Lien solidaire entre Mâcon-Davayé et le Burkina Faso

Parmi les initiatives du Club Solidarité du lycée agricole Lucie Aubrac, il y a le parrainage de deux jeunes filles burkinabè scolarisées à Ouagadougou dans l’école CEFISE et au lycée municipal Koubri Namanegba au Burkina Faso.

Le Club Solidarité est un groupe de 15 élèves volontaires, issus de toutes les classes du lycée, qui se réunissent toutes les deux semaines pendant une heure pour mettre en place des actions solidaires.
Encadré par une enseignante, son objectif principal est de faire connaître et soutenir un maximum d’associations œuvrant pour la solidarité sous toutes ses formes : sociale, éducative, environnementale et humanitaire.
Tout au long de l’année, les élèves s’impliquent dans divers projets : des événements solidaires, comme le Repas Bol de Riz, dont les bénéfices financent des actions humanitaires ; des ateliers de sensibilisation autour du commerce équitable, du vivre-ensemble et de l’économie sociale et solidaire en partenariat avec des associations comme CCFD-Terre Solidaire et Les Petites Cantines ; des actions locales, comme la récolte de livres pour des enfants hospitalisés ou des rencontres intergénérationnelles en maison de retraite ; des projets d’échange international, notamment avec un lycée en Allemagne et un lycée au Burkina Faso ; des événements caritatifs, comme le spectacle Lycéens en Cœur, au profit des Restos du Cœur.

Un projet phare : le parrainage de jeunes filles burkinabèes

Ce partenariat a une histoire forte : il a été initié par des élèves dès le collège, qui ont voulu poursuivre leur engagement en arrivant au lycée, maintenant ainsi un lien durable avec cette école.
Pour financer la scolarité des deux jeunes filles, plusieurs actions ont été mises en place au sein de l’établissement ces dernières années telles le repas « bol de riz », proposé aux élèves volontaires, permettant de récolter des fonds tout en sensibilisant à la solidarité internationale et la confection et la vente de porte-clés en tissu africain, réalisés à partir de tissus récupérés, combinant ainsi engagement, artisanat et valorisation du recyclage.
Ces initiatives ont permis non seulement de soutenir concrètement l’éducation de ces jeunes filles, mais aussi de renforcer la prise de conscience des élèves sur les inégalités d’accès à l’éducation dans le monde.

Une correspondance pour apprendre à se connaître

Au-delà du soutien financier, le projet a pris une dimension plus humaine avec l’échange de correspondances entre les jeunes des deux pays via des lettres ou les réseaux sociaux. Cette correspondance a permis aux élèves de mieux se connaître et d’établir des liens authentiques.
Dans le prolongement de ces échanges, les élèves du club solidarité ont souhaité aller plus loin en réalisant un questionnaire sur le Bien Vivre Ensemble. Ce questionnaire, diffusé auprès de jeunes de cinq pays, dont le Burkina Faso, a recueilli la participation de 120 lycéens burkinabés. Cette démarche a permis d’ouvrir un dialogue interculturel sur des valeurs essentielles comme le respect, la tolérance et la coopération.

Un nouvel objectif : échanger en visioconférence

Forts de ces premiers échanges écrits, les élèves et leurs correspondants burkinabés souhaitent désormais organiser une visioconférence pour discuter ensemble, en direct. Cet échange permettra de mieux comprendre leurs réalités respectives, de partager leurs expériences et de renforcer encore davantage le lien entre les deux établissements.

Un projet inspirant pour une solidarité durable

Ce projet de parrainage et d’échange interculturel illustre parfaitement l’engagement du Club Solidarité du lycée : agir concrètement pour un monde plus solidaire, tout en favorisant l’ouverture culturelle et la compréhension mutuelle.
Grâce à ces initiatives, les élèves apprennent que la solidarité n’a pas de frontières et qu’ensemble, ils peuvent avoir un impact réel.

Article proposé par Karine Boullay-Bador, enseignante de mathématiques et animatrice du club solidarité du lycée agricole de Mâcon (Agro Bio Campus Davayé), karine.boullay-bador@educagri.fr

Contact :
Vanessa Forsans et William Gex, animateurs du réseau Afrique de l’Ouest Afrique centrale de l’enseignement agricole, vanessa.forsans@educagri.fr et william.gex@educagri.fr
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Soleil Levant sur les vergers bretons

Hiroharu SUKO, professeur d’anglais à la Hokkaido Shizunai Agricultural Highschool, vit une semaine de découverte culturelle, d’échanges pédagogiques et de moments de partage au lycée Les Vergers de Dol-de-Bretagne. L’accueil du professeur japonais et l’échange avec les étudiants français s’inscrit dans un partenariat initié en 2021.

M. Suko, pouvez-vous présenter votre établissement ?

J’enseigne l’anglais sur l’île d’Hokkaido dans un établissement agricole qui accueille 160 jeunes de 16 à 18 ans pour se former en Sciences de l’alimentation, de la production et en Elevage équin pour les courses hippiques. C’est d’ailleurs le seul établissement supérieur qui dispense des formations en élevage équin dans tout le Japon. En Sciences de la production, les jeunes acquièrent des connaissances et des techniques de culture, de production et de vente de produits agricoles (légumes, fleurs). Le département Sciences de l’alimentation leur permet de travailler sur le développement et la fabrication d’aliments spécialisés de la ville de Shinhidaka.

Vous êtes en France dans le cadre du partenariat entre votre lycée au Japon et le lycée Les Vergers. Que représente cette visite pour vous ?

Cela faisait 23 ans que je rêvais de venir en France. J’avais étudié la langue française à l’université, et bien que j’aie eu l’occasion de revenir plusieurs fois en Europe, cela ne s’est jamais concrétisé. Le véritable tournant a été l’échange qui a débuté avec le lycée Les Vergers, particulièrement après la visite de mes collègues Erwan LANDEMAINE et Christelle DESGENETAIS en octobre dernier au Japon. C’était le moment idéal pour moi, à la fois pour rencontrer les élèves français, mais aussi pour échanger sur des pratiques éducatives et culturelles entre nos deux pays.

Que retenez-vous de votre rencontre avec les étudiants français ?

Les étudiants français et japonais ne sont pas si différents finalement. Tous sont curieux de découvrir l’autre culture. En effet, lors du séjour de Christelle et Erwan à Hokkaido, j’ai pu voir que les jeunes japonais étaient intéressés par la culture française, surtout en ce qui concerne le quotidien des élèves et l’agriculture dans nos deux pays. C’est intéressant et rassurant de voir à quel point ils partagent un intérêt commun pour ces domaines.

Vous avez mentionné l’agriculture. Pourquoi ce domaine est-il important pour vous ?

L’agriculture est un domaine crucial pour l’avenir de nos sociétés. Je pense qu’il est essentiel que les jeunes générations, tant en France qu’au Japon, travaillent ensemble pour trouver des solutions innovantes. La France est le plus grand producteur agricole d’Europe, et je crois que ces échanges peuvent ouvrir la voie à une collaboration fructueuse. Par exemple, une étudiante française va venir en stage cet été chez M. et Mme Tanioka, éleveurs de chevaux de course à Shizunai pour en apprendre davantage sur les pratiques agricoles japonaises. J’espère que ces jeunes pourront contribuer à faire perdurer l’agriculture.

Que souhaitez-vous pour l’avenir de ces échanges entre les deux lycées ?

Mon souhait est que ces échanges se poursuivent et se développent, afin que les élèves de nos deux pays puissent travailler ensemble dans différents domaines, notamment l’agriculture, mais aussi l’industrie. Il est important qu’ils apprennent à collaborer au-delà des frontières culturelles, car cela leur permettra d’élargir leurs horizons et de contribuer à un avenir plus prometteur pour tous.

Fort de ce succès, le partenariat entre les deux établissements va continuer de se développer. L’objectif : multiplier ces moments de partage et offrir à toujours plus d’élèves la chance de s’ouvrir au monde.

Contact : Franck Copin, animateur du réseau Japon de l’enseignement agricole, franck.copin@cneap.fr




Visite préparatoire en Côte d’Ivoire

Un an après avoir participé à une mission collective en Côte d’Ivoire et avoir accueilli deux volontaires ivoiriens en service civique en 2023-2024, l’établissement agricole du Morvan a missionné deux enseignants pour une « mobilité à des fins d’apprentissage » financée par Erasmus+, qui leur a notamment permis de préparer un voyage d’étude pour leur classe de BTSA aquaculture.

Nathalie Guenard, enseignante d’éducation socio-culturelle, relate sa visite préparatoire en Côte d’Ivoire.

Afin de poursuivre le partenariat engagé en octobre 2023 avec l’ESPPEC (École de Spécialisation en Pisciculture et Pêche en Eau Continentale) de Tiébissou, mon collègue Aurélien Boudier, enseignant d’aquaculture, et moi-même, nous sommes rendus en Côte d’Ivoire du 18 au 26 octobre 2024 afin de préparer la mobilité d’étudiants de deuxième année de BTSA Aquaculture.
Nous avons été accueillis à l’aéroport par Lassina Zoue, le directeur de l’école, et Désirée Perfection. Nos trois premiers jours ont été consacrés aux visites des écoles de l’INFPA (Institut National de Formation Professionnelle Agricole, dont fait partie l’ESPPEC), et de structures ivoiriennes du secteur halieutique et aquacole. Nous avons commencé par l’École Régionale d’Agriculture du Sud à Bingerville (ERA SUD), M. Siédou Ouattara, directeur de l’École et Dr Fatoma Silue, directeur du Centre d’Apprentissage, nous ont fait visiter l’École de Spécialisation en Élevage et Métiers de la Viande (ESEMV) et le Centre d’Apprentissage de Perfectionnement et de Production (CAPP-B) de Bingerville. Nous nous sommes également rendus au Centre d’Apprentissage de perfectionnement en Aquaculture de Jacqueville (CAPPA-J) et au Siège administratif de l’INFPA à Abidjan.

Ces différentes visites riches et variées nous ont permis de nous faire une idée plus claire de l’enseignement agricole ivoirien.
Après ces visites et la découverte des lagunes et des villes bordant l’océan, nous sommes partis pour Tiébissou, au centre du pays, afin de rencontrer l’équipe pédagogique de l’ESPPEC.
M. Zoue nous a ensuite proposé une visite guidée et détaillée de l’ensemble des installations piscicoles et agricoles de l’École. Nous avons ainsi pu nous rendre compte des forces et des contraintes du site.

Afin de préparer la future mobilité de nos étudiants, la visite s’est poursuivie par la présentation des différents bâtiments (salle de classe, réfectoire, internats, etc.).
Un temps d’échanges avec l’équipe pédagogique nous a permis de faire émerger un projet dont l’élaboration reviendra aux étudiants des deux écoles partenaires (ESPPEC/LEGTA).
Ce projet prend appui sur la récente acquisition d’un extrudeur au sein de l’école de Tiébissou et nous a orientés vers plusieurs objectifs tels que le conditionnement de reproducteurs de tilapias en vue d’une obtention de larves (préalablement à la venue des étudiants français), la composition de groupes de travail afin d’élaborer des formulations d’aliments pour le tilapia à partir d’intrants locaux ou de matières premières produites au sein de l’École, des essais de fabrication de granulés avec l’extrudeur de l’École, l’installation test (2 à 4 bassins) pour l’élevage du tilapia en conditions hors-sol et aqua-responsable (biofloc), la mise en production de plusieurs lots de tilapias avec essais de différentes formulations d’aliments, la mise en place d’un protocole de suivi sur plusieurs mois (échanges réguliers par visio entre les étudiants), et la réalisation d’une synthèse de l’expérimentation.
Des travaux préalables sont en cours de réalisation par l’ensemble des parties prenantes pour approfondir les modalités de réalisation.

