Mobiliser des volontaires dans le milieu agricole

France Volontaires et AFDI proposent un webinaire sur « quelles opportunités de mobilisation des volontaires dans le milieu agricole ».

A cette occasion, France Volontaires présentera ses différents dispositifs de volontariat aux AFDI régionales et aux membres du réseau AFDI, afin qu’ils puissent en avoir connaissance et y avoir recours au besoin.

Intervention des animateurs du RED pour présenter l’implication de l’Enseignement agricole dans les différentes formes de volontariat. Cette présentation sera suivie d’un témoignage d’un service civique togolais, actuellement à l’EPL de Saint Gaudens, et de Valérie Hannoun, animatrice du réseau Amérique latine, pour illustrer l’engagement d’un établissement agricole dans l’accueil des services civiques (d’Argentine).

Programme du Webinaire :

  • Ouverture par la Présidente d’Afdi, Sophie FONQUERNIE
  • Introduction par le Directeur Général de France Volontaires, Yann DELAUNAY
  • Présentation par France Volontaires des différents dispositifs de volontariats
  • Accueil de services civiques dans les établissements du MASA/DGER
    • Introduction :  implication de la DGER dans les mobilités de volontaires – Julien Amouret et Danuta Rzewuski animateurs du réseau de l’ECSI de la DGER (RED)
    • Témoignage d’un service civique du Togo à l’EPL de Saint Gaudens :  Parfait Kébalo Takouda
    • Témoignage de l’EPL de Pau qui accueille un service civique d’Argentine : Valérie Hannoun animatrice du réseau Amérique Latine de la DGER
  • Témoignage d’un VSI mobilisé sur le programme V-GMV :  Mario Joel CHEUMANI EWOLO
  • Séance de questions/réponses : 40’



Arménie : de la physique à l’agroalimentaire

Les portraits de trois jeunes arméniens qui incarnent de la coopération entre l’Arménie et la France, en venant  poursuivre leurs études supérieures à Dijon : du Master au Doctorat.

Depuis plus d’une vingtaine d’années, l’université de Bourgogne Franche Comté (UBFC) construit un partenariat avec l’Arménie dans un tout premier temps autour de thématiques liées aux sciences physiques. Aujourd’hui cette coopération s’élargit à d’autres domaines telles que l’agroalimentaire.

Un fort partenariat depuis plus de 20 ans

UBFC a développé une réelle politique de partenariats internationaux avec l’Arménie, allant de l’échange récurrent d’étudiants à la création d’un double diplôme.

Depuis 2018, UBFC a accueilli en Masters plus de 40 étudiants originaires de l’université d’état d’Arménie (YSU). Plusieurs de ces étudiants ont poursuivi leurs études en doctorat à UBFC ou dans d’autres institutions françaises.

Pour renforcer la coopération scientifique et académique existante et l’étendre à d’autres domaines scientifiques, et pour renforcer son réseau en Arménie, UBFC a signé en 2018 des accords de coopération avec quatre établissements en Arménie : YSU, Russian-Armenian Unversity (RAU), NASA et Armenian National Agarian University (ANAU). Ces accords de coopération ont renforcé les échanges existants et déjà réguliers de professeurs et d’étudiants entre UBFC et les institutions arméniennes. Ils ont également stimulé de nouvelles coopérations.

Yevgenya Pashayan-Leroy, directrice du services relations internationales de l’UGB accompagnée d’enseignants chercheurs, assure chaque année une présentation de l’université auprès des jeunes étudiants arméniens inscrits à l’université d’état d’Erevan. Chaque année, quelques élèves quittent leur pays pour venir à Dijon réaliser un Master ou un doctorat. Ces élèves soutiennent leur mémoire avec brillantissime/ virtuosité.

Différents financements leur sont accordés : bourse interne de UGB, bourse du gouvernement français (BGF), bourse de mobilité Erasmus+ par le projet Mobilité Internationale de Crédits (MIC), bourse de l’agence universitaire de la francophonie (AUF).

