Planète MOVEAGRI

Dans l’enseignement agricole, l’été rime avec mobilités. Depuis le début de l’année 2024, 6000 jeunes, du pré-bac aux écoles d’ingénieur, vétérinaire et paysagiste ont réalisé une mobilité individuelle en Europe et à l’international, plus de 3000 sont partis en stage autour du monde entre le printemps et l’été.

Chaque année, près de 25 000 mobilités individuelles, collectives et de visites de partenariats impliquent des jeunes en formation scolaire et en apprentissage, des personnels et des adultes en formation dans des séjours en Europe et dans le monde.

Leur objectif : développer des partenariats et des projets, apprendre de nouvelles techniques pédagogiques et professionnelles, faire des rencontres, prendre confiance et gagner en compétences…

Mais quelles sont les apports de la mobilité européenne et internationale dans la construction d’un jeune de l’enseignement agricole ?

Devenir un citoyen du monde

Nassim, élève au lycée de Sainte-Livrade, évoque la magie de la découverte et cette transformation qu’il a ressenti au retour d’un voyage de classe en Espagne accompagné de l’ensemble de ses camarades de classe de terminale G.

Nous avons assisté à un cours d’écologie portant sur les détritivores et leur rôle de minéralisation de la biomasse forestière. Hantés par les insectes évoqués lors du cours, on est parti en direction du grand désert de Bardenas.

Nous avons d’abord fait un détour au « Balcón del Pirineo », et comme on peut s’y attendre, la vue est à couper le souffle. En chemin nous avons pu découvrir une faune et une flore spécifique à ce territoire et aussi endémique.

Ce voyage était vraiment exceptionnel, il nous a permis de nous enrichir, de nous dépasser, de vivre des moments inoubliables et d’avoir pratiqué la langue en immersion. Enfin ce séjour à renforcé notre sentiment d’éco-citoyen et d’euro-citoyen.  Espagne, blog Moveagri de NassimElRhazouani

Sortir de sa zone de confort

Jeunes et adultes acquièrent des compétences professionnelles, linguistiques et d’ouverture culturelle et humaine. Ils augmentent leur savoir-être en plus du savoir-faire par la connaissance de l’environnement européen et international et le développement de leur citoyenneté.

Eliott est inscrit en Bac Technologique à Angoulême en  » sciences et technologies de l’agronomie et du vivant » (STAV), formation qui est destinée aux lycéens et lycéennes désireux d’exercer des métiers de l’aménagement d’espaces naturels, des services, de la production agricole, en élevage ou en cultures ou encore de la production agro-alimentaire. Eliott a choisi de réaliser son stage en Finlande pendant 4 semaines comme Musher en Laponie à l’époque de l’année où le jour à pris le pas sur les heures de la nuit.

Bonjour! Je me présente, Eliott 16ans. Actuellement en Bac Technologique  – STAV – service en milieu rural au lycée de l’Oisellerie à la Couronne (Charente). Et je pars donc en Laponie Finlandaise pendant 4 semaines en stage. Venez donc me suivre chaque jour afin de découvrir le métier de musher et la culture finlandaise.

Destination Kuusamo. Deux avions à prendre! Tout premier voyage pour moi.

Jour 2 en Finlande : j’ai dû dormir pendant le jour. Et oui en Finlande, en été, la nuit, le soleil ne se couche pas ! Sacré expérience ! Finlande, Blog de Eliott Godineau

Alice, 19 ans, est partie faire un stage en Corée du Sud pendant 11 semaines, dans la ville de Gwangju au sud du pays à l’International summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY.

 Après plusieurs jours à tâtonner sur comment appréhender ce pays si nouveau et très différent du mien, j’ai pu rencontrer des Coréens qui parlent anglais dans ma structure de stage, ce qui m’a permis de mieux comprendre le fonctionnement et le tempérament général du pays, ce qui peut permettre à un occidental de s’habituer doucement à un nouveau genre de cuisine, les habitudes culinaires comme le fait qu’après le repas, il est important d’aller prendre quelque chose à boire, la plupart du temps un americano glacé, ils comparent ce café au Tea Time anglais. Corée du sud – Blog Moveagri de Alice Rigaud Modelin

La mobilité, c’est [aussi] une mission

Les établissements d’enseignement agricole sont habilités à accueillir des jeunes Volontaires européens et internationaux. Ainsi, plus d’une trentaine d’établissements accueillent désormais des volontaires de Pologne, d’Espagne, du Burkina Faso, du Brésil, du Liban ou encore du Laos. Ce nombre est en constante augmentation. Il s’agit de jeunes de 18 à 30 ans, aux profils variés, qui sont engagés aux côtés des équipes pédagogiques pour des durées de 6 à 12 mois pour partager leur culture, organiser des ateliers de discussion en langue étrangère, animer la vie des foyers ou encore prendre part à des projets techniques sur les exploitations ou ateliers technologiques.

