Le service civique, c’est grandir ensemble

Des rues animées de Delhi à la paisible petite ville de Beaumont-de-Lomagne du Tarn et Garonne, Poornima avoue qu’elle a entamé un tout nouveau chapitre de sa vie. « Il s’est avéré que cette expérience a changé ma vie »

Nous avons interviewé Poornima MAHAJAN pour qu’elle nous partage ce qui lui tient à cœur.

Je m’appelle Poornima. Je suis Indienne. Je fais un service civique international dans le domaine de l’éducation et l’interculturalité et travaille dans le lycée LEAP LESTONNAC (Occitanie) comme assistante de langue anglaise et fais découvrir aux élèves la culture indienne afin de les encourager à réaliser une mobilité internationale et s’engager dans la solidarité internationale.

Quelles ont été tes motivations pour entreprendre cette expérience de service civique en France ?

Engagée depuis des années dans le bénévolat et profondément convaincue de l’importance de l’éducation, je suis venue en France avec une intention simple mais forte : apprendre, partager et avoir un impact positif partout où j’irai.
Le Service civique international ouvrait une porte à ma passion en m’offrant la merveilleuse opportunité de travailler dans le domaine de l’éducation et de l’interculturalité au Lycée d’Enseignement Agricole Privé Lestonnac.

Quelles activités as-tu menées pendant ton séjour ?

Mon rôle consistait principalement à assister les professeurs pendant les cours d’anglais, mais aussi à participer à d’autres cours, en y intégrant des notions d’échange culturel. J’ai fait découvrir aux élèves la beauté de la culture indienne à travers des ateliers de danse Bollywood, des cours de cuisine indienne, des célébrations de festivals et de nombreux petits moments qui ont servi de ponts entre nos mondes.

Quelles impressions et apprentissages rapportes-tu en Inde, après cette expérience ?

Je me souviens encore de mon premier pas hors de la voiture à Beaumont, respirant l’air frais et vivifiant et me sentant instantanément hypnotisée par la verdure infinie. La vie ici se déroulait à un rythme plus lent, et bientôt, moi aussi. Les sourires chaleureux de mes collègues, la curiosité des élèves et le rythme tranquille de la ville sont devenus mes compagnons quotidiens.

Travailler avec les élèves m’a façonnée d’une manière que je n’aurais jamais imaginée. Au début, la barrière de la langue rendait les explications difficiles. Mais j’ai rapidement appris à être créative en utilisant des gestes, des dessins, des jeux de rôle et d’autres activités. J’ai ainsi réalisé que la connexion passait souvent avant le vocabulaire. Un après-midi, après avoir obtenu de bonnes notes à son examen, une élève s’est approchée discrètement de moi et m’a dit : « Merci d’avoir cru en moi quand je n’y arrivais pas. » Ce moment est resté gravé dans mon cœur. Il m’a rappelé que l’enseignement n’est pas seulement une question de leçons, mais aussi de courage et de confiance en soi chez les autres.

Ces compétences resteront gravées en moi toute ma vie, que ce soit dans une salle de classe ou dans tout autre espace professionnel.

La France m’a surprise en démantelant tranquillement les stéréotypes que le monde a créés. Les gens sont ouverts, gentils et ont souvent fait des pieds et des mains pour que je me sente chez moi. Même dans une petite ville, j’ai trouvé la richesse des conversations, des traditions et des repas partagés.

Y a-t-il eu des moments plus difficiles à surmonter ?

Bien sûr, il y a eu des défis à relever. En tant que végétarienne, il était parfois difficile de trouver le type de nourriture adapté et d’expliquer que les œufs et le poisson ne sont pas considérés comme des aliments végétariens pour les Indiens. Le confort des repas indiens préparés à la maison, l’explosion des épices et la chaleur de la famille m’ont manqué. L’adaptation de mon palais à la nourriture française m’a pris du temps, mais en fin de compte, j’ai aussi appris à apprécier les saveurs subtiles et à trouver la joie dans la simplicité. De cette façon, le fromage et la baguette sont devenus ma partie préférée de chaque repas.

