Erasmus+ : Supporting active citizentship in Europe
L’Agence Erasmus+ France / Education Formation organise, en partenariat avec l’Agence Erasmus+ France / Jeunesse & Sport, une conférence en direct sur YouTube
Programme
Tuesday November 28 [13h30 / 14h00]
Ouverture/ Opening
Nadia PELLEFIGUE, Vice-Présidente en charge des Relations Internationales, Européennes, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Région Occitanie
Nelly FESSEAU, directrice de l’Agence Erasmus+ France / Education Formation
Mathieu ROUMEGOUS, directeur de l’Agence Erasmus+ France / Jeunesse & Sports
Prisca THEVENOT, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, chargée de la Jeunesse et du Service national universel (Message vidéo)
[14h00 / 14h45]
Comment le programme Erasmus+ peut-il faciliter la conscience / l’ouverture interculturelle européenne ?
How can the Erasmus+ programme facilitate European intercultural awareness?
—-
(prises de parole en Français et en Anglais – pas de traduction simultanée)
(speeches in French and English – no simultaneous translation)
Pia AHRENKILDE-HANSEN, directrice de la DG EAC Commission européenne (Message vidéo)
Thibaut HAAN, délégué général du Parlement européen des jeunes
Djamel BENIA, directeur de l’ADICE, Projets Erasmus+ Education Formation & Jeunesse et Sport
Andres SOUSA, principal du Collège Le Bastion à Carcassonne, Projet Erasmus+ Education Formation sur l’ouverture interculturelle
Divina FRAU-MEIGS, chercheuse, Université Sorbonne Nouvelle, experte en éducation aux médias et à l’information, experte EPALE
[14h45 / 15h30]
Comment le programme Erasmus+ peut-il être un levier d’engagement citoyen ?
How can the Erasmus+ programme promote citizen engagement?
—-
(speeches in French and English – no simultaneous translation) (prises de parole en Français et en Anglais – pas de traduction simultanée)
Sara PAGLIAI, directrice Agence Erasmus+ Italienne -INDIRE-
Joana FREITAS, coordinatrice du Salto participation & Information -Agence Erasmus+ Estonie
Olivier GINESTE, chargé des questions européennes à l’Union nationale des Maisons Familiales et Rurales – MFR
Léonard LY TRI, délégué général d’Erasmus Student Network -ESN- France
Fransez POISSON, Chercheur à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP)
[16h30 / 17h30]
Remise des Prix Européens de l’enseignement innovant et du Label européen des langues
Awards ceremony for the European Innovative Teaching Awards and the European Language Label
Val d’Aoste en route pour le TIEA-2024
Le Campus Agro-Viticole de la Charente s’associe à l’Institut Agricole Régional italien du Val d’Aoste pour participer à la 23ème session du Trophée International de l’Enseignement Agricole – section Établissement Étranger.
Ce 133ème concours général agricole se déroulera du mercredi 28 février au dimanche 3 mars 2024 à Paris, à l’occasion de la 60ème édition du Salon International de l’Agriculture.
En effet, les élèves de bac pro CGEA et de bac techno STAV du campus agro-viticole de la Charente collaborent avec leurs homologues italiens pour les épreuves de manipulation d’un bovin, de présentation de l’animal et de leur établissement, dont ils ne manqueront pas de mettre en lumière les partenariats européens et internationaux.
Les élèves du Val d’Aoste, quant à eux, viennent d’achever une semaine d’immersion entre le LPA de Salles de Barbezieux et du LEGTA de l’Oisellerie afin de finaliser leur participation au concours parisien et de se familiariser avec les bovins charentais qui seront le centre de la compétition. Ce beau partenariat entre l’Italie et la France est prometteur de temps forts et de nombreux échanges dans le futur.
Avant de retrouver les équipes participantes au TIEA 2024, l’ambiance du concours c’est ça :
Rendez-vous au Salon de l’Agriculture pour ce beau challenge et souhaitons le meilleur à nos jeunes futurs éleveurs !
Crédit Photographique de la photo de tête d’article : Banque d’image Pexels – Emy Angeli Aosta
Contact : Pascale LABROUSSE, animatrice du réseau Italie, Grèce, Chypre, Malte, ainsi que Pologne et Pays-Baltes, pascale.labrousse@educagri.fr
Le Green&Blue passe par Nairobi
L’Université de Nairobi (Kenya) et quatre écoles du réseau ParisTech – AgroParisTech, Chimie ParisTech – PSL, École des Ponts ParisTech, Mines Paris – PSL – et CentraleSupélec – Université Paris-Saclay, ont signé un Accord de Partenariat Tripartite le jeudi 11 mai 2023.