Gratien, diplômé de l’enseignement supérieur au Bénin avec un double cursus linguistique et agricole, est l’un des Volontaires qui a été accueilli en établissement agricole en France. Il a vécu une expérience inoubliable en Bretagne au Lycée de Saint-Aubin du Cormier qu’il relate avec beaucoup d’enthousiasme dans son blog Moveagri.

Je suis MEHOUNOU Gratien, un citoyen béninois de 23 ans, titulaire d’un Diplôme en Agriculture Tropicale (DEAT) et de deux licences, l’une en espagnol et l’autre en horticulture et aménagement des espaces verts, obtenues à l’Université Nationale d’Agriculture (UNA). Je suis actuellement en mission de Service Civique en Bretagne, au Lycée Professionnel Agricole « La Lande de la Rencontre de Saint Aubin du Cormier », j’apprécie particulièrement le partage d’expérience et la découverte. Passionné d’agriculture, de langues étrangères et d’aménagement des espaces verts, je suis un fervent défenseur de l’éducation, déterminé à contribuer positivement à mon environnement.

« Plongez-vous dans mon aventure captivante. Suivez d’abord mon périple depuis les préparatifs fiévreux jusqu’à mes premiers pas sur le sol français, où j’entame ma mission civique au sein du Lycée Professionnel Agricole ‘La Lande de la Rencontre’. Découvrez mes observations, mes apprentissages et mes moments marquants alors que je m’immerge dans la vie du lycée et de la région bretonne. Une histoire d’adaptation, de découverte et d’enrichissement humain à travers les yeux d’un volontaire déterminé. »

En bref, ces expériences m’ont permis de développer un sens accru du bien-être et du bien-vivre en découvrant des pratiques culturelles et professionnelles différentes. Elles ont amélioré mon bon sens relationnel, ma faculté d’intégration dans un nouvel environnement, ainsi que mon goût pour la pédagogie, la transmission et l’innovation. J’ai acquis de nouvelles compétences en relations interpersonnelles et en compréhension culturelle à travers des activités d’interactions variées.

Retour triomphal au bercail ! Quelle expérience formidable que cette mission civique ! Si elle n’existait pas, il faudrait l’inventer comme le premier outil pour guider et soutenir les jeunes.

Pour connaître les impressions de Gratien sur cette implication qu’est le Volontariat, retrouvez ses 6 épisodes sur Moveagri

Partage des savoirs

Les plus-values de la mobilité ne sont plus à prouver en terme de motivation, d’adaptation, d’analyses et de compétences transversales. L’analyse des environnements et des solutions d’innovations possibles se dévoilent par la comparaison des savoirs et des techniques échangés sur tous les continents.

Edouard, stagiaire en formation adulte au CFPPA de Bressuire, est parti avec plusieurs élèves en Chine pour concevoir un jardin à la Française avec l’imprégnation de la culture chinoise sur le paysage.

Nous avons eu l’occasion de concevoir avec les professeurs et les étudiants du Beijing Vocational College of Agriculture un jardin à la française afin d’entretenir l’amitié franco-chinoise.

Un séjour très riche, des échanges intéressants sur les différentes techniques en lien avec la conception paysagère. Aussi, nous avons eu la chance de pouvoir visiter les monuments culturels emblématique de la Chine (Cité interdite, Grande muraille de Chine). Je recommande à ceux qui auront l’occasion de vivre la même expérience de pouvoir accéder à cette belle aventure. Chine, blog de EdouardGaillard

A lire aussi l’article Un jardin qui rassemble

Le saviez-vous ?

On a appris que le parc national des îles Cies a été créé en 2000. C’est un espace protégé qui se compose à 14% de terres et 86% de marins.

Laura en 1ère Gestion des milieux naturels et de la faune au Lycée d’Oloron a réalisé un stage de 4 semaines dans les îles Cies en Galice – Espagne.

Nous avons vu un gravelot à collier interrompu (ou pluvieu à collier interrompu), c’est un espèce de petit oiseau limicol qui se nourrit d’animaux dans le sable des plages à marée basse.

On a aussi vu le goéland leucophée, plus de 1% de la population mondiale est recensé sur Cies en période de reproduction. Sa population a diminué de moitié depuis 10 ans à cause de :
-la grippe aviaire
-le botulisme aviaire qui les paralysent
-la suppression des poubelles, déchets sur l’îles (plus de nourriture)

Les fonds marins sont particulièrement riches d’algues comme les laminaires (grandes algues brunes qui forment de longs rubans comme des forêts sous-marines).

Suivez les missions de Laura à travers son carnet de bord, jour après jour sur l’île Cies. Espagne,Blog de Laura Cambeig

Enjeux professionnels

Certains choix de mobilité auront assurément un impact déterminant dans les choix futurs d’orientation des jeunes. Les démarches effectuées et l’expérience acquise lors de la réalisation du stage professionnel deviennent une réelle opportunité professionnelle et fait la différence dans la motivation des jeunes à envisager leur avenir « autrement ».