A travers trois portraits de jeunes arméniens et arméniennes, découvrons les enjeux de cette coopération entre la France et l’Arménie.

Syuzanna, du bi-diplome à l’Université d’Erevan

Syuzanna commence ces études supérieures à l’université d’état de Erevan. De 2019 à 2022, elle réalisera un doctorat en co-tutuelle entre les deux établissements d’un coté l’université d’état de Erevan et l’Institut AgrosupDijon. Elle mettra alors en évidence les interactions entre la nature du contenant et le contenu : le vin. Aujourd’hui, elle travaille à l’Université d’État d’Erevan tout en maintenant une collaboration étroite avec l’université de Bourgogne et l’Institut Agrosup Dijon.

Portrait de Savmel : De la vigne aux plantes médicinales

En 2014, Savmel obtient son diplôme « bachelor degree » en Biologie, en Arménie. Il enrichit ses études par de nombreuses expériences dans différents pays européens. Tout d’abord, il étudie la propagation d’une maladie phylloxera sur les vignes en Arménie. Puis, en Italie, Savmel a ainsi découvert différents processus de cryoconservation.

En 2020, il arrive à l’Université de Dijon, Institut universitaire de la vigne et du vin « Jules Guyot », où il travaillera sur la composition en antioxydants dans les fruits de la vigne.

Parallèlement, Savmel est très dévoué auprès des étudiants étrangers en les aidant dans leurs démarches administratives.

En 2021-2024, il prépare une thèse à l’université UBFC en pharmacologie dont l’objectif est de déterminer les caractéristiques chimiques de certaines plantes médicinales arméniennes.

Il souhaite poursuivre cette collaboration entre les instituts français et arméniens en produisant des huiles essentielles et hydrolats à partir de plantes provenant d’Arménie.

Il vient d’obtenir un post-doctorat en co-tutelle entre INRAE et l’Institut universitaire de la vigne et du vin « Jules Guyot ».

Ruzanna, spécialisée dans la sécurité alimentaire

Doctorante en toxicologie, Ruzanna une brillante étudiante d’origine arménienne vient de rejoindre l’entreprise Lactalis à Laval (53).

En 2018, elle obtient sa licence de biochimie à l’université d’état à Erevan. En 2020, Ruzanna poursuit ses études en France, en master de microbiologie et physico-chimie des procédés agro-alimentaires à l’institut AgrosupDijon. Au cours de son master, elle bénéficiera d’un programme d’échange ERASMUS + avec l’Italie.

Sortie majeure de promotion, Ruzanna poursuit ses études en réalisant une thèse portant sur l’évaluation des risques de contamination des produits alimentaires provenant d’emballages métalliques. Sa ténacité et son envie de réussir vont la conduire à l’obtention d’un prix Eurotox de début de carrière dans le domaine de la sécurité alimentaire et à l’écriture de plusieurs publications.

« A dream for me »

Ces jeunes arméniens et arméniennes ont choisi de venir en France car c’était un rêve pour eux depuis longtemps, une opportunité pour poursuivre leurs études supérieures.

A Dijon, une réelle solidarité entre les jeunes arméniens, arméniennes s’installe facilitant ainsi leur intégration. L’un des étudiants m’a dit : Dijon, est une ville où je me sens à la maison .

Des cours de linguistique leur sont proposés en vue de préparer le diplôme d’études en langue française (DELF).

Plus de 20 ans de coopération entre l’UGB et l’Arménie s’illustre également par des mobilités sortantes comme celle toute récente de Rodolphe, jeune étudiant français, qui vient de commencer une thèse en Arménie.

En mars 2024, une délégation de 5 enseignants d’AgrosupDijon assurera des cours en Master au département de biologie à l’Université d’Etat de Erevan.

Contact : Evelyne Bohuon, animatrice du réseau Arménie de l’enseignement agricole, evelyne.bohuon@educagri.fr

 




Initiatives inspirantes de coopération avec le Danemark

Le lycée Normand de Sées se positionne comme un acteur clé dans la formation des futurs leaders de la transition en Europe.

