Elia et Turkan, volontaires européennes actives et créatives

2 Volontaires européennes au Lycée agricole d’Albi

Bonjour, qui es-tu ? Que faisais-tu avant ton volontariat ?

Elia: Je suis espagnole et je viens d’Avila, une petite ville a côté de Madrid. J’ai 24 ans et avant le volontariat je finissais ma licence en Infocom et je travaillais dans l’événementiel.

Turkan: J’ai 23 ans et je viens d’Azerbaïdjan, où après avoir fini ma licence de Sciences Politiques, je travaillais pour l’Agence de Jeunesse.

Pourquoi avoir choisi de participer à ce projet européen ?

Elia: J’avais envie de retourner à l’étranger après mon Erasmus+, et j’ai toujours voulu partager ma culture en tant qu’assistante de langue depuis que j’en ai rencontré beaucoup au lycée et à l’Ecole de langues en Espagne. C’était une expérience très enrichissante, plus dynamique que l’apprentissage avec les profs.

Turkan: J’ai toujours voulu vivre en France et mieux découvrir la culture ici. J’avais déjà participé sur un projet du Corps Européenne de la Solidarité en Turquie, et comme je garde de très belles mémoires de ce projet, ça m’a motivé à me lancer à trouver un projet de longue durée en France en relation avec la jeunesse.

Comment allez-vous en ce temps de crise ?

Elia: On a beaucoup de chance car ici en France, on peut sortir pour faire du sport et en plus le campus est vide et on a la permission pour se promener à l’intérieur dans le parc. Mes amies et ma famille ne peuvent pas sortir, et quelques unes ont plein d’angoisse et c’est difficile de gérer.

Turkan: Je me sens heureuse d’être ici, mais le fait d’être loin de mes proches me cause un peu d’inquiétude. Chaque jour j’appelle ma famille pour m’assurer que tout va bien.

Vos missions de volontaire avant le confinement / et pendant cette crise.

Elia: Avant le confinement, je proposais des activités avec les élèves de espagnol; comme des débats, jeux pour découvrir la gastronomie, extraits des séries hispaniques… J’étais en charge d’un pause café deux jours par semaine pour aider collecter de l’argent pour le renouvellement du foyer des étudiants et un lundi sur deux, avec Turkan, on organisait un café de langues. Maintenant je cherche des activités sur la citoyenneté, ciblées pour des lycéens et jeunes, et je les traduis au français. Pour ça j’utilise le site européen Salto Youth et des pages d’édition comme Canva .

Turkan: Je donnais du soutien au profs d’anglais, et j’accompagnais les élèves du BTS qui visent aller à l’étranger. Je les aidais à trouver un stage dans son parcours à l’étranger et faire un suivi de son dossier. Nous sommes allées aussi avec notre tuteur aux conférences par rapport à l’Éducation agricole. Maintenant je continue avec le soutien en ligne et je travaille pour faire une guide d’accueil pour les futurs volontaires.

Une ou deux anecdotes à nous confier.

Elia: J’ai fêté mon anniversaire pendant le confinement. Mais il s’est bien passé car Turkan à cuisiné des plats typiques de son pays, et tous mes amies m’ont appelé pour chanter le Joyeux anniversaire. Nous avons aussi un chat adoptif maintenant. Il dort chez nous, nous lui donnons des croquettes et de sardines, il se laisse caresser… Son propriétaire travaille sur le Lycée et à cause du confinement, il ne peut pas rentrer pour le récupérer, donc nous prenons soin de lui.

Turkan: Achille est trop mignon! Au début il avait peur de nous, mais après lui donner de sardines, il nous a fait confiance. Il me va manquer beaucoup, je lui adore, sauf le jour qu’il nous a amené une souris et puis il l’a mangé.

3 mots sur ton volontariat

Elia: Imprévus, apprentissage, souplesse.
J’ai trouvé plein de défis pendant le volontariat, et il faut s’adapter à chaque situation et trouver des solutions créatives. Par exemple, quand j’ai tenté de faire moi même une coloration au henné, je ne trouvais pas des bonnet de bain, donc finalement j’ai réutilisé le sachet en plastique de la fruit comme bonnet de bain.

