Ritika à la découverte d’Auch

Le Lycée agricole d’AUCH Beaulieu-Lavacant accueille Ritika PANDEY, depuis la Rentrée de septembre 2024, et ce,  en immersion pour encourager la mobilité internationale, innover dans la technologie alimentaire et le développer l’interculturel.

Ritika PANDEY, diplômée d’un Bachelor de G.B.PUA&T en agroalimentaire, a choisi de donner une dimension internationale à son CV en postulant auprès de l’Établissement d’enseignement technique agricole d’Auch, pour y réaliser un service civique de 7 mois, de septembre 2024 jusqu’en février 2025, après une première expérience d’un mois en Australie.

L’établissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole (EPLEFPA) d’Auch a fait appel à France Volontaires en Inde et en France, dans le cadre d’un partenariat stratégique INDE France Horizon 2047, signé en juillet 2024 entre les deux pays. L’Établissement d’Auch fait également partie d’un consortium des 12 établissements impliqués dans le programme DEFIAA (Developping French Indian Exchanges in Agrofood and Agronomy) avec l’université agricole et agroalimentaire en Uttarakhand G.B.PUA&T de Pantnagar en Inde. Le renouvellement de l’accord cadre 2023-2028 a été signé en décembre 2023 pour 5 ans.

Les équipes de direction et les animateurs français du réseau Inde accueillent, du 6 au 11 octobre 2024, une délégation de 20 professeurs et directeurs de G.B.PUA&T dans trois des 12 établissements du consortium, et à l’EPLEFPA de Auch les 10 et 11 octobre afin de rencontrer les équipes et de renforcer le partenariat DEFIAA.

L’étudiante Indienne a été sélectionnée après entretien, parmi plusieurs candidats. Les trois axes d’action de sa mission à Auch viendront faciliter la mobilité et l’engagement international des jeunes gersois, renforcer l’envie de travailler en webinaire sur des thèmes agroalimentaires, et enfin développer une approche interculturelle dans l’établissement.

Elle est pétillante, enthousiaste, et a de grands projets et de belles idées d’échanges et d’interactions avec les Français.

Pour l’équipe de Auch, il s’agit de conforter son partenariat avec l’Inde, notamment dans le cadre de la prévision de l’ouverture de classes internationales en BTS BioQualim. Dans un temps plus long, cette expérience favorisera le développement de l’innovation en agroalimentaire avec des chefs cuisiniers, des industries partenaires, des artisans, et des travaux d’étudiants en Inde et en France autour des enjeux du développement durable.

Pour Ritika, les objectifs seront multiples : créer du lien, encourager l’ouverture au monde, développer des compétences techniques, professionnelles et personnelles, acquérir des compétences linguistiques en français renforcées par les cours de FLE (Français Langues Étrangères) dispensés par des professeurs qualifiés, réaliser des animations pour et avec les jeunes et les personnels de la communauté éducative.

Au cours de son séjour en France, la jeune Ritika partagera certainement les meilleurs moment de sa vie de service civique sur Moveagri.

Une année internationale « haute en couleurs » et pleine de richesse se profile à l’EPLEFPA d’Auch !

Contact : Chantal Desprats, animatrice du Réseau Inde de l’enseignement agricole, chantal.desprats@educagri.fr

 




Planète MOVEAGRI

Dans l’enseignement agricole, l’été rime avec mobilités. Depuis le début de l’année 2024, 6000 jeunes, du pré-bac aux écoles d’ingénieur, vétérinaire et paysagiste ont réalisé une mobilité individuelle en Europe et à l’international, plus de 3000 sont partis en stage autour du monde entre le printemps et l’été.

Chaque année, près de 25 000 mobilités individuelles, collectives et de visites de partenariats impliquent des jeunes en formation scolaire et en apprentissage, des personnels et des adultes en formation dans des séjours en Europe et dans le monde.

Leur objectif : développer des partenariats et des projets, apprendre de nouvelles techniques pédagogiques et professionnelles, faire des rencontres, prendre confiance et gagner en compétences…

Mais quelles sont les apports de la mobilité européenne et internationale dans la construction d’un jeune de l’enseignement agricole ?

