Soutenu par la Collectivité de Corse et accompagné par France Volontaires, le Campus AgriCorsica de Sartène (Corse du Sud) accueille actuellement son premier Service Civique International. Un jeune libanais anglophone prénommé Tarek. Une présence stimulante tant pour les apprenants que pour l’équipe pédagogique et la direction.
Arrivé en octobre dernier en Corse, le premier Service Civique International accueilli sur le campus de Sartène est très impliqué dans la vie de l’établissement.
« C’était une volonté de notre part, explique Pascale Tesseyre, la directrice du campus AgriCorsica. Nous tenions vraiment à ce qu’il soit le plus en immersion possible afin qu’il profite au maximum de son expérience de mobilité au sein de notre établissement . »
Et, de fait, Tarek est aussi présent dans les salles de cours que sur l’exploitation agricole de l’EPL…
Interventions multiples
Co-animation de cours d’anglais, accompagnement des étudiants de BTSA à la rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation dans la langue de Shakespeare, Tarek intervient aussi en cours d’histoire géographie ou encore en éducation socio-culturelle. Et ce n’est pas tout !
« Il travaille deux jours par semaine avec les ouvriers agricoles, sur l’exploitation de l’EPL. Il participe également à la plupart des activités et des manifestations organisées par le campus. A l’instar de la Semaine de l’Éducation à la Santé et au Développement Durable ou encore du Salon des Métiers Agricoles organisé au sein de l’établissement à l’attention des élèves de 3e des collèges environnants. Un événement au cours duquel Tarek a pu présenter en anglais le dispositif de Service Civique et la manière dont il peut être valorisé dans le cadre du baccalauréat », précise Stéphanie Legey, Professeur de Lettres et d’Anglais et référente Coop Inter pour le campus Sartenais.
Curiosité et intérêt
Cette présence internationale au sein de l’établissement a suscité à la fois curiosité et intérêt. Chez les apprenants bien sûr qui découvrent grâce à lui une autre culture, une autre religion (Tarek appartient à la communauté Druze), un autre mode de vie et d’autres repères aussi.
« Tarek a vécu l’explosion du port de Beyrouth en août 2020, un drame dans lequel il a perdu des amis proches, explique Stéphanie Legey. Des souvenirs douloureux qui ont impressionné nos élèves qui n’avaient pas fait attention à ce fait d’actualité quand il s’est produit ».
Du côté de la Direction de l’EPL, l’arrivée de Tarek a été l’occasion de lancer une réflexion plus large sur l’ouverture à l’international de l’établissement.
« Il s’agit d’ inscrire résolument le campus dans une démarche de coop inter, indique la Cheffe d’établissement. L’objectif étant de faciliter et d’encourager les mobilités de nos apprenants à l’étranger ».
De nouveaux projets
Le renforcement de la dynamique en faveur de la coop inter devrait se traduire à court et moyen termes par la concrétisation de nouveaux projets, notamment autour de la pratique de la langue anglaise.
« Nous envisageons notamment d’accueillir un nouveau Service Civique International anglophone dès l’année prochaine et de développer, dans le cadre d’Erasmus+ cette fois, des relations avec l’île de Malte où nous envisageons des mobilités de nos étudiants dès l’année 2023, précise Stéphanie Legey. L’objectif étant, à terme, de pouvoir proposer un dispositif de certification linguistique post-bac de type TOEIC ».
Des perspectives qui font d’ores et déjà partie du projet d’établissement et qui s’inscrivent pleinement dans les attentes de la Collectivité de Corse en matière de coopération au sein du bassin méditerranéen.
Contact : Marc Labernardière, Chargé de coopération internationale en SRFD -Corse, marc.labernardiere@agriculture.gouv.fr
France-Japon : un distanciel qui rapproche
Les coopérations entre lycées agricoles français et japonais s’organisent depuis 2 ans « sur fond de Covid » mais redoublent d’initiatives et d’échanges de pratiques à distance en rêvant de confronter leurs techniques en présentiel.
