Expertise en (trans)formation laitière en Mongolie

L’expertise de l’enseignement agricole français a été sollicitée par l’Ambassade de France en Mongolie pour une mission auprès d’opérateurs mongols sur l’importance de la qualité du lait en transformation fromagère.

Mobilisée par le réseau CEFAGRI de la DGER pour effectuer cette mission en Mongolie, Stéphanie Deltheil, enseignante en productions animales au lycée agricole d’Auch, partage ici cette expérience.

Vers une production durable et une meilleure nutrition

Du 24 mai au 7 juin 2025, j’ai eu le privilège de participer à une mission d’expertise en Mongolie, en lien avec l’Ambassade de France en Mongolie et le Ministère de l’Agriculture Mongol.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de la coopération agricole franco-mongole, dans la continuité d’un partenariat engagé depuis plus de deux décennies, qui s’est renforcé lors de la participation de la Mongolie en tant que pays invité d’honneur au Sommet de l’Élevage de Clermont-Ferrand en 2022. Elle s’inscrit également dans les priorités définies par la FAO pour la Mongolie (2023-2027), en faveur d’une production durable et d’une meilleure nutrition.
L’objectif principal était d’apporter une expertise technique sur l’importance de la qualité du lait en transformation fromagère, dans un contexte où la demande de produits laitiers ne cesse de croître en Mongolie, notamment dans les zones urbaines. Malgré un fort dynamisme entrepreneurial et un soutien public au développement de l’élevage intensif, les filières laitières mongoles rencontrent des difficultés à structurer l’aval de la production, en particulier sur les questions de collecte, de transformation et de formation professionnelle.
Les axes de travail ont porté sur l’évaluation de la qualité du lait dans les processus de transformation fromagère, l’analyse des systèmes de production laitière en Mongolie (nomade, semi-intensif et intensif), l’identification des besoins en formation tout au long de la filière, le renforcement des liens entre les opérateurs mongols et l’expertise française, et bien sûr l’exploration des perspectives de coopération dans l’enseignement agricole.
Réalisée sur une durée de deux semaines, la mission a permis une première approche du contexte local à travers des visites de terrain auprès d’éleveurs et de transformateurs, des échanges avec des acteurs publics, privés et institutionnels, l’analyse du contexte historique, culturel, pédoclimatique, économique et technique, et une restitution des constats, forces et points de vigilance.

De la qualité à la transformation

Ayant déjà participé à deux missions d’expertise en Algérie et au Bénin, j’ai répondu en septembre 2024 à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’animatrice du réseau CEFAGRI, Vanessa Forsans, pour participer à cette mission en Mongolie.
Initialement très orientés sur la technologie laitière et la transformation fromagère, les termes de référence de cette mission ont fait l’objet de plusieurs échanges avec les chargés de mission du Bureau des relations européennes et de la coopération internationale, Rachid Benlafquih sur l’expertise à l’international et Anne-Laure Roy sur l’Asie et l’attaché de coopération agricole à l’ambassade de France en Mongolie, Augustin Ledez. Nous avons alors convenu qu’un travail plus transversal de l’amont à l’aval serait plus adapté au contexte, la qualité du lait produit étant aussi importante que le procédé de transformation en lui-même. Ainsi, après plusieurs réunions en visioconférence pour décider des orientations de la mission, nous l’avons intitulée « Mission d’expertise auprès d’opérateurs mongols sur l’importance de la qualité du lait en transformation fromagère » et avons choisi le mois de juin comme le plus favorable à sa réalisation, la collecte de lait étant interrompue d’octobre à mai pour des raisons climatiques rigoureuses sur la période hivernale.
Une fois ces orientations définies, Augustin Ledez a pu dresser une liste de partenaires à contacter et rencontrer, que nous avons validée ensemble, et élaborer le planning de la mission sur 6 jours. Une des premières étapes a été l’organisation au mois de mai 2025 d’une présentation de la mission en visioconférence auprès des différents opérateurs locaux impliqués avant le départ sur place, afin de détailler le planning prévu mais également la présentation de l’enseignement agricole français, la transformation laitière et les procédés de transformation fromagère. Cette première prise de contact à distance m’a permis de commencer la mission sur place dans des conditions optimales.