Devenir un citoyen du monde

Nassim, élève au lycée de Sainte-Livrade, évoque la magie de la découverte et cette transformation qu’il a ressenti au retour d’un voyage de classe en Espagne accompagné de l’ensemble de ses camarades de classe de terminale G.

Nous avons assisté à un cours d’écologie portant sur les détritivores et leur rôle de minéralisation de la biomasse forestière. Hantés par les insectes évoqués lors du cours, on est parti en direction du grand désert de Bardenas.

Nous avons d’abord fait un détour au « Balcón del Pirineo », et comme on peut s’y attendre, la vue est à couper le souffle. En chemin nous avons pu découvrir une faune et une flore spécifique à ce territoire et aussi endémique.

Ce voyage était vraiment exceptionnel, il nous a permis de nous enrichir, de nous dépasser, de vivre des moments inoubliables et d’avoir pratiqué la langue en immersion. Enfin ce séjour à renforcé notre sentiment d’éco-citoyen et d’euro-citoyen.  Espagne, blog Moveagri de NassimElRhazouani

Sortir de sa zone de confort

Jeunes et adultes acquièrent des compétences professionnelles, linguistiques et d’ouverture culturelle et humaine. Ils augmentent leur savoir-être en plus du savoir-faire par la connaissance de l’environnement européen et international et le développement de leur citoyenneté.

Eliott est inscrit en Bac Technologique à Angoulême en  » sciences et technologies de l’agronomie et du vivant » (STAV), formation qui est destinée aux lycéens et lycéennes désireux d’exercer des métiers de l’aménagement d’espaces naturels, des services, de la production agricole, en élevage ou en cultures ou encore de la production agro-alimentaire. Eliott a choisi de réaliser son stage en Finlande pendant 4 semaines comme Musher en Laponie à l’époque de l’année où le jour à pris le pas sur les heures de la nuit.

Bonjour! Je me présente, Eliott 16ans. Actuellement en Bac Technologique  – STAV – service en milieu rural au lycée de l’Oisellerie à la Couronne (Charente). Et je pars donc en Laponie Finlandaise pendant 4 semaines en stage. Venez donc me suivre chaque jour afin de découvrir le métier de musher et la culture finlandaise.

Destination Kuusamo. Deux avions à prendre! Tout premier voyage pour moi.

Jour 2 en Finlande : j’ai dû dormir pendant le jour. Et oui en Finlande, en été, la nuit, le soleil ne se couche pas ! Sacré expérience ! Finlande, Blog de Eliott Godineau

Alice, 19 ans, est partie faire un stage en Corée du Sud pendant 11 semaines, dans la ville de Gwangju au sud du pays à l’International summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY.

 Après plusieurs jours à tâtonner sur comment appréhender ce pays si nouveau et très différent du mien, j’ai pu rencontrer des Coréens qui parlent anglais dans ma structure de stage, ce qui m’a permis de mieux comprendre le fonctionnement et le tempérament général du pays, ce qui peut permettre à un occidental de s’habituer doucement à un nouveau genre de cuisine, les habitudes culinaires comme le fait qu’après le repas, il est important d’aller prendre quelque chose à boire, la plupart du temps un americano glacé, ils comparent ce café au Tea Time anglais. Corée du sud – Blog Moveagri de Alice Rigaud Modelin

La mobilité, c’est [aussi] une mission

Les établissements d’enseignement agricole sont habilités à accueillir des jeunes Volontaires européens et internationaux. Ainsi, plus d’une trentaine d’établissements accueillent désormais des volontaires de Pologne, d’Espagne, du Burkina Faso, du Brésil, du Liban ou encore du Laos. Ce nombre est en constante augmentation. Il s’agit de jeunes de 18 à 30 ans, aux profils variés, qui sont engagés aux côtés des équipes pédagogiques pour des durées de 6 à 12 mois pour partager leur culture, organiser des ateliers de discussion en langue étrangère, animer la vie des foyers ou encore prendre part à des projets techniques sur les exploitations ou ateliers technologiques.

Gratien, diplômé de l’enseignement supérieur au Bénin avec un double cursus linguistique et agricole, est l’un des Volontaires qui a été accueilli en établissement agricole en France. Il a vécu une expérience inoubliable en Bretagne au Lycée de Saint-Aubin du Cormier qu’il relate avec beaucoup d’enthousiasme dans son blog Moveagri.