Le deuxième séminaire en ligne des lycées agricoles français et japonais s’est tenu le 4 février 2022, en matinée pour la France et en fin d’après-midi au Japon. En effet, les deux pays présentent un décalage horaire de 8 heures. 8 lycées français et 10 lycées japonais ont pu se présenter et faire part de leurs projets en relation avec leur partenaire. Les établissements ont également témoigné de leurs difficultés de mener à bien leurs partenariats qui sont, pour la plupart, nés pendant la crise Covid.
A chacun sa région partenaire
4 établissements ont eu une présentation un peu plus détaillée : le lycée Saint Vincent à Saint Flour dans le Cantal et le lycée Briacé à proximité de Nantes pour la France. Leurs partenaires japonais respectifs sont intervenus : le lycée de Shinonome situé à Tamba Sasayama, partenaire de Saint Flour et le lycée Kashiwagi situé à Aomori, partenaire de Briacé.
Le projet qui rassemble le lycée de Briacé et celui de Kashiwagi concerne la production fruitière, et en particulier le raisin et les poires. Des échanges de pratiques
sur les techniques de cultures et des mobilités d’élèves sont à la réflexion.
Le partenariat du lycée Saint Vincent de Saint Flour et de celui de Tamba Sasayama s’est fortement organisé autour de la valorisation des produits agricoles locaux. Si Tamba Sasayama a présenté la culture du riz et la mise en valeur des résidus de la production du saké grâce à la pâtisserie, Saint Vincent à Saint Four a créé des recettes qui fusionnent tradition japonaise et tradition auvergnate.
Création inter-culinaire
La dernière création étant le Cantalyaki, mélange entre le takoyaki plat typique du Kansaï et le fromage emblématique du Cantal.
D’autres établissements sont très actifs. Il est impossible d’être exhaustif mais à titre d’exemples le lycée de Pau est en partenariat avec le lycée de Ono pour concevoir un manga concernant l’agriculture biologique.
Le lycée Les Vergers de Dol de Bretagne, partenaire de celui de Shizunaï à Hokkaïdo, prépare des stages dans des exploitations japonaises pour ses élèves de BTS.
Le lycée Les Buissonnets à Angers a un projet de transformation alimentaire avec une espèce invasive de la Loire : le poisson-chat. Ce poisson est l’objet d’un élevage au lycée Yuki à Hiroshima. Grâce aux échanges entre les deux établissements, une nouvelle façon de valoriser cette espèce invasive pourrait être étudiée.
Le séminaire s’est terminé par un mot de remerciement de Monsieur Philippe Renard, chef du bureau des relations européennes et de la coopération internationale. Monsieur Renard a salué la forte implication des élèves et des professeurs.
Un troisième séminaire des lycées franco-japonais est en réflexion pour l’année prochaine. Il reste à souhaiter que le contexte sanitaire sera favorable à des échanges en présentiel entre les établissements grâce à des mobilités réciproques d’élèves Japonais et Français.
Contact : Franck Copin, animateur du réseau Japon, franck.copin@cneap.fr
L’enseignement agricole voyage avec Erasmus +
En 2022, Erasmus fête ses 35 ans. Aujourd’hui, Erasmus+ a pour objectif principal de soutenir les projets de mobilité et de partenariat entre les 200 pays participants ou partenaires du programme. Depuis 1987, ce sont plus de 12 millions de personnes qui en ont bénéficié. Qu’en est-il dans l’enseignement agricole ?
Sur la période 2014-2020, 674 établissements de l’enseignement agricole ont participé au programme Erasmus +, soit plus de 80% des établissements. Pour rappel, l’enseignement agricole forme chaque année plus de 215 000 élèves, apprentis et étudiants dans 806 établissements.
Ainsi, sur la même période, l’enseignement agricole a bénéficié de 8,4% des financements nationaux et de 10% des mobilités Erasmus +, alors qu’il représente environ 3% de effectifs nationaux. Cela représente 37 300 mobilités pour un financement de 97 millions d’euros.