Si tu devais résumer ton expérience, que dirais-tu ?

Pour résumer cette expérience unique en quelques mots, je dirais ceci : le volontariat à l’étranger ne consiste pas seulement à donner, mais aussi à grandir ensemble. Il s’agit de s’aventurer dans l’inconnu et de découvrir que le monde est bien plus rempli de gentillesse que nous ne le croyons souvent. « Le monde est un endroit magnifique, s’il est vu avec les bonnes lunettes ». Le volontariat à l’étranger, c’est réaliser que l’on peut porter sa culture avec fierté tout en embrassant celle de l’autre avec un cœur ouvert.

À tous ceux qui envisagent de vivre une telle expérience, que ce soit en tant qu’étudiant, enseignant ou professionnel, je ne peux que dire :

« Sautez le pas, foncez ! »

Les compétences que vous acquerrez, les amitiés que vous nouerez et les perspectives que vous ramènerez à la maison resteront à jamais gravées dans votre mémoire. Beaumont-de-Lomagne me rappellera toujours que lorsque les cultures se rencontrent, le monde devient un peu plus petit et beaucoup plus chaleureux.

Lancement du réseau des alumni « services civiques » franco-indiens à l’ambassade de France à New Delhi le 7 juillet 2025, en présence de Thierry Mathou, l’ambassadeur et Yann Delaunay et le Direction général de France Volontaires.

Pour en savoir plus, consultez le blog de Poornima sur Moveagri

Contact : Anne-Laure ROY, chargée de mission Asie, Bureau des relations européennes et de la coopération internationale, anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr, Chantal Desprats, animatrice du Réseau Inde de l’enseignement agricole, chantal.desprats@educagri.fr, Christophe Goell, animateur du Réseau Inde de l’enseignement agricole, christophe.groell@educagri.fr.

 




35 ans de « Stage 250 » Agri

Il était une fois, en 1990, une visite au Maroc du Ministre français de l’agriculture… 35 ans plus tard, des expériences de vie entre le Maroc et la France, ce sont des histoires d’agriculture, de nature et d’amitié.

L’homologue marocain du ministre de l’agriculture évoque l’idée que les futurs cadres agricoles du Maroc puissent découvrir l’agriculture française à travers un stage en exploitation agricole. Trouvant l’idée intéressante, le Ministre français propose 2 places dans chacune des 125 fermes des lycées agricoles.

2×125 = 250 ! c’est ainsi que le stage 250 est né.

35 ans après, ce dispositif fête dignement son anniversaire par la signature, à Paris, de son renouvellement pour 10 ans et souffle ses bougies à Marrakech-Souihla lors d’un comité de pilotage de l’arrangement administratif entre la DEFR et la DGER, les 2 directions en charge de la formation et de la recherche agricole au Maroc et en France.

Après avoir été contraint à une pause durant la période COVID, le stage 250 a redémarré en 2023 avec quelques adaptations. Du côté de l’enseignement supérieur, chaque année, environ 80 étudiants de L’École Nationale d’Agriculture de Meknès (ENA) l’ENA Meknès et de l’Institut Agronomique et Vétérinaire HASSAN II (IAV) effectuent soit des stages individuels en entreprise, en centre de recherche ou en cabinet vétérinaire, soit une visite d’étude de 2 semaines permettant de visiter le pôle agronomique montpelliérain et de découvrir l’organisation du développement agricole dans une région française.

En ce qui concerne l’enseignement technique, la formule retenue reste celle d’un stage dans une exploitation agricole (privée ou de lycée) ou dans l’atelier de transformation agroalimentaire d’un établissement de formation. En 2025, 45 étudiants en 2ème année de formation de techniciens spécialisés (équivalent à nos BTS), issus de 17 Instituts de techniciens spécialisés en agriculture (ITSA), répartis sur le territoire marocain, ont bénéficié de ce programme.

Ils ont effectué un stage de 6 semaines en France, seuls ou en binômes, dans les exploitations agricoles de 11 établissements d’enseignement agricole mais également chez 20 agriculteurs privés, partenaires de l’enseignement agricole français.