Turkan: C’est difficile choisir trois mots uniquement.
L’aventure car je me ressent étonnée et parfois épuisée par le choc culturel. La compréhension par ce qué j’ai acquis de nouveaux points de vue et j’ai repensé mes valeurs et idées. J’ai vécu plein d’expériences, par exemple ici j’ai fait du vélo par le première fois dans ma vie, j’avais tellement peur! Mais finalement j’ai réussi.

La solidarité pour moi c’est…

Elia: Rendre service à la société pour qu’elle soit mieux et aider les autres avec tes compétences. Il s’agit d’une prise conscience sociale des valeurs, intérêts et problématiques collectives, avec une certaine réciprocité entre les hommes.

Turkan: C’est une partie de la vie, une qualité et une valeur sociale indispensable. C’est partager des intérêts et objectifs, et travailler ensemble pour sa poursuite.

Un conseil pour les jeunes qui veulent se lancer…

Elia: Il faut trouver un projet qui nous encourage à se lancer. Bien choisir le projet, c’est-à-dire, choisir un projet dans lequel on peut se sentir utile, sentir que notre contribution est précieuse, qui nous encourage même s’on à peur de se tromper.

Turkan: Se lancer et profiter chaque moment. En Azerbaïdjan, les opportunités de volontariat et plus à l’international sont très appréciés, parce qu’il s’agit des opportunités pour apprendre une nouvelle langue, découvrir une culture, faire des connaissances intéressants, acquérir des compétences… Sortir de son cocon fait peur mais il ramène toujours des bonnes expériences.

Interview réalisée par l’agence nationale du service civique – programme Jeunesse Erasmus +.

Article original : https://www.erasmusplus-jeunesse.fr/blog/746/17/Corps-europeen-de-solidarite-Elia-et-Turkan-volontaires-actives-et-creatives-au-lycee-agricole-d-Albi.html


Pour accueillir des jeunes volontaires dans votre établissement : Plus d’infos




Témoignage Moveagri d’une jeune indienne accueillie en stage

Kamali est étudiante spécialisée en Agroalimentaire dans une université partenaire de l’enseignement agricole en Inde. Elle témoigne sous la forme d’un Blog sur le site Moveagri sur sa riche expérience : ses découvertes, l’accueil des personnels de l’établissement, le réseau Inde de l’enseignement agricole, les autres projets et sa fin de mission en pleine crise du Covid-19.

Un grand bravo aux animateurs du réseau Inde et aux établissements engagés dans l’accueil des jeunes étudiants indiens pour leur professionnalisme et leur sens de l’accueil.

Extrait traduit en français

« Périgueux, le pays du foie gras, du rugby et de l’amitié

Moi et Samridhi Mehta avions été placés au lycée agricole du Périgord. Je ne peux pas continuer à écrire sans noter le niveau de confort physique et mental offert par les professeurs de l’école. Dès notre arrivée, nous avons participé à des activités telles que la conservation des zones humides du lac Saint-Estèphe, l’étude de la flore, de la faune et de la qualité de l’eau de la rivière Manoir, la visite de diverses fermes de truffes, de canards, de fromages, de jambons, de bœufs, de produits laitiers et de vergers. La plupart des fermes se sont concentrées sur la notion de terre à table qui est productive.

Lors de notre visite au laboratoire de transformation alimentaire de l’école, j’ai été impressionné par le fait que chaque institut en France est en grande partie autosuffisant, tant sur le plan financier qu’au niveau énergétique. Malheureusement, ce n’est pas courant en Inde.

Pour moi, la visite la plus passionnante a été celle de la filière viticole à Bergerac. Nous avons compris la production, la transformation, le conditionnement, la commercialisation et les défis qui s’y rattachent. La dégustation de différents types de vins et, surtout, du très célèbre Monbazillac a été passionnante.

C’est quelque chose d’appréciable que la direction fasse passer sa ferme de l’agriculture chimique à l’agriculture biologique. À ce propos, la plupart des citoyens français sont préoccupés par l’environnement et se mettent au vert.

En ce qui concerne les étudiants français, ils avaient tous le désir de devenir soit agriculteurs soit entrepreneurs et, en tant que jeune, je suppose que c’est quelque chose qui permettrait de relancer l’économie du pays. Au début, ils étaient tous timides pour s’ouvrir mais avec le temps, nous avions développé une amitié et partagé des moments de détente pendant les heures du soir. »

La suite est à découvrir sur  : https://moveagri.ning.com/profiles/blogs/amazing-55-days-at-land-of-beauty-france




Études vétérinaires à Moscou, deux jeunes français témoignent

Chaque année, 5 à 6 étudiants de l’enseignement agricole partent en mobilité académique en Russie. Ce sont des étudiants des écoles d’ingénieurs.