Je suis MEHOUNOU Gratien, un citoyen béninois de 23 ans, titulaire d’un Diplôme en Agriculture Tropicale (DEAT) et de deux licences, l’une en espagnol et l’autre en horticulture et aménagement des espaces verts, obtenues à l’Université Nationale d’Agriculture (UNA). Je suis actuellement en mission de Service Civique en Bretagne, au Lycée Professionnel Agricole « La Lande de la Rencontre de Saint Aubin du Cormier », j’apprécie particulièrement le partage d’expérience et la découverte. Passionné d’agriculture, de langues étrangères et d’aménagement des espaces verts, je suis un fervent défenseur de l’éducation, déterminé à contribuer positivement à mon environnement.

« Plongez-vous dans mon aventure captivante. Suivez d’abord mon périple depuis les préparatifs fiévreux jusqu’à mes premiers pas sur le sol français, où j’entame ma mission civique au sein du Lycée Professionnel Agricole ‘La Lande de la Rencontre’. Découvrez mes observations, mes apprentissages et mes moments marquants alors que je m’immerge dans la vie du lycée et de la région bretonne. Une histoire d’adaptation, de découverte et d’enrichissement humain à travers les yeux d’un volontaire déterminé. »

En bref, ces expériences m’ont permis de développer un sens accru du bien-être et du bien-vivre en découvrant des pratiques culturelles et professionnelles différentes. Elles ont amélioré mon bon sens relationnel, ma faculté d’intégration dans un nouvel environnement, ainsi que mon goût pour la pédagogie, la transmission et l’innovation. J’ai acquis de nouvelles compétences en relations interpersonnelles et en compréhension culturelle à travers des activités d’interactions variées.

Retour triomphal au bercail ! Quelle expérience formidable que cette mission civique ! Si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer comme le premier outil pour guider et soutenir les jeunes.

Pour connaître les impressions de Gratien sur cette implication qu’est le Volontariat, retrouvez ses 6 épisodes sur Moveagri

Partage des savoirs

Les plus-values de la mobilité ne sont plus à prouver en terme de motivation, d’adaptation, d’analyses et de compétences transversales. L’analyse des environnements et des solutions d’innovations possibles se dévoilent par la comparaison des savoirs et des techniques échangés sur tous les continents.

Edouard, stagiaire en formation adulte au CFPPA de Bressuire, est parti avec plusieurs élèves en Chine pour concevoir un jardin à la Française avec l’imprégnation de la culture chinoise sur le paysage.

Nous avons eu l’occasion de concevoir avec les professeurs et les étudiants du Beijing Vocational College of Agriculture un jardin à la française afin d’entretenir l’amitié franco-chinoise.

Un séjour très riche, des échanges intéressants sur les différentes techniques en lien avec la conception paysagère. Aussi, nous avons eu la chance de pouvoir visiter les monuments culturels emblématique de la Chine (Cité interdite, Grande muraille de Chine). Je recommande à ceux qui auront l’occasion de vivre la même expérience de pouvoir accéder à cette belle aventure. Chine, blog de EdouardGaillard

A lire aussi l’article Un jardin qui rassemble

Le saviez-vous ?

On a appris que le parc national des îles Cies a été créé en 2000. C’est un espace protégé qui se compose à 14% de terres et 86% de marins.

Laura en 1ère Gestion des milieux naturels et de la faune au Lycée d’Oloron a réalisé un stage de 4 semaines dans les îles Cies en Galice – Espagne.

Nous avons vu un gravelot à collier interrompu (ou pluvieu à collier interrompu), c’est un espèce de petit oiseau limicol qui se nourrit d’animaux dans le sable des plages à marée basse.

On a aussi vu le goéland leucophée, plus de 1% de la population mondiale est recensé sur Cies en période de reproduction. Sa population a diminué de moitié depuis 10 ans à cause de :
-la grippe aviaire
-le botulisme aviaire qui les paralysent
-la suppression des poubelles, déchets sur l’îles (plus de nourriture)

Les fonds marins sont particulièrement riches d’algues comme les laminaires (grandes algues brunes qui forment de longs rubans comme des forêts sous-marines).