Objectif : lancer un programme de coopération de quatre ans dédié au développement du Complexe en Ingénierie et en Science (ESC) à Nairobi.
Le Professeur Stephen Kiama, Vice-Chancelier de l’Université de Nairobi, s’est déplacé pour l’occasion en France avec son équipe. Il a visité respectivement CentraleSupélec, l’Université Paris-Saclay, AgroParisTech, Chimie ParisTech – PSL et l’École des Ponts ParisTech.
L’Université de Nairobi, première université du Kenya, leader régional en sciences et ingénierie, forme les futurs dirigeants du pays. Ce profil répond aux exigences de nos grandes écoles, toutes désireuses d’étendre leurs partenariats en Afrique. Les partenaires partageront leur savoir-faire et leurs meilleures pratiques dans cinq domaines : la gouvernance, les programmes d’études, les liens entre l’université et les entreprises, la recherche et l’innovation, et l’internationalisation. Le Complexe en Ingénierie et en Sciences (ESC) sera partiellement financé par un prêt souverain de l’Agence Française de Développement (AFD).
L’objectif de ce partenariat est de mettre en place un partage et un transfert de connaissances et de compétences à long terme, ainsi qu’un enseignement axé sur la pratique des connaissances technologiques et numériques, conformément au programme d’études, afin de répondre aux besoins croissants de l’Afrique de l’Est en matière d’industrie manufacturière et de services émergents.
Des séminaires, des conférences et des réunions seront organisés à Nairobi, Paris et à distance au cours des quatre prochaines années. Certaines activités sont actuellement en cours de développement, telles que des ateliers scientifiques conjoints et des visites de délégations. Les partenaires solliciteront également conjointement des financements européens afin d’approfondir leur internationalisation, notamment les liens entre les chercheurs et le personnel académique.
Pour AgroParisTech, ce partenariat permet de renforcer sa collaboration avec l’Afrique anglophone, qui est un axe certain de développement de sa stratégie internationale. Les actions resteront dans une cohérence thématique : le Green and Blue Engineering Center est un des quatre centres d’excellences dont le développement est soutenu dans le cadre de cet accord. De plus, la chaire Eau pour Tous et l’Université de Nairobi profiteront de cette décision de rapprochement pour consolider les liens préexistants.
Crédit de Photo de tête : AgroParisTech – Signature de l’accord de partenariat à l’Université de Nairobi à Chimie ParisTech-PSL / AgroParisTech
Contact : Marine GODAUX, Directrice des Relations Internationales et Européennes d’AgroParisTech, marine.godaux@agroparistech.fr
Expertise en Guinée-Bissau
Les journées organisées par nos partenaires du Réseau régional multi-acteurs- RRMA Pays de la Loire Coopération internationale se veulent être des temps d’échanges et de rencontres entre les acteurs de la solidarité internationale. C’est ainsi à l’occasion d’un de ces événements, en juin 2021, que le chargé de coopération internationale du SRFD a rencontré l’ONG Univers-Sel, créée il y a 30 ans sur la commune de Guérande par des paludiers.
Grâce à une forte expertise professionnelle sur la gestion de l’eau, Univers-Sel accompagne des producteurs de sel et de riz de mangrove dans les pays du Sud. En particulier depuis 2016, l’ONG Univers-Sel conduit dans la région Oio de Guinée-Bissau une action d’accompagnement dans le cadre de laquelle sont expérimentés des aménagements de gestion de l’eau (projet DEDURAM, cofinancé notamment par l’AFD et le Conseil Régional). Durant ces missions ont été aussi observées des pratiques de pêche dans les canaux et casiers rizicoles, mais qui pour l’heure ne peuvent contribuer à satisfaire la sécurité alimentaire des populations locales. De ce fait, il a semblé comme une évidence pour les représentants de l’ONG et de la DRAAF, lors de la journée RRMA, que le lycée professionnel Olivier Guichard de Guérande, via sa filière aquaculture, avait vocation à jouer un rôle dans ce projet. Les enseignants mènent en effet des démarches de recherche-action depuis plusieurs années, et la filière est identifiée comme une référence à l’échelle nationale pour certains de ses travaux, notamment en aquaponie. En parallèle, l’ouverture à l’international constitue de longue date un axe essentiel du projet d’un établissement original, qui fonctionne sous tutelle de trois ministères : Éducation nationale (hôtellerie, mécanique, agro-équipement), Transition écologique (cultures marines), Agriculture (aquaculture, horticulture, paysage). En particulier, les enseignants de la formation aquacole ont conduit de 2004 à 2019 un important projet européen avec leurs partenaires norvégiens et tchèques, soutenu par l’agence nationale Erasmus+, et articulé autour de l’aquaculture durable et des enjeux alimentaires présents et à venir. Un autre acteur essentiel de ce partenariat est l’ONG APDRA, qui travaille sur le développement et la promotion d’une pisciculture durable, notamment au travers d’activités piscicoles dans les rizières de bas-fond. APDRA est reconnue pour ses résultats, comme l’illustre son partenariat historique avec le CIRAD.