Comme l’indique Laure Coudret-Laut, directrice de l’Agence Erasmus + France / Éducation Formation : « La période 2014-2019 a vu les mobilités de l’enseignement agricole plus que doubler, ce qui traduit le fort investissement des enseignantes, enseignants et personnels à tous niveaux de responsabilité, tout au long de la programmation ».
L’enseignement agricole tourné vers l’international
Le programme Erasmus + permet aux jeunes dans tous les domaines, dont ceux de l’enseignement agricole, d’étudier dans l’un ou l’autre des pays participants ou partenaires du programme. Les élèves, étudiants, apprentis et personnels de l’enseignement agricole ont en particulier la possibilité d’effectuer une mobilité dans l’un des 27 pays membres de l’Union européenne, en Norvège, en Islande, au Liechtenstein, en Macédoine du Nord, en Serbie, en Turquie…
Le programme Erasmus + « soutient la politique éducative d’ouverture à l’Europe et à l’international au bénéfice des jeunes des établissements de l’agriculture », explique Laure Coudret-Laut.
Cette incitation à découvrir les métiers et formations de l’agriculture hors des frontières françaises s’inscrit dans « la mission de coopération européenne et internationale conduite par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation », précise Valérie Baduel, directrice générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
De nombreux projets portés par l’enseignement agricole
L’enseignement agricole porte de nombreux projets Erasmus +.
Pour lutter contre le décrochage scolaire et l’absentéisme, le lycée agricole de Matiti (Macouria, Guyane) porte un projet avec le lycée Skjetlein (Leinstrand, Norvège) ce qui permet à huit élèves français et norvégiens de s’immerger dans le quotidien de lycéens situés à plus de 8 000 km. Pour Frédérique Loumeto-Ipolo, enseignante en zootechnie et animatrice du réseau Caraïbe de l’enseignement agricole, ce projet « est un atout pour rendre nos filières plus attractives ! ».
Pour valoriser une alimentation durable, cinq établissements européens, dont trois universités, se sont unies en 2018 autour d’un projet Erasmus + « EducLocalFOOD ». Parmi les partenaires : l’Université de Maribor (Slovénie), l’Observatoire européen du paysage (Italie) ou encore la Bergerie nationale (France). Ensemble, ils œuvrent à la création d’un kit pédagogique sur les systèmes alimentaires locaux et durables (SALD) pour accompagner les enseignants des formations agricoles.
En Bourgogne-Franche-Comté, treize lycées agricoles se sont réunis autour du projet « Ose l’Europe avec les lycées agricoles de Bourgogne-Franche-Comté ». Ce projet permet aux établissements d’enseignement agricole de partager leurs pratiques et de mutualiser leurs expériences afin d’offrir aux étudiants une expérience européenne.
Actu – Des experts et des jeunes témoignent au Salon international de l’Agriculture 2022, ils illustreront « comment l’enseignement agricole mobilise le programme Erasmus + ? » . Retrouvez cette échange, en direct du SIA 2022, mardi 1er mars, sur le Stand du MAA, Hall 4 de 15h45 à 16h15.
Le programme pluriannuel Erasmus + 2021-2027 détaille les missions et objectifs pour les sept années de la programmation en cours. Des priorités transversales ont été définies, dans lesquelles l’enseignement agricole s’inscrit pleinement :
L’inclusion, en permettant aux publics les plus éloignés de la mobilité d’en bénéficier ;
Le développement des compétences numériques et de celles en lien avec l’intelligence artificielle, la robotique en particulier… ;
Le renforcement du sentiment de citoyenneté européenne, en incitant à la participation à la vie démocratique ;
La prise en compte des enjeux environnementaux de façon à intégrer les principes de développement durable comme l’adaptation au changement climatique et le développement des énergies propres.
Quand Moissac rencontre Värska
C’est l’histoire de la création de deux jardins distants de plus de 3000 km, érigés par les élèves du Lycée professionnel agricole et horticole de Moissac et leur partenaire, qui unit ces deux établissements français et estonien et ainsi représente par leurs projets de coopération européenne, mise en place depuis 2017, un vrai trait d’union institutionnel pour les deux pays.