La mobilité vers la Russie peut être différente ! C’est le témoignage d’Emma, qui, après une première année de BTSA, présente sa poursuivre d’études à Moscou.

En partenariat avec les lycées membres du réseau Russie de l’enseignement agricole français, l’Académie vétérinaire de Moscou envoie ses étudiants en stage dans des élevages entre autre en France. C’est ainsi qu’Emma a découvert la possibilité qu’offre cette université à de jeunes étrangers d’intégrer un cursus de formation en Russie. Elle a eu envie de témoigner sur son expérience internationale.

Nous sommes Emma et Tom, deux étudiants français, de la région de Châteauroux et nous avons décidé de partir étudier à Moscou, capitale de la Russie.

L’Académie d’état de médecine vétérinaire et de biotechnologie SCRIABINE de Moscou

Nous avons fait le choix de partir étudier à l’académie vétérinaire « SCRIABINE » de Moscou.

Depuis septembre 2019, nous effectuons une année de préparation à la langue russe, qui est une langue difficile à apprendre, mais avec du travail et de l’envie c’est tout à fait possible.

Durant cette année nous n’avons pas officiellement le statut d’étudiant, ce qui veux dire que les prix du visa (235€), de l’année scolaire (environ 1700€) et du logement (autour de 175€/mois) sont à notre charge.

L’année prochaine nous allons suivre des études différentes : Tom va suivre une formation de maître-chien, formation proposée aussi à l’académie Scriabine et qui est réalisable sans obtention du bac et moi je vais suivre les cours de vétérinaire.

Pour devenir maître-chien c’est 3 ans d’études, pour devenir vétérinaire c’est 5 ans.

Cette fois, dès notre première année nous aurons droit à des bourses (année scolaire gratuite, logement à des prix très réduits et de nombreuses réductions, notamment pour les musées, le métro, etc.).

Avant de venir à Moscou, j’étais en BTSA au lycée agricole de Châteauroux. C’est là que j’ai découvert cette possibilité, car 3 étudiantes de l’académie vétérinaire de Moscou, dont une française (Pauline CLEMENT), sont venues témoigner dans notre classe.

Véto, c’était mon rêve, alors… à la fin de ma 1ère année de BTSA, j’ai franchi le pas !

[L’accès à la formation vétérinaire est différente que dans le système français]. [Actuellement] En France, il faut d’abord suivre deux années préparatoires puis passer un concours [en Russie, l’Université propose d’intégrer les études vétérinaires directement].

Nous sommes les deux seuls français dans l’académie. Nous étudions la langue russe avec beaucoup d’étrangers (syriens, algériens, chinois), mais beaucoup parlent français !

Une fois les 5 années d’études finies ce sera beaucoup de « paperasse » afin que le diplôme soit reconnu en France, il faudra aussi passer un petit examen afin d’avoir l’équivalence.

C’est une expérience très enrichissante, Moscou est une très belle ville et la vie y est beaucoup moins chère pour des étudiants.

Le lac Кузьминки -Kuzminki-dans Moscou

Moscow City un quartier équivalent à La Défense à Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous ne regrettons pas d’avoir quitté la France et d’avoir fait le pas d’aller vivre une nouvelle vie à Moscou malgré le froid et la neige !

Emma, Moscou, Janvier 2020 – emmacoubronne@gmail.com

Réseau Russie de l’enseignement agricole – Contacts : isabelle.glomot@educagri.fr et d.baratgin@institut-st-christophe.com




Revivez les témoignages des jeunes lauréats Moveagri, Alimenterre … de la journée « jeunes de l’enseignement agricole et citoyens du monde » à Paris le 16 mai 2019

Présentation d’initiatives de jeunes de l’enseignement agricole sur le thème « Solidarité Internationale »

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Le festival « Art’Terre » porté par des étudiants de BTSA 2ème année (cadre d’un PIC + volontariat et aide de plusieurs personnels du lycée) du lycée agricole de Vic en Bigorre.