Ainsi, 21 filles et 24 garçons ont pu se familiariser avec l’agriculture française, dans des domaines aussi variés que le maraichage, la viti-viniculture, l’apiculture, l’oléiculture, l’élevage bovin, caprin, ovin ou de volaille, la transformation des produits laitiers ou des plantes aromatiques, etc.

Moi, c’est Yassine, 20 ans, made in Rabat, Maroc

La plupart des exploitations qui les ont accueillis pratiquent l’agriculture biologique, ce qui a bien inspiré les stagiaires comme Yassine, stagiaire dans une exploitation de la Nièvre :

« Je suis actuellement en immersion dans une exploitation agricole qui transforme ses fruits en jus, vinaigre et cidre — autant dire que je ne vois plus les pommes de la même façon ??
Ici, j’apprends autant avec mes bottes qu’avec ma tête : du verger à l’atelier de transformation, je découvre le quotidien d’une ferme engagée dans le bio, avec ses valeurs, ses défis… et pas mal de brouillard matinal ?️ Toutes ces tâches m’ont permis de développer ma précision, mon sens de l’observation, mais aussi mon endurance physique. Travailler en maraîchage, c’est apprendre à être attentif au moindre détail : un changement de texture, une tache suspecte, un excès d’humidité… tout compte. Le maraîchage bio, c’est de la rigueur, de l’adaptation, de la patience… mais aussi beaucoup de satisfaction quand on voit un champ bien conduit, sain, et prêt à nourrir les gens avec des produits sains.

[En tant que caissier dans la boutique paysanne] j’ai appris la rigueur, la gestion rapide des situations, et surtout, le sens de la relation client : accueillir avec le sourire, écouter, expliquer l’origine des produits. Ce contact direct avec les clients, les producteurs et même les machines (parfois capricieuses), m’a permis de développer ma confiance à l’oral, de mieux présenter un produit, et de faire passer mon message malgré mon petit accent marocain (qui, au fond, ajoute une touche d’authenticité ?). Cette immersion m’a aussi ouvert les yeux sur la valeur des circuits courts, sur l’importance de l’engagement local… et sur le fait que l’agriculture, ce n’est pas que dans les champs : c’est aussi dans les échanges, les vitrines, et la relation humaine.
Mon objectif ? Lancer bientôt un projet de maraîchage bio, mais version high-tech : capteurs, arrosage précis, gestion intelligente… Bref, l’agriculture qui respecte la planète sans oublier l’innovation ! »

Ce stage n’a pas été qu’une immersion professionnelle — c’était aussi une belle aventure humaine, pleine de découvertes, de fierté, et d’émotions. Autant de moments qui donnent du sens à ce métier et nourrissent profondément la motivation. »

Retrouvez le blog de Yassine : Du Maroc aux champs français : mon immersion en agriculture

Nous, venus d’ailleurs

De leur côté, voici ce que Bouchra et Fatima Ez-Zahra retiennent de leur stage sur l’exploitation du lycée agricole de Nimes Rodilhan :

Bouchra en stage au Lycée de Rodilhan, travail de la vigne jusqu’à l’élevage en cave

« Au-delà des compétences techniques, ce stage nous a offert bien plus. Nous avons découvert une culture du travail bien fait, une écoute de la plante, une rigueur portée avec amour.
Et surtout, nous avons rencontré des personnes passionnées, disponibles, prêtes à transmettre leur savoir sans retenue. Leur patience, leur bienveillance, leurs conseils nous ont profondément marquées.
Dans cette exploitation, tout est lié : la vigne, l’eau, la cave, la technologie, les équipes… et nous, venus d’ailleurs, mais accueillis comme si nous avions toujours fait partie de cette famille de la terre.

Blog de Bouchra : Le Maroc à Nîmes dans le cadre du « Stage 250 »

Et Fatima Ez-Zahra complète avec ces éléments :

« Mon maître de stage accorde une grande importance à l’agriculture durable. Parmi les pratiques mises en œuvre, on retrouve : l’usage minimal ou l’absence de produits phytosanitaires chimiques, le désherbage mécanique en remplacement des herbicides, l’agriculture biologique ou en conversion, un mode de production bas-carbone, respectueux de l’environnement, une valorisation locale des produits pour limiter les intermédiaires et soutenir le territoire.