Le lycée agricole de Sées s’est engagé depuis 2022 dans une coopération fructueuse avec le Danemark, explorant des thèmes cruciaux tels que les transitions énergétiques, écologiques et agroécologiques. À travers des initiatives mobilisatrices et des mobilités Erasmus+.

En avril 2022, les enseignants Anne et Emmanuel Bossis ont entrepris une mobilité à Samso et à Copenhague, axée sur la découverte des personnalités et structures impliquées dans les transitions énergétiques, écologiques et agroécologiques.

Héros de l’environnement

Les enseignants ont interviewé les acteurs de la transition énergétique, dont Soren Hermansen, lauréat du prix Héros de l’environnement 2008 du Time Magazine, à partir de questions élaborer par les élèves de 1ère STAV. Les réponses aux questions ont été recueillies et filmées, offrant une perspective directe des pionniers de la transition.

À Copenhague

L’agriculture urbaine a été au cœur des préoccupations, des entrevues ont été organisées avec des experts comme Lasse Antoni Carlen de la société Bygaard. Des questions préparées par les élèves ont également été posées à des représentants de la société Bygaard et d’Ostergro, explorant les enjeux liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD).

Exploitation et Partage

Les réponses obtenues ont été exploitées en collaboration avec les enseignants d’anglais, impliquant activement les élèves dans l’analyse et la synthèse des informations. Certains apprenants ont partagé leurs découvertes lors de présentations au sein du lycée et au-delà, contribuant à sensibiliser sur l’ODD 4 – Une éducation pour tous d’ici 2030.

Nouvelles opportunités éducatives

Emmanuel Bossis a poursuivi la collaboration en décembre 2022, cherchant des opportunités éducatives et pédagogiques pour le futur. Les entretiens avec des étudiants, enseignants et responsables de structures éducatives danoises ont jeté les bases de partenariats futurs.

En mars 2023, Anne Bossis a orchestré une interview live avec Soren Hermansen, impliquant les élèves de la classe de 1ère STAV. Cette collaboration a permis de traduire et de partager des perspectives sur la transition énergétique.

Guillermo Pedro Esteve du Kalø Organic Agricultural College a été accueilli en septembre 2023. Des échanges avec différentes classes et des interviews pour des podcasts ont permis de poursuivre les travaux.

Ecoutez l’interview de 3 jeunes des Green Movment à Cohenhague.

Interview de 3 jeunes des Green Movment à Copenhague 

Oriane – Vision européenne et internationale pour construire son avenir

Oriane est une étudiante française, partie poursuivre ses études au Danemark, en élevage. Elle est titulaire d’un bac Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant (STAV) et d’un BTSA Gestion et Protection de la Nature (GPN), puis a préparé une Licence avant de réaliser une série de stages dans plusieurs pays d’Europe et au Costa Rica. Elle se forme actuellement dans un établissement danois et multiplie les expériences au cours de nombreux stages au Danemark, en France et ailleurs avant de choisir une voie professionnelle, où elle souhaite s’installer en tant qu’éleveuse caprin avec une activité de transformation fromagère et productrice de pomme à cidre. Elle se donne encore une année pour affiner ses souhaits professionnels. Retrouvez l’interview en français d’Oriane

L’ensemble des interviews effectuées lors de cette mobilité est disponible dans un dossier en ligne. Les interviews sont en anglais à l’exception de celle d’Oriane.

Des mobilités individuelles, des séjours de classes au Danemark et un nouvel entretien avec Soren Hermansen sont prévu au printemps 2024.

Le lycée Agricole de Sées continue de montrer son engagement envers une éducation de qualité, les transitions durables et la coopération internationale, plaçant ses élèves au cœur des enjeux mondiaux. Ces initiatives enrichissantes contribuent à former une nouvelle génération de leaders conscients et engagés.