Suivez les missions de Laura à travers son carnet de bord, jour après jour sur l’île Cies. Espagne,Blog de Laura Cambeig

Enjeux professionnels

Certains choix de mobilité auront assurément un impact déterminant dans les choix futurs d’orientation des jeunes. Les démarches effectuées et l’expérience acquise lors de la réalisation du stage professionnel deviennent une réelle opportunité professionnelle et fait la différence dans la motivation des jeunes à envisager leur avenir « autrement ».

Bonjour à tous, Hello everyone ! Je m’appelle Marie, j’ai 21 ans, et je suis actuellement en Ecosse pour réaliser un stage de 12 semaines! Venez suivre mon aventure à Montrose, petite ville du la côte Est du pays. Je réalise mon projet au « Montrose Basin Visitor Centre » qui accueille des visiteurs sur la réserve naturelle, gérée par l’association environnementale Scottish Wildlife Trust qui s’occupe de la protection et conservation de la biodiversité du pays. Ce stage fait partie de mon cursus en BTSA Développement animation des territoires ruraux.

Sur le bassin, les marrées imposent le rythme de vie des animaux 2 fois par jour. A marée basse, les phoques se prélassent sur les bancs de sables avant de repartir manger du poisson en pleine mer à marée haute. De nombreux oiseaux vivent sur la réserve, j’ai eu la chance d’en observer et d’apprendre tous les jours des nouveaux noms! Hérons, Balbuzard pêcheur, Eider… Je suis étonnée par le nombre d’espèces différentes que l’on trouve sur un seul et même endroit.

Mon projet principal de stage est d’organiser un évènement pour les bénévoles de l’association, une ouverture « nocturne » pour observer les balbuzards pêcheurs qui migrent sur le bassin. Cela aura lieu en août 2024 donc je me concentre pour l’installer pour trouver des idées innovantes pour mieux accueillir « nos » visiteurs étrangers. Des nombreux panneaux informatifs se trouvent dans le centre, mais tout est en anglais. Mon job est donc de penser à quel système nous pourrions mettre en place! Egalement, je suis en train de créer un « livret d’accueil » [du public], qui sera traduit en plusieurs langues.

Royaume-Uni, Blog de  Marie Morel BTSA service aux territoires et entreprises à Issingeaux

Qu’est-ce que le Gwangju International Center ?

Alice vit une expérience unique en participant à l’International Summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY en Corée du Sud. Elle est en immersion dans un campus universitaire à étudier aux côtés 96 étudiants d’une 10aine de pays de différents continents.

Ma structure de stage est un centre qui a pour objectif d’apporter une diversité culturelle dans la Métropole. Il y a des intervenants de plusieurs pays différents qui partagent leur culture avec ce centre qui va ensuite mettre en place des évènements pour faire connaître cette culture à l’international. Les pays participants sont : le Canada, l’Indonésie, le Vietnam, l’Inde, la Thaïlande, la Chine, le Nigéria…

Mon stage va avoir pour objectif d’apporter la participation française dans cet échange culturel. Le GIC m’offre plusieurs opportunités de m’impliquer dans cette démarche, notamment en m’offrant la possibilité de faire découvrir la culture, les paysages et les monuments français à une classe d’élèves coréens qui étudient l’anglais. Un très bon exercice pour eux comme pour moi. J’ai également la possibilité de rédiger un article qui serait publié dans la revue mensuelle de la structure, le Gwangju News.

Il y a maintenant deux semaines débutait l’International Summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY. Chaque été, cette université propose un programme d’un mois à des étudiants du monde entier en passant par des universités partenaires. Lors de ce programme, les étudiants, coréens et étrangers qui y participent, choisissent des matières à étudier pendant un mois en anglais et vont également avoir la chance de découvrir la culture sud-coréenne ainsi que le pays grâce à des excursions organisées en partenariat avec le Gwangju International Resident Center. L’objectif de ce programme est de donner une chance à des étudiants de voyager dans le cadre de leurs études tout en étudiant.

