Réussir son projet Coop avec l’Afrique subsaharienne

Concevoir, mettre en œuvre et réussir un projet de coopération avec l’Afrique subsaharienne : formation dispensée lors des rencontres des réseaux Afrique de l’enseignement agricole.

L’EPL de Vire, emmené par son directeur Frédéric Regourd, a accueilli du 25 au 27 janvier dernier la 3e session de formation « Rencontres des réseaux Afrique de la DGER ».

Cette formation, ouverte aux enseignant·es / formatrices-eurs et personnels de l’enseignement agricole technique,  public comme privé, se propose de donner les outils, contacts et méthodologies nécessaires à la réussite de son projet de coopération en Afrique subsaharienne.

Philippe Renard, chef du BRECI (Bureau des Relations Européennes et de la Coopération internationale), en visioconférence depuis Paris, rappelle que la coopération internationale, 5e mission de l’Enseignement Agricole est transversale et vient enrichir les 4 premières grâce aux expériences à l’étranger. Il précise également que, pour aider à construire les projets, les réseaux géographiques et le BRECI apportent leur appui aux équipes des établissements. Dans ce contexte Philippe Renard souligne que la coopération avec le continent africain est une priorité pour le gouvernement et par conséquent également pour le MASA.

Pourquoi et dans quels cadres monter un projet de coopération avec l’Afrique ?

Rachid Benlafquih, responsable des réseaux Afrique subsaharienne, présente les objectifs généraux et pédagogiques de la formation puis les différentes dynamiques de coopération du MASA dans les 3 zones (Afrique de l’ouest, Cameroun-Nigéria, Afrique Australe et Océan Indien) : coopération bilatérale, renforcement des capacités en matière de Formation Agricole et Rurale (FAR), productions agricole et alimentaire, transformation et commercialisation, entreprenariat et installation des agriculteurs, sécurité alimentaire et nutritionnelle, agroécologie, mobilités, doubles diplômes, attractivité aux métiers de l’agriculture,… il souligne notamment qu’avec sa forte croissance démographique l’Afrique est au cœur des défis sociaux, agricoles et alimentaires.

Les 5 animateurs et l’animatrice de réseaux géographiques (Vanessa Forsans et Jean-Roland Arbus pour le réseau Afrique de l’ouest, Florent Dionizy et Yann Jagoury pour le réseau Cameroun-Nigéria, Didier Ramay et William Gex pour le réseau Afrique Australe Océan Indien) présentent les activités de leurs zones respectives puis la quarantaine d’enseignant·es et de personnels de direction expose, par pays, ses projets en cours ou futurs.

François Doligez, chargé de programme / Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement IRAM explique lors de sa conférence « Regards critiques sur l’agropolitique / la coopération agricole avec l’Afrique subsaharienne » que l’Afrique est le continent dont la population augmentera le plus avec 330 millions de personnes supplémentaires d’ici 2031 et sur lequel la part d’agricultrices et d’agriculteurs reste élevée (entre 40 et 50 % de la population active).

Il précise que la majorité des 500 millions de ruraux africains travaillent dans des exploitations agricoles familiales dont 33 millions (soit 80 %) ont de moins de 2 ha ! « Nous assistons à un métropolisation de l’Afrique de l’Ouest » explique-t-il à l’aide des images de https://africapolis.org/en.

Le premier soir, encadrée par Danuta Rzewuski et Vincent Rousval du RED (Réseau Éducation du Développement et à la Citoyenneté Internationale), la trentaine de jeunes volontaires en service civique venue du Bénin, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, d’Allemagne, d’Espagne ou du Royaume-Uni et de Madagascar, a clôturé la journée par des sketchs/scénettes humoristiques traduisant leurs anecdotes vécues en France.

La journée du lendemain est rythmée par les projets du réseau international FAR, Formation Agricole et Rurale, présentés par Marie Picard (à gauche sur la photo) ou encore ceux de Lucie Lombard de France Volontaires (22 antennes dans le monde et 8854 volontaires).

Quels outils pour monter un projet et avec quels acteurs ?