Contact : Aurélia Haioun, Animatrice du réseau Belgique, Luxembourg, Pays bas et Danemark de l’Enseignement Agricole, aurelia.haioun@educagri.fr




Le Lycée Agropastoral de Savalou : du Bénin à l’Occitanie

Dans le cadre du projet FABéOc  porté par les lycées agricoles de Castelnau-le-Lez dans l’Hérault et de Riscle dans le Gers avec un consortium régional multi-acteurs composé de l’Institut Agro Montpellier, du Réseau FAR, de l’AFDI du Gers, de l’association Lafi Bala ainsi que de France Volontaires, un groupe de 4 apprenants du Lycée Technique Agropastoral de Kpataba-Savalou  (Bénin) accompagnés par leur proviseur et un enseignant ont été accueillis dans les 2 établissements d’Occitanie.

Le projet FABéOc (Formation en Agroécologie au Bénin et en Occitanie) s’appuie sur trois objectifs : co-construire des ressources pédagogiques afin d’améliorer les pratiques agroécologiques des formateurs français et béninois ; améliorer et créer des infrastructures permettant l’échange de pratiques et la dissémination des techniques agroécologiques et de transformation ; appuyer le développement des filières “anacarde” et “fruits tropicaux” avec un objectif de durabilité.
Afin de réaliser ces objectifs, des mobilités ont été positionnées, qui permettent de découvrir et comprendre le fonctionnement des établissements et de leurs exploitations agricoles, de mener des expérimentations, de faire se rencontrer les apprenants et les formateurs des deux pays, de produire des ressources de travail et de formation afin de pérenniser les pratiques innovantes en agroécologie dans les filières concernées. Ainsi, un groupe du lycée agricole de Riscle a passé 3 semaines au Bénin en février 2023 et un groupe du lycée technique agricole de Savalou a réalisé une mobilité de 15 jours en Occitanie en novembre 2023. Cette délégation béninoise était composée de M. Jean Didier Bahini, proviseur du lycée, de M. Amamion Hospice, enseignant en technologie alimentaire, de quatre élèves : Oussou Boris, Dagbeto Clautilde, Dossouhoui Elvyre, Adiko Rolande.


Plusieurs réunions de travail ont été menées en amont avec tous les partenaires et deux intervenants, Lucas Dijoux et Emmanuelle Guichet, entrepreneurs sur les réseaux sociaux,  pour la mise en forme des ressources conçues pendant le projet, ils étaient également présents  sur le terrain afin de réaliser les vidéos, interviews, photos et illustrations qui vont être les ressources pérennes pour la diffusion de nos travaux.

Activités réalisées dans les établissements d’Occitanie

À Riscle, le groupe était aussi accompagné par Edia Ornella Sodokpa, première stagiaire dans un lycée agricole français dans le cadre du projet Biovalor, relevant du Partenariat avec l’Enseignement supérieur Africain (PEA). Les deux filières de bac pro du lycée, « gestion des milieux naturels et de la faune » et « vigne et vin »,  ainsi que les apprentis du CFPPA, ont été impliqués dans les activités. Pour la filière vigne et vin, il y a eu la visite du chai, des vignes, au lycée et dans l’entreprise Plaimont, partenaire du lycée, la participation aux vendanges et à la vinification. La filière nature a travaillé sur un site aménagé conduit en gestion durable et labellisé.

 

 

 

 

 

 