Pour cette édition, l’université de Chonnam (CNU) accueille donc 24 étudiants américains, 10 étudiants chinois, 4 Français, 3 étudiantes mexicaines, 2 étudiants grecs, 2 étudiants Tawoinais, 2 étudiants…, 1 étudiante polonaise, 1 étudiant suédois etc… Au total, ce sont 96 étudiants coréens et étrangers qui suivent ses cours et participent aux activités.

Je suis plus qu’heureuse de participer à cet évènement. Tout au long de cette expérience, j’ai pu rencontrer des gens du monde entier, discuter avec les étudiants de leurs pays. C’est une très grande chance.

Corée du sud, Blog de Alice Rigaud Modelin BTSA à Yssingeaux, en stage de 11 semaines international summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY

Apporter sa pierre

Ruskin, bilingue anglais français, passionnée par la nature et le vivant, est en BTSA Gestion et protection de la nature à Vic en Bigorre. Elle a eu la chance de travailler avec un professionnel spécialisé en chiroptères (chauves-souris) et deux dames passionnées dont une d’entre elles travaille pour les réserves naturelles de la Lettonie.

Nos missions étaient de finir les comptages de colonies repérées dans la zone d’étude et de faire un bilan d’espèces présentes autour de deux lacs précis.

Cela est fait pour donner des arguments pour maintenir les sites Natura2000 dans la zone et pour pouvoir informer le public de l’importance de ces sites lors des concertations. J’ai pu [entre autre] travailler avec un herpétologue et les juniors rangers sur l’espèce Coronella austriaca, un serpent. Lettonie, Blog de RuskinKyra

Sur le chemin de l’entreprenariat

Un esprit d’entreprenariat nait parfois d’une expérience à l’étranger. Les connaissances et les découvertes nourrissent la curiosité et la capacité à se projeter dans une innovation qui pourra aller jusqu’à la création d’entreprise, qui n’aurait peut-être pas vu le jour s’ils étaient restés dans l’hexagone.

Antoine, étudiant en deuxième année de BTSA viticulture-oenologie à Montpellier, a effectué un stage de vinification dans le cadre de ses études, au Canada, au vignoble de l’Orpailleur à Dunham au Québec. Sur toute la période des vendanges. Le but de ce stage est d’apprendre à vinifier, développer et créer un réseau professionnel à l’étranger, découvrir une nouvelle culture.

J’ai effectué mon stage au vignoble de l’Orpailleurs. C’est un vignoble de 50 ha, qui propose un large panel de vin, (blanc, rouge rosé, mousseux, rosé, pétillant…).

Lors de ces deux mois, bien qu’ayant passé la plupart de mon temps en cave avec toute l’équipe, j’ai pu aussi m’imprégner de la culture locale.
J’ai aussi pu assister à des réunions pour l’entreprise, réunion enrichissante et qui m’ont fait découvrir une autre partie du métier de vignerons.
J’ai passé deux mois, absolument géniaux en compagnie de toute l’équipe, mais aussi de membres de ma famille venu travailler à l’occasion. Je suis sorti de ce voyage grandi, heureux d’avoir découvert une autre culture, mais surtout très content d’avoir appris beaucoup grâce à l’équipe.
J’étais aussi allé au Canada dans l’optique de développer des contacts professionnels pour le futur, chose que j’ai pu faire. En effet, ayant eu l’opportunité de partir au Canada, je me devais de laisser une empreinte de mon passage dans le milieu professionnel viticole.

Canada, Antoine D’Esparron blog : Enfin en cave !

Dream came true

Clélie a vécu un rêve au Royaume Uni dans une écurie d’entrainement de chevaux de sport : Chelwood Equestrian.

Ce stage est pour moi une réelle opportunité de progresser en anglais et d’apprendre l’anglais à travers ma passion : l’équitation.

Je n’oublierai rien, c’était magique et incroyable… Je reviendrai sûrement car c’est grâce à cet endroit et ces personnes que j’aurai appris beaucoup de choses sur moi, en anglais et en équitation.
Je reviens en France changée et avec plus de détermination que quand je suis partie.