Bonjour à tous, Hello everyone ! Je m’appelle Marie, j’ai 21 ans, et je suis actuellement en Ecosse pour réaliser un stage de 12 semaines! Venez suivre mon aventure à Montrose, petite ville du la côte Est du pays. Je réalise mon projet au « Montrose Basin Visitor Centre » qui accueille des visiteurs sur la réserve naturelle, gérée par l’association environnementale Scottish Wildlife Trust qui s’occupe de la protection et conservation de la biodiversité du pays. Ce stage fait partie de mon cursus en BTSA Développement animation des territoires ruraux.

Sur le bassin, les marrées imposent le rythme de vie des animaux 2 fois par jour. A marée basse, les phoques se prélassent sur les bancs de sables avant de repartir manger du poisson en pleine mer à marée haute. De nombreux oiseaux vivent sur la réserve, j’ai eu la chance d’en observer et d’apprendre tous les jours des nouveaux noms! Hérons, Balbuzard pêcheur, Eider… Je suis étonnée par le nombre d’espèces différentes que l’on trouve sur un seul et même endroit.

Mon projet principal de stage est d’organiser un évènement pour les bénévoles de l’association, une ouverture « nocturne » pour observer les balbuzards pêcheurs qui migrent sur le bassin. Cela aura lieu en août 2024 donc je me concentre pour l’installer pour trouver des idées innovantes pour mieux accueillir « nos » visiteurs étrangers. Des nombreux panneaux informatifs se trouvent dans le centre, mais tout est en anglais. Mon job est donc de penser à quel système nous pourrions mettre en place! Egalement, je suis en train de créer un « livret d’accueil » [du public], qui sera traduit en plusieurs langues.

Royaume-Uni, Blog de  Marie Morel BTSA service aux territoires et entreprises à Issingeaux

Qu’est-ce que le Gwangju International Center ?

Alice vit une expérience unique en participant à l’International Summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY en Corée du Sud. Elle est en immersion dans un campus universitaire à étudier aux côtés 96 étudiants d’une 10aine de pays de différents continents.

Ma structure de stage est un centre qui a pour objectif d’apporter une diversité culturelle dans la Métropole. Il y a des intervenants de plusieurs pays différents qui partagent leur culture avec ce centre qui va ensuite mettre en place des évènements pour faire connaître cette culture à l’international. Les pays participants sont : le Canada, l’Indonésie, le Vietnam, l’Inde, la Thaïlande, la Chine, le Nigéria…

Mon stage va avoir pour objectif d’apporter la participation française dans cet échange culturel. Le GIC m’offre plusieurs opportunités de m’impliquer dans cette démarche, notamment en m’offrant la possibilité de faire découvrir la culture, les paysages et les monuments français à une classe d’élèves coréens qui étudient l’anglais. Un très bon exercice pour eux comme pour moi. J’ai également la possibilité de rédiger un article qui serait publié dans la revue mensuelle de la structure, le Gwangju News.

Il y a maintenant deux semaines débutait l’International Summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY. Chaque été, cette université propose un programme d’un mois à des étudiants du monde entier en passant par des universités partenaires. Lors de ce programme, les étudiants, coréens et étrangers qui y participent, choisissent des matières à étudier pendant un mois en anglais et vont également avoir la chance de découvrir la culture sud-coréenne ainsi que le pays grâce à des excursions organisées en partenariat avec le Gwangju International Resident Center. L’objectif de ce programme est de donner une chance à des étudiants de voyager dans le cadre de leurs études tout en étudiant.

Pour cette édition, l’université de Chonnam (CNU) accueille donc 24 étudiants américains, 10 étudiants chinois, 4 Français, 3 étudiantes mexicaines, 2 étudiants grecs, 2 étudiants Tawoinais, 2 étudiants…, 1 étudiante polonaise, 1 étudiant suédois etc… Au total, ce sont 96 étudiants coréens et étrangers qui suivent ses cours et participent aux activités.

Je suis plus qu’heureuse de participer à cet évènement. Tout au long de cette expérience, j’ai pu rencontrer des gens du monde entier, discuter avec les étudiants de leurs pays. C’est une très grande chance.

Corée du sud, Blog de Alice Rigaud Modelin BTSA à Yssingeaux, en stage de 11 semaines international summer Session de la CHONNAM NATIONAL UNIVERSITY

Apporter sa pierre

Ruskin, bilingue anglais français, passionnée par la nature et le vivant, est en BTSA Gestion et protection de la nature à Vic en Bigorre. Elle a eu la chance de travailler avec un professionnel spécialisé en chiroptères (chauves-souris) et deux dames passionnées dont une d’entre elles travaille pour les réserves naturelles de la Lettonie.

Nos missions étaient de finir les comptages de colonies repérées dans la zone d’étude et de faire un bilan d’espèces présentes autour de deux lacs précis.

Cela est fait pour donner des arguments pour maintenir les sites Natura2000 dans la zone et pour pouvoir informer le public de l’importance de ces sites lors des concertations. J’ai pu [entre autre] travailler avec un herpétologue et les juniors rangers sur l’espèce Coronella austriaca, un serpent. Lettonie, Blog de RuskinKyra

Sur le chemin de l’entreprenariat

Un esprit d’entreprenariat nait parfois d’une expérience à l’étranger. Les connaissances et les découvertes nourrissent la curiosité et la capacité à se projeter dans une innovation qui pourra aller jusqu’à la création d’entreprise, qui n’aurait peut-être pas vu le jour s’ils étaient restés dans l’hexagone.

Antoine, étudiant en deuxième année de BTSA viticulture-oenologie à Montpellier, a effectué un stage de vinification dans le cadre de ses études, au Canada, au vignoble de l’Orpailleur à Dunham au Québec. Sur toute la période des vendanges. Le but de ce stage est d’apprendre à vinifier, développer et créer un réseau professionnel à l’étranger, découvrir une nouvelle culture.

J’ai effectué mon stage au vignoble de l’Orpailleurs. C’est un vignoble de 50 ha, qui propose un large panel de vin, (blanc, rouge rosé, mousseux, rosé, pétillant…).

Lors de ces deux mois, bien qu’ayant passé la plupart de mon temps en cave avec toute l’équipe, j’ai pu aussi m’imprégner de la culture locale.
J’ai aussi pu assister à des réunions pour l’entreprise, réunion enrichissante et qui m’ont fait découvrir une autre partie du métier de vignerons.
J’ai passé deux mois, absolument géniaux en compagnie de toute l’équipe, mais aussi de membres de ma famille venu travailler à l’occasion. Je suis sorti de ce voyage grandi, heureux d’avoir découvert une autre culture, mais surtout très content d’avoir appris beaucoup grâce à l’équipe.
J’étais aussi allé au Canada dans l’optique de développer des contacts professionnels pour le futur, chose que j’ai pu faire. En effet, ayant eu l’opportunité de partir au Canada, je me devais de laisser une empreinte de mon passage dans le milieu professionnel viticole.

Canada, Antoine D’Esparron blog : Enfin en cave !

Dream came true

Clélie a vécu un rêve au Royaume Uni dans une écurie d’entrainement de chevaux de sport : Chelwood Equestrian.

Ce stage est pour moi une réelle opportunité de progresser en anglais et d’apprendre l’anglais à travers ma passion : l’équitation.

Je n’oublierai rien, c’était magique et incroyable… Je reviendrai sûrement car c’est grâce à cet endroit et ces personnes que j’aurai appris beaucoup de choses sur moi, en anglais et en équitation.
Je reviens en France changée et avec plus de détermination que quand je suis partie.

Royaume-Uni, Blog de Clelie Bras

Un mois de juin au Chili a changé sa vie

Dans le cadre de son BTS aquacole à l’EPL du Morvan, Valentin effectue son stage professionnel à Coyhaique, dans une ferme salmonicole de Patagonie.  La volonté des Chiliens de maintenir leur culture et leurs traditions, de la danse Cueca, des musiques Chamamé de Patagonie ou de la Tonada avec la harpe, en passant par le rodéo, force, selon lui, le respect.

Un stage puis une mission de service civique l’a conduit à rester… enseigner au Chili.

Je me sentais utile, jamais je n’aurais pensé auparavant me retrouver face à des élèves, ça m’a plu, je me suis dit, allons-y !

Il s’installe donc sur place, au Chili, à 12 000 km de sa vie en France.

Une opportunité à 12 000 km

Entreprendre en France et à l’étranger !

Jessy Loiseau a fait sa formation au Lycée agricole d’Ahun en Creuse puis est parti en 2018 en mobilité d’étude dans la province du Québec dans le domaine de l’aquaculture pour obtenir un DEC aquaculture au CEGEP de la Gaspésie et des Iles, dans le cadre d’une poursuite d’étude post-BTSA (entente conventionée entre lycées français et CEGEP québecois). Diplômé du DEC, il est rentré en France pour suivre les cours de Licence et est retourné en Gaspésie pour finaliser un stage pendant lequel il a participé au montage des serres d’aquaponie à Grande Rivière.

Il a poursuivi par une année de DESS (Master) en Océanographie-aquaculture à l’Université du Québec à Rimouski. Jessy a su saisir les opportunités professionnelles facilitées par l’obtention des diplômes français et québécois. Il a eu le sens de l’entreprenariat et aujourd’hui, Jessy est chef d’entreprise en Mayenne, fournisseur de poissons pour l’aquaponie.

Fort de son expérience professionnelle canadienne, il a conservé des liens d’affaires au Québec et développe son activité en France et à l’international.

Rappel : toute création de blog est susceptible d’être retenu pour le concours Moveagri  et vous propulser lauréat 2024

Il ne faut plus hésiter à partager ses impressions, son vécu et ses expériences en Europe et à l’international.

Le concours est doté d’une récompense de 300 € pour les premiers prix. Ce concours est ouvert à tout apprenant et apprenante, service civique ou volontaire international (élève, apprenti, stagiaire ou étudiant) inscrit dans un établissement d’enseignement agricole (établissement public ou privé, du technique ou du supérieur).

Pour candidater, il suffit de publier sur le site MoveAgri un ou une série de blogs, photos et vidéos avant le 1er décembre 2024 et de taguer @moveagri #moveagri2024 sur tes réels « gestes pros en action ». Le jury se réunira et communiquera les résultats à la mi-décembre 2024.

Retrouvez sur les blogs des lauréats 2023 !

Mention complémentaire du jury pour la qualité de leur réalisation.




Jeunes pousses au Bénin avec Erasmus+

Six élèves de bac pro aménagements paysagers et productions horticoles de l’EPL Agricampus du Var ont effectué deux semaines de stage au Bénin, avec un financement du programme Erasmus+ Enseignement et formation professionnels (EFP).

Les objectifs d’apprentissage visés au cours de cette mobilité de stage professionnalisant ont été multiples et riches. Les élèves ont pu découvrir la flore et la faune locales et observer des végétaux couramment utilisés en France et présents spontanément au Bénin. Ils ont également comparé et acquis des techniques liées à la culture des végétaux, à l’aménagement du territoire, à l’utilisation de l’espace et à l’agroécologie. Cette immersion a aussi permis aux apprenants de comprendre une autre culture et s’ouvrir aux autres. Et comme pour toute expérience collective, le vivre ensemble a été au cœur du projet (partager, s’entraider, se comprendre, s’écouter…).

Un partenariat avec le LTA d’Adja-Ouèrè

Travaux pratiques partagés

Durant la première semaine, les élèves ont travaillé au Lycée Technique Agricole d’Adja-Ouèrè, avec lequel une charte de partenariat a été signée en 2021 à l’occasion de la participation de Fabrice Blanquet, proviseur de l’Agricampus Les Arcs, à la mission collective organisée par le réseau Afrique de l’Ouest.

Ils ont partagé leurs pratiques avec les élèves et enseignants béninois.

Extrait du carnet de voyage d’Aurélie Michel, enseignante de français

Des activités solidaires et culturelles

Massif réalisé au Centre Yeten

La deuxième semaine, ils ont intégré le Centre Yeten, un orphelinat accueillant 42 enfants en difficulté. Ils ont partagé le quotidien des enfants, découvert la fabrication de l’huile de palme et ont contribué à l’aménagement paysager de l’entrée de la structure.

Ce séjour leur a également permis de découvrir des lieux emblématiques liés à l’histoire et la culture du pays, tels que la Porte du Non-Retour, la Forêt Sacrée à Ouidah, ainsi que la Statue de l’Amazone et la Grande Fresque à Cotonou.

Sur la route des esclaves à Ouidah

Une préparation pluridisciplinaire

Stella, Gaël, Hippolyte, en bac pro Productions Horticoles, et Grégoire, Bastien, Mattia, en bac pro Aménagements Paysagers, ont vécu une expérience extraordinaire sur le continent africain, accompagnés par leurs enseignants Aurélie Michel (français), Jean-Sébastien Vallade (agroéquipements), Emmanuelle Caruyer (horticulture) et Nasser Benchiha (aménagements paysagers).
Ces deux derniers avaient réalisé une mission préparatoire au Bénin fin octobre début novembre 2023. Suite à cette première mission, le projet a été présenté dans les différentes instances de l’établissement ainsi qu’aux élèves. Pour une première expérience de stage, il a été convenu de limiter le nombre d’élèves. Les critères de sélection ont été le volontariat, la participation et l’engagement de l’élève dans le projet et les différentes actions menées pour le financement (journée vente de l’exploitation, foire aux plants de la ville d’Hyères, stand « Bénin » pendant les journées portes ouvertes…), l’acceptation du projet par les parents.

Les « jeunes pousses » témoignent

Ces deux semaines au Bénin ont été riches en émotions et en découvertes. Les élèves, rebaptisés « les jeunes pousses » pour l’occasion, ont su s’adapter et ont été pleinement satisfaisants.

Voici quelques témoignages (cités textuellement) :

« Mes premières impressions : je ne voyais pas du tout le Benin chaleureux comme cela car tout le monde a eu un accueil incroyable. Les habitants sont tous aux petits soins des « Yovos » que ce soit pour la nourriture ou pour la chaleur. Je pensais que le pays allait être moins développé que ça au niveau urbanisme. Et surtout j’ai vu que tout le monde savait se débrouiller dans toute situation que ce soit les enfants ou les adultes. Une expérience de dingue à refaire ! » Grégoire Thery, élève de terminale Bac pro Aménagements paysagers