À Castelnau-le-Lez, la météo et l’indisponibilité de certains enseignants ont quelque peu perturbé le programme et certaines activités : la récolte de pommes au verger du Domaine de Restinclières et la fabrication de compote ont dû être annulées. Le temps ainsi libéré a été mis à profit pour finaliser les interviews d’apprenants et encadrants dans l’optique d’alimenter la chaîne Youtube et autres supports dédiés au projet FABéOc ainsi que l’illustration des ressources pédagogiques. Mais le groupe a pu bénéficié d’une visite des serres de La Frondaie (exploitation de l’établissement) avec une information sur la lutte biologique intégrée, et rencontrer le groupe des élèves écoresponsables avec lesquels les échanges ont été très intéressants. C’est parmi les élèves de ce groupe que seront sélectionnés ceux qui participeront à la future mobilité de Castelnau-le-Lez à Savalou. Des activités ont de plus été organisées dans le cadre de la semaine « Santé et Développement Durable » avec les classes de première Bac Pro, avec le jeu « Yemoja » sur la problématique des ressources en eau animé par l’association Lafi Bala, la projection débat du film « Toxique Afrique » sur la problématique des pesticides (Festival AlimenTerre) et une autre activité sur la gestion des sols animée par l’association APIEU (Atelier Permanent d’Initiation à l’Environnement Urbain). Une rencontre avec M. Jacques Plan de l’association CODEGAZ a permis de faire émerger des synergies entre le projet FABéOc et un projet de champ-école à Dassa-Zoumé qui permettrait de faciliter l’insertion des jeunes diplômés du LTA de Savalou. La délégation a aussi été reçue par le Maire de Castelnau-le-Lez, M. Frédéric Lafforgue, et son adjoint chargé du développement durable, M. Jean Koechlin. Enfin, la visite d’un jardin partagé sur la commune a permis aux apprenants et encadrants de la délégation d’échanger avec quelques utilisateurs sur les techniques agroécologiques mises en œuvre dans le jardin (association de cultures, plantation et/ou entretien de haies, compost …) ainsi que le lien social et la transmission entre utilisateurs expérimentés et novices.

Création de ressources et leur diffusion

Cette mobilité a été pour une grande part consacrée à la création de ressources pédagogiques et leur mise en forme pour une diffusion sur de multiples supports.

Nous avons constaté que les apprenants français et béninois sont facilement sur les réseaux sociaux (whatsapp, youtube, facebook), que les Béninois parlent parfois plus facilement leurs dialectes que le français, que les Français de nos lycées agricoles sont fréquemment porteurs de handicaps de type « dys » (lexie, praxie, etc). De plus, au Bénin le professeur Joseph Dossou de la Faculté des Sciences Agronomiques d’Abomey-Calavi nous avait présenté des documents illustrés pouvant aussi s’adresser aux professionnels du secteur non lecteurs. Alors, au regard de l’analyse que nous avons de nos apprenants et de nos cultures, il est apparu que nous allions créer différentes ressources accessibles sur divers supports. Et il a donc été décidé avec les partenaires béninois que plusieurs documents de travail seraient des illustrations. Par ailleurs, nous souhaitions tourner des vidéos des phases techniques et professionnelles, en français mais aussi  en dialectes fon et mari. Outre la chaîne YouTube dédiée au projet FABéOc, il a été proposé de créer un biosite qui permettra d’orienter les visiteurs vers les différents supports et leurs ressources (instagram, youtube, plateforme photo, etc). Des ouvrages de type bandes dessinées et manuels de travail illustrés seront également créés.

À l’issue de cet accueil de deux semaines, nous pouvons affirmer que la présence de nos partenaires béninois a animé les établissements et les territoires et permis à beaucoup de personnes de se rencontrer, que ce soit des adultes ou des jeunes. La venue de personnes issues d’un autre pays et porteuses d’une autre culture permet une internationalisation à domicile et favorise la curiosité et l’ouverture d’esprit. Enfin, les échanges techniques, scolaires et professionnels sont un réel déclencheur d’idées nouvelles et de méthodologies innovantes.

Article proposé par Sandrine GUICHET, enseignante au LPA de Riscle (sandrine.guichet@educagri.fr) et Serge MISERICORDIA, enseignant au LPA de Castelnau-le-Lez (serge.misericordia@educagri.fr), porteurs du projet FABéOc.

Contacts :
Jean-Roland ARBUS (jean-roland.arbus@educagri.fr) et Vanessa FORSANS (vanessa.forsans@educagri.fr), animateurs du réseau Afrique de l’Ouest,
Rachid BENLAFQUIH (rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr), chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER.