cacao d’Ebolowa au savoir Belge

Keka Wongan est le vecteur entre producteurs de cacao camerounais et chocolatiers belges, c’est une belle histoire qui commence… Le projet Keka Wongan a donné une certaine visibilité à la ville d’Ebolowa au Cameroun, ce qui lui a permis de renforcer sa notoriété internationale et de nouer des relations avec son homologue Européen : Bruges, la capitale Européenne du chocolat.

La ville de Bruges en Belgique est nouvellement jumelée avec la ville d’Ebolowa au Cameroun. Cette coopération entre les deux collectivités est née de l’implication de la ville d’Ebolowa dans le projet Keka Wongan, projet porté par deux établissements agricoles : Le CRA d’Ebolowa et le Lycée Nantes Terre Atlantique et le réseau internationale « Faire trade Town ».

Dans le cadre du réseau Cameroun de l’enseignement agricole français, des projets de coopération sont développés dans l’objectif de concrétiser les 4 engagements de l’enseignement agricole pour l’Afrique.

Les acteurs de ce partenariat novateur ont souhaité inviter le réseau français à travailler sur un projet de construction de filière équitable avec les professionnels du chocolat de la ville de Bruges et les producteurs de cacao de la ville d’Ebolowa. Les représentants du réseau se sont donc rendu à Bruges pour voir comment le projet Keka Wongan pouvait accompagner la démarche des deux collectivités.

Une volonté de circuit court et de filière équitable et durable

Certains chocolatiers réalisent le « bean to bar »*. Ils partent de la fève de cacao brute pour arriver au chocolat. C’est dans ce cadre que nous avons proposé la possibilité de créer des liens direct entre producteurs de cacao et chocolatiers afin d’avoir une filière ultra courte. De plus, cette relation bilatérale permettrait de travailler un label ou une charte propre à chaque partenariat garantissant le respect des principes du commerce équitable. Nous avons convenu d’inviter les chocolatiers volontaires au Cameroun afin de travailler in situ avec les partenaires camerounais.

Qu’est-ce que le « Bean to bar » ?

Le Bean-to-bar * littéralement traduit par de la « fève à tablette » regroupe en association l’ensemble des artisans chocolatiers-torréfacteurs qui produisent en petite quantité, voir en série limitée, des tablettes à haute qualité.

Le label « Made in Ebolowa » et la rencontre OXFAM

Dans la continuité du travail avec la ville et les chocolatiers nous sommes allé à la rencontre d’OXFAM Belgique qui est une filiale d’OXFAM international afin de discuter sur la labelisation « Made in Ebolowa », un label co-construit avec les producteurs de cacao, la collectivité d’Ebolowa et les deux établissements agricoles jumelés : le CRA d’Ebolowa et le lycée Nantes Terre Atlantique. OXFAM promeut le commerce équitable et solidaire dans le monde. Elle accompagne également des projets de développement au Sud. Cette rencontre avait pour objet la découverte de l’organisation et des différents labels et modalités autour du commerce équitable propre à Oxfam Belgique. Nous avons également visité la boutique Oxfam Bruges. L’objectif dans le cadre du partenariat est d’essayer de construire un label répondant aux critères du commerce équitable en mettant en place une filière expérimentale pour permettre aux producteurs et aux chocolatiers de bénéficier du circuit de distribution OXFAM. Le label « made in Ebolowa » est un premier pas vers la construction de ce label.

Formation des chocolatiers

le réseau français a découvert une école qui forme les apprenants aux métiers de l’hôtellerie, de la restauration, de la boulangerie/pâtisserie et de la chocolaterie. Les élèves commencent à l’âge de 12 ans et termine  à 19 ans. La formation s’opère sur des équipements professionnels en quantité et en qualité afin de rendre les apprenants directement employable à la sortie de leur  formation.

Nous avons pu faire déguster le chocolat Keka Wongan aux enseignants qui nous ont donné des conseils sur la fabrication.

Idée de tandem Franco-Belge vers une expérience camerounaise

De plus chaque année, les meilleurs éléments de l’école de chocolaterie sont accompagnés en mobilité dans les pays producteurs de cacao pour aller au plus près des cacaoculteurs. Le réseau Cameroun a proposé aux équipes pédagogiques de l’école belge d’être facilitateur afin de réaliser une mission au Cameroun pour des apprenants. Ces mobilités pourraient être conjointes avec des apprenants de l’enseignement agricole français.