Le festival permet de fédérer les projets artistiques, culturels, en lien avec l’environnement et le développement durable autour d’une thématique choisie annuellement (cette année: SolidaritéS !). Présentation à revoir et réécouter :

l’Eco-festival en centre Val de Loire et qui est piloté par Francine Deniau qui en est la correspondante régionale EADR-SI

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Présentation à revoir et réécouter :

 

MFR Saint-Sauveur Lendelin – Projet Solidarité Madagascar avec Elsa et Lucie

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Présentation à revoir et réécouter :


Remise des Prix MOVEAGRI, le réseau social sur la mobilité internationale des jeunes de l’enseignement agricole

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

1er prix Moveagri Album Photo

Maxime PRAT (Suède – Legta Jean Monnet de Vic en Bigorre).

Présentation à réécouter et revoir :

 

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Le premier prix Moveagri Blog étudiant 

Paula MESNARD (Australie – Legta La Roque de Rodez)

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Le premier prix Moveagri Blog lycéen

Martin LEGER (Chili – Legta Garcia Lorca de Perpignan)

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Le premier prix Vidéo Pro Moveagri

Jean-Baptiste FAURE (Espagne – MFR Ineopole formation Brens)

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

 

 

Remise du Prix ALIMENTERRE, concours d’initiatives jeunesses originales et mobilisatrices, sur le thème « Une agriculture et une alimentation durable et solidaire »

Le 1er prix

Titre : « L’écolojeu : sensibiliser par le jeu et le débat d’idées ! »

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Professeur référent : Mme Lyon Moreno Sandy

Jeunes porteurs : 12 élèves de Terminale

Elèves présents à la remise des Prix :

Etablissement : Lycée agricole de Pugnac (Nouvelle Aquitaine)

Présentation du projet :

Construction de deux jeux de sociétés : « L’écolojeu » et « La boîte à débat ». « L’écolojeu » est une version « écologique » du jeu de l’oie, qui a pour but de sensibiliser aux enjeux environnementaux et alimentaires. Le second jeu est un jeu de cartes abordant les enjeux environnementaux, alimentaire et sociaux. Les jeux ont été testés par des élèves de primaires, collèges, lycées et par des apprentis.

Que vont-ils faire avec la récompense ? : la récompense servira à l’amélioration et au développement des jeux pour les proposer au grand public. L’idée d’une adaptation du jeu au contexte sénégalais ainsi qu’un voyage d’étude au Sénégal a été évoquée.

 Présentation du projet lors de la remise des prix à télécharger et revoir : ECOLOJEU

Le 2ème prix

Titre : « Stand de sensibilisation à l’agriculture biologique »

Professeur référent : Mme Manon Poncet

Jeunes porteurs : 6 élèves de Terminale

Elèves présents à la remise des Prix : probablement aucun

Etablissement : Lycée agricole de St Paul (La Réunion)

Présentation du projet : Ce stand se présente sous forme d’une animation gérée par des élèves de terminales STAV, où le public réfléchit sur les pratiques agricoles et le cahier des charges permettant d’obtenir des produits labélisés « bio », via le jeu « Bio ou pas Bio ». Un lot gagnant comprenant un panier de 3kg de fruits et légumes bio est mis en jeu à cette occasion.

 Que vont-ils faire avec la récompense ? : la somme obtenue servira à la poursuite d’animations de sensibilisation à l’agriculture biologique et aux pratiques agroécologiques. La mise en place d’une plateforme de compostage par les élèves et la démonstration de son efficacité lors de salons ou d’événements fait partie de ces projets.

Le 3ème prix

Titre : « Agri-Basique, on s’implique ! »

Crédits photographiques : Cheick Saïdou – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation

Professeur référent : Mme Marie Belvalette

Jeunes porteurs : 6 élèves mais l’ensemble de la classe impliquée

Etablissement : Lycée agricole de Kernilien (Côte d’Armor) 

Présentation du projet : Réalisation d’une vidéo (reprise d’un clip de rap) par une classe de 3ème professionnelle évoquant les thèmes de l’agroécologie, de la malnutrition, du gaspillage alimentaire. Les élèves se sont impliqués durant tout le processus de création : écriture du scénario, mise en scène, tournage, montage…

Que vont-ils faire avec la récompense ? : la récompense servira à financer des visites en lien avec le programme d’histoire et de biologie.

Merci à tous pour vos beaux projets et vos magnifiques témoignages et Merci à Mme Bato de SOL pour sa présence et son témoignage

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