Les RRMA (Réseaux Régionaux Multi-Acteurs), riches ressources en régions grâce à leur travail de connexion des actrices et acteurs de la coopération internationale sur les territoires, sont mis à l’honneur grâce aux interventions de Tony Ben Lahoucine, président de la Conférence Inter-régionale des Réseaux Régionaux Multi Acteurs (CIRRMA), de Jaqueline Baury (ci-contre), vice-présidente de la CIRRMA Coopération internationale au RRMA Normandie

Ensuite, l’animatrice du réseau Afrique de l’Ouest présente les financements Erasmus+ pour des partenariats avec des pays d’Afrique subsaharienne et rappelle que des personnes ressources sont à disposition parmi les animateurs et animatrices réseaux, que des sessions de formations sont organisées tous les ans en janvier (voir le Plan National de Formation).

L’après-midi les participant·es ont pu se concentrer sur le développement de leurs projets par zones dans divers ateliers de rédaction ; méthodologie de montage d’un dossier Fonjep (Fond de Coopération de la Jeunesse et de l’Education Populaire), création d’une demande de service civique ou mise en œuvre d’une mobilité Erasmus+.

L’interculturalité … un levier essentiel !

En début de soirée, les jeunes volontaires internationaux ont présenté des contes, des danses et des musiques de leurs pays respectifs. Enfin la première présentation du spectacle « Slam Nature – Terres sacrées d’Afrique et d’Auvergne » d’Adebayo Hounsou (slameur en résidence artistique de 6 mois à l’EPL du Bourbonnais, article https://portailcoop.educagri.fr/slam-nature-terres-sacrees-dafrique-et-dauvergne/) et William Gex est venue clôturer cette soirée culturelle internationale.

A ces 3 jours riches en apprentissages, il faut ajouter des brise-glaces, un world café, se remémorer les mises en garde de Sylvie Brunel (géographe et ancienne présidente d’Action contre la faim, auteure de la « Géographie amoureuse du maïs ») sur « le sauveur blanc » ou le « blantourisme » et se souvenir que « Ceux qui aiment la paix doivent apprendre à s’organiser aussi efficacement que ceux qui aiment la guerre », Martin Luther King.

Les diapositives de la formation sont à retrouver sur : https://fermewikisagro.fr/PnfAfrique2023/?Ressources

Vous pouvez déjà tester vos compétences en citoyenneté mondiale grâce à l’outil Globalsteps http://www.globalsteps.eu/fr et pour quiconque désire créer, monter, affiner son projet avec l’Afrique subsaharienne, RDV l’année prochaine !

Contacts :

Réseau Afrique de l’ouest : Vanessa Forsans vanessa.forsans@educagri.fr et Jean-Roland Arbus jean-roland.arbus@educagri.fr

Réseau Cameroun-Nigéria : Florent Dionizy florent.dionizy@educagri.fr et Yann Jagoury yann.jagoury@educagri.fr

Réseau AAOI, Afrique Australe Océan Indien : Didier Ramay didier.ramay@educagri.fr et William Gex william.gex@educagri.fr

Rachid Benlafquih, chargé de mission Afrique/ECSI/Expertise DGER/BRECI, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




L’expertise française au service du projet FABA

L’expertise de l’enseignement technique agricole a été mobilisée dans le cadre du projet FABA lors de deux missions en avril 2022 afin d’élaborer des collaborations pédagogiques avec des établissements partenaires ivoiriens et camerounais.

Porté par le Cirad et l’Institut Agro, co-financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères et le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, le projet FABA a pour objectif de développer les formations pour une banane plantain durable en Afrique de l’Ouest et Centrale, à l’attention des producteurs, conseillers et enseignants, afin d’augmenter significativement la production en réponse aux enjeux de sécurité alimentaire, de nutrition et d’emploi, dans une approche innovante, attentive aux jeunes et aux femmes, respectueuse des ressources et du climat et dans la perspective de transférer les acquis du projet à d’autres filières.

Ce projet vise l’intensification agroécologique avec la réalisation de kits pédagogiques en s’appuyant sur des capsules vidéos.

Les deux missions menées par l’enseignement technique agricole s’inscrivent dans l’une de ses composantes, consistant en collaborations pédagogiques de sorte à voir comment les établissements africains partenaires pourraient s’approprier et mettre en œuvre les ressources pédagogiques élaborées dans le cadre du projet FABA.