Royaume-Uni, Blog de Clelie Bras

Un mois de juin au Chili a changé sa vie

Dans le cadre de son BTS aquacole à l’EPL du Morvan, Valentin effectue son stage professionnel à Coyhaique, dans une ferme salmonicole de Patagonie.  La volonté des Chiliens de maintenir leur culture et leurs traditions, de la danse Cueca, des musiques Chamamé de Patagonie ou de la Tonada avec la harpe, en passant par le rodéo, force, selon lui, le respect.

Un stage puis une mission de service civique l’a conduit à rester… enseigner au Chili.

Je me sentais utile, jamais je n’aurais pensé auparavant me retrouver face à des élèves, ça m’a plu, je me suis dit, allons-y !

Il s’installe donc sur place, au Chili, à 12 000 km de sa vie en France.

Une opportunité à 12 000 km

Entreprendre en France et à l’étranger !

Jessy Loiseau a fait sa formation au Lycée agricole d’Ahun en Creuse puis est parti en 2018 en mobilité d’étude dans la province du Québec dans le domaine de l’aquaculture pour obtenir un DEC aquaculture au CEGEP de la Gaspésie et des Iles, dans le cadre d’une poursuite d’étude post-BTSA (entente conventionée entre lycées français et CEGEP québecois). Diplômé du DEC, il est rentré en France pour suivre les cours de Licence et est retourné en Gaspésie pour finaliser un stage pendant lequel il a participé au montage des serres d’aquaponie à Grande Rivière.

Il a poursuivi par une année de DESS (Master) en Océanographie-aquaculture à l’Université du Québec à Rimouski. Jessy a su saisir les opportunités professionnelles facilitées par l’obtention des diplômes français et québécois. Il a eu le sens de l’entreprenariat et aujourd’hui, Jessy est chef d’entreprise en Mayenne, fournisseur de poissons pour l’aquaponie.

Fort de son expérience professionnelle canadienne, il a conservé des liens d’affaires au Québec et développe son activité en France et à l’international.

Rappel : toute création de blog est susceptible d’être retenu pour le concours Moveagri  et vous propulser lauréat 2024

Il ne faut plus hésiter à partager ses impressions, son vécu et ses expériences en Europe et à l’international.

Le concours est doté d’une récompense de 300 € pour les premiers prix. Ce concours est ouvert à tout apprenant et apprenante, service civique ou volontaire international (élève, apprenti, stagiaire ou étudiant) inscrit dans un établissement d’enseignement agricole (établissement public ou privé, du technique ou du supérieur).

Pour candidater, il suffit de publier sur le site MoveAgri un ou une série de blogs, photos et vidéos avant le 1er décembre 2024 et de taguer @moveagri #moveagri2024 sur tes réels « gestes pros en action ». Le jury se réunira et communiquera les résultats à la mi-décembre 2024.

Retrouvez sur les blogs des lauréats 2023 !

Mention complémentaire du jury pour la qualité de leur réalisation.




Fresne-Angers, la culture de partenariats historiques

C’est en 2026 que le Lycée d’enseignement agricole d’Angers et l’École d’horticulture de Munich souffleront les 50 bougies de leur partenariat, ce qui en fera à ce jour en France l’un des plus anciens partenariats étrangers de l’enseignement agricole technique. Le Fresne d’Angers, un établissement résolument tourné vers la coopération européenne et internationale !

Le cinquantenaire d’échange entre les deux structures de formation d’Angers et de Munich s’inscrira dans un projet d’établissement résolument tourné vers la coopération européenne et internationale, puisque l’établissement Le Fresne entretient de longue date deux autres partenariats : avec le centre de formation horticole de Laval au Québec, depuis maintenant trente ans et avec l’institut des techniciens spécialisés en horticulture (ITSH) de Meknès au Maroc.

Le point de départ de la coopération entre le Lycée français et le Maroc dans le domaine de la formation agricole remonte au début des années 2000, avec une première étape importante en 2011, date à laquelle est signée une véritable convention de partenariat entre les deux établissements. C’est ainsi que, depuis le début de cet accord, deux étudiants marocains sont accueillis chaque année en Maine-et-Loire afin de suivre un BTSA en productions horticoles. Et pour parfaire cette dynamique, depuis 2014, ce sont deux étudiantes qui sont accueillies en alternance une année sur deux, ce qui permet de faire rimer coopération internationale et parité dans le cadre de cette fructueuse collaboration.

Très rapidement, il s’avère que les étudiants accueillis sont des exemples pour leurs homologues français : soif d’apprendre, forte implication, niveau technique développé et autonomie caractérisent chaque promotion. Ils favorisent aussi la sensibilisation des jeunes Français à la solidarité internationale, et donnent un vrai sens à la mission de coopération Sud/Nord que doit promouvoir l’enseignement agricole.

Un partenariat renaissant pour le meilleur

Le COVID a, comme pour de nombreux autres, mis un coup d’arrêt à ce partenariat. Après plusieurs années d’incertitude, l’envie de travailler ensemble et de cultiver l’amitié franco-marocaine a été la plus forte, et en février 2023, une nouvelle mission angevine s’envolait vers le Moyen Atlas afin de reconduire la convention, élaborer conjointement avec les partenaires marocains un plan quinquennal de coopération et, bien sûr, procéder aux entretiens de sélection en prévision de l’accueil de deux nouvelles étudiantes à la rentrée scolaire suivante.

C’est ainsi que Chaimae et Samya sont arrivées en Anjou au mois de septembre 2023 pour entrer en première année de BTSA « métiers du végétal » (anciennement « productions horticoles »). Samya, l’aînée des deux, en tant que fille d’agriculteur, connait bien ce domaine. Elle a souhaité venir en France notamment pour approfondir ses connaissances sur l’agriculture biologique, et achever la transition initiée par son père dans la culture de figues et d’olives. Son objectif est d’acquérir une certification bio, afin des valoriser sa production locale face à la concurrence des produits étrangers.

Pour ce qui est de Chaimae, outre son envie de découvrir la France, le moteur de sa décision de venir continuer ses études à Angers, si elle ne vient pas d’une famille d’agriculteurs, elle est cependant passionnée par l’arboriculture fruitière. Son souhait est alors d’explorer des techniques innovantes, mais elle est aussi curieuse du système éducatif français.

1 année passée en France

Les deux jeunes semblent ravies de leur première année de BTSA au sein du lycée agricole d’Angers. Elles acquièrent de nouvelles compétences qui, comme le précise Samya, sont basées sur une approche globale de la production, qui complète bien l’aspect plus opérationnel de ce qu’elles ont déjà appris au Maroc.

Chaimae est, elle, contente de pouvoir profiter des opportunités offertes par l’exploitation de l’établissement, qui permet une pratique concrète de ce qu’elles abordent en cours avec leurs professeurs. Concernant ceux-ci, elles évoquent toutes deux leur bienveillance et leur disponibilité, en particulier durant la recherche des stages qu’elles ont dû faire cette année, faisant jouer leur réseau afin de trouver des structures d’accueil proches du lycée où elles résident en appartement, car elles sont peu mobiles. Chaimae en a d’ailleurs profité pour apprendre à faire du vélo, une autre compétence acquise !

A noter qu’en septembre 2024, alors que Samya et Chaimae commenceront leur deuxième année de BTSA, et comme le prévoit la convention entre l’EPLEFPA et l’ITSH, ce sont deux nouveaux étudiants qui arriveront à leur tour à Angers pour un cycle de deux années d’études. Il seront donc quatre jeunes Marocains au sein de l’établissement. Aucun doute sur le fait que nos deux étudiantes sauront les accueillir et leur faire bénéficier de leur expérience déjà riche.

Une fois diplômées… ?

Suite à l’obtention de leur diplôme, au printemps 2025 donc, Samya et Chaimae souhaitent rester quelque temps en France pour une licence professionnelle par apprentissage, peut être toujours au Fresne-Angers. Cette possibilité leur permettrait en effet de financer leur séjour, et de parfaire leur parcours en termes d’acquisition de connaissances dans le domaine de la production agricole. Puis, pourquoi pas, se faire embaucher en tant que salariée dans une des nombreuses exploitations maraichères du pays angevin.

Mais le but ultime de cette belle expérience reste le même pour les deux jeunes femmes : retourner au Maroc pour retrouver les leurs et s’installer fièrement en tant que productrices locales.

Contact : Julien PICHON, Chargé de coopération européenne et internationale à la DRAAF Pays de Loire, julien.pichon@agriculture.gouv.fr




L’immersion au service des apprenants

Le lycée de Rouffach a accueilli un groupe de 10 élèves de 1ère et 2 enseignants de l’école supérieure de Kalnes en Norvège, avec un programme consacré au sujet de l’autosuffisance des exploitations. De nombreuses visites agricoles et de rencontres avec des professionnels ont été organisées pendant une douzaine de jours en avril 2024.

17 élèves de la classe de 1ère bac pro CGEA ont été associés au programme d’accueil riche de leurs homologues norvégiensdu 6 au 19 avril 2024. Ce fut l’occasion pour ces élèves de découvrir des exploitations agricoles autosuffisantes (eau, énergie, fourrage…) et des modes de production mais également des lieux importants du territoire que certains ne connaissaient pas.

Mobilité entrante servant d’immersion aux français

Les prises de notes obligatoires et la rédaction de comptes rendus pour chaque visite ont permis aux élèves de développer des compétences essentielles telles que la prise de note rapide, la capacité de synthèse et la compréhension d’une analyse systémique d’une exploitation agricole.

Les échanges avec les Norvégiens, menés en anglais, ont contraint les élèves à fournir des efforts significatifs pour communiquer efficacement.

Ces deux semaines ont été extrêmement bénéfiques pour le bien-être et le développement personnel de nos élèves, renforçant leur ouverture d’esprit, leur désir de voyager à l’étranger et leur motivation à améliorer leur maîtrise de l’anglais.

Découverte professionnelle et culturelle en Norvège

Du 4 au 18 mai 2024, neuf élèves de cette même classe de 1ère bac pro CGEA ont pu réaliser un stage professionnel en Norvège, en partenariat avec l’école supérieure de Kalnes.

Individuellement ou en binôme, ils ont travaillé sur les différentes exploitations de cet impressionnant établissement qui comprend une exploitation laitière en agriculture biologique de 75 vaches, avec production végétale sur 140 hectares, une exploitation forestière (320 hectares de forêt), une ferme de petits animaux (volailles, lapins, petits rongeurs, moutons et chèvres), et de l’élevage équin et activités équestres.

Ce fut l’occasion pour ces élèves d’améliorer leurs connaissances pratiques et théoriques en zootechnie et agronomie, de découvrir d’autres métiers de l’agriculture et de progresser en anglais.

Hébergés en familles d’accueil, ils ont pu découvrir la culture et le mode de vie norvégiens grâce à des activités variées telles que le Friluftsliv (vie en plein air) à travers le bivouac, l’équitation, la voile, le ball-trap, le kite ; mais également de vivre la fête nationale du 17 mai à Oslo et découvrir le patrimoine des villes telles que de Fredrikstad et Oslo.

Le 15 mai 2024, Madame l’Ambassadrice de France en Norvège, Florence Robine, et Madame la Directrice de l’Institut Français à Oslo, Sophie Delporte ont fait le déplacement à Kalnes afin de rencontrer les élèves. Les échanges furent riches et intéressants, ils ont montré beaucoup d’intérêt pour les activités réalisées en ambassade, la représentation de l’agriculture française en Norvège, les échanges commerciaux entre les pays, les différences de pédagogie…

Ces 15 jours ont marqué nos élèves qui sont revenus avec des impressions fortes de leur séjour et l’envie de repartir vers de nouvelles destinations.

Ces projets ont été menés par Justine SUTTER, enseignante en agronomie et Charlotte HUG, enseignante en informatique et porteuse d’un projet tiers temps Coopération internationale et Développement Durable.

Ces projets ont été financés par l’Union Européenne avec le programme Erasmus+. Ce partenariat a vocation à durer dans le temps avec l’envoi et l’accueil d’élèves pour des stages professionnels individuels ou la participation à des mobilités collectives, dans les domaines de l’agriculture, mais également de l’aménagement paysager ou de l’horticulture, qui sont communs à nos deux établissements.

Auteur de l’article : Mme Charlotte Hug, Tiers temps animation des territoires, coopération internationale et développement durable au LEGTA de Rouffach

Contact: Annie Vuarand, Animatrice du réseau Finlande, Islande, Norvège , Suède de l’Enseignement Agricole, annie.vuarand@educagri.fr