Dimension institutionnelle
Le 10 décembre 2021, le Lycée professionnel agricole et horticole de Moissac (EPLEFPA du Tarn et Garonne) et le lycée estonien Värska Gümnaasium ont connu une étape importante dans la coopération qu’ils entretiennent. En l’espace d’une heure, une visioconférence a réuni des représentants du Lycée professionnel agricole de Moissac et de l’EPLEFPA du Tarn et Garonne et ceux des autorités officielles françaises en Estonie pour parcourir les différents projets de coopération à venir.
Ainsi Aurore Louis, directrice de l’EPLEFPA du Tarn et Garonne, Frédéric Lamaison, proviseur du Lycée professionnel agricole de Moissac et Christophe Squarcioni, enseignant organisateur de la coopération entre le LPAH de Moissac et Värska Gümnaasium ont-ils eu l’honneur d’échanger avec Eric Bultel, directeur de l’Institut français en Estonie et Guillaume Raboutot, directeur adjoint de l’Institut français en Estonie, chargé de l’éducation.
Les sujets ne manquent pas, comme le renforcement de la coopération, les mobilités des élèves estoniens et français, les partenariats pédagogiques et professionnels, mais surtout la préparation des projections du court métrage « Quand Moissac rencontre Värska ». Le film-débat retrace les trois années de coopération entre les établissements.
Naissance du film « When Moissac meets Värska »
Ce film a été produit à l’occasion de la mise en place du « jardin de Moissac » au sein du Lycée partenaire à Värska, le 11 septembre 2019. Ce travail paysager a été
imaginé par les 6 élèves du LPAH de Moissac et leur enseignant technique et installé de concert avec les élèves du lycée Varskä Gümnaasium, sa Directrice et la présence du Roi de la Région de Setomaa et du Maire de la ville était l’occasion
d’inaugurer officiellement cet espace paysager. Des essences végétales françaises (Chasselas, Reine Claude, noisetier…) ont été spécialement acheminées depuis Moissac, le matériel de plantation a été emprunté à l’Ecole nationale d’horticulture de Räpina avec laquelle l’établissement français établit des mobilités réciproques d’élèves dans le domaine de l’horticulture et de l’aménagement paysager.
Quelques mois auparavant, à l’occasion de la journée estonienne et seto organisée en Occitanie, une première étape du projet pédagogique avait été initiée avec la plantation miroir sous la forme d’un « jardin de Värska » dans la cour du Lycée de Moissac, le 28 mai 2019. 6 végétaux estoniens (cassissier, groseillier, pommier, prunier, sorbier des oiseaux et aronia) transférés, pour le projet de plantation effectués par des binômes franco-estoniens (Consul d’Estonie à Toulouse et élève de Moissac et d’autres personnalités de la Mairie, d’association franco-estonienne… ). Cette journée fût l’occasion pour les élèves du lycée de Moissac et les invités de vivre des échanges interculturels en partageant un repas estonien et participant à un débat et une projection d’un film estonien.
Quand les projets pédagogiques sont sources de financements régionaux
La coopération entre Moissac et Värska repose sur des liens établis entre les enseignants et les élèves, concrétisés par des mobilités d’enseignants, d’élèves de Bac Pro (Aménagements Paysagers et Productions Horticoles) et des échanges avec leurs correspondants estoniens (et setos) depuis la classe de 2de Pro jusqu’à la Terminale Bac Pro (2017-2020). Ces échanges ont accompagné les deux projets pédagogiques ; le projet « Un peuple, un pays, une culture : la communauté seto et l’Estonie dans l’Union Européenne » (2017-2018) et le projet Occit’Avenir « Echangeons autour des Setos d’Estonie », récompensé par la Région Occitanie, qui a permis de financer (4000 euros) les réalisations concrètes des deux jardins et de la production du court-métrage.