« Avant de partir, j’avais des craintes par rapport à la sécurité et à ma santé. A mon arrivé, j’ai ressenti immédiatement de la chaleur, mes peurs se sont envolées. J’ai fait des rencontres qui m’ont beaucoup touché. J’ai appris de nouvelles techniques de travail. J’ai vu de beau paysages et j’ai découvert une cuisine que je ne connaissais pas et que j’ai aimé. Le séjour était super bien et je recommande ce voyage. » Hippolyte Stenger, élève de terminale Bac pro production horticole
« Pour commencer, j’ai vraiment adoré ce voyage malgré la chaleur. C’est une expérience que je referais avec grand plaisir. J’ai beaucoup appris sur leur « savoir-faire » et leur manière de vivre. Je dirais même que c’est comme ma deuxième maison. J’ai été profondément touché par leur qualité de vie. J’ai ressenti beaucoup de joie. Mes parents avaient beaucoup d’appréhension sur la situation géopolitique du pays mais au fil du séjour, ils ont été complétement rassurés. Encore merci aux professeurs et au lycée de nous avoir permis de réaliser ce voyage. » Bastien Nadda, élève de terminale Bac pro Aménagements paysagers

« Avant le départ au bénin, mes parents étaient assez inquiets par rapport à ma sécurité. Arrivé dans le pays, en descendant de l’avion, je suffoquais par la chaleur très lourde. Au final, à cette chaleur, on s’y habitue très vite, on est très bien accueillis partout. L’ambiance avec les Béninois est magnifique et j’ai adoré leur joie de vivre à travers le travail, la chaleur, leurs façons de s’amuser et les milles couleurs sur leurs habits. Je pourrai définir l’expérience vécue au Bénin comme MAGNIFIQUE. » Mattia Montuori, élève de terminale Bac pro Aménagements paysagers.

Donner un sens à la formation

Pour les enseignants, ce stage à l’étranger est une expérience à renouveler car il contribue à la mission de coopération internationale de l’enseignement agricole et donne un sens supplémentaire aux formations du lycée.
Il s’agit donc de poursuivre et renforcer les partenariats avec le lycée technique agricole d’Adja- Ouéré et avec le centre Yeten, par de nouveaux stages professionnels d’élèves français au Bénin, par l’accueil d’enseignants béninois, d’étudiants issus du LTA qui poursuivraient leur cursus par un BTSA au lycée agricole d’Hyères, par l’accueil de deux jeunes volontaires en service civique.

Article proposé par Nasser Benchiha (nasser.benchiha@educagri.fr) et Aurélie Michel (aurelie.michel@educagri.fr), enseignants de l’EPL Agricampus du Var.

Contacts :
Vanessa Forsans, animatrice du réseau Afrique de l’Ouest, vanessa.forsans@educagri.fr
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




RIPAD, un nom à retenir en Méditerranée

La mise en place du Réseau pour l’Innovation et la Professionnalisation en Agriculture Durable (RIPAD) a pour objectif de contribuer au développement en France et au Maroc d’une agriculture plus durable, en construisant un réseau d’établissements de formation professionnelle français et marocains développant une offre de formation sur la transition agroécologique.

Le Réseau RIPAD, financé par la DGER et son homologue marocaine, la DEFR, a été mis en place par le Pôle Tropiques et Méditerranée de l’Institut Agro Montpellier en lien avec l’ENA de Meknès.

Accueil de la délégation à l’Institut Agro de Montpellier

Du  20 au 30 mai 2024, le Pôle Tropiques et Méditerranée a organisé et accueilli la mission en France des représentants des établissements marocains. Celle-ci fait suite à celle de la délégation française qui s’est rendue au Maroc au mois de décembre 2023. Elle était consacrée à la consolidation du Réseau RIPAD, à l’analyse stratégique et aux échanges d’expériences afin de pouvoir construire un programme d’échanges et d’actions conjointes mobilisant les enseignants et les apprenants des deux pays.

Cette mission était composée de représentants de la Direction de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche (Bouchra CHORFI, Khadija ACHOUAK, Fatima Zohra ZAYOU), de l’ENAM (Said AMIRI, directeur ; Abdessalem TAHIRI, directeur des études ; Fouad RACHIDI, enseignant-chercheur, responsable de l’option Agro-écologie)  et de six représentants des Instituts de Techniciens Spécialisés en Agriculture (Ilham ED_DAGHOUR, directrice ;  Otman EL MRABET, directeur ;  Souad IALLATEN, Mustapha LAMRANI, Asmae MOUDDEN, , Abdeslem EL FOUZI, formateurs et formatrices), enfin du représentant de l’ambassade de France à Rabat (Bertrand WYBRECHT).

Ainsi, les établissements marocains sont allés à la rencontre de leurs partenaires français du réseau RIPAD. Ils ont pu visiter l’Institut Agro Montpellier et certaines de ses composantes et interfaces pédagogiques et de recherche (domaine du Chapitre, parcelles expérimentales sur la conduite de vigne en agroécologie, Terracoopa). Du côté de l’enseignement technique, la délégation marocaine a visité les établissements d’enseignement agricole de Carcassonne, Saint-Rémy de Provence, Romans-sur-Isère et Valence, partenaires du projet. Au-delà de la visite des établissements, leurs partenaires privilégiés (coopératives, stations de recherche, opérateurs de développement) ont pu être rencontrés également.

Visite de Terracoopa, une coopérative d’activité et d’emploi de l’agriculture biologique et de l’environnement dans les environs de Montpellier

Visite du Mas numérique du domaine du Chapitre de l’Institut Agro Montpellier et des parcelles de vigne menées en agroécologie

La mission a été très riche et instructive pour tous les participants. Elle a aussi permis à l’Institut Agro d’étoffer ses liens avec les quatre établissements du Sud de la France et d’imaginer des collaborations croisées dans plusieurs domaines entre enseignement technique et supérieur.

Dorénavant, le Réseau pour l’Innovation et la Professionnalisation en Agriculture Durable se veut un espace franco-marocain d’échanges sur l’agriculture durable et l’agroécologie, sur la résilience des agricultures méditerranéennes face aux conséquences du changement climatique et sur l’enseignement de ces sujets à des jeunes en formation professionnelle agricole ou en formation d’ingénieur agronome. Les deux missions croisées ont permis de confirmer l’intérêt de l’ensemble des participants pour ces échanges et d’esquisser les principales catégories d’action qui pourraient être conduites dans le cadre du consortium. Différentes actions ont notamment été évoqués lors de la réunion de fin de mission, au Valentin à Valence.

Des échanges de pratiques sont prévus autour de la pédagogie innovante, notamment par un travail autour de projets étudiants communs lors de stages ou de mini-stages (co-conception de systèmes de culture / systèmes de production durables, caractérisation des structures travaillant autour de l’agroécologie…).

Le réseau privilégie également des échanges techniques : accompagnement des polygones pédagogiques marocains pour la conversion en agriculture biologique (AB) et pour la conversion à l’agroécologie, travail conjoint de conception de systèmes en agroécologie, échanges autour de l’expérimentation, échanges sur l’adaptation des exploitations/polygones pédagogiques au changement climatique.

Le développement des mobilités est un volet important et se concrétisera par des échanges d’étudiants, échanges de formateurs, poursuites d’étude dans les établissements partenaires, voyages d’étude.

l’ Institut Agro et l’ENAM travaille sur le développement de séquences de formation conjointes et la mise en place d’un double diplôme.

Un travail d’expertises croisées  s’attachera à monter une formation de formateurs à produire autrement, la création de modules de formation à l’entreprenariat, des formations diplômantes/certifiantes en AB ou en agroécologie, la mise en place de classes passerelles entre formation professionnelle et enseignement supérieur.

Visite des serres et domaine viticole de l’EPLEFPA Charlemagne de Carcassonne

Des actions conjointes de décloisonnement sont indispensables notamment entre établissements de formation professionnelle et établissements d’enseignement supérieur, et entre établissements publics et privés par des activités conjointes (séminaires, utilisation conjointe d’infrastructures) et par la mise en place de passerelles pour répondre au mieux au principe du Continuum Enseignement/Formation/Recherche.

Des actions conjointes de capitalisation et de valorisation sont au programme comme la définition conjointe de concepts (construction d’un glossaire : résilience, agro-écologie…), l’organisation de séminaires autour de l’agroécologie, webinaires, cours en visio communs, et de construction de matériel pédagogique commun.

Au-delà de l’implication de chaque établissement pour faire vivre ce consortium, un projet structurant, avec différents axes, sera co-construit dès l’automne 2024. Il permettra d’aller chercher des financements afin d’irriguer et d’opérationnaliser ces différentes pistes.

Photo de tête d’article : Visite de l’EPLEFPA Charlemagne de Carcassonne

Contact : Khalid Belarbi, Directeur du Pôle Tropiques et Méditerranée de l’Institut Agro Montpellier, khalid.belarbi@supagro.fr




Apprendre à agir sur le bilan carbone

Un groupe de sept élèves du Lycée de Château Gontier, tous engagés dans des formations variées allant de la production aquacole à l’agriculture en passant par la vente en animalerie, se souviendront longtemps de leur voyage au Bénin où ils ont vécu une expérience unique, en avril 2024.

Le lycée des métiers de l’agriculture de Château-Gontier (53) de retour au Bénin, qui fait suite à une série d’actions depuis 2012. Les jeunes lycéens mayennais étaient accompagnés de sept élèves béninois et se sont tous lancés dans un projet ambitieux centré sur l’évaluation du bilan carbone en France et au Bénin.

Une coopération inscrite dans la durée

Suite à une première mobilité d’un groupe d’élèves du lycée du Haut-Anjou (à Château Gontier) à destination du Bénin réussie en 2012, une seconde action du même type a eu lieu en 2016, toujours dans le but d’étudier les problématiques agricoles d’un pays d’Afrique subsaharienne. On peut en retrouver le récit de ces actions dans notre rétrospective 2016-2017.

Ces projets s’inscrivaient dans le cadre d’un partenariat déjà bien existant entre l’établissement mayennais et, d’une part, le lycée Medji de Sékou, dans le sud du Bénin, d’autre part le Centre régional de recherche et d’éducation pour un développement intégré (CREDI-ONG*), organisation béninoise ayant pour missions principales la promotion de l’aquaculture intégrée et de l’agriculture paysanne et la protection de l’environnement.

*CREDI-ONG : structure béninoise qui est un acteur important de la promotion de l’agroécologie en Afrique de l’Ouest, en particulier sur la filière piscicole. C’est par leur intermédiaire que viennent chaque année depuis 2017 les services civiques internationaux qui effectuent leur mission en Mayenne.

Ces étapes ont créé les bases d’une forte coopération, qui prend la forme depuis 2017 par l’accueil chaque année au sein de l’établissement français de deux jeunes Béninois en mission de service civique. De belles actions d’ouverture de solidarité et d’ouverture au monde, que nous avons eu à cœur à plusieurs reprises de mettre en lumière au cours de nos précédentes rétrospectives, en particulier celle de 2018-2019.

Choix du Teck pour capter le CO2

Au cœur de cette aventure, une formation théorique sur le bilan carbone a posé les bases intellectuelles de leur mission afin d’apprendre et agir sur le bilan carbone en France et au Bénin. Mais c’est sur le terrain, au sein de la pisciculture, de l’agroécologie et du refuge animalier de la vallée de la Sitatunga, que les élèves ont véritablement plongé dans les réalités concrètes de ces enjeux. De la théorie à la pratique, leur réflexion s’est enrichie grâce à des analyses approfondies et des échanges avec des acteurs locaux passionnés.

La démarche de compensation des émissions de gaz à effet de serre a été un élément central de leur engagement. Avec détermination, le groupe a planté pas moins de 2500 plants de tecks, contribuant ainsi activement à la préservation de l’écosystème local. Le choix du teck s’est avéré être particulièrement judicieux, car cette essence d’arbre capte une quantité importante de CO2 et le stocke même après sa coupe, grâce à son utilisation dans la construction.

De plus, le bois ne sera coupé qu’au bout de 5 ans de croissance, et pendant cette période, il jouera un rôle crucial dans la préservation des forêts primaires contre la déforestation, souvent liée à l’expansion agricole. Le nombre de plans de tecks plantés a permis de compenser les émissions de CO2 du groupe lors de leurs différents trajets, que ce soit en bus ou en avion, soulignant ainsi leur engagement en faveur de l’environnement.

Éducation au développement durable et sensibilisation à la diversité culturelle

Mais ce voyage ne s’est pas limité à des activités strictement éducatives. Les élèves ont également eu l’occasion de découvrir la richesse culturelle et historique du Bénin. De la route des esclaves à Ouidah au centre artisanal de Cotonou, en passant par des rencontres avec des officiels partenaires, dont les maires des différentes communes, et France Volontaires au Bénin, chaque expérience a été l’occasion d’en apprendre davantage sur ce magnifique pays et ses habitants.

Pour valider leur projet, deux posters en double exemplaire ont été réalisés. Un exemplaire de chaque poster est désormais exposé dans les deux pays partenaires, symbolisant ainsi le lien fort qui unit ces deux communautés engagées dans la lutte pour un environnement plus sain.

Enfin, les élèves ont donné vie à leurs réflexions à travers des scénettes portant sur différentes thématiques professionnelles et de la vie quotidienne liées au bilan carbone. Ces scènes ont été capturées en vidéo pour être diffusées auprès des partenaires, des élèves de l’établissement et des parents, témoignant ainsi de leur engagement et de leur volonté de partager leurs connaissances et expériences avec leur communauté.

Transmettre l’ouverture au monde

A leur retour en France, lors de la restitution de leur expérience auprès de leurs camarades dans l’enceinte du lycée, les heureux participants à ce très beau projet ont, à juste titre, exprimé leur gratitude aux encadrants qui leur ont permis de réussir l’aventure.

Parler ici du développement des compétences sociales et personnelles ne sont pas des vains mots : ouverture au monde, renforcement de l’autonomie, adaptation et capacité à travailler en équipe font désormais partie de l’éventail des compétences acquises par ces jeunes qui se souviendront toute leur vie de ce qu’ils ont vécu en Afrique de l’Ouest au printemps 2023..

Retrouvez l’expérience des jeunes en image sur Bénin2024 / FindPenguins retraçant le voyage organisé par le lycée agricole du Haut Anjou à Chateau-Gontier (53) qui a pour but la sensibilisation et l’action environnementale des élèves au Bénin.

Auteurs : René CUINET, Directeur du Lycée des métiers de l’agriculture de Château-Gontier et Julien PICHON, Chargé de coopération européenne et international – DRAAF-SRFD

Contact : Julien PICHON, Chargé de coopération européenne et internationale à la DRAAF Pays de Loire, julien.pichon@agriculture.gouv.fr