En France, j’ai trouvé des idées pour adapter certaines pratiques agroécologiques à notre contexte local à Ouled Teïma. Et pourquoi pas, inspirer d’autres jeunes femmes rurales à s’engager dans l’agriculture de demain. »

Pour en savoir plus : Portrait de Fatima sur Moveagri, Témoignage de Hamza

Moveagri : le réseau des étudiants de l’enseignement agricole qui bougent à l’étranger !

l’ENA Meknès, Etablissement Public Marocain d’Enseignement Supérieur Agronomique, l’Institut Agronomique et Vétérinaire HASSAN II (IAV)

Contact : Anne-Laure ROY, chargée de mission Asie, Bureau des relations européennes et de la coopération internationale, anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr, Bertrand WYBRECHT, Conseiller agricole adjoint à l’ambassade de France à Rabat, Jan Siess, animateur du réseau Maroc de l’enseignement agricole – jan.siess@educagri.fr




Concours Moveagri, c’est toute l’année !

Le concours est ouvert à tout élève, apprenti, stagiaire ou étudiant, service civique ou volontaire international, inscrit dans un établissement d’enseignement agricole (public ou privé, du technique ou du supérieur), qui témoigne de sa mobilité en Europe ou à l’international sous la forme d’un blog Moveagri.

Pour candidater, il suffit de publier des témoignages sur le site MoveAgri en créant un ou des blogs, photos et vidéos avant le 1er décembre de l’année 2025 et de taguer @moveagri #moveagri2025 sur les réels « gestes pros en action », publiés sur les réseaux sociaux.

Le jury se réunira à la mi-décembre 2025. Les meilleures réalisations sont récompensées d’un prix de 300 € dans 5 catégories distinctes :

  • Prix du meilleur Blog étudiant-e
  • Prix du meilleur Blog lycéen-ne
  • Prix du meilleur Blog volontaire international ou service civique réciprocité
  • Prix du meilleur Album Photos
  • Prix du meilleur Podcast, vidéo ou Reel Instagram

Pour en savoir plus sur le concours Moveagri 2025, et s’inspirer en découvrant les créations des Lauréats 2024

Le jury communiquera les résultats à la fin de l’année 2025. Une remise des prix en public sera organisée au printemps 2026 (date et lieu à venir).




Deux volontaires Togolais au cœur de l’agriculture française

Cherifatou Folega et Pascal Ativon sont volontaires en mission de service civique au Campus agricole de Saint-Gaudens, dans le Sud-Ouest de la France depuis le 15 octobre 2024 et jusqu’en juillet 2025. Cette aventure est rendue possible grâce au partenariat entre le réseau Afrique de l’Ouest Afrique centrale de l’enseignement agricole français et l’Association professionnelle des centres de formation agricole et rurale, France Volontaires et l’Agence Nationale du Volontariat du Togo.

Chérifa et Pascal témoignent de leur mission riche et engagée, une belle expérience !

« Depuis notre arrivée, nous avons été pleinement intégrés à la vie du campus. Nous accompagnons les enseignants lors des travaux pratiques, participons à des sorties pédagogiques et menons des interventions dans les classes sur des thématiques qui nous tiennent à cœur : transhumance, agroécologie, adaptation au changement climatique et développement durable. »

Valoriser le Togo et créer des ponts culturels

Nous intervenons aussi régulièrement dans les classes pour présenter le Togo, ses réalités agricoles, culturelles et climatiques. Nous avons animé des ateliers culturels lors de journées portes ouvertes : perles artisanales, cuisine togolaise, danses traditionnelles, autant de moments forts qui ont permis aux élèves de découvrir notre culture tout en partageant la leur.

Avec le Club Transhumances et Transitions basé au Campus, nous avons organisé une Soirée « Bergères du monde » avec la participation d’acteurs de différents pays pour voir quel rôle occupe la femme dans l’élevage et notamment dans la pratique de la transhumance.

Une mission ponctuée d’événements marquants

Nous avons eu la chance de représenter notre mission et nos valeurs lors de plusieurs salons majeurs.
Dans le cadre de notre engagement au Campus agricole de Saint-Gaudens, nous avons participé au Salon International de l’Agriculture (SIA) de Paris 2025, où nous étions présents sur le stand de la région Occitanie aux côtés de la COPYC (Commission ovine des Pyrénées centrales) et du lycée agricole. Nous avons animé des dégustations d’agneau des Pyrénées, mettant en valeur les produits de notre terroir. Nous sommes également intervenus, avec d’autres volontaires ouest-africains de l’enseignement agricole, sur le stand de la Côte d’Ivoire, pour participer à un side-event organisé par le réseau Afrique de l’Ouest Afrique centrale avec ses partenaires de l’INFPA (Institut national de formation professionnelle agricole) en présence de l’AFD (Agence française de développement), pour échanger autour de l’agriculture, de l’agroécologie et des perspectives d’insertion professionnelle après un volontariat. Nous avons aussi eu un temps d’échange avec une délégation ministérielle de notre pays, avec des représentants de l’ambassade de France au Togo et de la DGER.
Nous avons poursuivi la promotion de l’agneau des Pyrénées lors du Salon de Tarbes, une démarche que nous avons également renouvelée lors du Salon Régional de l’Agriculture à Toulouse.

Nous sommes aussi intervenus à la matinée organisée conjointement par le GIEE Agrivaleur et les étudiants ingénieurs de l’école de Purpan sur 10 ans de pratiques agroécologiques, bilan et perspectives, avec une ouverture sur les enjeux agricoles mondiaux et les pratiques durables, l’occasion de présenter ce qui se passe au Togo.

Créer du lien entre les agricultures d’ici et de là-bas

Dans une logique de coopération concrète, nous avons mis en place des séances en live avec des producteurs agricoles togolais et français avec le GIEE Agrivaleur. Ces échanges directs permettent de comparer les pratiques, de dialoguer sur les réalités de terrain et de favoriser un apprentissage mutuel entre professionnels de l’agriculture des deux pays.

La participation aux regroupements de volontaires internationaux de l’enseignement agricole

Nous avons eu le plaisir de retrouver les autres volontaires togolais, mais aussi des pays voisins, et même des autres continents, à deux reprises.
La première fois, c’était au lycée agricole de Brive au moment de la formation des réseaux Afrique, où Chérifa a été invitée à participer aux côtés d’un représentant de l’AFD à la table ronde « L’Afrique des transitions : quels leviers pour le développement de l’agriculture ? La jeunesse africaine, une opportunité du changement ? Place de la formation et transfert de l’innovation » modérée par Rachid Benlafquih, le chargé de coopération avec l’Afrique et de l’Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale (ECSI) de la DGER.
La deuxième, c’était à Florac, avec les Rencontres du RED, le réseau de l’ECSI de l’enseignement agricole. A cette occasion, nous avons reçu une attestation et notre Open badge de volontaires internationaux de l’enseignement agricole français. Et Chérifa s’est vu remettre le Prix Moveagri du meilleur blog des services civiques 2024.

Une expérience humaine et professionnelle inoubliable

Cette mission est pour nous bien plus qu’un service civique : c’est une expérience de vie.

Chaque jour, nous apprenons, nous partageons, nous grandissons. Travailler aux côtés des équipes pédagogiques, échanger avec les élèves, participer aux événements… tout cela contribue à renforcer nos compétences, à ouvrir notre esprit et à affirmer notre engagement pour une agriculture durable et solidaire.

Retrouvez les témoignages (+ vidéos et photos) de Cherifatou Folega sur Moveagri, grâce auxquels, Cherifatou est Lauréate du Prix Moveagri 2024 du meilleur blog des Volontaires internationaux 

Contacts :
Vanessa Forsans et William Gex, co-animateurs du réseau Afrique de l’Ouest Afrique centrale de l’enseignement agricole (BRECI/DGER)
vanessa.forsans@educagri.fr et william.gex@educagri.fr
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER/MASA
rachid.benlafquih@educagri.fr