Présentation de l’enseignement agricole et la place de coopération internationale

Cette mission a été clôturé par la présentation, à la mairie de Bruges et ses invités professionnels chocolatiers,  des missions de l’enseignement agricole français et la mise en oeuvre de la coopération dans le cadre du projet Keka Wongan, son historique et les effets bénéfiques de la coopération sur l’ensemble des acteurs.

De nombreux échanges ont permis de répondre aux questions des chocolatiers et les animateurs du réseau ont proposé d’accueillir les partenaires belges au Cameroun et en France dans le cadre du développement d’une filière équitable entre les producteurs d’Ebolowa et les chocolatiers.

De belles pistes de travail pour aller encore plus loin

Les séances de travail à Bruges ont permis de dégager plusieurs pistes de travail pour les mois à venir, soit organiser un séminaire multi-acteurs à Yaoundé dans l’objectif de développer les coopérations entre le Cameroun et la France, l’accompagnement des collectivités d’Ebolowa et de Bruges pour la construction d’une filière équitable à travers la construction d’un atelier municipal de transformation du cacao.

Plus largement, un projet d’appel d’offre Européen collectif est envisagé avec la Belgique vers le Cameroun dans le cadre du programme « partenariat de coopération » d’Erasmus+. L’implication des jeunes peut se concrétiser par l’accueil de service civique international en vue d’accueillir des étudiants camerounais.

Un projet d’une tel envergure demande de réfléchir au soutien financier à solliciter, au niveau institutionnel afin de développer l’ensemble de ces axes de travail. L’important est de continuer à partager l’expérience Keka Wongan et à mutualiser les compétences acquises auprès des réseaux Afrique de l’Ouest de l’enseignement agricole avec les pays partenaires, notamment le Sénégal et le Nigéria.

Keka Wongan est aujourd’hui un projet « locomotive » qui rayonne bien au delà de l’enseignement agricole et même des frontières françaises. Il permet aujourd’hui de fédérer différents acteurs de plusieurs pays dans le cadre de projet de développement.

Contacts :

Florent DIONIZY, animateur du réseau Cameroun-Nigeria de l’enseignement agricole, florent.dionizy@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr

 

 




Actus’RED 2022

Découvrez les nombreuses actualités du Réseau RED : Formations, Mon carnet mobilité, le Prix ALIMENTERRE 2022…

Le RED – Réseau d’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale de l’enseignement agricole vous présente ses outils et projets 2022 dans lesquels vous pourrez impliquer vos classes et établissements sous différentes formes :

  • Formations : ALIMENTERRE en mars 2022 en ligne et en mai 2022 à Bordeaux, les Rencontres du RED en mai 2022 à Dunkerque, l’utilisation de Serious games…
  • Outils : Mon carnet Mobilité pour organiser, capitaliser chaque mobilité individuelle, AGROCHALLENGES, le Guide de la mobilité, l’Exposition « Dessine-moi l’écologie…
  • les Campagnes citoyennes, la Cartographie de l’ECSI dans l’enseignement agricole, les Projets tutorés étudiants sur l’amélioration de la plateforme Moveagri  et l’accueil de volontaires étrangers en lycée agricole…

Pour vous inscrire aux formations, il suffit de vous connectez sur l’agenda du site Portailcoop (colonne de droite) et de suivre les indications.

Aussi, le réseau RED est la recherche encore de quelques établissements ou consortiums ERASMUS+ pour tester la première version du nouveau Carnet de Mobilité. Contactez les animateurs du RED (contacts en bas de l’article) pour recevoir des exemplaires à utiliser avec vos élèves, étudiants ou apprentis dans leur projet de mobilité.

Retrouvez enfin ci-dessous une présentation détaillée ainsi que les modalités d’inscription et de participation à ces formations et projets.

Cliquez sur la flèche à droite de l’image pour passer les diapositives ou visualiser directement la présentation en grand écran, cliquez en bas à droite.

Consultez la Présentation et liens utiles en ligne

Contacts : Danuta RZEWUSKI, Vincent ROUSVAL, animateurs du RED – Réseau d’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale de l’enseignement agricole, danuta.rzewuski@educagri.fr – vincent.rousval@educagri.fr




Amérique latine – Pari sur l’enseignement agricole

Mettre en œuvre un baccalauréat technologique pour former des jeunes capables de participer à un développement territorial basé sur l’agroécologie, fédérer des jeunes autour de projets territoriaux ruraux, construire des programmes de formation répondant aux besoins des territoires, travailler sur un référentiel de formation au bénéfice de petits producteurs de cacao pour leur permettre de peser sur les politiques publiques locales et régionales…

Un financement pour des projets innovants

Une diversité de projets fédérés et accompagnés par le projet Fond de Solidarité pour les Projets Innovants (FSPI) « Appui à le jeunesse sud-américaine pour un développement durable et inclusif, un engagement citoyen ainsi que l’amélioration des dispositifs de formation en milieu rural ». Financé par le MEAE et fruit d’un partenariat entre le MAA et Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF), il a été mis en œuvre par FranceAgriMer (FAM) et AVSF depuis février 2020.

Ce FSPI se fixe pour objectif de contribuer au développement de territoires andins (Equateur, Bolivie, Pérou, Colombie) et du Paraguay via la participation de jeunes, leaders de leurs territoires respectifs, agissant de manière significative dans la résolution de problématiques rurales.

Il vise également à appuyer la structuration de réseaux d’acteurs d’horizons diversifiés afin de proposer ou consolider une offre de formations techniques agricoles permettant aux jeunes des zones rurales de prétendre à de meilleures perspectives d’insertion sociale et professionnelle.

Des formations à l’écoute des territoires

L’accompagnement des partenaires latino-américains (centres publics et privés) vise à améliorer leur offre de formation technique et professionnelle en prenant en compte les besoins des leurs territoires d’une part et d’autre part à encourager les acteurs nationaux et locaux dans le but de faciliter et accroitre l’accès à la formation des jeunes ruraux.

Partage d’expériences

Après 18 mois d’un travail intense en distanciel, une cinquantaine de personnes originaires de Bolivie, Colombie, Pérou, Equateur et Paraguay se sont retrouvées au Paraguay du 22 au 28 Octobre 2021 pour partager leurs expériences dans la formation des jeunes en secteur rural, mais également leurs axes de travail communs.

4 représentants du MAA étaient également présents pour conforter l’engagement du ministère et de ses opérateurs dans le projet (directions régionales, réseaux thématiques et géographiques, établissements), témoigner de l’expérience de l’enseignement agricole et valoriser le dispositif, partager certaines préoccupations communes (le renouvellement des générations dans le secteur agricole et para-agricole, la pertinence des diplômes pour répondre aux besoins des territoires, l’enseignement agricole technique comme un dispositif permettant aux jeunes de bâtir un projet de vie professionnelle et personnelle de qualité en secteur rural…) et envisager une suite aux collaborations mises en place et une dynamiques au réseau régionale d’échange lancé par le projet.

La séance inaugurale s’est tenue le 22 Octobre 2021 à Edelira (Département de Itapua), en présence de l’Ambassadeur de France au Paraguay, Emmanuel COCHER. Lors de sa prise de parole, l’Ambassadeur de France a rappelé les nombreux défis du secteur agricole paraguayen, l’expérience de la France dans la mise en place d’une politique agricole, l’attention portée à la formation des jeunes ruraux qui résonne avec des préoccupations politiques de plus vaste ampleur telles que l’accès au foncier.

Les participants ont pu découvrir l’enseignement agricole au Paraguay grâce aux visites dans les établissements de Bellavista. Des rencontres et visites avec des professionnels agricoles ont été aussi organisées : la coopérative Oñoiru qui produit, transforme et commercialise du maté biologique et Alfonso Maidana, producteur de semences.

L’enseignement agricole dans l’hémicycle

L’ensemble des participants réunit dans l’Hémicycle du Sénat à Asunción (Paraguay)

Le mardi 26 Octobre s’est tenu dans l’hémicycle du parlement paraguayen une séquence d’échanges institutionnels en présence de la vice-ministre de l’agriculture Mme Bettina Rosmary Aguilera et de Emmanuel COCHER, Ambassadeur de France. Mme Aguilera a rappelé l’importance de l’agriculture familiale au Paraguay, l’importance stratégique d’un enseignement agricole qui réponde aux enjeux du pays et a annoncé la publication en Décembre 2021 d’un projet de modernisation de l’enseignement agricole.

Le représentant du ministère en chargé de l’agriculture français a rappelé la singularité du dispositif français (l’ensemble de l’enseignement technique et supérieur, ainsi que le principal organisme de recherche agronomique et environnementale, l’INRAE, sont sous la tutelle du MAA), son originalité (missions de formation mais aussi d’animation et développement des territoires ou encore d’expérimentation et de recherche), et l’ouverture à l’internationale. La mission de coopération internationale est en effet une des missions de l’enseignement agricole, ce qui donne une base solide aux établissements qui souhaitent mettre en places des échanges d’apprenants et de projets de coopération avec des partenaires étrangers.

Des grands défis à relever

Les témoignages des différents acteurs ont mis en lumière des préoccupations et défis partagés parmi lesquels : l’inégalité d’accès à la formation en milieu rural, la quasi absence d’opportunités pour les jeunes en secteur rural, l’insécurité alimentaire, la fragilité des politiques publiques dédiées au secteur rural et à la formation technique, une offre de formation qui ne répond pas aux besoins du secteur rural, et qui souffre de ne pas être en adéquation avec les réalités professionnelles, le nécessaire passage de l’évaluation de connaissances à l’évaluation de compétences.

Des enjeux communs pour l’avenir

Le séminaire a été enfin l’occasion d’identifier des thématiques de travail atour des enjeux communs pour poursuivre les liens crées grâce au FSPI et la dynamique d’échange régionale, parmi lesquelles la pérennisation des activités des structures de formation (financement, qualité des infrastructures…), l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins des territoires (emplois/compétences), la formation des enseignants, la place de la transition agro écologique dans les formations, l’implication du secteur professionnel dans la formation des jeunes, l’accès au foncier agricole ou encore les perspectives de mobilités croisées (apprenants, enseignants, décideurs…).

Autant des perspectives de travail qui pourront se concrétiser à partir de 2022 !

Dans le pays, environ 33 000 élèves suivent une formation agricole (70% de garçons, 30 % de filles) dans 140 établissements. La FECAPP (Federacion de Escuelas y Centros de Capacitacion Agricola Privados del Paraguay), principal réseau de formation professionnelle agricole, accueille quant à elle 1430 jeunes (2021) dans 19 centres de formation, et propose 4 cursus de formation.

Contact : Charles Gendron : charles.gendron@agriculture.gouv.fr, Gerardo Ruiz : gerardo.ruiz@agriculture.gouv.fr

légende de la photo de tête d’article : de gauche à droite – Sandrine Belveze, Directrice du CFA/CFPPA de l’EPL de Figeac, Charles Gendron, coordonnateur du projet FSPI (CGAAER), Gerardo RUIZ, Adjoint au Chef du BRECI, Marie-Catherine Arbellot de Vacqueur, cheffe par intérim du SRFD Bourgogne Franche-Comté, Emmanuel Cocher, Ambassadeur de France au Paraguay.




L’eau sans frontière

9 sujets sur des formations, expériences et actions ou encore des projets européens et internationaux, sur le thème de l’eau, sont présentés par les réseaux Europe & international, les établissements d’enseignement technique et supérieur ainsi que des unités de recherche dans le dernier ACTU-DGER, numéro 9 de septembre-octobre 2021. 

Dossier du mois : L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE S’ENGAGE POUR PRÉSERVER L’EAU

Pour les élèves du lycée agricole de Dunkerque (59), l’eau ne connaît pas de frontières

Des élèves en gestion des milieux naturels et de la faune du lycée agricole de Dunkerque participent au Parlement des jeunes pour l’eau du bassin Artois-Picardie.
Un engagement qui leur a permis d’approfondir leur connaissance et de participer à des échanges internationaux. Une vision concrète de l’Europe, et même au-delà […] la suite page 18

Retrouvez le témoignage d’Océane, élève en Gestion des milieux naturels et de la faune  (échanges avec des élèves du Maroc et de Bulgarie).

La coopération internationale une priorité forte de l’ISNAB

La coopération internationale constitue une priorité forte de l’ISNAB en tant qu’institut de l’Enseignement Agricole et compte tenu de la problématique mondiale de la raréfaction de l’eau […] la suite page 22

Expérience internationale en Algérie de Clément, désormais Ingénieur Service Hydrogéologie chez Hélios Pyrénées

L’eau et mobilité internationale à l’EPLEFPA FORMA’TERRA (Saint-Paul-la réunion)