Enseigner à Produire Autrement pour les transitions et l’agroécologie (EPA2)…

En s’appuyant sur l’expérience acquise dans l’enseignement technique agricole au travers du programme  EPA2 d’une part, et de partenariats forts avec la Côte d’Ivoire et le Cameroun d’autre part, il s’est agi de conduire un travail d’analyse des pratiques pédagogiques actuelles dans 2 établissements partenaires ivoiriens de l’INFPA (Bingerville et Abengourou) et 2 établissements partenaires camerounais du programme AFOP (Akonolinga et Sangmélima) et de co-construire des perspectives d’améliorations permettant de mieux prendre en compte les questions de transitions agroécologiques ou d’intensification agroécologique des productions agricoles dans une perspective de création d’emplois, de soutien à l’entreprenariat et l’installation d’agriculteurs, d’amélioration des revenus et des conditions de vie des populations, et de préservation de leur santé et des ressources naturelles.

… en Côte d’Ivoire…

 

… et au Cameroun

 

 

 

 

 

 

Ce travail s’est concentré en particulier sur les stratégies pédagogiques mises en oeuvre par les enseignants afin de stimuler la réflexion des apprenants à l’occasion par exemple de mises en situations nécessitant l’élaboration de résolution de problèmes en proposant des solutions « innovantes » au regard de problématiques ou défis aussi divers que le besoin de produire sans pesticides, la préservation de la biodiversité au champ et des sols, la maîtrise des risques économiques, climatiques et sanitaires, tout en valorisant les savoirs endogènes.

Il a ainsi paru intéressant de regarder particulièrement comment les enseignants créent (ou pas) de l’interactivité avec leurs apprenants, notamment lors de mises en situations pratiques, en s’appuyant sur des supports d’apprentissage, de démonstration ou d’expérimentation tels que des champs écoles par exemple. Il s’est agi aussi de regarder si ces enseignements sont formalisés par des ressources pédagogiques capitalisables, partageables et transférables.

Ce travail d’analyse mené sur les pratiques pédagogiques en agroécologie en général a vocation à ouvrir des perspectives d’améliorations de cet enseignement de façon transversale et inspirer les objectifs plus spécifiques du projet FABA qui est centré sur la banane plantain.

Dans ce contexte il était également nécessaire de comprendre dans quelle mesure les institutions en charge de l’enseignement agricole contribuent aux transitions agroécologiques et à l’intensification agroécologique (produire plus mais mieux par la réduction d’intrants, en rupture avec les révolutions vertes traditionnelles).

Des ateliers de travail fructueux

La première étape a été de caractériser l’enseignement des transitions agroécologiques dans les établissements partenaires camerounais et ivoiriens.

Pour ce faire, les experts français ont d’abord proposé aux apprenants et formateurs des établissements partenaires un questionnaire d’enquête en vue d’analyser les pratiques pédagogiques. Il s’agissait notamment de s’intéresser à plusieurs séries d’interrogations :

– comment les apprenants sont impliqués dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable,

– comment ils sont mis en situation d’acteurs de leur formation, de l’innovation agroécologique,

– comment ils sont sensibilisés à l’économie sociale et solidaire ;

– comment est encouragé l’enseignement de l’agroécologie au sein des établissements par le renforcement de capacités des formateurs ;

– comment est amélioré le renforcement des capacités des agriculteurs sur la pratique de l’agroécologie dans les exploitations agricoles (éventuellement en lien avec les formateurs / conseillers) ;

– comment est valorisée la production d’aliments sains et durables destinés à tous.

Des échanges, sous formes d’entretiens ou de worlcafé, ont permis de faire émerger les forces et faiblesses, les opportunités et menaces des possibilités d’enseigner à produire autrement au Cameroun et en Côte d’Ivoire.

Les experts – directeur (de l’EPL de Pontivy) et directeurs-adjoints (du LPA de Vire et du LPA de Castelnau-le-Lez), directeur de l’exploitation agricole (du LPA de Vire) – ont présenté le plan EPA2 (Enseigner à Produire Autrement pour les transitions et l’agroécologie) et sa déclinaison dans leurs établissements respectifs en Plan Local Enseigner à Produire Autrement (PLEPA). De nouveaux échanges par groupes (apprenants / formateurs / producteurs) ont alors permis de faire émerger un plan d’actions de ce type pour les établissements partenaires camerounais et ivoiriens. Un point focal a été choisi, et un comité de pilotage constitué, de sorte à mener à bien les actions ainsi définies.

De la pédagogie en serious game

Enfin, un partage d’expérience pédagogique ludique a clôturé les ateliers de travail grâce au serious game Agrochallenges, qui a remporté un vif succès, tant auprès des apprenants que des formateurs, signe d’un réel intérêt pour des ressources et pratiques pédagogiques innovantes.

Paroles d’experts

Frédéric Regourd, directeur-adjoint, et Xavier Baudouin, directeur de l’exploitation agricole du LPA de Vire, témoignent de leur mission d’expertise en Côte d’Ivoire :

« Quelques mots sur notre retour d’expérience…

L’objectif de la mission FABA à laquelle nous avons participé au mois d’avril 2022 en Côte d’Ivoire était de renforcer les capacités des producteurs et d’autres acteurs de la filière banane plantain, pour favoriser l’intensification écologique de la culture du bananier plantain par la construction et la diffusion d’outils et de contenus pédagogiques innovants.

Petit retour en arrière : en tant que responsables d’un établissement d’enseignement agricole, le ministère nous a demandé de mettre en place depuis 2020 un PLEPA (Plan Local Enseigner à Produire Autrement). Cette démarche de travail en équipe a permis d’élaborer une stratégie pédagogique pour favoriser les apprentissages de l’agroécologie.

Dans ce contexte, notre mission FABA en Côte d’Ivoire nous a permis de témoigner et de former nos collègues ivoiriens à la démarche de projet pour la mise en place de séquences pédagogiques.

Notre établissement est partenaire depuis de très longues années de l’INFPA et plus particulièrement l’ESEMV (École de Spécialisation en Élevage et Métiers de la Viande) et l’École Régionale d’Agriculture Sud, à Bingerville. Naturellement nous avons pu les rencontrer en priorité, mais nous avons aussi travaillé avec un établissement situé à Abengourou : l’École Régionale d’Agriculture Est.

Le principe a été de rencontrer l’équipe d’enseignants ainsi que les étudiants, une explication de ce qu’est l’agroécologie a démarré la journée, pour ensuite faire place à des tables rondes et des ateliers qui ont permis de voir les besoins de chacun et faire émerger des axes de travail.

La richesse des échanges et la sincérité des relations ont permis d’élaborer en 2 jours sur chaque site deux plans locaux enseigner à produire autrement : une sacrée performance quand on sait que chez nous la même démarche a pris un an !

Cette expérience a été pour nous très instructive et une réussite ! La coopération internationale trouve ici une application concrète avec des équipes pédagogiques qui parlent d’égal à égal et qui ont les mêmes problématiques au niveau des apprenants.

Nous avons pu planifier de futurs échanges à distance afin de poursuivre le travail engagé, le lien entre les équipes pédagogiques est important et la diffusion commune de films du festival Alimenterre permettra de continuer ce riche partenariat.

Un repas ivoirien à base de banane plantain a aussi été réalisé par nos cuisines du lycée agricole de Vire.

Mais déjà, vite après notre retour, a été élaborée une recette à base de banane plantain par notre atelier de transformation, avec la participation d’une étudiante de l’INFPA en mission de service civique.

Et nous avons un projet de mobilité d’une classe de bac pro à Bingerville fin novembre 2022, avec échanges de pratiques sur « produire autrement pour les transitions et l’agroécologie », notamment à l’occasion du SARA (Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales) au cours duquel aura lieu le « Forum franco-ivoirien : agroécologie et enseignement agricole » proposé par le Réseau Afrique de l’Ouest du BRECI/DGER, en partenariat avec l’INFPA.

Prêts pour les prochains échanges 🙂 »

Contacts : Vanessa Forsans, animatrice des réseaux Afrique de l’Ouest et CEFAGRI de l’enseignement agricole, vanessa.forsans@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale / Expertise internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Une formation pour s’engager avec l’Afrique

Une 40aine de participants venus d’établissements agricoles de toute la France ont participé à une formation pour développer leurs projets de partenariats avec le Cameroun, Madagascar, l’Afrique du Sud, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, proposée par le Bureau des relations européennes et de la coopération internationale et les animateurs des réseaux Afrique de l’enseignement agricole. 

Les participants ont d’abord vu comment leurs projets s’inscrivent dans la stratégie internationale du Ministère, et en particulier de la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche qui a pris en 2018 quatre engagements pour l’Afrique. De même, l’environnement institutionnel et les enjeux politiques et économiques de la coopération française avec l’Afrique subsaharienne ont été précisés.

La présentation des activités et du fonctionnement des trois réseaux Afrique a mis en lumière les moyens et outils mis à disposition des établissements de l’enseignement technique agricole permettant de faciliter leur coopération avec les pays de l’Afrique subsaharienne.

Les intervenants invités ont donné à voir les possibles liens et opportunités susceptibles de donner davantage d’ampleur aux projets de coopération des lycées agricoles avec l’Afrique.

Par exemple, le continuum entre enseignement technique agricole et enseignement supérieur ouvre le champ des possibles comme le montre le cas du projet Biovalor porté par l’Institut Agro de Montpellier (Institut Agro – synergies enseignements supérieur et technique) ou la création d’un consortium Erasmus+ porté par l’ENSFEA avec les établissements coopérant avec le Bénin (ENSFEA – consortium Erasmus+ Bénin). 

Il est d’ailleurs à noter que le programme Erasmus+ s’étend désormais très concrètement à l’Afrique, avec à la clé des financements non négligeables (Erasmus+ Afrique).

Les réseaux régionaux multi-acteurs (RRMA), tel que Occitanie Coopération, constituent aussi un relai important pour les partenariats des lycées agricoles avec l’Afrique (RRMA Occitanie coopération).

Et concernant l’accueil en lycées agricoles de jeunes africains en service civique, le Délégué Général et le Directeur du pôle Réseau International de France Volontaires ont rappelé le souhait de massification. Ils ont également présenté les nouveautés du programme telles que l’absence de limite d’âge et l’allongement de la durée à deux ans pour un Volontariat de Solidarité Internationale et le développement de projets dans dix pays d’Afrique pour construire un nouveau modèle ainsi que les programmes « Territoires Volontaires » et « Grande Muraille Verte » dans lesquels les missions de service civique pourront s’inscrire.

Après ce partage d’informations, il a été possible pour les participants de bénéficier d’apports méthodologiques à la conception de projets. Avant l’exercice d' »Arbre à problèmes-Arbre à solutions », qui permet d’arriver à la réalisation d’un cadre logique, un exemple de réponse à appel à projets a été présenté et commenté tel que FABéOc, en réponse à l’appel à projets de la région Occitanie « Alimentation durable et agroécologie en Afrique ».

Des exercices pratiques ont été proposés, de la rédaction de fiches de mission pour service civique à la préparation de mobilités collectives ou de projets en distanciel, appuyés par les animateurs des réseaux Afrique qui en assureront en outre le suivi.

En parallèle, les animateurs du RED ont organisé pour une quinzaine de jeunes étudiants et des services civiques sénégalais, malgaches, burkinabè, béninois, ivoiriens, diverses activités dont la création de sketches sur l’étonnement des rencontres interculturelles, interprétant des situations vécues à leur arrivée en France qu’ils ont ainsi pu partager lors des soirées conviviales clôturant les journées de formation.

Consultez toutes les ressources réunies par les réseaux Afrique :

Retrouver tous les documents : les enjeux politiques et économiques, documents du réseau Cameroun Nigeria, documents du réseau Afrique Australe Océan Indien, documents du réseau Afrique de l’Ouest

 

Contacts des réseaux Afrique de l’enseignement agricole

Vanessa FORSANS, Enseignante au LEGTA Le Chesnoy / co-animatrice du réseau Afrique de l’Ouest – animatrice du réseau CEFAGRI de l’enseignement agricole, vanessa.forsans@educagri.fr

Jean-Roland ARBUS, Agronome au Legta La Vinadie – 46100 Figeac/ Co-animateur réseau Afrique de l’Ouest de l’enseignement agricole, jean-roland.arbus@educagri.fr

Florent DIONIZY, animateur du réseau Cameroun/Nigéria de l’enseignement agricole, florent.dionizy@educagri.fr

Yann JAGOURY, animateur du réseau Cameroun/Nigéria de l’enseignement agricole, yann.jagoury@educagri.fr

Didier RAMAY, animateur du réseau Afrique Australe Océan Indien de l’enseignement agricole, didier.ramay@educagri.fr

Valérie HANOUN, animatrice du réseau Afrique Australe Océan Indien de l’enseignement agricole (mission jusqu’en septembre 2022), valérie.hanoun@educagri.fr

Rachid BENLAFQUIH, Chargé de mission Afrique / Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale au BRECI-DGER, rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr