Miora revient du Sommet AFRIQUE-FRANCE

J’ai été invitée par l’Ambassade de France à Madagascar par l’intermédiaire de France Volontaires, à participer au Nouveau Sommet Afrique-France le 08 Octobre 2021 à Montpellier, en tant qu’ancienne volontaire en service civique de réciprocité.

Je suis Miora Ratovonirina, ancienne volontaire en service civique de réciprocité depuis Novembre 2018 à Juin 2019 au Lycée Agricole de Pau Montardon (Agrocampus64). Je viens de Miarinarivo dans la Région Itasy, Madagascar. Actuellement en France, je poursuis un master professionnalisant à Bordeaux Montaigne sur le développement des territoires et l’alimentation de qualité.

Qu’est-ce que le VSC m’a apporté ?
Le Volontariat en Service Civique est avant tout une expérience en soi, surtout quand cela consiste à partir dans un pays étranger, à 10 000kms de la maison. Une nouvelle aventure, des découvertes et des péripéties étaient au menu.

Lors de ma mission au sein du lycée de Montardon, j’ai pu partager mes connaissances, ma culture et mes origines à travers des accompagnements de projets d’étudiants, des expositions et des activités ludiques comme une séance de cuisine malgache avec une proposition de plat tropical à la cantine. Mais aussi, en retour, j’ai acquis des expériences autant professionnelles que personnelles au sein de l’exploitation agricole, de la halle technologique, du foyer des lycéens ainsi qu’à travers les diverses activités telles que participer à la table ronde sur la place de la femme dans l’agriculture, visiter des fermes et de caves ou encore assister à des rencontres musicales et participer à la Journée Portes Ouvertes du Lycée.

Mon séjour en France et surtout à Montardon a fortement contribué à l’élargissement de mon réseau, via les rencontres avec plusieurs acteurs du volontariat, de l’enseignement technique agricole et d’autres domaines.

Invitée au Nouveau Sommet Afrique-France, une nouvelle ouverture pour moi

Mes attentes vis-à-vis de ce nouveau sommet étaient fortes, espérant y tirer profit des partages d’expériences de la part des différents intervenants, surtout sur la mobilité des jeunes et une ouverture sur le partenariat auprès des structures accueillant des volontaires en service civique.

J’ai participé à cet évènement en assistant à l’atelier sur « l’engagement citoyen et démocratie » et contribué à la rédaction d’une lettre adressée aux chefs d’Etat. L’atelier était riche en échanges et partages d’expériences. Je me suis focalisée sur les retours d’expériences des volontaires africains engagés. Cela m’a conduit à réfléchir sur comment engager les jeunes en post volontariat et valoriser leurs missions.

Par ce nouveau sommet, nous, en tant que société civile malgache, avons rédigé une lettre adressée aux dirigeants des deux pays, la  France et Madagascar, afin d’apporter des propositions émanant de la société civile vers une amélioration de la relation entre les deux.

Pour ma part, j’ai insisté sur la continuité et le renforcement du volontariat en service civique de réciprocité, permettant, non seulement aux Français d’effectuer des missions à Madagascar mais aussi aux Malgaches de réaliser des missions en France.

En effet, cela donnerait des opportunités, notamment aux jeunes des deux pays de découvrir de nouveaux horizons, de casser la barrière sur les clichés et d’avoir de nouvelles orientations sur la vision du monde.

Ma participation à ce nouveau sommet a été pour moi l’ouverture de nouvelles opportunités. En tant qu’ancienne volontaire en service civique malgacho-française,

 je souhaiterais créer un réseau des volontaires de réciprocité à Madagascar.

Cela consiste à créer une plateforme, voire un espace d’échange, entre les jeunes malgaches et français qui se sont engagés pour le volontariat dans le cadre des coopérations décentralisées.

Ce réseau aura pour but de renforcer les relations entre les anciens volontaires, de pouvoir échanger les expériences durant et post-volontariat et de proposer de nouvelles activités pour les missions à venir. Il aura aussi et surtout l’objectif d’élargir les partenariats, toujours avec l’accompagnement de France Volontaires Madagascar et des Coopérations Décentralisées franco-malgaches, auprès de nouveaux établissements-hôtes pour l’accueil des futurs volontaires en service civique de réciprocité.

Contact : Valérie Hannoun, animatrice su réseau AAOI, valérie.hannoun@educagri.fr




L’humanisme, au coeur des échanges avec les Pays-Baltes-Pologne

Le champ des partenariats que le Réseau Pologne-Pays-Baltes de l’enseignement agricole fédère, avec les pays de la Mer Baltique (l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie) et la Pologne, est large et les projets sont très variés. Avant que la crise sanitaire-Covid-19 ne stoppe complètement les échanges, l’année 2020 avait pourtant bien commencé…

De nombreux projets sont restés en suspens pendant l’année 2020 comme les mobilités de 4 établissements et 8 mobilités de personnel mais tous, ont été reportés et reprendront dès que la situation sanitaire le permettra.

Néanmoins, le réseau a su faire face à la pandémie et de nombreuses actions ont pu être sinon réalisées au moins avancées en vue d’une future programmation en 2021 !

Tous s’appuient sur une même volonté de construire ensemble des valeurs au travers d’échanges. C’est le cas pour la protection des graines endémiques où 6 établissements se sont engagés à mettre en commun leurs graines dans un but de préservation et de protection des semences originelles.

Au-delà du projet OCCIT’AVENIR, c’est bien un véritable développement des valeurs humanistes dont il s’agit. L’eau si importante pour l’humanité sera le fil conducteur des 2 établissements engagés dans ce projet. Un film clôturera cette belle aventure.

Aussi, la mobilité c’est autant de rencontres entre jeunes de différents pays, par exemple sur le Salon de l’Agriculture participant à un concours, que des enseignants qui vont à la rencontre d’un univers professionnel agricole d’un pays étranger, comme c’est le cas pour l’enseignant qui est allé faire un stage d’observation dans un lycée agricole de Golotczyzna dans le cadre de Erasmus+.

De nouveaux projets sont également en cours et de nouvelles mobilités devraient pouvoir voir le jour sur de nouveaux pays comme la Lituanie.

Le bulletin d’information 2020 du Réseau Pologne-Pays-Baltes de l’enseignement agricole présente les activités des établissements, membres du réseau ayant des partenariats avec les 4 pays partenaires.

Au sommaire de ce dernier bulletin, retrouvez les actions et chantiers du réseau, l’état des lieux des mobilités sortantes pour 2020 et un retour sur les concours des jeunes européens au Salon de l’agriculture 2020 ainsi qu’une mobilité de personnel.

Pour lire et télécharger le Bulletin complet du Réseau Pologne Pays Baltes 2020

Contact : Pascale Labrousse, animatrice du réseau Pologne – Pays-Baltes, pascale.labrousse@educagri.fr 

 




Namasté, Chantal !

Quel est votre parcours professionnel ?

En quelques mots : après des études en Chimie à l’école du Génie Chimique de Toulouse et à l’Université de Toulouse Paul Sabatier, j’ai été diplômée d’un DEA de Chimie moléculaire et supramoléculaire. Puis, j’ai préparé et obtenu le CAPESA de sciences physiques. J’exerce dans l’enseignement agricole depuis 27 ans les sciences physiques et la biochimie de la seconde au BTS Agroalimentaire. J’ai débuté ma carrière à Limoges les Vaseix, depuis je poursuis à Auch Beaulieu-Lavacant où je coordonne la filière BTSA STA.


Dans quel contexte avez-vous pu aborder la coopération internationale ? sur quel(s)pays ou quelle(s) zone(s) ?

Très vite, je me suis investie dans la coopération internationale. En 2006, j’ai participé à la création de la Section Européenne en baccalauréat technologique. Je suis habilitée par l’Inspection en anglais et dispense des travaux pratiques/cours de DELE en Chimie, c’est une belle expérience. Afin de rendre la section dynamique, j’ai co-élaboré des projets avec les jeunes et organisé des mobilités européennes. De même avec les BTSA, apprentis et scolaires, j’ai co-organisé des mobilités de classe à l’étranger.

J’ai également participé avec les jeunes à un projet agro-puzzle en Grèce dans lequel 5 pays étaient impliqués en 2011.

De plus, au sein du consortium ERASMIP, j’ai effectué une mobilité professionnelle en Croatie en 2015, puis accueilli et intégré sur notre établissement des étudiantes de l’université croate de Knin en stage de Master.

Persuadée que l’ouverture d’esprit des jeunes passe par une mobilité à l’international, j’accompagne les jeunes BTSA dans leur projet de stage à l’étranger (Canada, Espagne, Angleterre).

 

Oeuvre réalisée lors de la semaine d’intégration à Auch en janvier 2020 par les étudiants indiens et français, joli partage !

Après avoir contacté le duo d’animateurs de choc, Jean Christophe Ygrié et Christophe Groell, en 2017, j’initie sur l’établissement auscitain, l’échange d’étudiants avec GB Pant université de Pantnagar, en Inde.

Après avoir rejoint le réseau DEFIAA, j’ai pu intégrer la délégation française de la mission DEFIAA 2 en Inde, accompagnée de Thierry Bizeul, Directeur de L’EPL d’Auch. Ce fut le départ d’un bel échange avec nos amis indiens. Chaque année, nos étudiants participent à l’accueil de jeunes indiens dans notre lycée et certains ont le privilège de partir vivre une aventure en Inde. Ils en reviennent avec des étoiles pleins les yeux et enrichis de cette merveilleuse ouverture d’esprit qui leur est proposée !

J’ai eu l’opportunité de présenter ma candidature à la succession de Jean Christophe Ygrié, en juin 2020, pour co-animer le réseau auprès de Christophe; cette mission me réjouis.


– En quelques mots, quels sont les objectifs que vous allez poursuivre pour le réseau en tant que co-animatrice aux côtés de Christophe ?

L’objectif est de poursuivre les échanges franco-indiens entre étudiants et les représentants des instituts français et indiens dès que la situation sanitaire sera apaisée. Il s’agit surtout de maintenir les liens de coopération avec les référents indiens et français et de les étendre à de nouveaux partenaires.

L’Inde ne se raconte pas, l’Inde se vit. Ce pays de 1.3 milliards d’habitants a un sacré potentiel économique et humain . L’expression « Incredible India » caractérise ce pays en pleine transformation, où l’ascenseur social passe par les études !

Je terminerai par un monument d’une construction remarquable qui m’a particulièrement éblouie, le symbole ultime de l’Amour de l’Inde, patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983, il s’agit du Taj Mahal !

Dhanyavad !

[Traduction de l’Hindi – Namasté : Bonjour, Dhanyavad : Merci]

Contact des animateurs du Réseau Inde de l’enseignement agricole : chantal.desprats@educagri.fr et christophe.goell@educagri.fr