French farmers and researchers’ groups talk to Australians
On September 13, 2023, the French Embassy, through its Counsellor on Agricultural Affairs, organized a hybrid event aimed at promoting to Australian counterparts the approaches of farmers’ groups in France, as drivers for achieving sustainability targets: reducing the use of inputs, improving soil health, taking better account of animal welfare, improving resilience through value adding.
The event, held both at the Residence of France and virtually, was opened by the French and EU Ambassadors to Australia. After a presentation by the French Ministry of Agriculture on the DEPHY, 30 000 and GIEE farm networks, four farmers’ groups took the floor to testify successively on their projects and results :
– Reducing phytosanitary products in vineyards (Pays de la
Loire)
– Conservation agriculture in mixed crop-livestock farming in
an oceanic climate (Normandy)
– Improving animal welfare and farmer well-being (Brittany)
– Adding value to milk through agroecological practices and the creation of a collective cheese
dairy processing unit (Auvergne-Rhône-Alpes)
They presented their practices with a passion and professionalism that were highly convincing to the
Australian audience, which included representatives from the federal government, the State of Victoria,
research, the farming industry and the agency against cruelty to animals.
INRAe then gave an overview of the state of research on the subject, highlighting indicators (including the treatment frequency index), data collection and the scientific and statistical methodologies supporting the analysis of such approaches. This was of particular interest to Australian counterparts, who wished similar work were going on in Australia.
Finally, before a question-and-answer session, the organization Agrifutures Australia took the floor to describe the Australian agricultural sector’s sustainability approach, and in particular its goal of net emissions neutrality by 2030.
While a cocktail party closed the event at the Residence of France, allowing for less formal exchanges, questions from participants, both online and in attendance, focused on key points. These included the feasibility of European Green Deal objectives, in relation to Common Agricultural Policy subsidies; digital technologies (Optidose in viticulture) used by French farmers; and the state of development of organic farming in France.
All in all, the event highlighted the French agroecological approach, supported by a high-level, collaborative research effort, as well as the French conviction in the necessity and achievability of the sustainability objectives set by France and the EU.
Contact : Counsellor (agriculture) Australia/New Zealand, Regional Economic Service – The French Treasury -Embassy of France in Australia, vincent.hebrail@dgtresor.gouv.fr
Published october 20, 2023
Donut revisited in Franco-Indian colors
The Pantnagar University of Agriculture and Technology organized a cooking competition on the theme of coarse grains, to celebrate the national millet festival. Young French agricultural students from the DEFIAA-2023 program, on placement in India, took part in the competition, and third prize was won by a Franco-Indian pair. « The aim was to make a dish from millet. The Indian girl who was with me came up with the idea of making doughnuts » – testifies Nicolas.
Govind Ballabh Pant University of Agriculture and Technology Pantnagar, District- Udham Singh Nagar (Uttarakhand) Cuisine competition organized on coarse grains.
To promote coarse grains in the university, Dr. Sarita Srivastava, Director of Suvarnada Foundation Rudrapur and Dr. Archana Kushwaha, Head of the Department of Food Science and Nutrition, College of Home Science, Pantnagar University together organized a food product competition based on coarse grains. In this competition, students from France as well as university students participated. The participants cooked various dishes using millets – Pahari Rabdi, Donut, Cake, Muffin, Laddu, Kheer, Chaat, Halwa, Chikki, Tikki and beverages etc. In the competition, Mrs. Sadhna Sharma got the first place, Charu Bisht and Deeksha Semwal reached the second place followed by the Ayushi Joshi and Nicholas Flottes team. Consolation prizes were received by Mrs. Usha Joshi and Clementine Basquin. In the competition, the winners were honored with prizes by Doctor Alka Goyal, Dean, Home Science College. On this occasion, Shri Rohit Goswami, Director and Shafali Srivastava, Advisor Suvarnada Foundation made special contribution. The dishes were evaluated by Dr. Sabbu Sangeeta, Assistant Professor, Department of Food Science and Technology, College of Agriculture, Dr. Sarita Srivastava and Dr. Archana Kushwaha. Professors and students of Home Science College also participated into the program.
Monsieur Yusuke Kambayashi, premier secrétaire aux affaires agricoles de l’Ambassade du Japon en France, a donné une conférence sur l’agriculture et l’alimentation du Japon dans l’établissement agricole des Sillons de Haute Alsace sur le site du lycée du Pflixbourg.
Après avoir présenté son parcours notamment avec un passage par l’Ecole Nationale de l’Administration française qui l’avait conduit une première fois en Alsace, Monsieur Kambayashi a expliqué les missions assurées par l’attaché agricole à l’Ambassade du Japon à Paris, notamment l’étude des bonnes pratiques dans les pays étrangers. Pour cela, la France est particulièrement intéressante à étudier.
Portrait de l’agriculture au Japon
Le Premier secrétaire a évoqué le vieillissement de la population au Japon et le besoin de chercher des marchés dans les pays étrangers pour maintenir la production japonaise, au risque de perdre des terres agricoles. Il a mentionné le plan stratégique d’exportation mis en place par le gouvernement. Pour l’instant, la France est plus exportatrice vers le Japon que l’inverse.
Il a évoqué un grand événement à Lyon à la Cité internationale de la gastronomie, dont il a été à l’initiative : un mois culinaire basé sur des démonstrations, ateliers, et ventes de produits japonais.
En tant que représentant du Japon en France, Yusuke Kambayashi a dressé un portrait de l’agriculture au Japon. Ainsi, la superficie du Japon représente la moitié de celle de la France avec peu de terres agricoles, soit 12% de surface agricole pendant qu’en France elle atteint 53%. En conséquence, le taux d’autosuffisance alimentaire du Japon de 38 % est très faible.
Le fonctionnement
Ensuite, Monsieur Kambayashi a précisé les spécificités de l’agriculture au Japon. Le riz y est cultivé dans les plaines qui sont peu nombreuses. La culture des fruits et légumes est répandue partout dans le pays. Cependant, le raisin est essentiellement cultivé dans le centre du Japon. La variété la plus populaire est le Koshu. Des Japonais sont allés étudier en France et surtout dans la région de Bordeaux où l’entreprise Suntory est propriétaire d’un château.
La culture des fleurs est assez limitée car le caractère timide des hommes Japonais n’encourage pas le commerce. Les fleurs sont surtout utilisées au fleurissement des cimetières.
On retrouve l’élevage de tous les animaux mais avec peu de chèvres. La race Wagyu, vache japonaise, s’est développée à l’extérieur du Japon notamment en Australie.
On assiste à une concurrence entre les différentes utilisations des terres (usines, habitations…), avec une forte pression pour l’artificialisation des terrains agricoles. Les travaux d’aplanissement des terrains dédiées à la riziculture fait partie des missions du Ministère en vue d’une meilleure efficacité des travaux. Parfois, ces parcelles travaillées sont adaptées à la construction de bâtiments (hôpitaux, etc…) et certains agriculteurs vendent leur terrain malgré une règlementation stricte qui vise à limiter l’artificialisation des terres.
En raison de la raréfaction des terres agricoles, les montagnes ont été investies et leur aménagement représente un coût important, sans compter les risques de glissements de terrain. Aujourd’hui l’activité agricole n’est pas concurrente par rapport aux produits importés. Beaucoup de terres agricoles sont aujourd’hui abandonnées et leur surface a tendance à baisser.
Même si la riziculture est populaire, elle est peu rentable. La tendance est à la baisse de consommation de riz en raison du changement de mode de vie de la population. L’importation de céréales du Canada, USA, France prend le pas sur la production locale. La culture du riz ne nécessite pas de travailler tous les jours mais le problème majeur du Japon est de renforcer les recrutements en main d’oeuvre agricole.