6 jours de mission

Les 6 jours de mission ont été intenses et rythmés. La mission a débuté par des visites de terrain dans plusieurs provinces (Bayantsogt, Burhanta, Mandal Sum…) auprès d’éleveurs et d’unités de transformation, dans une zone située entre 200 et 250 km au nord-ouest de la capitale, Oulan-Bator.
Nous avons vu les deux grandes catégories d’élevages représentatifs des systèmes de production de lait de vache actuellement en place en Mongolie : semi-intensifs et intensifs, ainsi que plusieurs projets de grande taille en cours de développement. Concernant les unités de transformation, nous avons pu visiter ou rencontrer les dirigeants d’unités traditionnelles à rayonnement local, et d’unités industrielles de plus grande envergure, structurées autour de modèles économiques plus complexes. En voici un petit tour d’horizon :

Coopérative Suun Dalain Orgill

Global Civic Sharing, ONG sud coréenne impliquée dans le développement en Mongolie, notamment via le soutien à des coopératives telles que Jargalant Milk dont nous avons visité les locaux

L’insémination animale, facteur de progrès génétique dans les élevages laitiers mongols (ici un élevage familial semi intensif)

Les bâtiments modernes de la ferme Khosberse

L’éleveur M. Sukhbaatar

L’éleveur M. Boldbaatar

Distributrice de fourrages

Bar à lait fermier à la ferme Haromafuji

Responsable du cluster NAF

Montbéliardes importées de France

Installation de traite

Bâtiment récent, propre et fonctionnel

Stockage du résidu liquide de vodka, utilisé pour l’alimentation du troupeau

Réception du lait au point de collecte APU Dairy

Analyse du lait à l’arrivée au point de collecte

Enkhbileg G, directeur d’APU et Bayarmaa Battogtok, Manager d’EBRD, ONG engagée dans la recherche de la souveraineté alimentaire et laitière en Mongolie et notre interprète

Salles de fabrication et de stockage du fromage dans l’usine APU

Avec Gantulga Bulgan, président-directeur général, et Amarbayasgalan Batdorj, responsable des approvisionnements de l’usine SUU à Oulan Bator

Après ces visites, ont suivi des journées d’entretiens avec des acteurs publics, privés et institutionnels : transformateurs, coopératives, universités, ONG, FAO, banques, services vétérinaires… qui ont eu lieu à Oulan-Bator. Une journée de synthèse et d’analyse des pratiques, des infrastructures et des dispositifs de formation m’a ensuite permis de préparer pour le dernier jour le séminaire de restitution des constats, forces et points de vigilance, organisé à Oulan-Bator au sein des bureaux de la NAMAC (National Association of Mongolian Agricultural Cooperatives), acteur impliqué dans le projet.

Ouvrir la voie de la formation

A l’issue de ces 2 semaines en Mongolie, entre immersion personnelle lors de la première semaine et rencontres professionnelles lors de la mission, les éléments suivants ont été mis en évidence et présentés lors du séminaire de restitution : un diagnostic partagé entre forces (dynamisme de l’ensemble des acteurs rencontrés, volonté d’évolution, nombreux projets structurants) et faiblesses (technicité perfectible, hétérogénéité des pratiques, formation insuffisante, respect de la chaîne du froid aléatoire). Les premières conclusions démontrent un fort potentiel de coopération autour de la qualité du lait, de la transformation fromagère et de la formation et une volonté manifeste de structurer la filière, de valoriser les éleveurs et de renforcer les liens entre acteurs publics et privés.
Les perspectives suite à ce premier travail sont nombreuses, la mission devrait ouvrir la voie à une coopération structurée dans les domaines de la formation, de l’appui technique et de la valorisation des savoir-faire français en élevage et transformation. Les premières pistes portent sur le développement de partenariats avec l’enseignement agricole français pour former formateurs, techniciens et étudiants, mais aussi l’accueil d’étudiants mongols en BTSA Bioqualim par exemple ou encore la mise en place de programmes de formation initiale et continue sur les métiers du lait en Mongolie.

Mongolie : le rêve de tout passionné d’élevage

Professionnellement, il s’agissait de ma troisième mission d’expertise via le réseau CEFAGRI, mais pour la première fois j’étais seule en tant qu’experte, ce qui relevait donc d’un challenge assez important. Toutefois le travail sur place avec Augustin Ledez m’a permis de rapidement prendre mes marques, j’ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec lui, et nous avons constitué un binôme efficace. Les nombreux contacts que nous avons établis et les multiples rencontres m’ont permis de développer un réseau professionnel nouveau et riche, les expériences partagées ayant été extrêmement intéressantes.
Sur le plan personnel, j’ai découvert un pays que je rêvais de visiter depuis longtemps, la Mongolie étant une terre d’élevage et de grands espaces, elle fait rêver tous les passionnés d’élevage, et je n’ai pas été déçue. Les Mongols sont des gens accueillants, désireux de partager leur mode de vie, et curieux de découvrir et échanger sur les habitudes européennes, qu’elles soient personnelles ou professionnelles.
En amont de la mission, j’ai pu passer une semaine à titre personnel dans les steppes, chez des éleveurs nomades qui m’ont fait partager leur quotidien, leur culture, leurs traditions, leur mode d’alimentation basé principalement sur les produits carnés et laitiers issus de leurs animaux, les modes d’élevage et leurs recettes aussi. Ce temps d’imprégnation a été au final une période clé de la mission car il m’a permis de m’imprégner de la culture et de l’agriculture mongole, et de me sentir plus à l’aise durant les 6 jours de mission.
A l’issue de cette expérience hors du commun, je souhaite adresser un grand merci à toutes les personnes et institutions ayant contribué à la réussite de la mission, notamment la DGER via le BRECI et le réseau CEFAGRI pour leur soutien, FranceAgriMer pour les aspects logistiques, la NAMAC et le ministère de l’Agriculture de Mongolie pour leur collaboration, ainsi que les partenaires mongols pour leur accueil et leur implication. Des remerciements particuliers vont à l’équipe locale de coordination, à l’interprète pour son travail essentiel, à Augustin Ledez et Madame l’Ambassadrice de France en Mongolie pour leur appui précieux et leur hospitalité.

Article proposé par Stéphanie Deltheil, enseignante en productions animales au lycée agricole d’Auch – stephanie.deltheil@educagri.fr

Contacts : Anne-Laure Roy, chargé de coopération Asie au BRECI/DGER/MASA – anne-laure.roy@agriculture.gouv.fr, Rachid Benlafquih, chargé de mission expertise à l’international au BRECI/DGER/MASA – rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr, Vanessa Forsans, animatrice du réseau CEFAGRI – vanessa.forsans@educagri.fr




Coopérer pour la mécanisation agricole au Togo

Une délégation de l’Agence de transformation agricole du Togo a été accueillie du 12 au 17 mai 2025 dans l’enseignement agricole français pour une mission d’identification de partenaires potentiels en vue de la création et l’opérationnalisation d’une formation de mécanique agricole au Togo.

Le secteur agricole est au cœur de la stratégie de développement du Togo. Pour accélérer sa transformation, le Gouvernement a créé par décret en 2022 l’Agence de Transformation Agricole (ATA). L’ATA, établissement public à caractère administratif, est placée sous la supervision de la Présidence de la République du Togo et sous la tutelle technique du ministère chargé de l’agriculture.
L’ATA a pour objet d’accélérer la transformation structurelle et durable du secteur agricole au Togo. Elle a notamment pour missions d’une part de procéder à l’identification des facteurs de blocage et de mettre en œuvre une intervention systémique visant à lever définitivement ces facteurs de blocage, et d’autre part de promouvoir l’accès des producteurs aux services de mécanisation agricole, avec la mise en place de centres régionaux de mécanisation agricole et le renforcement des capacités des acteurs dans les services de mécanisation.
À ce double titre, l’ATA met en œuvre un programme de conception, opérationnalisation et administration d’une formation technique à la mécanique agricole. L’objectif est de former à la mécanique agricole 400 primo-apprenants (CAP/BAC/BTS) d’ici 2030, qui auront pour mission l’entretien et la maintenance du parc étatique (plus de 150 engins agricoles), mais également du parc privé d’engins agricoles.

Dans ce contexte, l’ATA, avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique Villageoise, et du Développement Rural du Togo, en lien avec l’Agence française de développement (AFD) et le Service économique régional de l’Ambassade de France à Lomé, ont sollicité l’expertise de l’enseignement technique agricole français, via le réseau CEFAGRI de la Direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER), afin d’appuyer la stratégie du gouvernement togolais dans sa transformation structurelle et durable du secteur agricole.

La délégation, menée par le Directeur général de l’ATA et Conseiller du Président du Togo, composée de trois de ses collaborateurs de l’ATA (un ingénieur agronome, un ingénieur de conception génie mécanique et une technicienne agroéquipement) et deux agents du Ministère en charge de l’Agriculture (un technicien électromécanique et un ingénieur mécanicien de la Direction du développement rural) a été accueillie et accompagnée par le Bureau des relations européennes et de la coopération internationale (BRECI) auprès d’établissements spécialisés en agroéquipements à Ondes, Montargis, Le Mans et Vesoul.

L’objectif général de la délégation était d’identifier et d’évaluer au cours de cette mission en France des établissements d’enseignement technique agricole susceptibles d’accompagner l’ATA dans la mise en place d’un programme de formation à la mécanique des machines agricoles au Togo. Spécifiquement, il s’est agi de visiter quatre établissements représentatifs des formations en agroéquipements afin de mieux comprendre leur organisation, leur fonctionnement pédagogique, institutionnel et opérationnel et de tirer les enseignements nécessaires pour l’adaptation au contexte togolais. Lors de ces visites, la délégation a pu identifier les ressources matérielles, humaines et logistiques dont ces établissements disposent, en vue d’apprécier leur capacité à accompagner efficacement l’ATA dans la conception et la mise en œuvre d’une formation technique en mécanique agricole.
La mission a été articulée autour de deux principales activités : les visites et échanges avec les établissements partenaires potentiels et le partage d’expériences avec les représentants du BRECI/DGER, qui ont accompagné la délégation tout au long du séjour. Ces deux volets complémentaires ont permis d’enrichir les échanges et de renforcer les perspectives de collaboration.