De l’initiative à la projection
Le court métrage « When Moissac meets Värska » (Quand Moissac rencontre Värska), à l’initiative du Lycée de Moissac, a été réalisé par le photographe-vidéaste estonien, Veiko Linnus.
Le montage terminé, il sera disponible en trois versions (français, anglais et estonien). Il relate la coopération qui unit le lycée Seto de Värska et le Lycée de Moissac. Il exprime aussi les sentiments des élèves français et de leurs enseignants à l’égard de la communauté Seto et de l’Estonie au retour de leur séjour dans la région de Setomaa (septembre 2019). Plus largement, ce documentaire (13mn), écrit par des élèves et des enseignants du Lycée Professionnel Agricole et Horticole de Moissac retrace les 4 années de coopération internationale (2017-2021) entre le Värska Gümnaasium et le LPAH de Moissac.
La diffusion du film est prévu le vendredi 18 mars 2022 à Moissac et ensuite une projection à Värska en Estonie.
Soutien de l’Institut français en Estonie
Au cours de la visioconférence, début décembre 2021, Eric Bultel de l’Institut français en Estonie a affirmé son soutien à la coopération Moissac-Värska, sa volonté de participer au rapprochement avec les ambassades de France et d’Estonie et plus largement de développer la coopération dans l’enseignement agricole.
Plusieurs propositions ont été formulées par le directeur de l’Institut français pour renforcer la coopération franco-estonienne établie par le Lycée de Moissac. Parmi celles-ci, la volonté d’impliquer les autorités françaises en encourageant la représentation diplomatique d’Estonie en France pour la projection officielle du court-métrage mais également en organisant une visioconférence entre l’ambassadeur de France en Estonie et les élèves du LPAH de Moissac, le matin de cette même projection.
De plus, Eric Bultel a proposé aux représentants de la filière horticole du Lycée de Moissac d’organiser une exposition, au sein du Jardin botanique de Tallinn à l’occasion de la fête nationale française le 14 juillet. Enfin, il a confirmé son appui pour la présence de l’ambassadeur français à la projection du court-métrage à Värska vraisemblablement en septembre 2022 et à cette occasion, une seconde vague de plantation de végétaux au « Jardin de Moissac » sur les terres du Värska Gümnaasium sera réalisée.
Encouragements de la directrice du Lycée du Tarn et Garonne
« Nous devons développer notre collaboration avec le lycée estonien mais également le partenariat professionnel avec l’Ecole nationale d’horticulture de Räpina (à 20 km de Värska) pour les filières horticoles et d’aménagement paysager du lycée. Le consortium [Erasmus+] de la région Occitanie qui se développe devrait renforcer ce partenariat. La projection du 18 mars devrait également donner une dimension supplémentaire à notre coopération. Celle-ci passera aussi par la venue des jeunes estoniens de Värska à Moissac. » – Aurore Louis.
Une visibilité dans le social media
Rappelons qu’une page Facebook Moissac-Värska est dédiée à cette coopération et relaie quotidiennement les informations relatives aux deux établissements. Créée en 2019 à l’occasion du séjour dans le Setomaa des Terminales Bac Pro du LPAH de Moissac, impliqués dans le projet. La page sur les réseaux sociaux est suivie par près de 5000 personnes dans le monde (ambassades, membres du gouvernement estonien, du Setomaa et d’Occitanie…).
Une autre page éducative relate les actualités sur les projets entre les établissements : Moissac meets Värska
Värska se situe à 3049 km de Moissac. Värska (446 habitants Setos environ), qui accueille le Värska Gümnaasium, est la ville la plus importante du Setomaa. Setomma représente un royaume, située au sud-est de l’Estonie, à la frontière russe. Cette vieille communauté Seto d’environ de 15 000 personnes est orthodoxe et païenne à la fois, très proche de la nature. Elle porte des valeurs humanistes, qui ont été à l’origine du projet de jardins. Cette station balnéaire compte de nombreuses activités économiques, notamment touristiques. Production d’eau minérale, cure thermale, spa, activités nautiques font la renommée de Värska et de son célèbre maire et sportif Raul Kudre.