Depuis 30 ans, l’EPLEFPA FORMA’TERRA développe une véritable expertise dans le domaine de la coopération internationale. Cette dynamique contribue au renforcement des échanges avec les partenaires internationaux et valorise l’enseignement agricole. Profondément ancré dans l’Océan Indien, l’EPLEFPA FORMA’TERRA encourage la mobilité des apprenants ainsi que des personnels de l’établissement en Europe et dans le monde afin d’améliorer le niveau de qualification des apprenants et des personnels. Depuis plusieurs années des stages dans le secteur de l’eau et de l’environnement sont proposés dans le cadre de la mobilité d’Erasmus+[…] la suite page 23

Témoignages de deux étudiants : Ophélia a réalisé un stage Erasmus+ au Luxembourg, aujourd’hui en Licence Pro chez Suez Eau France. Alexandre étudiant en Master 2 Eau et Sociaté à AgroParisTech de Montpellier, qui avait vécu l’expérience Erasmus+ au Pays-Bas lors de son BTSA Gémeau

Agriculture & Water Management à Bordeaux–SciencesAgro

Les effets du changement climatique sur les disponibilités en eau vont avoir un impact sur la productivité de l’agriculture pluviale et irriguée. Afin d’aborder ces enjeux, un module de deuxième année est proposé aux étudiants de Bordeaux Sciences Agro […].

D’une durée de trois semaines et enseigné totalement en anglais, le module « Agriculture & Water management » présente plusieurs exemples d’institutions de gestion de l’eau dans des contextes physiques et socio-économiques variés en France mais aussi en Californie, en Nouvelle-Zélande ou encore en Asie du Sud Est. […] la suite page 25

Projet Ponderful : L’impact du changement climatique sur l’avenir des zones humides en Europe

Les étangs (« pond » en anglais), représentent, aujourd’hui encore, entre 40 et 50 % de la surface des eaux stagnantes continentales et hébergent plus de 70 % des espèces aquatiques connues en Europe. Pour autant, il est confirmé que 50 à 70 % des surfaces d’étangs et paysages d’étangs ont disparu au cours du dernier siècle. Le changement climatique l’accélère !
L’ISARA de Lyon (69) se penche sur la question avec « PONDERFUL », projet européen H2020. « POND Ecosystems for Resilient FUture Landscapes in a changing climate » regroupe 16 partenaires qui ont été bénéficiaires d’un financement de 6,9M € […] la suite page 27

Québec – France, une gestion de l’eau différente ?

Comment l’eau est-elle distribuée ? Qui gère la ressource ? Quelles sont les problématiques ? Comment gérer la ressource en eau demain ? … Autant de questions auxquelles étudiants québécois du CEGEP de Saint-Laurent et étudiants français du LEGTA de Nevers ont tenté de répondre […] la suite page 28-29

L’eau à AgroParisTech : 4ème domaine stratégique

AgroParisTech s’engage dans une démarche prospective pour adapter l’offre de formation aux évolutions des métiers du secteur de l’eau. Avec ses partenaires académiques et professionnels, l’école propose une offre de formation variée sur la thématique de l’eau sur ses différents campus ainsi qu’à l’international.
Les formations proposées sont très largement ouvertes à des publics internationaux francophones ou anglophones. AgroParisTech mène actuellement une réflexion prospective avec les professionnels de l’eau sur l’évolution des métiers et des besoins de compétence dans le domaine. […] la suite page 29

Arthur Haddou, animateur de contrat territorial

Arthur Haddou a découvert le domaine de l’eau lors de sa formation en bac technologique STAV. […] Je pense que ma réelle prise de conscience date des stages effectués au Brésil, au Maroc et en Tunisie. Là-bas, on vit la rareté de cette ressource.
J’ai apprécié ces stages longs qui permettent d’être en contact avec le terrain et de se rendre compte des métiers que l’on pourra exercer.[…] la suite page 30

L’EAU, L’AUTRE ET MOI : un projet artistique sur le thème de l’eau

Comment la gestion durable de l’eau détermine-t-elle notre futur «vivre ensemble» ? Quelles influences sur les rapports humains et sociaux ?
Tels sont les questionnements de 10 élèves du Lycée de Rethel (08), établissement coordonnateur d’un projet « partenariat stratégique Erasmus+ », mené avec 10 élèves espagnols – de l’Institut de Enseñanza Secundaria à Jerez de la Frontera (Région d’Andalousie en Espagne), 10 élèves portugais de l’Agrupamento de Escolas à Porto (Portugal) et 3 élèves handicapés du Centre de Rééducation Motrice pour des enfants Infirmes Moteurs Cérébraux de Reims. […] la suite page 30-31

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