À Innovapôle à Ondes

La délégation a suivi en salle de réunion une présentation du directeur sur les activités de l’établissement et le projet FAAN (Formations agricoles agrivoltaïsme) auquel il participe avec d’autres établissements de la Région Occitanie. Ont suivi les visites des ateliers et de l’exploitation agricole du lycée, des échanges avec des enseignants en agroéquipements et avec le volontaire de Côte d’Ivoire en mission de service civique. Les visites ont également permis d’assister à des séances de formation à la conduite des engins de chantier et à la maintenance des tracteurs en cours dans l’enceinte de l’établissement.

Au Chesnoy à Montargis

Après un accueil par le chef du BRECI, la délégation a suivi la présentation par l’animatrice des réseaux CEFAGRI et Afrique de l’Ouest Afrique centrale. Puis les étudiants de première année du BTSA Génie des équipements agricoles (GDEA) ont présenté leur formation et échangé avec la délégation, avant la rencontre d’enseignants d’agroéquipements et la visite de la halle machinisme, à côté de laquelle se déroulaient des démonstrations d’un constructeur partenaire.

À la Germinière au Mans

Accueillie par l’équipe de direction de l’établissement, la délégation a suivi la présentation du Directeur sur le fonctionnement de l’établissement et plus généralement de l’enseignement agricole. Le référent coopération internationale de l’établissement a amené des élèves de bac pro agroéquipement à parler de leur formation et échanger avec la délégation. Les échanges se sont poursuivis lors des visites des ateliers et de l’exploitation agricole du Campus. Elles ont également permis d’observer des séances de travaux pratiques et de test sur des matériels par les apprenants et le responsable d’atelier agroéquipement.

Au Campus des métiers et des qualifications en agroéquipement à Vesoul

Le directeur de cette entité en a présenté le fonctionnement et les divers projets d’envergure dans lesquels il est impliqué, comme par exemple EVOFIA (évolution de l’offre de formation de la filière des agroéquipements) ou PLAPIMA (plateforme pédagogique innovante des métiers de l’agroéquipement). Les échanges ont également été nourris, autour du robot de traite présenté par le directeur de l’exploitation agricole de l’établissement et bien sûr lors de la visite des ateliers d’agroéquipements.

Perspectives de coopération

Tout d’abord, en réponse assez immédiate aux attentes de la délégation, ce sont plusieurs expertises des établissements de la filière agroéquipements qui vont être mobilisées. L’ATA et le réseau CEFAGRI élaborent de concert une programmation précise des missions qui se dérouleront dès l’été 2025 et jusqu’à la fin de l’année scolaire 2025-2026, avec le soutien financier de l’État togolais puis de l’AFD. Il s’agit, dans un premier temps, de procéder à la remise en fonctionnement du parc de tracteurs immobilisés, ce que réaliseront dès le mois d’août des enseignants des établissements visités, tout en dispensant des recommandations pratiques aux usagers de sorte à ce qu’ils deviennent rapidement autonomes pour les réparations courantes. Ensuite, une autre expertise consistera à étudier et formuler des conseils pour la mise en place progressive d’un atelier de mécanique agricole, voué aussi à être lieu de formation.

En parallèle, des missions perlées d’une ou deux semaines permettront aux experts en agroéquipements de dispenser des séries de cours techniques à la première cohorte de bac pro en machinisme agricole au Togo, dont il s’agit aussi de co-écrire le référentiel. Enfin, le programme de formation EVOFIA propose de réserver des places de stage pour des formateurs togolais qui viendraient ainsi renforcer leurs capacités lors de mobilités dans des établissements techniques agricoles français. Des formations à distance sont également envisagées.
Et outre ces renforcements de capacités, formations, formations de formateurs relevant de la mobilisation de l’expertise via le réseau CEFAGRI, les perspectives de coopérations se tournent vers le développement de partenariats et de mobilités d’apprenants. Ainsi, les établissements français ont la possibilité de proposer des missions de service civique pour des jeunes du Togo pré-sélectionnés par l’ATA puis accompagnés techniquement et financièrement comme les autres volontaires internationaux togolais par France Volontaires, l’ANVT (Agence nationale du volontariat du Togo) et l’Agence du service civique. Ces volontaires passeront la prochaine année scolaire au sein des établissements d’accueil pour des missions alliant animation interculturelle et renforcement des capacités en machinisme agricole, leur permettant à leur retour de s’engager auprès de l’ATA. De même, et avec aussi l’appui du réseau Afrique de l’Ouest Afrique centrale, des apprenants français, de BTS TSMA ou GDEA, de bac pro MMA ou Agroéquipements, auront l’opportunité de réaliser leur stage au Togo dans le cadre des activités de l’ATA, stage individuel, ou collectif sous forme de chantier participatif en mécanique agricole avec les apprenants togolais en bac pro.

Enfin, dans la mesure où la vocation de l’ATA va au-delà de son objectif prioritaire qui est la mécanisation agricole, d’autres pistes de coopération se dessinent, telle qu’une éventuelle participation, en partenariat avec les établissements visités disposant d’élevages bovins, d’équipes togolaises au TIEA (Trophée international de l’enseignement agricole) lors du SIA (Salon international de l’agriculture) à Paris en février.

Et à plus long terme, d’autres projets peuvent se monter, par exemple dans le cadre du programme Erasmus+ Capacity Building in the field of Youth in Sub-Saharan Africa.
L’ensemble de ces actions de coopération entre l’enseignement agricole français et le Togo fera l’objet d’une formalisation institutionnelle par la signature conjointe d’un arrangement administratif entre ministères français et togolais.

Contacts :
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER/MASA
rachid.benlafquih@educagri.fr
Vanessa Forsans, animatrice du réseau CEFAGRI et co-animatrice avec William Gex du réseau Afrique de l’Ouest Afrique centrale de l’enseignement agricole (BRECI/DGER/MASA)
vanessa.forsans@educagri.fr
william.gex@educagri.fr




Le Réseau s’étend au Kazakhstan

Une feuille de route a été signée entre la France et le Kazakhstan en novembre 2023. Cette nouvelle étape marque un tournant important dans la coopération agricole qui se noue depuis 2024 entre les deux pays.

Le document officiel définit les objectifs et les actions à mettre en œuvre pour renforcer les liens entre les deux pays dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage.

Croire dans le projet Agrisen

Le projet Agrisen, nom venant du Kazakh « sen » signifiant « crois », « aie confiance », est une initiative de l’agroholding kazakhstanaise Aitas, en lien avec la société de conseil Valeur-Tech, mobilisant l’expertise de l’enseignement agricole français.

Son objectif final est de structurer une plateforme de formation associée à un modèle de business pérenne qui permettra de répondre aux besoins de renforcement du capital humain de l’agriculture au Kazakhstan.

L’initiative Agrisen est née du constat des entreprises du secteur agricole kazakh de l’écart entre les besoins de capital humain nécessaires pour garantir la mise en œuvre des nouvelles technologies, la transition des pratiques agricoles avec le déficit de compétences modernes des étudiants et des personnels en poste. L’entreprise Aitas, leader de la volaille de chair au Kazakhstan, a impulsé ce projet dans une logique collaborative en associant d’autres partenaires fondateurs : universités, collèges agricoles et entreprises. La France a constitué le partenaire institutionnel naturel de l’initiative, particulièrement pertinent au regard de ses compétences spécifiques (productions céréalières, élevage, nouvelles technologies, durabilité), son positionnement mais également de la spécificité et la qualité de son enseignement agricole.

En réunissant des universités et établissements d’enseignement secondaire et supérieur ainsi que des entreprises privées kazakhstanaises, l’Ambassade de France au Kazakhstan et le MASA/DGER via son réseau CEFAGRI (Conseil expertise formation agricole à l’international), le projet Agrisen se focalise sur l’apprentissage des savoirs et savoir-faire fondamentaux identifiés comme lacunaires et essentiels pour le développement de l’agriculture kazakhstanaise. L’initiative aura également pour effet de renforcer l’attractivité des métiers du vivant au Kazakhstan en démontrant leur caractère innovant, technique et permettant à leurs acteurs d’évoluer dans leur carrière.

En avril 2024, deux directeurs d’établissements agricoles français ont partagé leur expertise lors d’une mission d’une semaine dans le cadre du projet Agrisen.

En décembre 2024, une « Kazakhstan-French week », inaugurée notamment par l’ambassadeur de France au Kazakhstan, s’est déroulée à Kazatu, l’université agrotechnique d’Astana. Dans le cadre du projet Agrisen, le réseau CEFAGRI de l’enseignement agricole a mis à disposition des experts pour l’animation de trois ateliers avec des étudiants, des enseignants et des professionnels du secteur agricole.
Les travaux, suivis par la conseillère aux affaires agricoles de la zone, Marie-Agnès Amos, ont été menés par Sylvain Hédoux, directeur du CFPPA de Charolles, Jérôme Steffe, enseignant chercheur, directeur délégué au numérique et à l’innovation pédagogique à Bordeaux Sciences Agro, et Vanessa Forsans, animatrice du réseau CEFAGRI. Ils ont porté sur l’avancée d’un référentiel de formation de type brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole (BPREA), qui pourra être mis en œuvre d’abord dans un agri-collège pilote, en lien avec les agro-entreprises et Kazatu ; sur les outils de business intelligence en agriculture ; et sur l’attractivité de l’agriculture et de ses métiers.

Un challenge a aussi été proposé aux étudiants qui ont pu présenter diverses initiatives en vue d’une agriculture kazakhstanaise plus attractive.
A cette occasion des contacts ont été pris et renforcés entre les participants du Kazakhstan – agro-entreprises, université agrotechnique, agri-collèges, institutions – et avec l’enseignement agricole français.

En France, deux actions phares en 2024

En octobre 2024, la présence du Kazakhstan en tant qu’invité d’honneur au Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand a permis aux acteurs du secteur agricole kazakh de se rapprocher de leurs homologues français et européens. Cette rencontre a créé un lien solide entre les parties, ouvrant la voie à de futures collaborations. Cette rencontre a permis aux experts du Kazakhstan de découvrir les dernières innovations et les meilleures pratiques dans le domaine de l’élevage en France. Les échanges entre les délégations françaises et kazakhes ont porté sur les thèmes de la production et de la santé animale et de la sécurité alimentaire.

En parallèle du sommet de l’élevage, la délégation a eu l’opportunité de réaliser trois visites passionnantes. La première s’est tenue à Fedatest : site génétique et expérimental dédié à la sélection génétique des ovins, offrant des installations modernes pour l’évaluation des performances et la diffusion des meilleures pratiques en matière d’élevage ovin. Ensuite, un accueil très chaleureux a été offert aux participants autour d’un repas et lors de la visite d’un élevage de bovins de race charolaise,  permettant ainsi d’approfondir les connaissances sur la production de viande Charolaise, réputée pour sa qualité. Les partenaires Kazakhs ont pu échanger avec les éleveurs locaux sur les défis et les opportunités du secteur. Enfin, la délégation Kazakhstanaise a suivi son parcours à la coopérative d’insémination et reproduction du Sud de la France : AURIVA Elevage à Brindas.  Cette structure innovante est spécialisée dans la sélection génétique bovine, offrant des technologies avancées pour l’amélioration des performances des élevages de viande et de lait et ainsi optimiser la performance et la durabilité des élevages. Ces visites ont été l’occasion de découvrir des initiatives concrètes et des pratiques de pointe qui façonnent l’avenir de l’agriculture française.

Ensuite, en décembre 2024, une délégation kazakh a effectué une visite en Occitanie,  avec l’appui de l’ambassade de France à Astana. Composée d’Alya Svanova de l’entreprise Aitas, Madina Mussayeva de l’Université Kazatu et de Yuri Borrisov de l’Agri-collège Shemonaikha, la délégation du Kazakhstan était accompagnée par Pierre Poullain, de Valeur Tech/Agrisen, Rachid Benlafquih, chargé de mission expertise à l’international au BRECI, et Evelyne Bohuon, animatrice du réseau Arménie/Kazakhstan de l’enseignement agricole. La délégation a pu découvrir l’école vétérinaire de Toulouse, ENSFEA et les lycées agricoles de Saint-Gaudens et d’Auzeville, notamment le Centre de Formation d’Apprentis. Ces visites ont permis de découvrir les pratiques françaises en matière d’enseignement et de discuter de coopération entre ces différents centres.

 

 

 

 

 

 

 

 

Lire aussi l’article Deux proviseurs au Kazkhstan

En savoir plus l’agroholding kazakhstanaise Aitas

Contacts : Évelyne BOHUON, animatrice du réseau Arménie / Kazakhstan – evelyne.bohuon@educagri.fr, Stéphanie MANGIN, chargée de coopération Europe au BRECI/DGER – stéphanie.mangin@agriculture.gouv.fr

Vanessa FORSANS, animatrice du réseau CEFAGRI – vanessa.forsans@educagri.fr, Rachid BENLAFQUIH, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER – rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr




Expertise au coeur de l’Économie bleue

Catherine Lejolivet, enseignante en aquaculture au lycée agricole de la Lozère, a partagé son expertise lors du Forum international de l’économie bleue organisé les 14 et 15 novembre 2024 à l’Institut français de Saint-Louis au Sénégal.

Le forum international de l’économie bleue vise à créer une synergie entre les acteurs du secteur et à encourager l’innovation ainsi que le partage de connaissances et de bonnes pratiques. Il a été organisé par l’Ambassade de France au Sénégal avec le soutien d’Ocean Hub Africa, de l’UIM-Université Internationale de la Mer, de la Sodeca-Casamançaise, du Centre National de Formation des Techniciens de la Pêche et de l’Aquaculture, de Concree, des GIE et des ONG d’appui à l’écosystème de l’économie bleue, venus des diverses régions du Sénégal.

L’Institut Français de Saint-Louis a été ainsi le lieu des 2 journées scientifiques, techniques et culturelles au sein de ses bâtiments et jardins ; la première à destination des acteurs des filières professionnelles de la pêche et de l’aquaculture et la deuxième à destination du grand public.

Audrey Himmer, chargée de mission innovation et économie numérique à l’Ambassade de France, en charge du développement du réseau Teranga Tech Incub’, et ses collaborateurs ont œuvré pour que ce forum puisse être une réussite tant du point de vue du contenu que des moyens techniques mobilisés.

En amont de ce forum, les organisateurs ont activé leurs réseaux pour contacter diverses personnes en France susceptibles d’animer des ateliers et tables rondes. Ainsi, à l’issue d’un échange avec Vanessa Forsans, animatrice du réseau CEFAGRI – Conseil expertise formation agricole à l’international de l’enseignement agricole, me sollicitant pour apporter une contribution à ce forum, j’ai accepté de participer à la co-animation d’un des ateliers : Aquaculture : comment améliorer la production locale d’alevins ?  en compagnie de Baye Modou Thiam, de la Société AQUAKOOM, basée à Thiès qui offre aux pisciculteurs un accès aux intrants aquacoles, aux équipements et au marché.

Cette mission s’est déroulée du mardi 12 au samedi 16 novembre 2024. Même si cette activité a été de courte durée sur le territoire sénégalais, cela a permis de découvrir quelques facettes de cette région du nord Sénégal, proche de la frontière mauritanienne. Le trajet depuis Dakar a été très riche d’images et d’informations fournies par Sébastien Subsol, Attaché de coopération formation et recherche agricoles à l’Ambassade de France au Sénégal et notre chauffeur très sympathique également agent de l’Ambassade.

fleurs d’Hibiscus

singe rouge Patas

le port des pêcheurs de St Louis

Le poisson chat et le Tilapia au coeur des réflexions

Au cours de visioconférences préparatoires, la thématique a été précisée avec l’organisatrice et le co-animateur. Ces échanges ont permis de co-construire un chronogramme de l’atelier et de réfléchir sur les moyens d’animation.
Il a été également fléché un certain nombre d’acteurs susceptibles d’accepter de participer à l’atelier. En parallèle, une revue bibliographique de la filière aquaculture au Sénégal a facilité l’identification d’éléments clés de l’évolution de la filière, des espèces concernées et des actions de certains acteurs impliqués.
Les travaux antérieurs sur le Silure et le Tilapia au sein des installations pédagogiques du Lycée d’enseignement agricole Louis Pasteur de La Canourgue (Lozère), la co-écriture du référentiel de licence pro Aquaculture avec un collectif de l’Université d’USSEIN (Université du Sine Saloum) et les différentes missions effectuées au Bénin en 2023-2024 au contact des professionnels et des enseignants d’aquaculture (expertise dans le cadre de la réforme de l’enseignement technique agricole béninois) m’ont permis de préparer cette thématique sur les 2 espèces principales d’eau douce produites au Sénégal : le poisson chat africain (Clarias gariepinus) et le Tilapia (Oreochromis niloticus).
La veille du Forum, l’Institut français a organisé la visite de 2 entreprises de production de Clarias (SIA et BMK) à proximité de St Louis, visites et échanges conduits en compagnie de messieurs Subsol et Thiam.

Les installations aquacoles visitées, proches de St Louis

Déroulement de l’atelier aquaculture

« …L’aquaculture terrestre se développe pour faire face au problème de raréfaction des ressources halieutiques et aux problèmes d’accès à ces ressources dans les zones reculées. La production d’alevins est une étape cruciale de l’aquaculture, car la qualité des alevins affecte directement la croissance, la survie et la santé des poissons. L’importation des alevins fait peser un coût économique et environnemental sur l’aquaculture et freine son développement au Sénégal. Des producteurs locaux d’alevins se développent en bénéficiant parfois d’aides publiques ou de bailleurs mais leur production rencontre parfois des problèmes de qualité : maladies, retard de croissance des poissons…Deux poissons sont produits par l’aquaculture au Sénégal : le Tilapia et le Clarias. L’atelier vise à échanger sur cette problématique et à identifier des pistes d’action… » – Texte introductif d’Audrey Himmer.

L’atelier a regroupé 14 participants et 2 animateurs dans l’objectif d’échanger sur les problématiques de la qualité des alevins en aquaculture continentale. Cette problématique a été identifiée très en amont du forum par les organisateurs après analyse du secteur par les organismes concernés dans le développement de la filière pêche et aquaculture.

Les animateurs de l’atelier Baye Modou THIAM – Catherine LEJOLIVET et les participants

Les différents participants invités au Forum sont des producteurs et vendeurs d’alevins (VEMAR, BMG, BMK, SIA, Ferme de Dagana), des représentants des autorités sénégalaises (ANA – Agence nationale de l’Aquaculture, CRODT – Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye), des chercheurs issus de l’Université IUPA (Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture – Université Cheikh Anta Diop de Dakar) et du CNFPTA de Dakar (Centre National de Formation des Techniciens de la Pêche et de l’Aquaculture).

L’atelier a débuté par une présentation du contexte du forum et un tour de table permettant à chacun de s’identifier au sein du groupe de travail. L’Agence Nationale de l’Aquaculture a présenté les différentes composantes de l’aquaculture sénégalaise et son plan stratégique à l’horizon 2030.

Chacune des entreprises aquacoles présentes a exposé ses méthodes de travail concernant l’obtention des juvéniles tout en précisant les performances obtenues pour chaque étape de leur itinéraire technique. Les groupes mixtes constitués d’entreprises, de bureaux d’étude et de formateurs ont ensuite échangé sur la qualification de la thématique « critères de qualité des juvéniles » et les causes potentielles ou vécues des problèmes de qualité. La restitution de chaque groupe a permis d’alimenter un document commun renseigné au fur et à mesure des exposés. La dernière partie de l’atelier a eu pour objet d’identifier collectivement des pistes d’action à court, moyen et long termes.

les différents participants en pleine discussion

5 pistes d’action

L’ensemble des participants a fait preuve d’un grand intérêt pour les différentes activités proposées. Les discussions ont été très riches tout au long de la journée et ont permis de caractériser les exploitations piscicoles, définir les critères de qualité des alevins, identifier et justifier les problèmes rencontrés en alevinage, enfin définir des pistes d’action.
Cinq pistes d’action ont fait consensus au sein de l’atelier ; l’échéance et  les moyens de mise en œuvre et l’identification du pilote de l’action ont été également précisés.

Les 2 premières pistes concernent la demande de clarification des rôles et missions des différents acteurs de la filière aquacole sénégalaise et la mise en œuvre concrète du Plan Stratégie Nationale de Développement Durable de l’Aquaculture au Sénégal 2025-2032. Les 3 autres pistes d’action sont du domaine zootechnique (création d’une plateforme de sélection de géniteurs, d’un plan de maîtrise de la biosécurité dans les élevages et enfin optimisation des approvisionnements en aliments de qualité).

Opportunités de l’Économie bleue

Le Forum a été l’occasion également de répondre à des problématiques majeures via 3 ateliers complémentaires tenu en simultanée avec celui de l’aquaculture. Les sujets ont été très variés et ont permis des échanges très riches sur les thèmes des nouvelles opportunités économiques pour les petits producteurs, la sécurité des pêcheurs en mer ou encore les solutions innovantes pour lutter contre les pollutions de l’eau. Deux tables rondes ont été également proposées sur l’exploitation et la conservation des écosystèmes, l’innovation et le numérique au service de l’Économie bleue.

Le Forum a été enrichi par une intervention de la Fondation Surf rider sur la qualité de l’eau et le lien des activités terrestres sur le milieu océanique, mais aussi par une séance de pitchs des projets locaux innovants, portés par une grande diversité d’entrepreneurs, des créations artistiques et culturelles (slam d’Alexandre Sepré, de chanteuses traditionnelles, une exposition sur les mobilités climatiques, des projections de films documentaires, un concert final mêlant artistes sénégalais et français.

Chanteuses traditionnelles

Rencontre marquante avec Lina KACYEM

Pour des actions concrètes

Le Forum international de Saint-Louis a permis de mettre en valeur des solutions concrètes dans le domaine de l’économie bleue, rassemblant experts et praticiens sur le terrain.
La co-animation de l’atelier « aquaculture » avec Baye Modou Thiam a été d’une grande richesse humaine et intellectuelle. Les acteurs de la filière aquacole ont fait preuve d’un intérêt et d’une participation particulièrement active tout au long de la journée. Il reste à espérer que ce travail aura une suite pour les professionnels puisque différents points de blocage mais aussi des leviers ont été identifiés lors des échanges. Ces producteurs sont convaincus des différentes pistes d’action identifiées collectivement et sont en demande désormais d’opérationnalité concrète.

Mes remerciements vont à tous ces participants pour leur bonne humeur et leur bienveillance, mais également à toute l’équipe de l’Institut Français conduite par la Directrice déléguée Isabelle Boiro-Gruet, à Audrey Himmer et Sébastien Subsol de l’Ambassade de France. Des encouragements pour Patrick Eimeriau de l’Université Internationale de la Mer, en charge de la synthèse de tous les ateliers et tables rondes du forum. Une pensée pour Lina Kacyem (Investor (Angel & VC), Advisor) qui a enchanté les repas par son énergie et son implication professionnelle notamment comme présidente du jury du concours des pitchs. Enfin, mes remerciements particuliers à Vanessa Forsans et Rachid Benlafquih pour m’avoir fait confiance et permis de participer à cet évènement.

Article proposé par Catherine Lejolivet, enseignante en aquaculture au lycée agricole de La Canourgue – catherine.lejolivet@educagri.fr
Crédit photos : C. Lejolivet

Pour en savoir plus : LindkedIn de Teranga-Tech-sn, Le Réseau d’incubateurs de l’Ambassade France au Sénégal et en Gambie, le programme détaillé des journées du Forum

Retrouver la présentation sur l’aquaculture sénégalaise et son plan stratégique à l’horizon 2030, Consulter les pistes d’actions définies lors de l’atelier.  Séquence de Chants traditionnels

Contact :
Vanessa Forsans, animatrice du réseau CEFAGRI – vanessa.forsans@educagri.fr
Rachid Benlafquih, chargé de coopération Afrique subsaharienne/ECSI/expertise à l’international au BRECI/DGER – rachid.benlafquih@agriculture.gouv.fr