Le nombre d’agriculteurs est en forte diminution, majoritairement due au vieillissement de la population. En 2023, l’âge moyen des agriculteurs est de 67,8 ans !
La taille moyenne des exploitations est beaucoup plus petite qu’en France, en moyenne 15,2 ha contre 60,9 ha en France. Le Ministère travaille au regroupement des parcelles.
Les défis
Le changement climatique représente un autre défi majeur. Ainsi, un plan gouvernemental définit divers objectifs dans les secteurs agricoles, de la forêt et de la pêche pour s’y adapter.
Le Japon utilise beaucoup de pesticides mais traditionnellement, dans les rizières, ils sont peu utilisés en raison de la présence de l’eau. Dans les serres, les productions sont réalisées plusieurs fois par an, ce qui augmente le pourcentage d’utilisation des pesticides (comme aux Pays-Bas).
L’agriculture biologique représente actuellement moins d’1% des surfaces agricoles et en raison du climat, sa culture est difficile à opérer. Les consommateurs ne choisissent pas ce type de produits car ils coûtent plus cher que les autres. Ils pensent également que les produits japonais représentent une forme de sécurité, par rapport aux produits bio importés.
La tradition comme patrimoine culinaire
La conférence s’est achevée par une présentation du Washoku, le repas traditionnel japonais. Il s’agit d’un plat complet traditionnel composé d’un bol de riz, de soupe de miso, et de 3 plats (1 viande et 2 légumes). Le Washoku a été inscrit en 2012 au patrimoine mondial de l’Unesco venant directement après la cuisine française. Depuis, les Japonais retrouvent le goût de cette tradition, surtout dans les restaurants scolaires. Chaque plat a un sens différent.
Monsieur Kambayashi a évoqué l’umami : le 5e goût au Japon, indépendant des autres (sucré, salé, amer, acide).
L’alimentation fermentée est une spécificité de la cuisine japonaise : miso, soja, radis jaune, saké (vin de riz fermenté). Il est peu développé en France, Yusuke Kambayashi travaille à son développement.
D’autres saveurs entrent dans la connaissance culinaire comme le wasabi, le wakame dont une filière bio existe en Bretagne (production durable car les algues poussent sans intervention humaine), l’azuki est un haricot rouge, production existant en Alsace.
A l’issue de la conférence, les élèves et les enseignants du lycée ont posé de nombreuses questions. La monoculture et l’épuisement des sols, l’origine de l’eau utilisée dans la culture du riz, l’agriculture biologique, les appellations d’origines protégées, la méthanisation et les aides à l’installation ont ainsi été abordées.
Yusuke Kambayashi ne s’est pas rendu au lycée du Pflixbourg-Wintzenheim par hasard. En effet, cet établissement est entré dans le réseau de la coopération avec le Japon en 2018 sous l’impulsion d’une enseignante en aménagements paysagers, Magali Dalloz. Aujourd’hui, ce lycée est un des établissements les plus actifs dans la coopération avec le Japon.
Article co-écrit par Franck COPIN animateur du réseau Japon et Hélène ZOUINKA chargée de communication de l’EPLEFPA « Les Sillons de la Haute-Alsace ».
Contact : Franck COPIN, animateur du réseau Japon de l’enseignement agricole, franc.copin@cneap.fr
Cross-experiments of veterinarians France-Japon
Léa Cordebar and Barbara Ramos are both veterinary students at the end of their studies.
Originally from Brazil, Barbara studied veterinary medicine in Japan thanks to a scholarship, while Léa is in her final year at VetAgro Sup. While Léa is going to Japan for a 4 weeks internship at the Equine Medical Center of the Faculty of Veterinary Medicine of Kagoshima University, Barbara is coming to France to do a 4 weeks internship at the veterinary hospital of VetAgro Sup, especially at the Clinéquine.