L’EPL de Guérande a sa place
Dès septembre 2021, une première réunion s’est tenue entre le lycée de Guérande (représenté notamment par son directeur, qui à cette
occasion a manifesté son souhait d’impliquer activement l’établissement dans le projet), l’ONG Univers-Sel et le SRFD, à l’écoute d’un projet qui s’intègre pleinement dans l’axe stratégique « Afrique » de la mission de coopération internationale portée par la DRAAF Pays de la Loire et dans le cadre du projet régional de l’enseignement agricole. Les échanges ont confirmé l’intérêt de mener un travail conjoint de recherche et d’expertise, afin d’évaluer le potentiel technique de développement de la pisciculture dans les rizières de mangrove. Ils ont aussi naturellement abouti à la conclusion de la nécessité de la conduite d’une mission commune sur site. Cette mission s’est donc concrétisée en octobre 2022.
L’expertise vient aussi du CFA
C’est Jordan Bellier, formateur en aquaculture sur la partie CFA, qui y a participé au nom de l’établissement. Les objectifs étaient clairs : rencontrer des producteurs de riz en mangroves et observer leurs pratiques de pêche ; évaluer les possibilités techniques pour permettre une activité piscicole à partir des structures en place ; identifier les poissons présents et évaluer leur capacité d’adaptation à de la pisciculture traditionnelle (poly ou monoculture, possibilité d’obtention d’alevins ; évaluer l’intérêt porté par les populations locales au développement de la pisciculture ; confirmer l’intérêt de la filière rizipiscicole en termes d’aménagement du territoire rural, de gestion de l’eau, d’accroissement de la production agricole, de structuration et de développement de l’emploi (notamment féminin) et des circuits de distribution des produits.
Le déroulement de la mission a, en premier lieu, montré une forte demande des riziculteurs locaux en termes d’apprentissage de techniques piscicoles, dans le sens d’une production diversifiée : des plus petits spécimens, destinés à la confection de la sauce pour le riz, et des plus gros, destinés à la vente. Afin d’aller dans cette direction, il a donc aussi été évoqué la nécessité d’accueillir sur le site du lycée Olivier Guichard les acteurs guinéens du projet, c’est-à-dire les partenaires d’APDRA et bien sûr les agriculteurs, dans la perspective de la mise en place d’actions de formation continue dans le domaine de la pisciculture continentale : apports sur les bases biologiques et techniques de reproduction, d’alevinage et d’élevage de poissons d’eau douce.
Les BTSA sur le chemin des écosystèmes de mangrove
Mais d’autres pistes de coopération sont aussi à l’étude, impliquant les apprentis du BTSA aquaculture de l’établissement de Guérande : dans le cadre du MIL du nouveau référentiel, les étudiants travailleront sur les pistes d’amélioration de la productivité piscicole dans les écosystèmes des rizières de mangrove. En ce sens, la faisabilité d’un voyage d’études pourrait être bientôt envisagé, avec comme objectif un volet pratique d’aide à la réalisation d’une mini-écloserie. Mais toutes les options sont ouvertes, selon les besoins, attentes et évolutions du projet Deduram, dont le lycée professionnel de Guérande pourrait devenir un véritable partenaire dans un avenir proche.
Crédits Photo – tête d’article : ONG Univers-Sel, Femme dans les rizicultures de mangrove
Contacts :
Julien Pichon, chargé de coopération internationale en DRAAF-SRFD Pays de la Loire, julien.pichon@educagri.fr
Vanessa FORSANS, animatrice du réseau CEFAGRI, vanessa.forsans@educagri.fr
Rachid BENLAFQUIH, chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr