Oser sortir de sa zone de confort !

Angélique Vilsalmon témoigne sur ses choix d’études qui ont bouleversé ses habitudes et le cours de sa vie lorsqu’elle a osé franchir les frontières pour apprendre, découvrir et travailler outre-atlantique et revenir en Europe. Voici sa vision de l’aventure !

Après un bac professionnel Services à la personne et aux territoires (SAPAT), j’ai préparé un BTS Assistant de Manager. Dans le cadre de ce BTS, j’ai saisi l’opportunité d’effectuer un stage de 5 semaines à Malte. J’ai alors découvert et vraiment adoré la vie à l’étranger. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai voulu changer complètement de domaine, pour m’orienter vers les métiers de l’aéroportuaire. Cependant, une maîtrise de la langue anglaise est exigée pour accéder à ce type de formation.

Se perfectionner en anglais

C’est alors que j’ai décidé de partir aux États-Unis pendant 1 an, en tant que Jeune Fille Au Pair et ainsi améliorer mon anglais. Vivre un an aux Etats-Unis a confirmé mon souhait de vivre à l’étranger : j’ y étais épanouie et plus heureuse qu’en France. De retour en France, un mois et demi après, j’étais à nouveau prête à partir.

De retour en Europe, destination Portugal

Pendant deux ans, j’ai travaillé au Portugal en tant que conseillère de réservation. En 2022, je me suis envolée pour la Hongrie, et je vis actuellement à Budapest et tout se passe très bien !

Connaître Budapest et sa région

Travailler à l’étranger me permet de voyager plus facilement, de découvrir le pays, les villes voisines de Budapest, de comprendre la vie, le quotidien des gens. Cette approche est plus enrichissante que lorsque l’on voyage en simple touriste.

Ce qui me plaît le plus à Budapest, c’est l’architecture et les bâtiments le long du Danube, c’est incroyable !

Aujourd’hui, je travaille pour Agoda, une agence de voyage en ligne, qui propose un service de réservation de chambres d’hôtels et de billets d’avion, principalement dans la zone Asie-Pacifique. La langue utilisée dans l’entreprise est l’anglais, mais les échanges peuvent se faire dans d’autres langues pour répondre aux partenaires (français, italien, espagnol, russe, arabe…).

Mon travail consiste à répondre aux emails et aux appels téléphoniques des partenaires, à les assister pour l’utilisation de l’extranet (nouvel accès, paiement, réservation…) et à gérer les disponibilités sur le site. J’ai un contrat pour une durée d’un an, renouvelable.

Nostalgique de la gastronomie française

Ce qui me manque le plus à l’étranger, je dirais que c’est la nourriture française !

Le plus dur a été aux États-Unis, car c’est loin et c’est très cher (ex : un pain au chocolat coûte 4 $, ce qui équivaut à peu près à 4€ !). De retour en Europe, c’est beaucoup plus facile et surtout moins cher d’obtenir des produits français. « Notre » cuisine reste mon péché mignon et c’est là que je me rends compte qu’aucune autre cuisine n’égale la gastronomie française !

Lors de mes expériences dans ces 3 pays, un accompagnement par l’organisme ou l’entreprise d’accueil a facilité l’obtention des documents administratifs nécessaires pour mon séjour (par exemple numéro de sécurité sociale ou numéro d’impôts).

Mes voyages m’ont appris à relativiser, à être plus persévérante, plus patiente pour surmonter les difficultés rencontrées.
Le voyage me forme et je me découvre chaque jour .

Vous pouvez suivre mon périple aux travers de quelques vidéos et sur les réseaux sociaux :
https://www.youtube.com/channel/UCZJFEzom48b5R01XYGzP3og
https://www.instagram.com/angeliquevln/

Sans forcément faire le tour du monde, les jeunes de l’enseignement agricole bougent à l’étranger pour réaliser un stage, une période d’étude pendant leur cursus de formation ou après l’option de leur diplôme. Ils racontent et donnent des conseils sur leurs blogs Moveagri.