En plus de ce travail, nous souhaitons faire découvrir la filière pêche à nos étudiants, nous avons pris de nombreux contacts et rencontré de nombreux intervenants qui sont prêts à nous accueillir pour des visites sur place.
Ainsi, grâce à M.Tano nous avons pu visiter la Ferme Écologique du Bélier de M. Adjoumani, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural de Côte d’Ivoire et y rencontrer des stagiaires de l’INFPA. Nous avons également eu la chance de nous entretenir avec M.Adjoumani et son fils. M. Kone, conseiller à L’Interpêche Côte d’Ivoire, à Abidjan, nous a proposé une visite guidée et donné des explications sur le fonctionnement de l’interprofession. Il nous a aussi montré les installations de la Société Coopérative avec Conseil d’Administration des Acteurs de la Pêche Artisanale et Maritime de la Côte d’Ivoire (CAPAM-CI), à Abidjan, et expliqué le fonctionnement de la coopérative. À la société des Mareyeurs Grossistes (SDMG), à Abidjan, nous avons rencontré M. Coulibaly (Directeur Général) et M. Kassogue (Président) : ils nous ont présenté différents projets qui permettront d’améliorer la production et/ou la pêche. L’entreprise RINAFISH, à Abidjan, nous a été présentée par Mme Dasse, assistante de direction. Nous avons échangé des contacts pour l’obtention de devis de bassins hors-sol. Enfin, près de Tiébissou, nous sommes allés voir le Lac Kossou et son barrage. Lors de cette visite nous sommes allés saluer M. Amian, chef de Ferme du Centre d’Apprentissage de perfectionnement et de Production de Kossou (autre école de l’INFPA). Nous avons pu échanger avec lui sur la problématique de la gestion de l’eau.

Sur le trajet nous avons découvert les plantations de palmiers et de bananiers.
Notre présence dans ce pays sera également l’occasion pour nos étudiants de découvrir quelques lieux culturels incontournables comme le Marché Artisanal de Grand Bassam, la statue de « La marche des femmes sur Grand Bassam », le Parc National du Banco et ses 800 espèces de flore, les tisserands de Tiébissou, le lac aux Caïmans ou encore la Basilique Notre Dame de la Paix à Yamoussoukro.

Durant ce séjour, nous avons eu l’opportunité de réaliser à l’INFPA, en présence de M.Gnan et de M.Zoue, des entretiens avec les 5 apprenants pré-sélectionnés pour une mission de Service Civique dans notre lycée. Deux jeunes ont donc été sélectionnés en tant que volontaires internationaux en réciprocité pour effectuer leur mission de service civique pendant le reste de l’année scolaire 2024-2025.

Nous tenons à remercier l’ensemble des personnes rencontrées et plus particulièrement Lassina Zoue et Désiré Perfection pour l’organisation du séjour.

Article proposé par Nathalie Guenard, enseignante d’éducation socio-culturelle (ESC) à l’EPL du Morvan à Château-Chinon, nathalie.guenard@educagri.fr

Contacts : Vanessa Forsans et William Gex, animateurs du réseau Afrique de l’Ouest – Afrique centrale de l’enseignement agricole , vanessa.forsans@educagri.fr, william.gex@educagri.fr
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




L’agrobusiness nigérian au sommet de l’élevage

Près d’une centaine d’agroentrepreneurs Nigerians, hommes et femmes, étaient présents à Clermont-Ferrand, du 1er au 5 octobre 2024, pour découvrir le salon de l’élevage. Un rendez-vous annuel mondial pour la filière élevage !

En parallèle du sommet et dans le cadre des échanges et partenariats public-privé avec les entreprises nigérianes, le Bureau des relations européennes et internationale (Direction générale de l’enseignement agricole et de la recherche) via son réseau Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale (AOAC) de l’enseignement agricole en charge du Nigéria a organisé une journée de visites de découverte de l’enseignement technique agricole et de fermes laitières dans les montagnes auvergnates.

Parmi la centaine d’agroentrepreneurs et agroentrepreneuses nigérians qui avaient effectué le déplacement avec Valor Iduh, chargé d’affaires export à Business France à Lagos, un groupe d’intéressés avait répondu présent à l’appel.

Parmi eux se trouvait Olawale Rotimi, CEO de JR Farms, un élément clé de la coopération franco-nigériane. Ce jeune chef d’entreprise, avec qui il existe déjà un partenariat public/privé avec le ministère de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt (DGER), s’est intéressé à notre système de formation ancré sur les acteurs du territoire et depuis organise, pour les agroentrepreneurs nigérians de son réseau, des formations dans nos Centre de formation pour apprentis (CFA) et Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) comme ce fut le cas à La Roche-sur-Yon en mars 2024.

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Dans ce pays qui compte 36 États fédérés, le soutien politique est indispensable. Ainsi, autour de Faseru Olutoba, commissaire à l’agriculture de l’Etat d’Osun (en costume bleu ciel sur la photo) et de Gbolabo Olaniwan SA-Agric to the Lagos State Governor (veste blanche) se tenait d’autres responsables de sociétés : Adebowale Adeyeye CEO-El Matador Creativo, Dayo Obasanjo  MD-Obasanjo Farms, Qs kamal B. Muhd CEO-Nifal Nigeria Limited, Nafiu Abubakar Babaji CEO- Basil Intergrated Farms.

Chaleureusement accueillis par Mme Vidal, secrétaire générale, , du lycée agricole de Rochefort-Montagne (63) au cœur des volcans auvergnats, c’est dans la fraîcheur de la stabulation de la ferme laitière que certains businessmans ont « roulé des yeux » en apprenant la quantité de lait – 6500 litres annuels – produits par bête et ont aussitôt dégainé leur téléphone pour en déduire le rendement journalier.

Le directeur d’exploitation Damien Valleix, qui a travaillé au Burundi et récemment en Côte-d’Ivoire, a rappelé que la qualité des semences ne faisait pas tout et qu’une bête, aussi belle et productive soit-elle pouvait mourir en quelques jours sur un nouveau territoire. Il a précisé qu’il fallait avant tout envisager l’animal dans son environnement global : saisons et climat, relief, rythmes, nourriture, parasites et maladies…

La traite s’effectue à la main et les 35 mères sont encore au près.

A midi, le chef du lycée leur a concocté du riz spécialement pour eux, qu’ils ont emporté en doggy bag.

Son excellence, le gouverneur de l’État d’Osun en terres auvergnates

L’après-midi, le gouverneur de l’Etat d’Osun Adeleke Ademola et sa délégation nous ont rejoint pour la visite de la ferme laitière de 65 mères avec robot de traite à Flessanges sur la commune d’Avèze dans le Puy-de-Dôme. Le groupe comportait Kazeem Olalekan Hamodu – photographe, ⁠Omishore Bamikole Olubenga – Conseiller spécial, Adewunmi Babajide Kofoworla – Chef de la majorité, Olawale Rasheed – Porte-parole, Famuyiwa Adelkunle Waheed, Assistant spécial principal et Abijda Temitope Ajibola – Responsable du Protocole.

Le robot de traite a été au centre de toutes les attentions avec pléthore de questions autour de son utilisation, son nettoyage, sa longévité et bien sûr… son prix.

De retour au sommet de l’élevage pour quelques prises de contacts supplémentaires, son honneur le commissaire à l’agriculture et la sécurité alimentaire, Hon. (Otunba) Tola Faseru a exprimé le souhait de renforcer la formation autour du bétail dans son État. Désireux d’une lettre officielle précisant nos capacités à les accompagner dans cette tâche, nous travaillons, en concertation avec la Conseillère aux Affaires Agricoles, basée à Abuja et le chargé de coopération Afrique subsaharienne au ministère de la l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt (DGER), sur un accord de principe et les suites à donner à ces échanges.

Cela ouvre des perspectives de renforcement des partenariats franco-nigérians publics-privés et entre établissements d’enseignement agricole avec l’appui du réseau AOAC de la DGER comme sur la possibilité de mobiliser l’expertise de l’enseignement technique agricole via le réseau CEFAGRI.

 

Contacts : William Gex animateur du réseau AOAC william.gex@educagri.fr, Vanessa Forsans, animatrice du réseau AOAC vanessa.forsans@educagri.fr et animatrice du CEFAGRI, réseau d’expertise de l’enseignement agricole, Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise internationale au BRECI, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr